J’ai eu une idée saugrenue en prenant ma douche ce matin. Ce qui fait d’ailleurs que je suis resté longtemps sous la douche. Ce n’est pas très écologique mais maintenant je suis très propre.
Et après, le temps de coucher ça sur papier, et ça y est, je suis en retard pour aller au boulot. C’est idiot cette manie que j’ai de coucher après la douche le matin.
Je me demandais donc si le cirque au PS n’était pas un peu calculé.
Qu’entend-on dans la presse et que lit-on à la radio tous les matins ? Les échauffements de M. Sarkozy, les élucubrations de quelques ministres, dont le premier d’entre eux… et les primaires, j’allais dire les partielles, au PS.
Pour le reste : rien ou presque.
JMLP se repose en attendant l’éclatement de Nicolas Sarkozy. Philippe de Villiers essaie de donner de la voie pour expliquer qu’à lui seul il peut incarner les deux autres individus.
Les Don Quichotte de l’UMP sont abonnés absents (Christine Lepage, Christine Boutin, Nicolas Dupond-Aignant, …).
Nous avons François Bayrou qui réussi à faire parler de lui en bien en essayant de montrer qu’une voie plus ou moins centrale existe. C’est dommage : je n’ai jamais eu confiance dans ce personnage.
A la gauche du PS, nous avons Dominique Voynet qui crie parce que personne l’écoute et Jean-Pierre Chevènement qui se demande s’il ne va pas être candidat. On lui doit le respect, mais côté renouveau je me demande s’il est le meilleur pour l’incarner.
Marie-Georges Buffet ne fait absolument pas parler d’elle à part dans mon blog où je multiplie les jeux de mots nuls de style « pas commode Marie-Georges Buffet » ou « avec Marie-Georges Buffet on a mis le parti communiste au placard ».
Les mousquetaires de l’extrême gauche quant à eux (Arlette Laguillier, Olivier Besancenot et autres José Bové).
Nous y voilà donc. Que reste-t-il dans les médias ? Nicolas Sarkozy, le gouvernement et le PS.
Si je pense, je vais mettre une photo de Mitterrand pour illustrer ce billet. Il doit bien s’amuser.
J’en reviens donc à mon idée saugrenue de ce matin. La stratégie du PS, si ça en est une, semble géniale !
En organisant cette primaire entre ces trois figures du parti, précédée par l’incertitude sur la candidature de Jack Lang, Lionel Jospin et François Hollande, toute l’attention de la population est centrée sur le parti socialiste. A nous faire croire que LA gauche c’est le parti socialiste. On rassemble les idées des trois, on les étale sur la place publique, les militants choisissent gentiment lequel sera le meilleur pour la suite du boulot.
Et hop ! Hors du PS il n’existe plus rien pour contrer Nicolas Sarkozy. Je ne sais pas si Ségolène Royal, DSK ou Laurent Fabius sera retenu. J’ai bien une préférence mais le sujet n’est pas là. On s’en fout et je ne suis pas membre de PS.
Mais en organisant le débat public entre ces trois couillons (je dis couillons parce que j’en ai marre d’écrire gugusses) qui sont globalement d’accord entre eux, on présente au pays trois solutions alternatives pour diriger le pays.
Ca va durer un mois ou deux. Ensuite la presse se focalisera sur le positionnement des deux autres par rapport à l’élu. Ca va nous occuper jusqu’au Beaujolais Nouveau, puis la bière de Noël puis le premier de l’an.
Pendant ce temps là, plus personne ne s’interrogera sur l’existence de toute la part de l’échelle politique de l’extrême gauche à François Bayrou.
En fait, le débat porte sur deux aspects.
Le premier : un message en direction de la gauche de la droite et de la droite de la gauche pour ne pas dire du centre. Montrer que le PS est capable de débattre pour savoir qui est capable de mieux gérer la boutique.
Le deuxième : un message en direction de la gauche de la gauche. Faire un débat pour montrer ce que la gauche doit être au début du 21ème siècle. En excluant tout le reste de la gauche !
Très fort. Si ça marche.
Et après, le temps de coucher ça sur papier, et ça y est, je suis en retard pour aller au boulot. C’est idiot cette manie que j’ai de coucher après la douche le matin.
Je me demandais donc si le cirque au PS n’était pas un peu calculé.
Qu’entend-on dans la presse et que lit-on à la radio tous les matins ? Les échauffements de M. Sarkozy, les élucubrations de quelques ministres, dont le premier d’entre eux… et les primaires, j’allais dire les partielles, au PS.
Pour le reste : rien ou presque.
JMLP se repose en attendant l’éclatement de Nicolas Sarkozy. Philippe de Villiers essaie de donner de la voie pour expliquer qu’à lui seul il peut incarner les deux autres individus.
Les Don Quichotte de l’UMP sont abonnés absents (Christine Lepage, Christine Boutin, Nicolas Dupond-Aignant, …).
Nous avons François Bayrou qui réussi à faire parler de lui en bien en essayant de montrer qu’une voie plus ou moins centrale existe. C’est dommage : je n’ai jamais eu confiance dans ce personnage.
A la gauche du PS, nous avons Dominique Voynet qui crie parce que personne l’écoute et Jean-Pierre Chevènement qui se demande s’il ne va pas être candidat. On lui doit le respect, mais côté renouveau je me demande s’il est le meilleur pour l’incarner.
Marie-Georges Buffet ne fait absolument pas parler d’elle à part dans mon blog où je multiplie les jeux de mots nuls de style « pas commode Marie-Georges Buffet » ou « avec Marie-Georges Buffet on a mis le parti communiste au placard ».
Les mousquetaires de l’extrême gauche quant à eux (Arlette Laguillier, Olivier Besancenot et autres José Bové).
Nous y voilà donc. Que reste-t-il dans les médias ? Nicolas Sarkozy, le gouvernement et le PS.
Si je pense, je vais mettre une photo de Mitterrand pour illustrer ce billet. Il doit bien s’amuser.
J’en reviens donc à mon idée saugrenue de ce matin. La stratégie du PS, si ça en est une, semble géniale !
En organisant cette primaire entre ces trois figures du parti, précédée par l’incertitude sur la candidature de Jack Lang, Lionel Jospin et François Hollande, toute l’attention de la population est centrée sur le parti socialiste. A nous faire croire que LA gauche c’est le parti socialiste. On rassemble les idées des trois, on les étale sur la place publique, les militants choisissent gentiment lequel sera le meilleur pour la suite du boulot.
Et hop ! Hors du PS il n’existe plus rien pour contrer Nicolas Sarkozy. Je ne sais pas si Ségolène Royal, DSK ou Laurent Fabius sera retenu. J’ai bien une préférence mais le sujet n’est pas là. On s’en fout et je ne suis pas membre de PS.
Mais en organisant le débat public entre ces trois couillons (je dis couillons parce que j’en ai marre d’écrire gugusses) qui sont globalement d’accord entre eux, on présente au pays trois solutions alternatives pour diriger le pays.
Ca va durer un mois ou deux. Ensuite la presse se focalisera sur le positionnement des deux autres par rapport à l’élu. Ca va nous occuper jusqu’au Beaujolais Nouveau, puis la bière de Noël puis le premier de l’an.
Pendant ce temps là, plus personne ne s’interrogera sur l’existence de toute la part de l’échelle politique de l’extrême gauche à François Bayrou.
En fait, le débat porte sur deux aspects.
Le premier : un message en direction de la gauche de la droite et de la droite de la gauche pour ne pas dire du centre. Montrer que le PS est capable de débattre pour savoir qui est capable de mieux gérer la boutique.
Le deuxième : un message en direction de la gauche de la gauche. Faire un débat pour montrer ce que la gauche doit être au début du 21ème siècle. En excluant tout le reste de la gauche !
Très fort. Si ça marche.
C'est une théorie qui tient la route.
RépondreSupprimerCe qui me semble certain, c'est que tout ce cirque médiatique nous fait surtout oublier que l'élection est encore très très loin. D'ici le mois de Mai, de l'eau aura coulé sous les ponts. Je vois moi aussi toute cette histoire comme une manière d'occuper les terrain.
Justement, la stratégie n'est pas d'occuper le terrain, mais de le monopoliser.
RépondreSupprimerEnfin, je crois
Et si ça marche : bravo.
Même 20 minutes aujourd'hui tournait Sarko en ridicule, avec son truc "sous le feu des projecteurs".
Le seul truc crédible côté politique française devient le débat du PS !
Et je viens d'avoir une autre intuition. Hollande se dit: "2007 c'est pas l'année de la droite. Passons un tour. Laissons Ségolène se planter. Et en 2012, je surgis."
RépondreSupprimerCorrection: "de la gauche"
RépondreSupprimerTon lapsus indique-t-il que tu te prends pour Bourdieu ?
RépondreSupprimerPour, l'intuition, je discutais ce soir avec une éducateur sombre porté sur les produits dopant extraits de la vallée du Rhône allors qu'il essaie de nous faire croire qu'il boit du Madiran dans le monde.
RépondreSupprimerIl me disais qu'il avait eu la même : tout ce bordel ne peut qu'être organisée.
Ou alors c'est une stratégie encore plus fine, à la Clémenceau, qui quand il ne faisait pas de la planche à voile dans la rade de Brest, disait à peu près : quand le bordel vous échappe, faites semblant d'en être l'organisateur.