www.lemonde.fr nous apprend que le FMI a rendu son avis sur la situation économique en France. Déjà, on peut se demander de quoi ils se mêlent ? Toutes ces institutions européennes ou mondiales (Banque Mondiale, FMI, OCDE, Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement – BERD, Banque européenne d'investissement – BEI, …) ont des rôles et des missions qui ont tendance à m’échapper et j’avais la naïveté d’imaginer qu’ils étaient plus là pour aider les pays en voie de développement que de venir vérifier la comptabilité de MM. Breton et Copé.
Que nous dit le FMI ? Ou plutôt l’article du monde ? Voilà quelques extraits. Ca me paraît abominablement libéral !
"La France a davantage changé au cours de ces dernières années qu'on ne le pense généralement." Ce jugement positif, à rebours du déclinisme qui a dominé jusqu'ici le débat économique, a été publié lundi 17 juillet par le Fonds monétaire international, dans sa "note annuelle" sur la situation de l'Hexagone.
Ca commence bien.
L'institution est habituellement moins tendre pour Paris, mais elle note que "la réforme des retraites et de l'assurance-maladie a amélioré les perspectives fiscales à long terme", et qu'"une plus grande flexibilité des marchés du travail et des produits a augmenté l'efficacité économique".
La flexibilité, c’est le résultat des 35 heures ?
[…]
Le FMI estime cependant que "de plus amples réformes sont nécessaires", en particulier pour "réduire les dépenses publiques, lever l'incertitude juridique sur les contrats de travail, accroître l'écart entre salaire minimum et salaire médian, accroître la concurrence dans le commerce de détail, et désengager l'Etat de toute activité concurrentielle".
Que nous dit le FMI ? Ou plutôt l’article du monde ? Voilà quelques extraits. Ca me paraît abominablement libéral !
"La France a davantage changé au cours de ces dernières années qu'on ne le pense généralement." Ce jugement positif, à rebours du déclinisme qui a dominé jusqu'ici le débat économique, a été publié lundi 17 juillet par le Fonds monétaire international, dans sa "note annuelle" sur la situation de l'Hexagone.
Ca commence bien.
L'institution est habituellement moins tendre pour Paris, mais elle note que "la réforme des retraites et de l'assurance-maladie a amélioré les perspectives fiscales à long terme", et qu'"une plus grande flexibilité des marchés du travail et des produits a augmenté l'efficacité économique".
La flexibilité, c’est le résultat des 35 heures ?
[…]
Le FMI estime cependant que "de plus amples réformes sont nécessaires", en particulier pour "réduire les dépenses publiques, lever l'incertitude juridique sur les contrats de travail, accroître l'écart entre salaire minimum et salaire médian, accroître la concurrence dans le commerce de détail, et désengager l'Etat de toute activité concurrentielle".
L’incertitude juridique sur les contrats de travail ? C’est quoi ? La légalité du CNE ? Accroître l’écart entre le salaire minimum et le salaire médian ? Il faut se torturer un peu les esprits avant d’y voir un truc positif ! Faut-il augmenter le salaire médian ou diminuer le SMIC ? Ca ne revient pas un peu à accroître les inégalités ?
Mais ces réformes libérales, préconisées chaque année par le FMI, ne peuvent être adoptées que si "elles sont bien expliquées à l'opinion publique et si un consensus est construit avec les parties prenantes" […].
Toujours le même truc. La pédagogie. Ces braves français ont du mal à comprendre qu’il faut baisser leurs salaires pour générer de la croissance économique. Pendant que j’y pense, dans les Tontons Flingueurs, le beau-père, il n’était pas président du FMI ?
Livrant son opinion sur divers thèmes de réformes économiques actuellement discutées en France, le FMI rejette l'idée du "patriotisme économique", mais admet celle de la "sécurisation des parcours professionnels", comme alternative à une trop forte protection de l'emploi.
Sur le patriotisme économique, au moins, je suis d’accord avec le FMI. Ca s’arrose. Sur la « sécurisation des parcours professionnels » devant faciliter les licenciements (c’est bien ce que veut dire « trop forte protection de l’emploi), il faudra m’expliquer plus précisément ce que ça veut dire.
Les experts du FMI estiment par contre que "si l'idée de financer les dépenses sociales par d'autres moyens que la taxation du travail est légitime, les propositions actuelles [de TVA sociale ou de taxe sur la valeur ajoutée] auront des effets économiques négligeables, le travail continuant à porter le fardeau de la taxation".
Nous y voilà : je suis tout à fait d’accord avec le FMI. Il faut arrêter de taxer le travail mais plutôt les revenus, les profits, … Est-ce bien ce qu’ils ont voulu dire ?
Enfin ! Consultez donc www.lemonde.fr pour avoir tout le texte (je n’ai supprimé que deux petits passages).
Moi, je vais aller faire un tour du côté de www.wikipedia.org pour tenter de comprendre un mieux le rôle, à défaut du fonctionnement, de toutes ces institutions.
BEI - Banque européenne d'investissement : Le rôle de la BEI est principalement d'emprunter sur les marchés financiers de l'argent pour les investir dans des projets européens. Les prêts accordés sont donc totalement indépendants de ceux de l'Union européenne. Les projets soutenus doivent contribuer au bon développement économique et social des pays membres de l'Union européenne. Ils doivent notamment permettre de mettre les différents pays de l'Union européenne au même niveau, c'est pour cela qu'elle investit principalement dans les zones les plus pauvres ou moins bien structurées que les autres zones de l'Union européenne.
BERD - Banque européenne pour la reconstruction et le développement : Elle émet des emprunts sur le marché international qui lui servent à financer ou cofinancer des investissements favorisant la transition vers une économie de marché dans les pays d'Europe centrale et orientale et dans l'ex-URSS. On ne doit pas la confondre avec la BEI, Banque européenne d'investissement.
FMI - Fonds Monétaire International : Le Fonds monétaire international (FMI) est une institution internationale dont le rôle essentiel de nos jours est de fournir des crédits aux pays connaissant des déficits extérieurs et des difficultés financières. Il leur impose en contrepartie certaines politiques économiques.
Banque Mondiale : La Banque mondiale est une organisation internationale créée pour lutter contre la pauvreté en finançant les États. Son fonctionnement est assuré par le versement d'une cotisation réglée par les États membres et son siège est à Washington. La Banque mondiale a été créée principalement pour aider l'Europe et le Japon dans leur reconstruction, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec comme objectif supplémentaire d'encourager la croissance économique des pays en voie de développement africains, asiatiques et latino-américains. Au départ, la Banque mondiale a principalement financé de grands projets d'infrastructures (centrale électrique, autoroutes, aéroports, ...). Avec le rattrapage économique du Japon et de l'Europe, la Banque mondiale s'est intéressée exclusivement aux pays en développement.
L'appellation Banque Mondiale désigne aujourd'hui (septembre 2005) cinq institutions : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l'Association internationale pour le développement (AID), ses prêts sont réservés aux pays les moins développés, la Société financière internationale (SFI), pour financer les entreprises privées, le Centre international de règlement des différends relatifs aux investissements, l'Agence multilatérale de garantie des investissements.
Nous voilà renseignés…
OCDE - Organisation de coopération et de développement économiques : organisation internationale de pays développés, qui ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché.
Entre nous, les contributeurs de Wikipedia ont un peu de mal à définir l’OCDE. Ne leur en tenons pas rigueur.
Ce que j'aimerais comprendre : tous ces gugusses qui donnent leur avis sur notre onctueux déficit, ils sont payés avec nos impots ?
Autre point important : suis-je le premier type de la blogosphère à commenter un truc du FMI ?
Je comprends pas le titre.
RépondreSupprimerJ'ai oublié un mot.
RépondreSupprimerJe corrige.
"Redevenons sérieux deux minutes..." et pas "redevenons deux minutes".
T'es de retour dans la blogosphère ?
Oui, je comprends mieux. Mais il manque encore un bout à "redevons".
RépondreSupprimerJe suis pas vraiment de retour, je suis en panne totale de conneries à dire. Mais ça va revenir. C'est forcé.