24 mai 2007

Ca commence mal !

On se fout de notre gueule !

Ils font un début de campagne sur le thème : « Faut réduire la dette, les socialos sont trop dépensiers, regardez comme on a bien travaillé avec Dominique de Villepin, … ».

Et hop ! Les premières mesures vont coûter 12 milliards, pour un truc qui ne fera jamais repartir la croissance puisque les réductions fiscales sont :

Petit a : pour les riches qui payent beaucoup d’impôts. Ca va alimenter les placements financiers et la spéculation boursière.
Petit b : pour quelques classes moyennes qui vont acheter une baraque. Ca va les aider et donner un peu de boulot dans le bâtiment mais, avec les achats dans l’ancien, ça va surtout alimenter la spéculation immobilière
.

Par exemple, les 12 milliards auraient été investi dans des logements sociaux :

Petit a : ça aurait fait baisser les prix de l’immobilier par un investissement massif de l’état.
Petit b : ça aurait logé des gens qui en ont besoin.
Petit c : l’état serait resté propriétaire et n’aurait donc pas fait baisser son patrimoine (donc notre patrimoine).


D’ailleurs, les deux économistes consultés (les patrons de l’OFCE et le l’OCDE, qui n’ont d’ailleurs rien à voir) pensent que cette première annonce économique est grotesque.

Comme avec Chirac : on prend Jean-Pierre Raffarin (François Fillon était ministre de qui ?) et on creuse les trous pour favoriser ses amis, puis on prend Dominique de Villepin pour faire semblant de mettre de l'ordre et de prendre des mesures sociales.

Du vol !

8 commentaires:

  1. c'est vrai que quand on y pense, il y aurait tellement de choses plus pressées à faire avec 12 milliards ...

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  2. Je note que sur le bouclier fiscal il y a déjà une petite variante : durant la campagne il était question de 50% CSG et RDS inclus, alors que c'est pas tout à fait ce que dit woerth.
    Bref rien d'étonnant, ces mesures étaient annoncées et comme elles sont emblématiques elles ont la primeur de l'action du gouvernement (c'est ironique).
    Ca commence fort, et en plus sur le contrat unique fillon donne jusqu'à décembre aux partenaires sociaux. Après il légifère. Comme pour le service minimum, comme pour tout : l'illusion de la concertation précède l'artifice de l'action.
    Mal barrés nous sommes.

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  3. A tous,

    Oui !

    Bob,

    On se fait enfumer... La droite passe en urgence les mesures qu'elle peut passer en urgence, c'est-à-dire, sans négociation : le volet fiscal !

    Mon "on" n'est pas que le peuple de gauche mais tous ses électeurs : les premières mesures sont celles qui ne bénéficieront qu'aux riches.

    Sans aucun respect pour l'électorat UMP (que je respecte, ceux qui pensent qu'il faut travailler plus et tout ça).

    L'électorat UMP se fait enfumer.

    Ca me fait rigoler. Ca n'a pas fait rire mes copains (de droite) au bistro ce soir, quand je leur ai démontré que les seules mesures qui seraient mises en oeuvre.

    J'étais bien aidé par la lecture du Parisien dont le dossier du jour portait sur le contrat unique. Le journaliste n'a pas eu le droit de faire une conclusion : ce n'est pas possible. Mais ça sautait tellement aux yeux dans ce canard, que c'était un réel plaisir de discuter avec les électeurs Sarkozystes !

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  4. Rien d'étonnant, non ?
    Ce n'est pas à nous de décrier ce genre de choses. Laissons aux responsables de l'élection s'en mordre les doigts.
    Parlons donc du projet de la gauche aux législatives !
    :-)

    [C'est comme ça que les mass-medias procèdent en ce moment !].

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  5. Bof... Ce n'est pas non plus à nous de parler du projet des socialos : ce n'est pas là dessus que se fera l'élection.

    Ce qu'on peut juste dire : "vous voyez les gars, vous avez voté pour l'autre hargneux, regardez les premières mesures prises, comment vous vous êtes faits enfumés".

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  6. Je vais pas en en faire de la pub tous les jours, mais cet article vaut le coup

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