En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
En salle
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13 juin 2007
Augmentation du SMIC.
L'augmentation de la TVA est acquise. Celle du SMIC ne l'est pas. Heureuse stratégie de Nicolas Sarkozy et du gouvernement d'annoncer les bonnes nouvelles avant les élections.
Xavier Bertrand s'est expliqué sur BFM, leur credo c'est : "on ne va pas faire seulement pour 17% des salariés, nous on va faire pour tous les salariés" (sans le dire il doit évoquer les heures sup').
Une direction unie, une ligne claire, bien à gauche (pas celle qui privatise et qui augmente les impôts, celle qui réduit les inégalités...).
A gauche, je disais !
Par exemple, rappelez à votre future chefesse que l'encadrement des mineurs par militaires n'est pas un projet de gauche. On n'en veut pas ! L'éducation ? Il y a des éducateurs pour ça !
N.B. : sans compter que les militaires ont d'autres choses à faire...
Autre exemple : qu'on annonce ce pas la refonte de la carte scolaire. Ce n'est pas le problème de la carte scolaire (si elle est un peu mauvaise, on la change un peu). Quand la candidate du PS claironne qu'elle s'en fout de la mixité sociale, ça décourage... Qu'est-ce que je fais là ?
Autre point : ne faite pas un programme en 100 points ou propositions, mais en cinq ou six thèmes forts.
C'est plus facile à défendre ! Comment voulez-vous qu'un militant puisse expliquer tout pour défendre tout ?
Régionalisation des aides aux entreprises. Investissement dans la recherche. Efforts vers les PME. Doublement du budget de la justice, ...
Encore deux ou trois trucs et vous aurez ce qu'il faut et qu'il suffit !
En complément, même si les idées de la chef sont bonnes, il faut en discuter avec les militants avant de l'annoncer.
Je pense par exemple à tous ces trucs sur la régionalisation.
En d'autres termes, ne mélangez pas le programme à défendre et le choix du candidat.
A l'UMP, au moins, ils savaient depuis 2002 ou 2003 qui sera le candidat (même s'il y a eu un simulacre de choix de candidat) et qu'elle sera la ligne politique qu'il exprimera en tant que chef de l'UMP.
Laissez tout le monde fuire ! Vous avez recruté 50 ou 100 000 membres avec la Ségomania.
Et laissez passez Royal.
L'important actuellement est justement d'éviter la division du parti et le sentiment de bordel qui règne. Par contre, ne lui laissez pas un chèque en bois. Elle ne doit pas être le chef mais le porte-parole !
On s'en fout du chef, ce qu'il faut c'est de l'ordre (juste !). Laurent Fabius a une trop mauvaise image dans le pays pour avoir une chance d'être élu Président de la République. Reste DSK. Mais aurait-il une chance dans un premier tour.
Maintenant que les élections se font sur la peoplisation...
A propos de querelles de chef...
Spécifiquement au KB, prouvez d'abord aux militants que vous ètes capables de bosser avec les cocos ! C'est bien de travailler avec le MDC, mais il faut aussi montrer que le PS est bien le poid lourd de la gauche.
Comment veux-tu que des militants puissent défendre le PS si le chef de la majorité locale n'est pas du PS ?
Oui, pour l'UMP 17% de smicards ça compte moins que tous les autres qui ne sont pas au smic. Mais le problèlme, avec cette culture du résultat et de la "dictature" de la majorité c'est que 47% = 0. Drôle de vision de la démocratie.
La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...
oui continuons à voter
RépondreSupprimerplus que jamais
pas le moment de rester chez soi
il faut un contre pouvoir au pouvoir (bien trop important ) du nain de jardin
(merci pour le lien
je découvre à l'instant
j'en suis tout ébaubie)
La question est de savoir pouquoi ils l'annoncent trois jours avant les élections !
RépondreSupprimerPour pouvoir nous dire ensuite "on vous avait prévenu" ?
Xavier Bertrand s'est expliqué sur BFM, leur credo c'est : "on ne va pas faire seulement pour 17% des salariés, nous on va faire pour tous les salariés" (sans le dire il doit évoquer les heures sup').
RépondreSupprimerEt les salariés les plus aisés !
RépondreSupprimercomme il sont surs de gagner, ils annoncent un peu à l'avance les vacheries (tva, smic) comme ça ils pourront dire qu'ils l'auront dit avant.
RépondreSupprimerpetit tour à la comète ce soir avant la réunion du PS local à 21h
thème du jour: comment ne pas décourager les militants?
vos avis sont bienvenus, parce que moi, en même temps, je veux aussi une discussion bien franche
Ne pas décourager les militants !
RépondreSupprimerUne direction unie, une ligne claire, bien à gauche (pas celle qui privatise et qui augmente les impôts, celle qui réduit les inégalités...).
A gauche, je disais !
Par exemple, rappelez à votre future chefesse que l'encadrement des mineurs par militaires n'est pas un projet de gauche. On n'en veut pas ! L'éducation ? Il y a des éducateurs pour ça !
N.B. : sans compter que les militaires ont d'autres choses à faire...
Autre exemple : qu'on annonce ce pas la refonte de la carte scolaire. Ce n'est pas le problème de la carte scolaire (si elle est un peu mauvaise, on la change un peu). Quand la candidate du PS claironne qu'elle s'en fout de la mixité sociale, ça décourage... Qu'est-ce que je fais là ?
Autre point : ne faite pas un programme en 100 points ou propositions, mais en cinq ou six thèmes forts.
C'est plus facile à défendre ! Comment voulez-vous qu'un militant puisse expliquer tout pour défendre tout ?
Régionalisation des aides aux entreprises. Investissement dans la recherche. Efforts vers les PME. Doublement du budget de la justice, ...
Encore deux ou trois trucs et vous aurez ce qu'il faut et qu'il suffit !
Et à ce soir !
RépondreSupprimerEn complément, même si les idées de la chef sont bonnes, il faut en discuter avec les militants avant de l'annoncer.
RépondreSupprimerJe pense par exemple à tous ces trucs sur la régionalisation.
En d'autres termes, ne mélangez pas le programme à défendre et le choix du candidat.
A l'UMP, au moins, ils savaient depuis 2002 ou 2003 qui sera le candidat (même s'il y a eu un simulacre de choix de candidat) et qu'elle sera la ligne politique qu'il exprimera en tant que chef de l'UMP.
le problème c'est que le discours de certains, c'est "on fait passer royal d'abord, on discute ensuite"
RépondreSupprimeren fait les caciques locaux appellent à ne pas "décourager" les militants pour éviter l'indispensable analyse critique qui tournerait aigre
le découragement évoqué, c'est celui qui consisterait à s'engueuler la semaine prochaine et que tout le monde aie fui à la rentrée
Laissez tout le monde fuire ! Vous avez recruté 50 ou 100 000 membres avec la Ségomania.
RépondreSupprimerEt laissez passez Royal.
L'important actuellement est justement d'éviter la division du parti et le sentiment de bordel qui règne. Par contre, ne lui laissez pas un chèque en bois. Elle ne doit pas être le chef mais le porte-parole !
On s'en fout du chef, ce qu'il faut c'est de l'ordre (juste !). Laurent Fabius a une trop mauvaise image dans le pays pour avoir une chance d'être élu Président de la République. Reste DSK. Mais aurait-il une chance dans un premier tour.
Maintenant que les élections se font sur la peoplisation...
A propos de querelles de chef...
Spécifiquement au KB, prouvez d'abord aux militants que vous ètes capables de bosser avec les cocos ! C'est bien de travailler avec le MDC, mais il faut aussi montrer que le PS est bien le poid lourd de la gauche.
Comment veux-tu que des militants puissent défendre le PS si le chef de la majorité locale n'est pas du PS ?
Oui, pour l'UMP 17% de smicards ça compte moins que tous les autres qui ne sont pas au smic. Mais le problèlme, avec cette culture du résultat et de la "dictature" de la majorité c'est que 47% = 0. Drôle de vision de la démocratie.
RépondreSupprimerDrole de division.
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