Anniversaire d'étêtage

Militer à gauche c'est chiant. Surtout au centre, on s'engueule avec l'extrême. Je vais me faire royaliste. Au moins, eux, ils rigolent bien : Les maigres troupes des royalistes français commémorent la mort de Louis XVI, avec une volonté commune de défendre la cause de la royauté, mais des divergences sur le nom du prince qui porte leurs très modestes espoirs.

Je ne peux d'ailleurs pas résister à publier la totalité de la suite de la dépêche pompée sur actu.voila.fr, que je vous encourage à lire, ce que je n'ai d'ailleurs pas encore fait, mais le début à l'air bien rigolo, surtout le coup des mecs qui vont à la messe... et le gars qui dit "Je suis royaliste parce que je suis catholique".

Une trentaine de messes en mémoire de Louis XVI (10 en région parisienne), sont recensées en France par le site Internet de la Nouvelle action royaliste (NAR), mouvement favorable au rétablissement de la monarchie.
A Paris, Jacques Serre, propriétaire du café-PMU les Templiers, près de l'Hôtel de Ville, se souviendra de la mort de Louis XVI en organisant vendredi, comme il le fait depuis 16 ans, une soirée de chants royalistes. Il y attend de 100 à 150 personnes.
"Je suis royaliste parce que je suis catholique", explique cet homme, citant une légende qui apparente les Capétiens à Jésus-Christ.
Samedi, Jacques Serre, qui ne participe jamais à une élection de la République, ira à la messe en la Basilique Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) qui abrite les tombeaux des rois de France et où se retrouveront les légitimistes.
Ces derniers défendent la cause de Louis d'Anjou, descendant espagnol de Louis XIV via Philippe V d'Espagne, petit-fils du Roi soleil monté sur le trône d'Espagne après avoir renoncé à ses droits sur la couronne de France.
Les orléanistes, eux, se retrouveront comme chaque année à Saint-Germain-l'Auxerrois, à Paris. Leur champion est Henri, comte d'Orléans, descendant du frère de Louis XIV, mais aussi de Philippe-Egalité, honni par les légitimistes pour avoir voté pour la mort de Louis XVI.
Entre les deux camps, "pas d'animosité particulière", et "le 21 janvier, les royalistes se retrouvent" dans le souvenir, affirme Pierre Lafarge, un responsable de l'Action française, le plus célèbre des mouvements royalistes français, partisan des Orléans.
En septembre 2005, Jean-Philippe Chauvin, soutenu par l'Action française et la Nouvelle action royaliste de Bertrand Renouvin - scission de l'Action française plus tournée vers la gauche - a obtenu 0,95% des voix dans une législative partielle dans les Hauts-de-Seine, face à l'UMP Patrick Devedjian.
Un score qui correspond à l'étiage électoral habituel des royalistes, admet l'Action française. "Nous n'avons pas d'ambition électoraliste, plutôt celle de diffuser des idées", assure-t-on.
Côté légitimiste, l'Institut de la Maison de Bourbon, principal représentant des intérêts de Louis de Bourbon et de sa famille en France, se présente comme une association "culturelle", avec un millier d'adhérents à jour de cotisation.
"Nous ne faisons pas de politique, nous ne faisons que des commémorations", explique Laurent de la Rozière, l'un de ses membres, qui estime avoir pour mission de "tenir la lampe allumée" de la monarchie, au cas où elle se révèlerait à nouveau nécessaire.
Mais samedi, d'autres soldats de la mémoire devraient aussi commémorer, à leur manière l'événement: les libres-penseurs qui, traditionnellement, se régalent ce jour-là, de tête de veau.

Recopier la totalité d'une dépêche est contre mes principes (a ne sert à rien de diffuser un truc qui l'a déjà été sur des sites plus connus que le tien), mais là, c'est trop rigolo.