Ainsi, maintenant que j’ai récupéré Internet, je peux préparer des jolis billets le matin pour vous donner de la lecture et vous apporter quelques notions élémentaires de la connerie humaine, surnommée Könnerie en Grec ancien.
Comme c’est mon premier billet après les élections, il serait de bon ton que j’offre une brillante analyse des motifs de la défaite de la gauche et que j’ironise sur le voyage à Malte de notre futur vénéré Président de la République.
Je pourrais dire par exemple que ce voyage est un message fort. Surtout envers ses copains très riches « Salut les gars ! Je ne vous ai pas oublié ! Les conneries de la campagne, la défense du travail et tout ça, c’était juste pour être élu, ne vous inquiétez pas ! ».
Les raisons de la défaite de la gauche. Heu… Y’en a trop. On va juste dire que Nicolas Sarkozy a mené une brillante campagne, tambour battant, qui a su le faire passer pour un fort volontariste qui saura faire bouger la taule. Et qu’il a été élu par les vieux sur des thèmes qui n’ont rien à voir avec l’économie.
Je pourrais maintenant donner des conseils aux socialos : non, laissons-les s’organiser… Ils savent qu’il faut qu’ils partent au front des législatives unis, tous derrière le chef ! Bon ! Je ne sais pas lequel ! Ils savent qu’il faut qu’ils organisent un congrès juste après l’été pour se fixer un chef et une ligne pendant cinq ans.
Je pourrais donner des conseils à nos amis de la gauche de la gauche. Jamais les socialistes ne pourront reprendre le pouvoir (à gauche) si leurs alliés ne sont pas forts. Et l’union fait la force. Il y en a marre de cette multitude de partis qui se battent sur leurs vestiges de valeurs historiques. Créez-moi un nouveau de type Parti pour une Alternative au Libéralisme (Filaplomb, l’acronyme c’est le hasard) derrière le seul chef possible : Olivier Besancenot, d’une part parce que c’est le seul à avoir fait un score honorable et d’autre part, sans vouloir vexer personne, c’est le seul à ne pas passer pour un ringard.
Ben non !
Nous avons quinze jours ou trois semaines de trêve avant de se lancer dans la campagne ! On peut maintenant reprendre l’étude des dépêches AFP (ou autres) pour en rigoler bêtement.
Par exemple, celle-ci nous montre que la propagande libérale continue : « Plombée par sa fiscalité et ses charges sociales, une faible croissance et sa législation du travail, la France n'émarge qu'à la 28e place du classement de 55 pays du monde pour la compétitivité de son économie, publié jeudi par l'institut suisse IMD. »
Le message est clair : il faut casser la fiscalité et le droit du travail.
Mais ! Nous apprenons un peu plus loin que : « ce classement établi sur la base de 323 critères variés (dont un tiers à partir d'une étude d'opinion auprès de chefs d'entreprises français et étrangers). »
Ca veut dire qu’on ne connaît pas trop les critères, mais qu’un tiers est fait par des patrons. Posons-leur trois questions (au hasard) :
Les Français pourraient-ils travailler plus ?
Serait-il souhaitable de diminuer les charges sur le travail en France ?
Pourrait-on alléger le droit du travail en France ?
Bref… Voilà comment est fait ce classement !
Ce qu’il y a de rigolo, c’est que la dépêche AFP indique elle-même par mégarde que tout ça est du pipeau : «Elle est sauvée par les flux d'investissement à l'étranger (1ère) et les entrées d'investissements (3e). »
Je résume : la France est un pays qui n’est pas compétitif mais qui est un des préférés pour les investissements étrangers et pour l’investissement dans l’économie mondiale.
On se fout de notre gueule !
Tiens ! Je vais mettre une photo de Besancenot. Désolé, les filles, j’en ai pas trouvé à poil.
Comme c’est mon premier billet après les élections, il serait de bon ton que j’offre une brillante analyse des motifs de la défaite de la gauche et que j’ironise sur le voyage à Malte de notre futur vénéré Président de la République.
Je pourrais dire par exemple que ce voyage est un message fort. Surtout envers ses copains très riches « Salut les gars ! Je ne vous ai pas oublié ! Les conneries de la campagne, la défense du travail et tout ça, c’était juste pour être élu, ne vous inquiétez pas ! ».
Les raisons de la défaite de la gauche. Heu… Y’en a trop. On va juste dire que Nicolas Sarkozy a mené une brillante campagne, tambour battant, qui a su le faire passer pour un fort volontariste qui saura faire bouger la taule. Et qu’il a été élu par les vieux sur des thèmes qui n’ont rien à voir avec l’économie.
Je pourrais maintenant donner des conseils aux socialos : non, laissons-les s’organiser… Ils savent qu’il faut qu’ils partent au front des législatives unis, tous derrière le chef ! Bon ! Je ne sais pas lequel ! Ils savent qu’il faut qu’ils organisent un congrès juste après l’été pour se fixer un chef et une ligne pendant cinq ans.
Je pourrais donner des conseils à nos amis de la gauche de la gauche. Jamais les socialistes ne pourront reprendre le pouvoir (à gauche) si leurs alliés ne sont pas forts. Et l’union fait la force. Il y en a marre de cette multitude de partis qui se battent sur leurs vestiges de valeurs historiques. Créez-moi un nouveau de type Parti pour une Alternative au Libéralisme (Filaplomb, l’acronyme c’est le hasard) derrière le seul chef possible : Olivier Besancenot, d’une part parce que c’est le seul à avoir fait un score honorable et d’autre part, sans vouloir vexer personne, c’est le seul à ne pas passer pour un ringard.
Ben non !
Nous avons quinze jours ou trois semaines de trêve avant de se lancer dans la campagne ! On peut maintenant reprendre l’étude des dépêches AFP (ou autres) pour en rigoler bêtement.
Par exemple, celle-ci nous montre que la propagande libérale continue : « Plombée par sa fiscalité et ses charges sociales, une faible croissance et sa législation du travail, la France n'émarge qu'à la 28e place du classement de 55 pays du monde pour la compétitivité de son économie, publié jeudi par l'institut suisse IMD. »
Le message est clair : il faut casser la fiscalité et le droit du travail.
Mais ! Nous apprenons un peu plus loin que : « ce classement établi sur la base de 323 critères variés (dont un tiers à partir d'une étude d'opinion auprès de chefs d'entreprises français et étrangers). »
Ca veut dire qu’on ne connaît pas trop les critères, mais qu’un tiers est fait par des patrons. Posons-leur trois questions (au hasard) :
Les Français pourraient-ils travailler plus ?
Serait-il souhaitable de diminuer les charges sur le travail en France ?
Pourrait-on alléger le droit du travail en France ?
Bref… Voilà comment est fait ce classement !
Ce qu’il y a de rigolo, c’est que la dépêche AFP indique elle-même par mégarde que tout ça est du pipeau : «Elle est sauvée par les flux d'investissement à l'étranger (1ère) et les entrées d'investissements (3e). »
Je résume : la France est un pays qui n’est pas compétitif mais qui est un des préférés pour les investissements étrangers et pour l’investissement dans l’économie mondiale.
On se fout de notre gueule !
Tiens ! Je vais mettre une photo de Besancenot. Désolé, les filles, j’en ai pas trouvé à poil.
Il faudrait vraiment s'intéresser à cette masse de pseudo infos qui nous tombent dessus et qui nous enduisent d'erreur. Au final, arrivés à l'élection, ça nous empêche et ça empêche plein de gens de comprendre les vrais enjeux !
RépondreSupprimerPour la présidentielle, je reste convaincu que toute la première partie avec le chiffrage des projets qui a été faite systématiquement en faveur de Sarkozy (alors que son programme était d'abord inexistant et ensuite un vrai puit sans fond !) était une manipulation.
Par exemple, ce matin Emmanuelli sur Canal : on ne lui pose des questions que sur les débats internes au PS et il répond, il répond et ne parle pas de la politique du pouvoir !
Les médias ! :-)
Fil,
RépondreSupprimerSur les pseudos informations, on s'en fout un peu : les gens ne retiennent de toute manière que le gros titre. Un espèce de message pas vraiment subliminal.
Sur le chiffrage du projet, je crois que c'est l'UMP qui s'est mélangé les pinceaux. Dans les coûts, Sarko a sûbitement ajouté un truc sur la restitution de 4% du PIB, soit une baisse des recettes de 70 milliards : bon coup de com, mais ça a foutu en l'air tout le sérieux du chiffrage. Et comme c'était l'institut de l'entreprise qui "centralisait" les chiffrages, ils n'ont pas voulu nuire (d'autant, qu'hormis ces 70 milliards, le coût du projet UMP était proche de celui du PS !).
Celà dit, j'en parlais beaucoup au début, puis j'ai arrêté à la lecture d'un document de l'OFCE qui expliquait que le chiffrage tel qu'envisagé était ridicule : ça ne prenait pas en compte l'efficacité économique des mesures !
Je pensais que si !
Celà, je n'en ai pas parlé sur le blog (pas le temps à consacrer pour une note compliquée : expliquer que je parle du chiffrage pour modérer les arguments de la droite... tout en disant que le chiffrage ne voulait pas dire grand chose) !
:-)
Emmanuelli est très bien... car trop vieux pour vouloir récupérer le pouvoir...
Le P.A.L. est une bonne idée et en plus c'est tout aussi sympa comme déco révolutionnaire que des piques !!!
RépondreSupprimerun blog qui slalome aux privates jokes
RépondreSupprimernicolas (c'est ton prénom!!!)
tu as tes tongs ump!
Non !
RépondreSupprimerJ'ai rien compris!...et fière de l'être,
RépondreSupprimert'as pas un ministère pour la gestion des cruches?
si,un truc que j'ai compris, c'est mon regret de ne pas voir Olivier à poil,il est surement pas mal!:-)
Cat,
RépondreSupprimerJe te conseille une requête sur google et de vérifier la première entrée.
Besancenot doit devenir notre gaucho référent.
RépondreSupprimerIl a remporté haut la main la bataille.
C'est le plus jeune. Il est le plus proche des gens. Donc, la gauche de la gauche, c'est lui.
C'est avec lui que le PS doit avancer. Même s'il ne veut pas!
Eric,
RépondreSupprimerOui et non ! Il n'est pas possible de se "rencontrer" en l'état... Il faut une reconstitution à l'extrême gauche avant (et pourquoi pas au PS... ?).
Eric : Besancenot ne veut pas vraiment avancer ni accéder au pouvoir. Je pense qu'il se positionne juste comme "emmerdeur" de gauche.
RépondreSupprimerJe le vois mal essayer d'appliquer un tiers de ses propositions, genre tout nationaliser… Bref, il ne me semble pas être capable de vraiment être au pouvoir !
Nicolas : Pal, ne serait-ca pas le prenom du pere de Sarkozy en version hongroise ?
Pour les pseudos infos, elles ont un effet à force de répétition. C'est ce que j'expliquais avec le livre de Baverez sur mon blog.
Peu à peu, ça devient la pensée officielle alors que ce n'est qu'une vision parmi d'autres…
:-)
Cat,
RépondreSupprimerDésolé, ça fait un bout de temps que je n'ai pas lu tes billets (je n'ai internet à la maison que depuis hier soir 21 heures : j'ai du retard à rattraper !).
Nicolas Sarkozy a indiqué à l'AFP que la grosse bosse qu'on voyait sous son string, à bord du yacht Paloma, "ce n'était pas son mouchoir".
RépondreSupprimerIl dit parfois la vérité.
La grosse bosse était de quel côté ?
RépondreSupprimerj'ai fait"requète" et la 1ere entrée,c'est bien ce blog...que veux-tu dire??(la reine des patates,c'est moi)
RépondreSupprimerpas de souci pour tes visites chez "moi",on est entre nous,t'inquiete!
Cat,
RépondreSupprimerJe ne veux rien dire !
Je n'ai pas que la première entrée, j'ai aussi la deuxième !
Il a des personnes qui sont tombées sur mon blog en cherchant "Besancenot à poil" alors que je parlais dans le même billet de Besancenot et de poils...
Pour rigoler, j'ai fait la même recherche, pour te l'envoyer, et je n'ai pas trouvé !
J'ai alors ajouté "Partageons" avant... Mais je n'ai pas vu que la recherche tombait sur ce billet.
N.B. : "Partageons" étant rarement utilisé sur les blogs, on tombe souvent chez moi avec des requêtes contenant "Partageons" !
Hello,
RépondreSupprimerMerci pour ce billet on ne peut plus roboratif (euh ... c'est bien comme ça que cela s'ecrit?) et, surtout, pour ta lecture juste (mais une lecture juste n'est ce pas juste de la lecture?) des dépêches AFP! Souhaitons que tous ceux qui lisent "métro" ou "20 minutes" aient ce même sens critique!
@ + ...
PS (ou MD si tu préfères) : Merci aussi pour ma "favorisation" :-)
C'est avec plaisir !
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