En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
En salle
30 juin 2006
Drome de stratégie !
Rendez-vous compte ! Ce blog me référence dans sa colonne de droite ! Le blog de l'UMP de la Drome !
Nous ne laisserons pas se commettre des infamies en notre nom.
Appel du Réseau Education Sans Frontières
lundi 26 juin 2006.
Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.
Pour des milliers d’enfants et de jeunes majeurs, le 30 juin 2006 ne marquera pas le début des vacances d’été, mais bien le commencement d’un calvaire. En effet, à cette date, le sursis que M. Sarkozy avait dû accorder aux jeunes majeurs sans papiers scolarisés et aux parents d’enfants scolarisés tombera. Suspendues parce que les mobilisations d’écoles et de lycées se multipliaient, les expulsions reprendront.
29 juin 2006
République 3 - Royauté 1
Il parait que Lionel Jospin et Jacques Chirac sont passés à la télé en début de semaine au JT de 20 heures de deux chaînes respectives et respectables.
Qu’est-ce qui veulent nos vieux ? Marquer un but dans les dernières minutes ? C’est le deuxième billet de suite où je fais un rapprochement entre le foot et la politique, je ne vais donc pas trop en faire.
Mais quand même, notre Zizou a marqué à la fin un but (pour le fun puisqu’on menait déjà, mais on n’est jamais trop prudent), ce qui nous a rappelé les grands heures de l’équipe de France, a tel point, qu’après 6 ans de déconfiture, on se reprend à rêver ! On va mettre une raclée aux Brésiliens puis ridiculiser les Tos ou les Rosbeef, puis écraser les Teutons, les Ritaux ( ?) ou les Argentins. Si c’est les Ukrainiens, on va les laisser : un peu d’originalité dans l’octogone final ne nuit pas…
Quelle ambiance avant-hier soir ! J’étais moi-même en déplacement dans la grande ville de Clemenceau (pour ceux qui ne savent pas que Clemenceau vient de Mouilleron-en-Pareds où il est né en 1941, nous allons leur passer cet étrange manque de culture, ce n’est pas de Mouilleron dont je parle, mais de Brest, où il a mouillé, le Clemenceau).
Plutôt que de rester tout seul à regarder le match dans ma chambre d’hôtel, je suis allé voir ça dans un bistro : un truc assez grand, en longueur, avec un grand écran plasma et 4 tirages de pression avec le nouveau système « super fresh » qui sort de la bière très froide, ce qui n’est pas spécialement bon, mais permet à la bière de conserver une température agréable pendant longtemps, plutôt que de réchauffer bêtement sur le comptoir.
Je plante le décor. Un seul type en costar dans le bar. Moi. Un seul type à boire sa bière dans un verre… en verre : moi, les autres ayant droit à des gobelets en plastique. Un seul type plus vieux que Zidane : moi.
Je vais garder deux grands souvenirs de ce match. Le premier : une incroyable envie de pisser pendant toute la première mi-temps, avec tous ces jeunes cons entassés devant la porte des toilettes. Qui est l’abruti qui a mis la télé en face des toilettes ? Le deuxième : une ambiance folle, qui nous rappelait un certain 12 juillet et non pas un certain 21 avril.
La connerie de Thuram qui arrive à marcher sur les pieds d’un attaquant dos au but dans la surface de réparation a été vite oubliée. Personne n’a pensé que le coup-franc accordé à Titi est légèrement suspicieux. On égalise. Tout le monde s’en foutait des hors-jeux du dit Titi. Avec leur principe de défense, les Espingouins ont laissé un couloir à notre nouvelle idole Ribéry qui semble avoir oublié qu’il n’est plus maire de Paris, alors que Zizou confirme être notre père à tous.
Rassurons maintenant Tonnegrande. Je ne suis pas en train de faire des commentaires sur le football, mais j’ai profité d’un réveil matinal pour aller faire un tour sur les blogs, dont celui de Versac (http://vanb.typepad.com/versac/ : il y a des types comme ça, on ne sait pas trop qui c’est, leurs blogs deviennent des références). Et je tombe sur des commentaires sur ce match,… De fil en aiguille me voilà sur différents blogs où chacun donne son avis sur le match…
Ca me rappelle nos bloguillons politiques où on s’étripe pour savoir qui de Sarkozy ou de Hollande a la plus grosse.
Des types disent que l’arbitre a été très mauvais et n’aurait pas du accorder le coup-franc et le pénalty, d’autres estiment que c’est le match le mieux arbitré de la coupe du monde. Mon avis : on s’en fout (et j’ai mal vu, rapport à l’envie de pisser qui nécessitait une extrême concentration pour éviter des dommages irréparables : la prochaine fois, il faudra que je boive la bière après le match, pas avant). De toute manière, on peut supprimer ces deux buts… il en reste deux derrière. Aux chiottes l’arbitre ! Et il a bien de la chance, lui.
Certains pensent que les français en ont aussi beaucoup eux, de chance. D’autres qu’ils se sont enfin réveillés. Mon avis : heu… On va dire qu’ils ont fait semblant de mal jouer pendant les premiers matchs pour tromper l’ennemi.
L’important : si on nique les Brésiliens samedi, j’appelle mon chef pour pouvoir repartir en déplacement dans une ville de province la semaine prochaine ! Bicêtre est un peu lugubre les soirs de match !
Je voulais en venir où avec mes histoires de Jacquot et Yoyo a la télé en début de semaine ?
Ah oui ! Quelqu’un peut-il me dire ce qu’ils ont dit ?
26 juin 2006
Faisons dire aux chiffres ce qu'on veut
J’aime bien diffuser des jolis graphiques dans le blog. Celui-ci représente l’évolution des prélèvements obligatoires par rapport au PIB et est extrait du rapport Pébereau sur la dette.
J’avais déjà fait le coup du rapport Pébereau dans un précédent billet, mais là, ça me titille à nouveau.
C’est juste pour les comiques de droite qui martèlent comme argument que c’est à cause de la gauche que le taux de prélèvement obligatoire est si élevé en France. La courbe est pourtant claire : le taux de prélèvement est passé de 35 à 41 (soit six points d’augmentation) de 70 à 81 (principalement d’ailleurs de 74 à 81). Il s’est élevé de 41 à 44 (trois points d’augmentation) de 81 à 84… et est quasiment stable depuis.
De 81 à 84, on pourrait invoquer l’héritage ?
Plus sérieusement, plutôt que de sortir des grandes phrases, j’en connais qui pourraient regarder les chiffres…
Dans un moment de grande perfidie, je choisis de diffuser une autre courbe (je l’avais déjà diffusée – à peu près) qui représente l’évolution de la dette. Quelles sont les années où elle a le plus progressé ?
Dans les blogs de droite que je fréquente pour l’information, les arguments principaux, quand ils ne concernent pas les 35 heures, tournent autour de l’incapacité de la gauche à avoir une gestion correcte. Quand je me permets d’intervenir pour rappeler quelques chiffres, la réponse est immuable : la gauche a profité d’une phase de croissance exceptionnelle.
Il n’empêche… J’aime bien les jolis graphiques.
Allez ! Diffusons en un nouveau (qui n'est pas tiré du rapport Pébereau), l’évolution du chômage.Tiens ! Il ressemble beaucoup au premier !
Ce qui devrait faire plaisir aux libéraux que j'ai rencontrés sur les blogs... Mais dans l'histoire de l'oeuf et de la poule, je ne sais plus qui a gagné...
Tout ceci ne représente que quelques chiffres pour rappeler à nos amis blogueurs que les difficultés économiques ne datent pas de l'arrivée de la gauche au pouvoir en 81 !
22 juin 2006
Hollande - Villepin : 0 - 1 ?
Je lisais ce matin dans le blog d’un de mes visiteurs les plus fréquents (il est venu au moins deux ou trois fois) un billet (comme on dit) datant de plusieurs jours (il n’y a pas que l’écriture dans les blogs qui diminue, la lecture aussi…) sur la possibilité de se passer des médias en général, dont internet en particulier.
Ben… On s’en passe et c’est parfois dommage !
Il y aurait tant dire dans les blogs sur ce gouvernement qui nous a amené à une déroute avérée et une autre annoncée dans deux coupes du monde, alors que le gouvernement socialiste nous avait amené à la victoire !
De Villepin ne fait pas mieux que Raffarin, et en plus il se fâche avec Hollande qui n’a pas été terrible contre l’Argentine hier soir, mais qui, lui, a une réelle chance de gagner la coupe du monde, même si son équipe féminine a la faveur des bookmakers ces temps-ci.
A propos des Anglais, leurs voisins Bretons annoncent ce matin à l’assemblée une croissance de 2 à 2,5 % pour 2006 alors que pour 2006, c’est 2 buts d’écart qu’il nous faut contre le Togo. Quant à Borloo, ce n’est pas un type de Valencienne qui va nous apprendre à tricher au foot pour gagner. Et Larcher ! Il s’est trompé de sport. Mettons le au violon ! Enfin, cessons les jeux de mots idiots sur nos ministres du même métal. Vautrin sur mon canapé, je verrai bien demain soir si on l’aura dans le Cuq.
Sans internet, je ne pourrais pas consulter www.premier-ministre.gouv.fr pour vérifier le nom des ministres pour chercher d’autres jeux de mots (Restons Clément avec Domenech, le jeu de l’équipe de France est arrivé bien Bas, on va perdre la Copé du monde de foot, il faudrait prier Donnedieu, ce soir on vous met le Hortefeux, notre équipe, on pourrait la confier à Jacob et Delafon, on peut toujours gagner, il ne faut pas baisser Lagarde, to Loos, ça veut dire quoi en anglais ?). Mais je ne vais pas les citer ici en dehors d’une rapide parenthèse, c’est trop affligeant. La honte s’empare de moi et le rouge me vient aux joues, mais n’ayant pas branché la webcam ce n’est pas trop grave pour le blog. Celà dit, je m'excuse immédiatement auprès de ces personnalités, ces jeux de mots sont juste là pour rigoler bêtement.
Cette liste de ministre m’apprend d’ailleurs qu’il y a un ministre dont je ne connaissais pas le nom (celui des anciens combattants, ce qui n’a rien avoir avec l’équipe de France, j’espère : Mekachera Hamlaoui).
Il y a un tas de matches ( ?) dont l’issue est incertaine mais qui nous font bien rigoler. Le groupe I avec Suez, Enel et GDF. Le groupe J avec Mittal, Arcelor et Serverstal. Le groupe K avec Eads, Bishoff et Forgeard, … On devrait fusionner ces groupes pour faire une poule de luxe.
Cela dit, peut-on réellement expliquer nos déboires footballistiques par l’étiquette gouvernementale ?
Certainement pas me direz-vous ! Mes lecteurs de droite (il y en a forcément qui tombe sur mon blog par hasard) me rétorqueront que cette idée est profondément ridicule. Et ils n’auraient pas tort !
Il n’empêche… En 1998, l’espoir ! En 2002, la déprime ! En 2006, le bordel, mais, on espère.
2 buts d’écarts…
10 juin 2006
Vive Wikipedia
Il y a plein de trucs rigolos, ou de détails oubliés…
Attention ! J’y j’égratigne plus les types de droite que de gauche, c’est à cause du contenu de wikipedia. Il semble que l’auteur de la page sur Nicolas Sarkozy ne soit pas un grand partisan…
Sur des gugusses comme DSK ou Jospin, il n’y a quasiment rien à dire (j’aurais pu rappeler le passé trotskiste, mais je n’avais pas envie, donc je le fais ici).
C’est le premier extrait du paragraphe sur Ségolène qui a commencé à me faire rigoler, et incité à noter les extraits et allez voir le reste.
J’avais commencé à écrire la partie sur Jacques Chirac, mais j’ai abandonné (c’est trop long… C’est pas qu’il dise plus de bêtises que les autres, mais il le fait depuis très longtemps !).
Ségolène Royal
En 1988, elle est « parachutée » par François Mitterrand dans les Deux-Sèvres, où, après une campagne vigoureuse, « expliquant aux paysans qu'elle allait leur donner des cours d'anglais dans les villages pour qu'ils puissent exporter leur chabichou », elle est élue députée de la 2e circonscription, celle de Saint-Maixent-l'École. Commentant son succès, elle déclare : « Pour un parachutage, l'atterrissage est réussi. »
Gérard Royal, frère de Ségolène Royal et ancien lieutenant de la DGSE, est impliqué dans l'affaire du Rainbow Warrior : il aurait transporté les deux plongeurs à l'origine du sabotage du bateau de Greenpeace en 1985. En signe de protestation, Ségolène Royal - qui, semble-t-il, ignorait les activités de son frère - aurait projeté de rallier l'atoll de Mururoa, en compagnie de militants d'associations antinucléaires.
On remarquera qu’ils sont très actif chez wikipedia : En juin 2006, Ségolène Royal révèle certaines des solutions qu'elle envisage pour « tarir la source de la délinquance ». Elle surprend jusque dans son camp par un discours de fermeté, proposant notamment de placer « dans un service à encadrement militaire à vocation humanitaire ou pour apprendre un métier » les mineurs de plus de 16 ans dès « le premier acte de délinquance ». Elle évoque également la « mise sous tutelle des allocations familiales » pour « responsabiliser » les parents et propose la création d'« écoles de parents » où seraient tenus de se rendre les parents d'enfants ayant commis des incivilités répétées. Enfin, elle propose la création de « tuteurs de collèges » qui permettraient à certaines classes d'être encadrées par deux adultes.
Nicolas Sarkozy
Nicolas, Paul, Stéphane Sárközy de Nagy-Bócsa, dit Nicolas Sarkozy
Ouille.
Il est membre honoraire du Rotary Club de Neuilly.
Il est le fils d'un Hongrois, Pál Nagy-Bócsay Sárközy né à Budapest, en 1928, dans une famille de l'aristocratie hongroise, possédant des terres et un château à Alattyán, à 100 km de la capitale.
À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est contrainte à l'exil. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Paul Sarkozy rencontre un recruteur de la Légion Étrangère à Baden-Baden. Il signe pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ en Indochine,
Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire Villarceaux. Paul Sarkozy convole encore trois fois en noces. Du second de ses mariages, il a deux autres enfants : Caroline et Olivier.
C’est héréditaire ?
Nicolas Sarkozy passe le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA) en 1981. Il est l'un des deux associés du cabinet d'avocat parisien « Arnaud Claude et Nicolas Sarkozy » spécialisé dans le droit d'immobilier et comprenant onze avocats. Le dossier spécial consacré à Nicolas Sarkozy du Canard enchaîné fait remarquer que ce cabinet participe à des expulsions de locataires pour des municipalités des Hauts-de-Seine (Puteaux, Levallois-Perret). Pour le journal, les relations de Nicolas Sarkozy auraient permis d'acquérir cette clientèle institutionnelle. Cependant, l'exercice de l'activité d'avocat étant incompatible avec toute autre activité, il n'exerce pas cette profession pendant ses périodes d'activité gouvernementale, il ne plaide donc pas souvent mais touche une part des profits de ce cabinet d'avocat (241 000 euros en 2002).
En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ».
En 1978, il est appelé sous les drapeaux, avant d'entrer à l'Institut d'études politiques de Paris, sans toutefois parvenir à en être diplômé.
Il est chargé de mission en 1987 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur. De fait, il est le conseiller en communication du gouvernement à l'époque de l'accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl.
En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albeniz lorsqu'en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l'animateur de télévision Jacques Martin, qu'elle quitte pour lui en 1989.
En 2004, Il axe dans un premier temps sa politique sur la réduction du déficit de l'État mais doit céder à la demande du président ; il annonce cependant le respect en 2005 par la France du pacte de stabilité. Cela ne sera pas le cas.
Au printemps 2006, il se retrouve dans une situation délicate lors des évènements liés à la crise du CPE. En tant que membre du gouvernement Villepin, il ne peut critiquer ouvertement le projet mais en tant que candidat annoncé à la présidentielle de 2007, il ne peut pas se permettre de « couler » avec le premier ministre pour un projet sur lequel il est en désaccord avec lui ; il exprime ce désaccord par le biais de ses fidèles, puis le sous-entend dans un discours ressenti comme le premier de sa campagne présidentielle.
Depuis 2002, Nicolas Sarkozy est l'objet d'une importante médiatisation. Il est par exemple le seul à avoir été invité trois fois à l'émission Cent minutes pour convaincre; il y a réalisé le plus gros score d'audience pour une émission politique en 2003, avec 7,73 millions de téléspectateurs.
C’est bien connu les médias sont à gauche.
En mai 2005, des problèmes conjugaux sont longuement médiatisés, en particulier dans Le Matin, que Nicolas Sarkozy souhaite attaquer en justice pour « intrusion et atteinte dans la vie privée ». Finalement le 26 août 2005, Paris-Match présente Cécilia avec Richard Attias en Une. Cécilia Sarkozy est remplacée par Anne Fulda, une journaliste du quotidien Le Figaro, avant que Patrick Balkany, un ami du couple, n'annonce sa reformation dans le Parisien du 11 janvier 2006.
Ami proche de Martin Bouygues et Étienne Mougeotte (TF1), son cercle amical comprend également Michel Denisot (Canal+) et Marc-Olivier Fogiel (France 3), ainsi que Jean-Marie Bigard avec qui il a passé le réveillon 2005-2006.
Les médias à gauche…
Selon l'étude PolitiBuzz parue le 1er mars 200622, Nicolas Sarkozy est le sujet de 42 % des contributions parlant des hommes politiques dans la Blogosphère.
Des députés socialistes ont demandé sa démission pour avoir mis en péril la mission de la police, après qu'il ait évoqué, lors de son passage sur l'émission Pièces à conviction (France 3) le lundi 26 septembre 2005, des arrestations en cours : « À la minute où je vous parle, des arrestations ont lieu », ce qui était effectivement le cas le jour de la diffusion, alors que l'émission avait été enregistrée le mercredi après-midi précédent. Selon le cabinet du ministre, ce dernier évoquait des arrestations qui avaient eu effectivement lieu un peu avant l'enregistrement.
Dominique de Villepin
En mai 68, à l'âge de quinze ans, il est le seul gréviste de son école à Caracas.
Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris, puis à l'École nationale d'administration dans la promotion Voltaire, aux cotés de François Hollande et Ségolène Royal. Il finira 25e, ses adversaires politiques d'aujourd'hui finissant respectivement 11e et 95e. Il adhère en 1977 au Rassemblement pour la République.
En 1997, il est l'un des principaux instigateurs de la dissolution de l'assemblée nationale décidée par le président, et les militants du RPR lui en tiennent rigueur après la défaite. Le président refuse cependant sa démission.
Ainsi, à Jean-Pierre Raffarin, élu de terrain depuis de nombreuses années, succède Dominique de Villepin, issu de la diplomatie française, et qui n'a jamais été candidat à une élection politique.
Il se donne cent jours pour redonner confiance aux Français, entamant un duel policé avec Nicolas Sarkozy.
En 1997, il est l'un des instigateurs de la dissolution de l'Assemblée nationale afin de mettre fin aux luttes intestines de la droite. Alors que des voix s'élèvent pour réclamer sa tête, Chirac refuse sa démission. Il est alors surnommé "Néron" par Bernadette Chirac.
Vers la même époque, on lui prête le bon mot suivant : « Je gère le cerveau du président ».
« Au début, dit-il, les Dalton gagnent toujours. Puis Rantanplan arrive, chamboule tout, et Lucky Luke finit par l'emporter. »
« La France a l'air à la ramasse. Mais observez-la de près. Elle a les jambes écartées. Elle attend qu'on la baise : ça fait trop longtemps que personne ne l'a honorée ! »
« Ils vont s'apercevoir que je suis assez con pour aller jusqu'au bout. » à l’un de ses ministres, en pleine crise du CPE en mars 2006.
On a vu.
Jean-Pierre Raffarin
Contrairement à beaucoup d'hommes politiques, il effectue une partie importante de sa carrière dans le privé. Il est membre de la direction marketing des cafés Jacques Vabre de 1973 à 1976, tandis qu'il est le secrétaire général des Jeunes giscardiens.
De 1976 à 1981, il est salarié de l'ANPE (Agence nationale pour l'emploi) et cumule les émoluments de conseiller technique au cabinet de Lionel Stoléru.
Cette même année, il est élu sénateur de la Vienne et est nommé ministre des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce et de l’Artisanat par Alain Juppé. Il est surtout connu à cette époque pour son action en faveur de la protection des artisans boulangers.
Le terme «raffarinade» s’est rapidement imposé au sein de la presse française, à commencer par la presse satirique, pour désigner des phrases de l’ancien premier ministre dans un style qui lui est propre. Celles qui restent comme les plus marquantes sont : « La route est droite, mais la pente est forte » et « The Yes needs the No to win against the No ! ».
«Je ne chute pas dans les sondages ... je me rapproche de la France d'en bas !»
Des raffarinades :
http://www.liberation.fr/page.php?Article=300478
Lionel Jospin
Adolescent, Lionel Jospin a intégré sous le nom de « Langue agile » les éclaireurs (protestants) de France, et à 15 ans, lors d'un camp dans le Jura, a eu pour chef de patrouille Michel Rocard, alias « Hamster érudit ».
DSK
Dominique Strauss-Kahn (dit DSK) est un homme politique français, né le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), membre du Parti socialiste (PS).
En 1971, il travaille au Centre de recherche sur l’épargne, où il se lie d’amitié avec Denis Kessler (ancien vice-président du CNPF et à l'époque membre de l'extrême gauche). Ce dernier devient son assistant à Nanterre et ils écrivent ensemble, en 1982, « L’épargne et la retraite ».
En mai 2005, il sort un DVD en faveur du « OUI » à la Constitution européenne.
Jack Lang
Parmi tous les hommes politiques français de la Ve République, Jack Lang détient à ce jour le record de longévité en tant que ministre, avec 12 ans d'exercice ministériel, partagés entre les portefeuilles de la Culture et de l'Éducation.
Originaire d'une riche famille de Nancy, Jack Lang a été dès l'origine attiré par la scène.
Il est aussi connu à l'étranger pour être un grand ami de Fidel Castro, le président cubain, chez qui il s'est rendu plusieurs fois.
En 2002, après l'échec de Lionel Jospin, il considère qu'il faut réconcillier les hommes politiques avec les français en étant d'accord, par exemple, sur le principe d'une émission de télé-réalité où des politiques partageront l'existence de Français moyen.
Parallèlement, sous pression de l'économie générale qui se libéralise et malgré deux ans de lutte contre l'américanisation, il accorde à la mode, la publicité, le design une dimension culturelle. Il diffuse la notion de « démocratie du goût », où chacun choisit la culture qu'il veut et est « créateur » de culture. Des oeuvres d'art aux gestes de la vie quotidienne, tout est considéré comme « culture ».
Monsieur Jack Lang a vivement critiqué les pratiques publicitaires de l'UMP lors de la crise des banlieues en novembre 2005, qui consistaient à acheter des mots clés google, en déclarant notamment sur son ancien blog "il utilise des méthodes que j’estime être celles de voyous" (à propos de Nicolas Sarkozy, président de l'UMP).
Depuis la crise du CPE, Jack Lang a changé d'avis sur les méthodes et a offert le mot clé CPE à son site internet.
Laurent Fabius
Son passage au ministère du Budget est en particulier marqué par la création de l'Impôt sur les Grandes Fortunes.
Son budget sera un des plus dépensiers avec une hausse des dépenses de 27%. (1981)
En 1984, François Mitterrand, poursuivant l'abandon de la politique très marquée à gauche du gouvernement de Pierre Mauroy, le nomme, à 37 ans, premier ministre. Le Parti communiste refuse de participer au gouvernement. Il poursuit alors ce que l'on appelle la « politique de rigueur » visant à redresser l'économie française et les comptes de l'État. Il fonde sa politique sur la maîtrise de l'inflation et du chômage.
Dans la nuit du 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior est dynamité.
Il introduit le scrutin à la proportionnelle aux élections législatives. Celles-ci, en 1986, voient alors l'entrée du Front National à l'Assemblée nationale et une défaite pour les socialistes.
En 1982, secrétaire d'État au budget, il fait passer le taux marginal de l'impôt sur le revenu de 60 à 65 %.
En 2003, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, il fait passer le taux marginal de l'impôt sur le revenu de 54 à 52, 5 %.
08 juin 2006
Il est content de lui. Le chiffre global baisse de 8,80 % depuis 2002 alors qu’il aurait augmenté de 14,5 % sous la législature suivante…
Tiens, c’est marrant, les socialistes publient un communiqué de presse où on apprend les chiffres qui ont augmentés… Et qui rappelle, d’ailleurs que « la pression de la culture de la statistique à laquelle sont soumis les policiers conduit à décourager le dépôt de plainte. Ainsi en matière de violences, 32% des faits signalés par les victimes à la police et à la gendarmerie ne sont enregistrés qu’en main courante pour ne pas être comptabilisés dans les statistiques ».
C’est vrai ! Sous une législature de droite (en 1995 si ma mémoire est bonne), je me suis fait fracturé ma voiture dans mon parking. Je suis allé au commissariat du coin, et j’ai été reçu par l’inspecteur La Bavure. Ce n’est pas son nom, c’est le surnom qu’on lui donnait à l’époque où il fréquentait les mêmes bistros que moi, mais à l’époque je ne fréquentais pas les bistros près de chez moi, c’est après que j’ai revu le bonhomme.
Je m’égare à parler de ma vie privée dans un blog sérieux. J’arrive au Commissariat. Dans le hall, il y avait une petite dizaine de gugusses. Je me dis « Merde, il va falloir attendre » (je suis très grossier quand je me parle ». Voilà La Bavure, qui me fait passer en priorité en m’expliquant la raison. Je ne vais pas la dire ici : ses collègues et notre ministre (je ne sais pas s’il me lit) auraient honte.
Je m’égare toujours. Je lui explique mon histoire et lui indique mon intention de porter plainte. Il m’explique que ce n’est pas la peine et qu’une main courante suffit pour l’assurance…
Je ne m’égare pas mais voilà quand même le principe de base des statistiques criminelles. On peut faire dire aux chiffres ce qu’on veut.
Par une dépêche AFP de ce matin, l’AFP nous informe que « Le nombre de violences commises avec armes en milieu scolaire est passé de 385 en 2003-2004 à 667 en 2004-2005, soit une augmentation de 73,25%, selon une étude de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) réalisée fin mai ».
C’est ça la baisse à Nicolas Sarkozy.
Il se vante par ailleurs que la progresse de la violence aux personnes augmente seulement de 12,45% alors qu’avant elle avait augmenté de 42,20%. Ca me rappelle les gouvernements qui se vantent d’avoir ralenti la progression du chômage.
Donc voilà le bilan de Nicolas Sarkozy : une hausse de la violence aux personnes… Ce qui est quand même ça la vraie insécurité. Mais ce qui compte pour les électeurs c’est le sentiment d’insécurité.
Ceci dit cette augmentation de la violence aux personnes est-elle imputable aux gouvernements ?
Ou à l’augmentation du nombre de cartes bancaires et de téléphones portables et autres gadgets modernes, lecteurs MP3, … ?
J'oubliais un détail ! Pourquoi NS publie-t-il les chiffres aujourd'hui ?
On s'en fout !
Qu’une candidate du PS gagne l’élection, c’est très bien, mais si c’est avec un programme de droite, ça ne m’intéresse pas. En l’occurrence, si Ségolène souhaite gagner sans les supporters, à défaut d’être militant, c’est son problème. Mais moi, supporter de gauche, si mon candidat est élu sur un programme qui ne me regarde pas, je m’en fous. Vive Sarkozy.
Elle fait une gaffe en remettant en cause les 35 heures, soit disant parce qu’elle s’est laissée débordée par son blog, mais le prétexte est léger.
Elle demande ensuite l’encadrement des « jeunes délinquants » par des militaires. Outre le fait que c’est une belle connerie côté éducation, nos militaires n’ont pas que ça à foutre.
Je veux bien voter pour le PS, mais uniquement avec un programme de gauche. Sinon ça ne m’intéresse pas. Je me répète un peu, mais le problème n’est pas de gagner l’élection, mais de faire gagner nos idées. De gauche.
Et après les choix, on pourra critiquer le programme du parti. Ce qui me laisse dubitatif, bien que n’étant pas pressé.
05 juin 2006
A droite toute !
Ségolène raconte des bêtises de droite, alors que par les temps qui courrent on aimerait bien rassembler un peu la gauche. Faudrait voir à ne pas se tromper d'élection.
Remarque ! Ca donne du boulot aux gugusses de l'UMP qui ne savent pas trop quoi raconter. Et pendant ce temps là, ils ne sont pas au bistro.
05-06 14:52:22 L'UMP a dénoncé lundi, par la voix de ses porte-parole Valérie Pécresse et Luc Chatel, "le mauvais plagiat" de Ségolène Royal des idées défendues par la majorité depuis quatre ans en matière de délinquance des mineurs.
"L'UMP relève le mauvais plagiat de Ségolène Royal sur la délinquance des mineurs et l'invite désormais à travailler le fond avant de travailler la forme", ont déclaré les porte-parole, lors du point de presse hebdomadaire de leur parti à Paris.
Selon Mme Pécresse, les propositions de Mme Royal "traduisent une vraie méconnaissance du sujet qu'elle veut traiter, la délinquance des mineurs, sa prévention et ses réponses".
"Quand elle dit que dès le premier acte de délinquance, les jeunes doivent être placés +dans un système d'encadrement à dimension militaire+, ça montre une vraie méconnaissance puisqu'il faut savoir que les primo-délinquants, à 80%, ne récidiveront pas", a-t-elle insisté.
Face aux primo-délinquants, "il faut une réponse rapide de la justice ou de la police, appropriée à l'acte qu'ils ont commis. Ce n'est certainement pas de les mettre tous dans le même sac et de les mettre tous dans un système d'encadrement militaire", a expliqué la députée UMP.
"Jamais je ne voterai un texte qui proposerait de mettre dans un encadrement militaire les primo-délinquants. Jamais le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, ne proposerait à l'UMP et à l'Assemblée nationale de voter une telle mesure!", a-t-elle martelé.
M. Chatel a pour sa part relevé que "Ségolène Royal valide à posteriori l'analyse que défend Nicolas Sarkozy et notre majorité depuis quatre ans, une analyse qui est attaquée à longueur de temps par le Parti socialiste lui-même".
"Nous considérons que (les propositions de Mme Royal sont) un plagiat parce qu'elle propose des mesures qui sont soit déjà votées, comme par exemple le contrat de responsabilité parentale ou les propositions sur les centres éducatifs fermés, ou des mesures qui sont en préparation dans le texte de loi sur la prévention de la délinquance et qui sera présenté dans quelques semaines, comme par exemple la mise sous tutelle des allocations familiales", a-t-il ajouté.
"Mme Royal aura bientôt l'occasion de prouver son honnêteté et sa sincérité aux Français en votant le texte prévention de la délinquance" de M. Sarkozy, a ajouté Mme Pécresse.
La députée veut pour preuve que "Ségolène Royal se rallie aux thèses de l'UMP" en matière de sécurité, le fait que "50% des Français considèrent qu'elle s'éloigne des valeurs de la gauche" sur ce sujet, selon un sondage IPSOS pour Le Monde et la Chaîne Parlementaire publié lundi.
Dans ce même sondage, "69% des Français approuvent son positionnement en matière de sécurité", néanmoins, "52% jugent que Nicolas Sarkozy est le plus crédible pour mettre en place cette politique, contre seulement 29% à Mme Royal", se félicite Mme Pécresse.
03 juin 2006
Jeff, t'es pas tout seul !
Deux articles dans ce blog aujourd’hui ! Ce n’est pas tous les jours… Pour changer un peu je vais écrire en vert.
Comme je l’ai indiqué dans jegweb.blogspot.com, jegpol se trouve référencé dans un site… de référencement des blogs politiques dans la catégorie « autres blogs de gauche ».
C’est une mine d’or ce site… J’ouvre dix blogs au hasard…
Le premier que je trouve (http://directgauche.canalblog.com/), me redirige vers un rapport qui rappelle un de mes arguments habituels : « Selon une étude réalisée par KPMG, c’est en France que les coûts d’implantation sont les plus faibles parmi les pays européens étudiés. »
Argument que j’utilise généralement contre les andouilles qui disent que les charges sont trop élevées en France et tout ça. KPMG n’est pas un petit cabinet (même s’ils les gugusses partagent généralement l’avis de celui qui a commandé l’étude. Consultant est un métier qui ne se refait pas. D’ailleurs je ne sais rien faire d’autre). Un autre extrait : « Les résultats de l’étude montrent que
Un quatrième (http://oui-europe.over-blog.com/) se penche sur Ségolène, l’heureux homme. De même que le cinquième (http://manager.over-blog.org/) : le blog d’un patron de gauche ce qui est mieux que le blog d’un ouvrier de droite.
Le neuvième (http://fredbird.org/) nous fait un judicieux article sur le repositionnement du FN (encore une fois, je ne le lis pas entièrement, on verra ça plus tard).
Le dixième (http://gaucheoc.canalblog.com/), bien qu’assez bordélique sur la présentation (mais c'est un site qui se dit de la gauche ouvrière et chrétienne, on ne peut pas être parfait), conclue judicieusement, toujours en tapant sur Ségolène, à peu près ce que je viens à peu près de dire à l’avant dernier paragraphe : « Il serait donc bon que tous les socialistes arrêtent leur propagande et se mettent au travail pour faire un programme de gauche. »
Crachons sur les néo libéraux
Toujours en quête d’assouvir ma soif de connaissance d’idéaux politiques variés, par l’intermédiaire du blog de Loïc, illustre visiteur de mon blog, je suis tombé par hasard sur un site qui se prétend une encyclopédie libérale basée sur wikipedia. Je ne cite pas l’adresse, histoire de ne pas faire de pub. Entre temps, toujours sur le blog de Loïc (doelan.blogspirit.com, ce n’est pas de la pub, juste une adresse), je suis tombé sur une espèce d’hystérique qui se fâche dès qu’on lui dit un truc.
Au début, je croyais que le libéralisme c’était juste un truc économique, le libre-échange, la non intervention de l’état dans l’économie et tout ça… autant d’idées que je conchiais au nom des idées sympathiques qui sont les miennes, tout en reconnaissant, ma foi, que le seul système économique qui marche un peu est bien basé sur le libéralisme.
Mais non ! Le libéralisme doit être total est-il marqué ! La suppression complète de l’état ! Même la justice doit être privée !
Cela dit, le site il est très bien fait. Un tas d’explications, illustrées de citations de connus ou d’inconnus pour justifier les propos. Mais j’espère que les citations sont sorties de leur contexte, sinon, les copains, il va falloir lutter. J’espère surtout qu’il ne s’agit que d’un groupuscule d’ahuris qui n’ont rien compris à l’anarchisme.
Lançons-nous joyeusement, page par page, mot-clé par mot-clé.
C’est mieux, le mot est connu, la page existe, juste un renvoi sur le mot clé « pollution ». J’irai voir plus tard.
La relation entre le travail et le chômage… Je cite : « La relation entre travail et chômage est complexe et difficile à comprendre. Pour comprendre cette relation, partons du constat suivant : L'homme naît pauvre, ou plus précisément, il naît dans une société, dans une communauté, dans laquelle ses membres travaillent, s'organisent, afin de créer des richesses susceptibles de satisfaire les besoins de ses semblables. En effet, l'homme doit, pour développer des conditions favorables à son existence transformer la nature, utiliser les ressources de la mère terre afin de sortir de la rareté, de la pénurie. La vie de l'homme est donc fait de travail car il doit faire des efforts pour satisfaire ses propres besoins mais aussi celles des personnes de la communauté qui ne participent pas directement à la création des richesses (personnes âgées, celles frappées d'incapacités, les lycéens, les étudiants, ... ). L'impératif de l'homme est donc le travail car tout acte de satisfaction, de consommation, nécessite du travail. »
Vous avez fini la lecture ? Ce n’est pas émouvant ? L’homme qui travaille pour participer au bien de la collectivité ! Pour ma part quand je travaille, j’ai plutôt la sensation de faire le bien de mon patron en lui rapportant de l’argent, mais c’est beau de rêver.
Dans la page, il n’est pas mentionné que la plupart des gugusses qui travaillent c’est pour gagner un peu d’argent pour payer le loyer du trois pièces et le bifteck des mômes. Un oubli ?
La loi du plus fort
Pour ma part, je ne sais pas comment je l’aurais défini, mais je n’aurais pas oublié un exemple : le salarié ou le chômeur devant un patron.
C’est vrai que dans le libéralisme, on est aussi libre de choisir ses définitions et ses exemples pour éviter d’argumenter. Pour eux, le plus fort c’est état qui nous oblige un tas de truc, pas le patron qu’on est obligé de suivre pour payer la note d’électricité.
La solidarité
Puis-je m’inscrire à la mutuelle des célibataires gagnant trois briques par mois ? C’est vrai, ça, il n’y a aucune raison que je paye pour que le couple de jeunes employés qui ont l’outrecuidance d’habiter le même palier que moi puisse soigner leur petit garçon et l’envoyer à l’école !
Sans commentaire sur la morale de l'histoire.
Juste un sur le fond. Les libéraux sont opposés à l'état, donc à la loi ou du moins à l'empilement de législation. Mais ils privilégient une approche judiciaire ! On peut polluer puisque ce n'est pas interdit... laissons les gugusses nous faire des procès pendant des années, ce n'est pas grave, l'argent sera gagné, et comme on opère dans la légalité (puisque ce n'est pas interdit) on ne risque rien.
« Dans le débat des ressources naturelles, et particulièrement de celui de la prétendue crise énergétique, les libéraux réfutent les hyperboles alarmistes des écologistes qui s'appuient sur le pic de Hubbert ou la théorie d'Olduvai. »
Et les écolos qui s’alarment de la destruction de la planète ? Il faut probablement que l’on porte plainte…
Principe de précaution
Extrait de la définition : « On a assisté à un glissement progressif de la définition, pour arriver à un point où c’est l’accusé qui doit prouver qu’il est innocent (l'exact contraire de la présomption d'innocence) »
Je traduits : on peut faire n’importe quoi, ce n’est pas à nous de prouver que ce n’est pas dangereux.