""Sur la méthode, je le dis très clairement, nous avons été très étonnés, voire même choqués de la façon dont EADS a procédé", a déclaré M. Breton. "Lorsqu'on est prévenu la veille pour le lendemain, ce ne sont pas des façons de procéder", a-t-il insisté." que nous dit ce midi actu.voila.fr !
J'aime bien les gaffes de Breton, surtout que ces temps-ci il accumule... et qu'il a un défenseur qui me fait l'honneur de venir donner son avis sur mon blog.
M. Breton est choqué sur la méthode utilisée par un industriel pour virer des mecs et fermer un site de production.
Il n'est pas choqué par un industriel qui marche très bien (ce que ne reflète pas son cours de bourse qui a pris une claque en deux ou trois jours... mais ce n'est pas le seul) qui vire des mecs et ferme un site.
N.B. : remarque ! Pour une fois qu'une annonce de licenciements s'accompagne d'une forte baisse des cours (même si ça n'est pas lié) ça a quelque chose de moral. Le seul truc pas moral : je suis actionnaire d'une boite qui licencie et dont le cours baisse.
Thierry Breton fait un peu dans le polituquement correct puisqu'en effet, il n'y a rien de choquant à ce qui se passe à EADS. Il vaut mieux 1000 emplois supprimés aujourd'hui dans le cadre de licenciements préventifs que 10.000 dans 5 ans pour cause, ce coup là de vrais difficultés.
RépondreSupprimerIl faut regarder les choses de façon globale !!! et je conçois que ce sont autant de drames familiaux mais l'économie de marché, c'est pas le pays des toutouyoutous.
Heureusement qu'il y a des chefs d'entreprise qui ont des visions d'avenir pour l'entreprise et qui ne s'arrêtent pas devant des tapages médiatiques et syndicaux.
Je me répète, c'est un moment dur à passer.
Si ! C'est choquant ce qui se passe à EADS, une entreprise qui gagne de l'argent pourrait aussi se poser la question du reclassement des salariés avant de prendre des mesures radicales.
RépondreSupprimerJe n'ai pas les moyens de juger sur la nécessité de fermer l'unité de production en question, mais il s'agit d'un problème global.
Je dirais même aux libéraux de ma connaissance, c'est que si les entreprises qui ont des dizaines de milliers de salariés ne sont pas capable de s'occuper du reclassement, il faudra peut être que des établissements publiques s'en occupent voire sévissent.
Et je suis bien d'accord pour regarder le problème de manière globale. C'est d'ailleurs une manière globale de voir : il faut aussi que les multi-nationales reclassent les salariés dans les pays où il y a des consommateurs... faut de voir cela comme une espèce en voie de disparition.
Mais c'est peut-être ce qui sépare la droite de la gauche ! (et les types que j'ai croisés sur ton blog qui prétendent le contraire au nom du libéralisme devraient réviser quelques principes de base de l'économie. D'ailleurs à ce niveau là, ce n'est plus de l'économie, c'est des mathématique !).
Pour revenir à l'objet de mon article, qui n'était pas la justification des licenciements, mais les propos de TB... Un ministre n'a pas à faire dans le politiquement correct.
Il y a quelques temps, quand Jospin était premier ministre, à l'occasion de je ne sais plus quel licenciement, il avait dit que "l'état ne peut pas tout faire". Ca avait d'ailleurs provoqué des protestations de la droite... et de la gauche.
Ce n'était donc pas politiquement correct, mais c'était vrai (et peut-être dommage, dirait-on à gauche, mais la question n'est pas là).
Faudrait qu'un gouvernement de droite arrête de faire semblant de faire des interventions comme Breton (ou tout le gouvernement d'ailleurs sur différents sujets) alors que c'est contraire à sa ligne politique.
J'ajoute par ailleurs (je voulais en faire un article du blog, mais faut bien bosser de temps en temps) que je n'aime pas vraiment la position qu'à prise Hollande ce matin. C'est de bon jeu de critiquer le gouvernement... mais qu'Hollande nous explique ce que feront les socialistes quand ils seront dans le même cas ! Au moins, Jospin, en son temps, était honète (et il a perdu lamentablement en 2002).
Donc la gauche pourrait s'occuper un peu plus de proposer un projet de société (par exemple pour favoriser voir obliger le reclassement par les sociétés : je ne préconise pas, j'énumère) que de sortir des conneries...
Tu remarqueras que je tape aussi sur mon camp !