Ce matin, j’avais oublié mes papiers à la maison ! Faute de pouvoir rentrer dans le métro, il a fallu que je retourne les chercher. Comme je suis un gros fainéant, j’ai alors décidé d’aller au boulot en voiture.
Catastrophe ! Ca m’a permis d’écouter Jean-Pierre Raffarin sur France Inter !
Dès le début de son interview, il a commencé à mentir, peut-être par omission, sur les finances publiques et de la déficit de la France. Pour moi, le pire est peut-être qu’il n’a pas été repris par le journaliste.
Même Wikipedia se fait un plaisir de venir à mon aide en me fournissant la courbe d’évolution du déficit
Jean-Pierre Raffarin a sorti le chiffre en milliard d’euros de la dette en 1997 et celui en 2002 pour dire que le gouvernement socialiste avait plombé les comptes. Il nous sort les chiffres bruts, comme ça, pour sa démonstration. On ne parle pas du fond, des impacts des 35 heures qui pourraient donner lieu à un débat. Non ! Des chiffres.
Je rappelle juste à Jean-Pierre Raffarin que le déficit de l’état se montait en 1996, derrière année pleine de gestion par la droite à 4,1% du PIB, en en 2001, dernière année de gestion pleine par la gauche à 1,5% ! Ca nous fait presque une division par trois du déficit.
Par pure méchanceté, je rappelle que, sous le gouvernement Raffarin, la dette est revenue à 4,1% pour finir à descendre 3,6% la dernière année de pleine gestion…
Je ne veux pas ici comparer les politiques (ce qui ne nous empêchera pas de rappeler que c’est M. Raffarin qui avait commencé par dynamiter les comptes en réduisant les impôts et en augmentant de plus de 15% les consultations médicales) juste indiquer qu’il est scandaleux qu’un responsable politique tel que JPR puisse manipuler les chiffres avec autant d’audace sans être repris par un journaliste.
Catastrophe ! Ca m’a permis d’écouter Jean-Pierre Raffarin sur France Inter !
Dès le début de son interview, il a commencé à mentir, peut-être par omission, sur les finances publiques et de la déficit de la France. Pour moi, le pire est peut-être qu’il n’a pas été repris par le journaliste.
Même Wikipedia se fait un plaisir de venir à mon aide en me fournissant la courbe d’évolution du déficit
Jean-Pierre Raffarin a sorti le chiffre en milliard d’euros de la dette en 1997 et celui en 2002 pour dire que le gouvernement socialiste avait plombé les comptes. Il nous sort les chiffres bruts, comme ça, pour sa démonstration. On ne parle pas du fond, des impacts des 35 heures qui pourraient donner lieu à un débat. Non ! Des chiffres.
Je rappelle juste à Jean-Pierre Raffarin que le déficit de l’état se montait en 1996, derrière année pleine de gestion par la droite à 4,1% du PIB, en en 2001, dernière année de gestion pleine par la gauche à 1,5% ! Ca nous fait presque une division par trois du déficit.
Par pure méchanceté, je rappelle que, sous le gouvernement Raffarin, la dette est revenue à 4,1% pour finir à descendre 3,6% la dernière année de pleine gestion…
Je ne veux pas ici comparer les politiques (ce qui ne nous empêchera pas de rappeler que c’est M. Raffarin qui avait commencé par dynamiter les comptes en réduisant les impôts et en augmentant de plus de 15% les consultations médicales) juste indiquer qu’il est scandaleux qu’un responsable politique tel que JPR puisse manipuler les chiffres avec autant d’audace sans être repris par un journaliste.
Comme quoi, prendre la voiture pour aller au boulot alors qu'on peut prendre les transports en commun, ça ne nuit pas qu'à l'environnement.
RépondreSupprimerSinon, tu conduis sans tes papiers ?
Non ! Et je ne prends pas les transports en commun sans ma carte Intégrale.
RépondreSupprimerTa carte Orange ?
RépondreSupprimer;-)
Non ! Pas ma carte du Modem ! La carte Intégrale (carte annuelle de la RATP).
RépondreSupprimerC'est quoi un journaliste?
RépondreSupprimerC'est une chose trop oubliée...
Un type qui fait de la promotion du sarkozysme ?
RépondreSupprimerCa me rassure, j'ai cru que j'étais mal réveillé quand je l'ai entendu parler des chiffres du chomage.
RépondreSupprimerIl a menti d'une façon aussi grosse, sans réaction du pot de fleur qui lui servait la soupe.
Franssoit,
RépondreSupprimerJe n'ai pas écouté cette partie : dans la colère, j'ai zappé.
C'est la différence entre le journalisme et la com : dans le climat actuel, on invite un zozo politique pour qu'il vienne faire son show et le présentateur a juste à écouter. A la limite à relancer de temps en temps d'un : "mais encore, M. Zozo…”
RépondreSupprimer:-)
Fil,
RépondreSupprimerOui et on remplace le journaliste par un acteur.