En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
En salle
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15 mars 2008
Le Kremlin-Bicêtre dans l'actualité
Après la mort du dernier poilu, on fait encore la Une des journaux, pour un incendie, cette fois !
Combien de politiques, combien de « gens bien » Qui sont venus, joyeux, nous promettre la lune Dans nos tristes banlieues, dans nos mornes campagnes ? Combien nous ont vendu de meilleurs lendemains Sans la peur de la rue, et l’emploi pour fortune ? Sans qu’aucun de nos vieux, reste seul sans compagne ? Oh ! Combien d’illettrés ont perdu leur plume ? Combien de désoeuvrés tombés de mal en pis ? Combien de petits vieux qui vivent sans sourire ? Combien de faux espoirs engloutis dans la brume ? Combien de diplômés réduits au RMI ? Combien d’espoirs nouveaux pour croire en l’avenir ? On se souvient encore de vos voix qu’on dénombre Le temps d’une élection, et de vaines promesses Aux vraies espérances, le temps d’une émission ! L’espoir de nos aînés est allé dans leur tombe ! Mais demain sera mieux, si la vie que l’on tresse Est un digne combat noble et sans illusion.
La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...
On dirait bien que votre incendie ne fait pas beaucoup d'étincelles...
RépondreSupprimerEt moi je dis que tu habites la capitale du monde et de l'histoire.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerJuste la Une de la presse hier !
Celular,
Ta gueule.
Oh !
Et de l'Europe.
Poème de LV dans un commentaire de mon blog :
RépondreSupprimerCombien de politiques, combien de « gens bien »
Qui sont venus, joyeux, nous promettre la lune
Dans nos tristes banlieues, dans nos mornes campagnes ?
Combien nous ont vendu de meilleurs lendemains
Sans la peur de la rue, et l’emploi pour fortune ?
Sans qu’aucun de nos vieux, reste seul sans compagne ?
Oh ! Combien d’illettrés ont perdu leur plume ?
Combien de désoeuvrés tombés de mal en pis ?
Combien de petits vieux qui vivent sans sourire ?
Combien de faux espoirs engloutis dans la brume ?
Combien de diplômés réduits au RMI ?
Combien d’espoirs nouveaux pour croire en l’avenir ?
On se souvient encore de vos voix qu’on dénombre
Le temps d’une élection, et de vaines promesses
Aux vraies espérances, le temps d’une émission !
L’espoir de nos aînés est allé dans leur tombe !
Mais demain sera mieux, si la vie que l’on tresse
Est un digne combat noble et sans illusion.
Le septième alexandrin ne comporte qu'onze syllabes. Par chance, le treizième en a treize : on s'y trouve.
RépondreSupprimer(À part ces détails, c'est à pleurer.)
Je serai toi je déménagerai : entre les poilus et les cramés, ça fait pas mal de morts dans ton coin...
RépondreSupprimerTu crois ?
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