En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
En salle
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10 mars 2008
Cantonales Le Kremlin-Bicêtre
J'ai enfin réussi à obtenir un résultat. Alain Desmarest obtient plus de 49% des voix... mais moins de 50 ! Il va donc falloir se battre encore une semaine pour que la gauche gagne dans le canton !
Et bien, nous allons donc avoir le même style de bataille cette semaine. A Orléans S.Grouard UMP 49,4% des voix, JPSueur PS 45,% des voix et les deux listes LO et LCR 45 + de 5% des voix. Une question de report et de mobilisation des abstentionnistes dans les quartiers populaires. Rude, très rude, mais il faut y retourner ! Courage !
En Espagne, Zapatero a gagné, en France, il n'y a pas encore assez de merde sans doute pour que les français réagissent en mettant les vraies valeurs en avant.
Un grand merci aux camarades de la LCR, encore une fois ils nous prouvent que leur principal adversaire est le PCF. Les camarades de la LO ont eu la conscience politique de ne présenter personne contre un camarade du PCF!!! Mais félicitation à Alain et Hasta siempre la revolucion!
Le vrai problème de Nicolas Sarkozy, maintenant, c'est de reprendre la droite en main, d'éviter la grogne et la fronde dans son propre camp, chez les électeurs traditionnels que ses manières de gougnafiers, ainsi que la risible "ouverture" indisposent.
On peut donc s'attendre à un résultat en apparence paradoxal de la victoire (mais non du triomphe espéré par certains) de la gauche, à savoir un coup de barre à droite, avec recentrage sur les thèmes chers à l'électorat de droite (mais pas seulement lui) : sécurité, immigrations, etc.
Vous avez intérêt à vigiler comme des bêtes, mes maîtres !
Mika : pour découvrir aujourd'hui que le principal ennemi de la LCR est le parti communiste, il faut être très naïf... ou très jeune ! (Et les deux, ce serait encore mieux.)
Didier relie bien ce que j'ai écrit: "encore une fois ils nous prouvent que leur principal adversaire est le PCF." Crois tu que je m'en apperçoive aujourd'hui! La LCR a participé a faire capoter les collectifs antiliberaux, ils prétendent ne pas vouloir le pouvoir et pourtant se présentent à des élections! Il faut aussi être bien naïf pour ne pas reconnaitre que la LCR refuse quasi systématiquement de travailler avec la PCF prétendant que nous pactisons avec le diable Socialiste, hors, il est dans l'interet des citoyens que nous travaillons ensemble afin de construire une politique vraiment de gauche! Mika du KB Je rappelle que le PCF est un parti qui a tjrs protegé et défendu les travailleur, qui a un passé et qui a gagné des acquis sociaux majeurs. La LCR n'ont jamais eu de grandes luttes à mener!Le PCF reste toujours le troisieme parti politique avec son nombre d'elu. Combien d'élu à la LCR: 0 Normal il ne veulent pas le pouvoir mais combien de candidat. Pour ne pas avoir le pouvoir, je rappelle à la LCR que le plus facile c'est de ne pas se présenter!
nicolas, le commentaire juste avant moi est un virus, il ne faut pas cliquer dessus comme je viens de le faire, je me souviens en avoir charger un aussi chez toi, avec ce genre de lien, font chier ces stupides blogueurs qui verolent nos ordi!!
moi chez moi dans le 20e ça va être facile : au 2nd tour, il n'y a que deux listes de gauche : l'officielle du PS+PCF avec les verts qui vont se greffer, et en face le dissidant vieux con Charzat.. la droite UMP a reussi à se couper en deux aussi pour se partager 15%, le Modem est dans les choux, et les verts se tiennent bien. C'est ça le Neuilly de Gauche.
Olivier P. : Didier ne sait même pas (depuis 2002 qu'il y vit) quelle est la "couleur" de la municipalité du Plessis-Hébert. Et il n'a pas honte d'avouer qu'il s'en contre-pignole le haricot.
Didier passe son temps à dire que le clivage gauche-droite lui apparaît comme une "gaminerie d'ancien régime", et que la seule discrimination qui vaille est entre progressistes (vous, pris collectivement) et réactionnaires (moi et quelques autres). Discrimination sans importance pratique, dans la mesure où les progressistes ont "toujours déjà" gagné.
Le réactionnaire que je suis se réjouit néanmoins de l'ouverture d'esprit et de l'intelligence pratique d'un certain M. Dagrouik (dont le pseudonyme dit sur lui-même beaucoup plus qu'il ne pense), pour qui un membre historique de son propre parti devient automatiquement un "vieux con" à partir du moment où il refuse de se plier aux diktats d'une espèce de comité central qui n'existe que dans les fantasmes dudit M. Dagrouik. Lequel doit, dans ses meilleures nuits, rêver de miradors, de colonnes-par-deux, de peuple encarté et, bien entendu, de lendemains qui chantent. D'une seule voix, sinon je me fâche tout rouge.
Clivage gauche droite, une vue de l'esprit ? Je ne sais pas, Didier. Un petit enfant nait de droite, il ne veut jamais partager ses jouets et considère que tout lui est acquis.
Si la maturation arrive à terme, qu'il comprend la necessité du partage, du respect, de l'équité, alors il devient de gauche...
Finalement, le clivage gauche droite, c'est le clivage adulte, enfant !
Faut pas le prendre au premier degré...quoique...Si peu de gens^parviennent à devenir adulte...
Kant parle très justement d'hommes qui passent toute leur vie "en état de tutelle".
Il faut que vous compreniez que selon moi, être de gauche n'est pas une déclaration d'opinion, mais un état, une mise en accord des paroles et des actes. Peu de gens (même parmi ceux qui se disent de gauche) le sont vraiment...c'est pour moi un absolu à atteindre...moi-même, je me sens très loin de ce niveau là, mais j'y travaille...(je suis disons, adulescent en la matière)...
Nicolas : je n'ai pas dit qu'il n'existait plus, ce clivage (on le voit bien à l'oeuvre, du reste), j'ai dit (ou j'ai voulu dire) que je le trouvais de moins en moins pertinent pour expliquer le monde, dans la mesure où il ne me semble plus affecter que des questions de surface - et c'est pour cela que les remous nous paraissent d'autant plus importants, à première vue.
Dorham : je me demande si vous ne mélangez pas un peu la politique avec la morale, ce qui est toujours extrêmement dangereux. Il est nécessaire d'introduire de la morale dans la politique, autant que faire se peut, mais il ne faut surtout pas que la première se substitue entièrement à la seconde. Car si vous vous mettez en tête que vous oeuvrez au nom du Bien-avec-majuscule, vous avez, du coup, toute légitimité à vos propres yeux pour réduire vos opposants au silence, puisqu'ils se mettent à incarner le Mal-avec-majuscule.
Olivier P. : si mon sens de l'humour est légendaire, c'est donc bien qu'il n'existe pas...
Didier, ce que vous exprimez est spécieux. Si vous oeuvrez réellement au nom de la morale, c'est à dire si vous faites plus que simplement le prétendre, vous restez par la même attaché à la liberté d'expression...
Mais, j'ai l'habitude de cette objection. La plupart des gens nuance toujours les idées, alors qu'en réalité, elles n'en ont aucune.
Pour être plus clair, si je suis "moral", essentiellement, absolument, tout à fait "moral", je ne peux aller à son encontre...si je fais quelque chose qui contredit cet état, je ne suis plus "moral", ce qui singifie qu'un homme qui, par exemple, au nom de la morale, réprime les hommes qui émettent un avis contraire, n'est par conséquence plus moral ; il ne fait que s'y référer...
ce qui me permet de revenir à l'idée de départ : il ne suffit pas de se dire de gauche pour l'être.
Autre exemple, quand un type d'extrême gauche exclue un autre homme sous prétexte d'opinions contraire, qu'il le considère comme l'ennemi à abattre, il va à l'encontre de ce en quoi il croit prétendre ; il devient donc ce qu'il dit combattre.
Cet idéal n'a pas de commune mesure, et en ce monde, une petite poignée d'hommes est en mesure d'y accéder, j'appelle cela aussi "sagesse"...
Vous devez avoir compris que la politique telle qu'elle est pratiquée, je la trouve profondément amorale, seulement une lutte plus ou moins subtile d'accession au pouvoir, et faisant partie de la cité, je joue le jeu... Sans aucune illusion.
Vous devez également avoir compris que seul le monde des idées (la philosophie) m'intéresse réellement...
Dorham, il n'a jamais été question pour moi de mettre en doute votre sincérité, ni vos principes.
Ce que vous feignez d'ignorer, ou que vous négligez de prendre en compte, c'est que la morale est plurielle (comme la gauche au siècle dernier...) et qu'elle est fluctuante, non seulement dans le temps, mais d'un groupe d'invidus à l'autre.
Pour prendre un exemple extrême, vouloir le bien et le bonheur du peuple est un objectif absolument moral. Donc, ceux qui émettent des objections deviennent automatiquement des ennemis du peuple. Il n'y a plus qu'à les baptiser koulaks et à leur réserver le sort que vous savez...
Mais peut-être serait-il temps de cesser d'encombrer notre hôte...
Oui, on arrête, mais tout tient sur la distinction que l'on peut faire entre morale et moralisme. Le moralisme est fluctuant. La morale est universelle et intangible. Désolé, en bon platonicien, je crois en l'absolu, au monde des idées.
La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...
Et bien, nous allons donc avoir le même style de bataille cette semaine.
RépondreSupprimerA Orléans S.Grouard UMP 49,4% des voix, JPSueur PS 45,% des voix et les deux listes LO et LCR 45 + de 5% des voix.
Une question de report et de mobilisation des abstentionnistes dans les quartiers populaires.
Rude, très rude, mais il faut y retourner !
Courage !
Ca va pas être facile, mais faut se battre !
RépondreSupprimerEn Espagne, Zapatero a gagné, en France, il n'y a pas encore assez de merde sans doute pour que les français réagissent en mettant les vraies valeurs en avant.
RépondreSupprimerUn grand merci aux camarades de la LCR, encore une fois ils nous prouvent que leur principal adversaire est le PCF.
RépondreSupprimerLes camarades de la LO ont eu la conscience politique de ne présenter personne contre un camarade du PCF!!!
Mais félicitation à Alain et
Hasta siempre la revolucion!
Avec 49 % au premier, la bataille pour le second ne devrait quand même pas vous laisser exsangue...
RépondreSupprimerChrisie,
RépondreSupprimerVive Zapatero,
Mika,
C'est ça, la LCR...
Didier,
Je ne suis pas très inquiet !
Le vrai problème de Nicolas Sarkozy, maintenant, c'est de reprendre la droite en main, d'éviter la grogne et la fronde dans son propre camp, chez les électeurs traditionnels que ses manières de gougnafiers, ainsi que la risible "ouverture" indisposent.
RépondreSupprimerOn peut donc s'attendre à un résultat en apparence paradoxal de la victoire (mais non du triomphe espéré par certains) de la gauche, à savoir un coup de barre à droite, avec recentrage sur les thèmes chers à l'électorat de droite (mais pas seulement lui) : sécurité, immigrations, etc.
Vous avez intérêt à vigiler comme des bêtes, mes maîtres !
On vigile !
RépondreSupprimerMais votre hypothèse est fort probable...
Mika : pour découvrir aujourd'hui que le principal ennemi de la LCR est le parti communiste, il faut être très naïf... ou très jeune ! (Et les deux, ce serait encore mieux.)
RépondreSupprimerDidier relie bien ce que j'ai écrit:
RépondreSupprimer"encore une fois ils nous prouvent que leur principal adversaire est le PCF."
Crois tu que je m'en apperçoive aujourd'hui!
La LCR a participé a faire capoter les collectifs antiliberaux, ils prétendent ne pas vouloir le pouvoir et pourtant se présentent à des élections!
Il faut aussi être bien naïf pour ne pas reconnaitre que la LCR refuse quasi systématiquement de travailler avec la PCF prétendant que nous pactisons avec le diable Socialiste, hors, il est dans l'interet des citoyens que nous travaillons ensemble afin de construire une politique vraiment de gauche!
Mika du KB
Je rappelle que le PCF est un parti qui a tjrs protegé et défendu les travailleur, qui a un passé et qui a gagné des acquis sociaux majeurs.
La LCR n'ont jamais eu de grandes luttes à mener!Le PCF reste toujours le troisieme parti politique avec son nombre d'elu. Combien d'élu à la LCR: 0
Normal il ne veulent pas le pouvoir mais combien de candidat. Pour ne pas avoir le pouvoir, je rappelle à la LCR que le plus facile c'est de ne pas se présenter!
Mika : oui, pardon, le "encore une fois" m'avait échappé.
RépondreSupprimerPour le reste, je crains que nous n'ayons de légères divergences de vue quant au rôle du PCF dans l'histoire du XXe siècle...
À propos du clown ibère Zapatero, d'Ingrid Betancourt, des Pays-Bas et des cantines scolaires : petit florilège...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimernicolas, le commentaire juste avant moi est un virus, il ne faut pas cliquer dessus comme je viens de le faire, je me souviens en avoir charger un aussi chez toi, avec ce genre de lien,
RépondreSupprimerfont chier ces stupides blogueurs qui verolent nos ordi!!
moi chez moi dans le 20e ça va être facile : au 2nd tour, il n'y a que deux listes de gauche : l'officielle du PS+PCF avec les verts qui vont se greffer, et en face le dissidant vieux con Charzat.. la droite UMP a reussi à se couper en deux aussi pour se partager 15%, le Modem est dans les choux, et les verts se tiennent bien.
RépondreSupprimerC'est ça le Neuilly de Gauche.
Anonyme,
RépondreSupprimerCe n'est pas un virus mais un spam. Je le supprime.
Dagrouik,
Vive les Neuilly de gauche ?
Une semaine pour 1% ca devrait le faire quand même. Si on y pense c'est meme assez con de maintenir le second tour !
RépondreSupprimer:-))
A-t-on des nouvelles des résultats à Plessis Hebert, Didier ne nous informe pas
RépondreSupprimerOlivier P. : Didier ne sait même pas (depuis 2002 qu'il y vit) quelle est la "couleur" de la municipalité du Plessis-Hébert. Et il n'a pas honte d'avouer qu'il s'en contre-pignole le haricot.
RépondreSupprimerDidier passe son temps à dire que le clivage gauche-droite lui apparaît comme une "gaminerie d'ancien régime", et que la seule discrimination qui vaille est entre progressistes (vous, pris collectivement) et réactionnaires (moi et quelques autres). Discrimination sans importance pratique, dans la mesure où les progressistes ont "toujours déjà" gagné.
Le réactionnaire que je suis se réjouit néanmoins de l'ouverture d'esprit et de l'intelligence pratique d'un certain M. Dagrouik (dont le pseudonyme dit sur lui-même beaucoup plus qu'il ne pense), pour qui un membre historique de son propre parti devient automatiquement un "vieux con" à partir du moment où il refuse de se plier aux diktats d'une espèce de comité central qui n'existe que dans les fantasmes dudit M. Dagrouik. Lequel doit, dans ses meilleures nuits, rêver de miradors, de colonnes-par-deux, de peuple encarté et, bien entendu, de lendemains qui chantent. D'une seule voix, sinon je me fâche tout rouge.
Poireau,
RépondreSupprimer1% : on devrait pouvoir.
Didier,
Dagrouik est un pseudo mais son nom est sur son blog !
Didier, ou est votre légendaire sens de l'humour?
RépondreSupprimerClivage gauche droite, une vue de l'esprit ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas, Didier. Un petit enfant nait de droite, il ne veut jamais partager ses jouets et considère que tout lui est acquis.
Si la maturation arrive à terme, qu'il comprend la necessité du partage, du respect, de l'équité, alors il devient de gauche...
Finalement, le clivage gauche droite, c'est le clivage adulte, enfant !
Monsieur Dorham, votre analyse me laisse sans voix...
RépondreSupprimerFaut pas le prendre au premier degré...quoique...Si peu de gens^parviennent à devenir adulte...
RépondreSupprimerKant parle très justement d'hommes qui passent toute leur vie "en état de tutelle".
Il faut que vous compreniez que selon moi, être de gauche n'est pas une déclaration d'opinion, mais un état, une mise en accord des paroles et des actes. Peu de gens (même parmi ceux qui se disent de gauche) le sont vraiment...c'est pour moi un absolu à atteindre...moi-même, je me sens très loin de ce niveau là, mais j'y travaille...(je suis disons, adulescent en la matière)...
Allez, bosse Dorham !
Je suis à peu près d'accord avec Dorham.
RépondreSupprimerCeusses qui essaient de faire croire que le rapport droite gauche n'existe plus me lassent...
Nicolas : je n'ai pas dit qu'il n'existait plus, ce clivage (on le voit bien à l'oeuvre, du reste), j'ai dit (ou j'ai voulu dire) que je le trouvais de moins en moins pertinent pour expliquer le monde, dans la mesure où il ne me semble plus affecter que des questions de surface - et c'est pour cela que les remous nous paraissent d'autant plus importants, à première vue.
RépondreSupprimerDorham : je me demande si vous ne mélangez pas un peu la politique avec la morale, ce qui est toujours extrêmement dangereux. Il est nécessaire d'introduire de la morale dans la politique, autant que faire se peut, mais il ne faut surtout pas que la première se substitue entièrement à la seconde. Car si vous vous mettez en tête que vous oeuvrez au nom du Bien-avec-majuscule, vous avez, du coup, toute légitimité à vos propres yeux pour réduire vos opposants au silence, puisqu'ils se mettent à incarner le Mal-avec-majuscule.
Olivier P. : si mon sens de l'humour est légendaire, c'est donc bien qu'il n'existe pas...
Didier, ce que vous exprimez est spécieux. Si vous oeuvrez réellement au nom de la morale, c'est à dire si vous faites plus que simplement le prétendre, vous restez par la même attaché à la liberté d'expression...
RépondreSupprimerMais, j'ai l'habitude de cette objection. La plupart des gens nuance toujours les idées, alors qu'en réalité, elles n'en ont aucune.
Pour être plus clair, si je suis "moral", essentiellement, absolument, tout à fait "moral", je ne peux aller à son encontre...si je fais quelque chose qui contredit cet état, je ne suis plus "moral", ce qui singifie qu'un homme qui, par exemple, au nom de la morale, réprime les hommes qui émettent un avis contraire, n'est par conséquence plus moral ; il ne fait que s'y référer...
ce qui me permet de revenir à l'idée de départ : il ne suffit pas de se dire de gauche pour l'être.
Autre exemple, quand un type d'extrême gauche exclue un autre homme sous prétexte d'opinions contraire, qu'il le considère comme l'ennemi à abattre, il va à l'encontre de ce en quoi il croit prétendre ; il devient donc ce qu'il dit combattre.
Cet idéal n'a pas de commune mesure, et en ce monde, une petite poignée d'hommes est en mesure d'y accéder, j'appelle cela aussi "sagesse"...
Vous devez avoir compris que la politique telle qu'elle est pratiquée, je la trouve profondément amorale, seulement une lutte plus ou moins subtile d'accession au pouvoir, et faisant partie de la cité, je joue le jeu...
Sans aucune illusion.
Vous devez également avoir compris que seul le monde des idées (la philosophie) m'intéresse réellement...
Tiens ! Un débat de haut vol dans mon blog...
RépondreSupprimerDorham, il n'a jamais été question pour moi de mettre en doute votre sincérité, ni vos principes.
RépondreSupprimerCe que vous feignez d'ignorer, ou que vous négligez de prendre en compte, c'est que la morale est plurielle (comme la gauche au siècle dernier...) et qu'elle est fluctuante, non seulement dans le temps, mais d'un groupe d'invidus à l'autre.
Pour prendre un exemple extrême, vouloir le bien et le bonheur du peuple est un objectif absolument moral. Donc, ceux qui émettent des objections deviennent automatiquement des ennemis du peuple. Il n'y a plus qu'à les baptiser koulaks et à leur réserver le sort que vous savez...
Mais peut-être serait-il temps de cesser d'encombrer notre hôte...
Oui, on arrête, mais tout tient sur la distinction que l'on peut faire entre morale et moralisme.
RépondreSupprimerLe moralisme est fluctuant.
La morale est universelle et intangible. Désolé, en bon platonicien, je crois en l'absolu, au monde des idées.
Allez, Nicolas, j'arrête, promis...
Vous n'encombrez pas ! Continuer.
RépondreSupprimerCa m'intéresse, mais je suis obligé de réfléchir pour comprendre.
Vous êtes platonicien dans un monde aristotélicien, c'est le problème...
RépondreSupprimerDe même que je suis un farouche cratylien alors que notre monde se donne chaque jour davantage à Hermogène.
Où il y a Hermogène, il n'y a pas de plaisir.
RépondreSupprimerN.B. : C'est normal si je ne comprends pas tous les commentaires sur mon propre blog ?
Parce que vous croyez que M. Dorham et moi comprenons ce que nous écrivons ?
RépondreSupprimerNon ! C'est incompréhensible. Je croyais juste que vous compreniez ce que l'autre écrit.
RépondreSupprimerDe toute façon, j'ai oublié la question...
RépondreSupprimer« Je croyais juste que vous compreniez ce que l'autre écrit. »
RépondreSupprimerQuelle naïveté, chez ces petits jeunes gens de gauche...
"Chez ces petits jeunes gens (adultes) de gauche, svp"...vous faites des écarts mondains, cher Didier.
RépondreSupprimerArrêtez les politesses, ce n'est pas mon rayon !
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