On est le 10 mai. 27 ans que les Français ont voté pour un chef de l’état socialiste car ils ne voulaient plus d’un chef de l’état accordéoniste. Parmi mes copains blogueurs, seul Olivier P. semble s’en souvenir. Il en devient lyrique.
Olivier se souvient de ce jour de 1981. Moi aussi. Mais je suis beaucoup plus jeune que lui. J’avais 15 ans. Le hasard a fait que j’étais invité ce soir là dans une famille bien à droite. Plutôt que de fêter ça dignement, j’ai passé la soirée à ricaner bêtement devant le regard déconfit des parents de la copine qui nous avait invités, avec deux copains allemands, ce soir là.
Depuis, ma pensée politique n’a pas beaucoup changé. Tenir le blog m’a obligé à formaliser certains aspects d’autant que, par les aléas des algorithmes de classements, je me suis retrouvé bêtement dans le top 10 des blogs politiques. Surtout, avec les blogs je me suis retrouvé assez proche, d’une part des personnalités politiques locales, et d’autre part d’autres blogueurs militants socialistes de longue haleine.
Des personnalités locales, depuis la campagne pour les municipales, une seule tête de liste est revenue me voir à la Comète : Raphaet Dali, un candidat de droite, issu de l’UMP mais pas des pieds. Les autres ont disparu. Je vois bien occasionnellement notre 2ème adjoint, Hervé Nowak ne rechigne pas à venir se taper un demi avec ses gros administrés à l’occasion, mais des autres aucune nouvelle.
Des « autres blogueurs », les « militants », j’apprends beaucoup par les discussions que nous avons, sur le fonctionnement du PS, les « courants » qui y cohabitent, son histoire, … D’un autre côté, j’apprends aussi beaucoup avec tous les commentateurs, y compris trollesques ! Rien ne vaut un peu de contradiction pour s’obliger à réfléchir.
N’ayant pas fait un billet intéressant depuis le début du mois, j’en étais à me demander si je n’avais pas atteint mon niveau d’incompétence. Voire à perdre le moral et à arrêter le blogage intensif.
Ben non !
Je suis sauvé par l’AFP et par Nicolas Sarkozy. Le 10 mai est aussi la date qu’avait choisie Jacques Chirac pour commémorer l’esclavage (je me demande si commémorer est le bon mot !).
27 ans après l’arrivée d’un socialo à la présidence, son lointain successeur, bien de droite, veut, lui-même, réécrire les programmes scolaires pour y inscrire : « "la traite des noirs, l'esclavage ainsi que leur abolition" ».
Pourquoi ? Ca n’y est pas ?
Il y a deux ou trois ans, les députés UMP avaient tenté d’ajouter dans la loi la nécessité d’inscrire dans les programmes scolaires une partie sur les bien faits de la colonisation.
Est-ce qu’on ne pourrait pas laisser tranquille les programmes scolaires ?
Est-ce qu’on ne pourrait pas, un jour, imaginer qu’il ne revient pas aux politiciens d’écrire les livres d’histoire ?
A part pour les pages qui les concernent... Mitterrand l’a probablement fait. Nicolas Sarkozy, je ne crois pas. Ou alors pas au même chapitre.
Olivier se souvient de ce jour de 1981. Moi aussi. Mais je suis beaucoup plus jeune que lui. J’avais 15 ans. Le hasard a fait que j’étais invité ce soir là dans une famille bien à droite. Plutôt que de fêter ça dignement, j’ai passé la soirée à ricaner bêtement devant le regard déconfit des parents de la copine qui nous avait invités, avec deux copains allemands, ce soir là.
Depuis, ma pensée politique n’a pas beaucoup changé. Tenir le blog m’a obligé à formaliser certains aspects d’autant que, par les aléas des algorithmes de classements, je me suis retrouvé bêtement dans le top 10 des blogs politiques. Surtout, avec les blogs je me suis retrouvé assez proche, d’une part des personnalités politiques locales, et d’autre part d’autres blogueurs militants socialistes de longue haleine.
Des personnalités locales, depuis la campagne pour les municipales, une seule tête de liste est revenue me voir à la Comète : Raphaet Dali, un candidat de droite, issu de l’UMP mais pas des pieds. Les autres ont disparu. Je vois bien occasionnellement notre 2ème adjoint, Hervé Nowak ne rechigne pas à venir se taper un demi avec ses gros administrés à l’occasion, mais des autres aucune nouvelle.
Des « autres blogueurs », les « militants », j’apprends beaucoup par les discussions que nous avons, sur le fonctionnement du PS, les « courants » qui y cohabitent, son histoire, … D’un autre côté, j’apprends aussi beaucoup avec tous les commentateurs, y compris trollesques ! Rien ne vaut un peu de contradiction pour s’obliger à réfléchir.
N’ayant pas fait un billet intéressant depuis le début du mois, j’en étais à me demander si je n’avais pas atteint mon niveau d’incompétence. Voire à perdre le moral et à arrêter le blogage intensif.
Ben non !
Je suis sauvé par l’AFP et par Nicolas Sarkozy. Le 10 mai est aussi la date qu’avait choisie Jacques Chirac pour commémorer l’esclavage (je me demande si commémorer est le bon mot !).
27 ans après l’arrivée d’un socialo à la présidence, son lointain successeur, bien de droite, veut, lui-même, réécrire les programmes scolaires pour y inscrire : « "la traite des noirs, l'esclavage ainsi que leur abolition" ».
Pourquoi ? Ca n’y est pas ?
Il y a deux ou trois ans, les députés UMP avaient tenté d’ajouter dans la loi la nécessité d’inscrire dans les programmes scolaires une partie sur les bien faits de la colonisation.
Est-ce qu’on ne pourrait pas laisser tranquille les programmes scolaires ?
Est-ce qu’on ne pourrait pas, un jour, imaginer qu’il ne revient pas aux politiciens d’écrire les livres d’histoire ?
A part pour les pages qui les concernent... Mitterrand l’a probablement fait. Nicolas Sarkozy, je ne crois pas. Ou alors pas au même chapitre.
Non, Nicolas : même pour les pages qui concernent directement les hommes politiques, c'est aux historiens de faire leur travail !
RépondreSupprimerOu alors, l'homme politique (ou d'État) délivre sa vision de lui-même et de son rôle (Mémoires de guerre de de Gaulle), et, ensuite, les historiens mettent ses écrits à l'épreuve de leur discipline.
Vous avez entièrement raison sur ce point que, d'une manière générale (et même particulière, en y réfléchissant), les hommes politiques ni les idéologues, de quelque bord qu'ils soient, n'ont à se mêler d'écrire l'histoire ni de tripatouiller les programmes scolaires au gré des modes intellectuelles du moment.
Pour ce qui est de l'esclavage, en parler est sûrement très bien. À condition de le faire exhaustivement, historiquement. Expliquer aux élèves que l'esclavage a, durant des millénaires, été une pratique courante, admise sans discussion, anodine pour tout dire. Que les Européen, en effet, sont tombés en dessous d'eux-même en y recourant en pleine période de Renaissance et des Lumières.
Mais il faudrait alors expliquer comment la traite africaine a été rendue possible : esclavage déjà répandu sur le continent noir (inter-ethnique), complicité des chefs des tribus fluviales, s'enrichissant en vendant aux marchands blancs les hommes et femmes des tribus de l'intérieur des terres. Signaler aussi que le commerce des esclaves africains en direction des pays musulmans a duré jusqu'au XXe siècle inclus.
Signaler enfin que ce sont les Européens qui, après s'être livrés à ce commerce qui les dégradait, ont pris l'initiative de son abolition (que l'on commémore aujourd'hui).
Et ne pas craindre, si la vérité est à ce prix, de montrer que l'abolition de l'esclavage sur le continent africain, au XIXe siècle, a progressé exactement au rythme de la colonisation des différentes contrées.
Est-on prêt à entendre cela ? Est-on encore capable, dans ce pays, sur notre continent, d'accepter des vérités historiques contraires à (ou ne cadrant pas toujours avec) nos préjugés idéologiques ?
À en juger par la réception du livre d'Olivier Pétré-Grnouilleau sur le sujet, et les piaillements d'horreur qu'il a suscités, il semblerait hélas que la réponse soit non.
Sinon, pour le 10 mai 1981, j'en conserve moi aussi un souvenir impérissable (même si j'en suis depuis revenu) : c'était la première fois que je prenais ma carte d'électeur pour glisser un bulletin dans l'urne... et c'est mon candidat qui est sorti gagnant ! Balèze, non ?
RépondreSupprimerD'accord avec toi Didier. Ca ne fait pas longtemps que je suis au courant de l'exitence de l'esclavage en Afrique avant l'arrivée de l'homme blanc... Id pour les musulmans.
RépondreSupprimerPour le 10/5, moi aussi je votais pour la première fois. J'étais en 1er année de fac de droit. Il y avait des filles qui pleuraient (le 11/5) D'autres qui arboraient -(toujours le 11/5) des macarons "giscar reviens !"
J'aurais bien aimé voir ça.
RépondreSupprimerDidier, notre ministre de l'éducation n'a pas l'air du même avis que vous (cf son discours devant une association de parents d'élèves de droite il y a une semaine et demi).
Pour l'histoire de l'esclavage en primaire, il suffit de se reporter aux documents d'accompagnement du programme de cycle 3 (édités en 2002)
RépondreSupprimerhttp://conseillerspeda70.free.fr/DocuPeda/Hist_C3.pdf
Il y a eu une remise en cause de ces programmes par la circulaire de ce vieux réactionnaire de Robien en avril 2007, juste avant qu'il ne soit chassé. Pendant toute cette année, Darcos a temporisé entre les uns et les autres, mais la circulaire de 2007 n'a pas été appliquée, faute d'autres documents.
Bref, le magnifique président introduit dans l'enseignement primaire ce qui s'y trouvait déjà, mais que certains de ses amis avaient voulu bannir.
Dans la même veine, on a l'enseignement obligatoire de Césaire qui ne figurerait pas dans les programmes de collège ou de lycée alors que j'ai fait un poème de lui il y a deux mois et en prenant son texte dans un manuel vieux de dix ans (et puis j'ai la flemme de chercher les programmes de lycée ou de collège, mais Césaire était bien dans les listes des programmes d'accompagnement).
Il réinvente l'eau tiède ou le fil à couper le beurre !
Didier,
RépondreSupprimerPour répondre à votre "non", c'est ce que je voulais dire. J'entends par là que Mitterrand a - peut-être, les historiens du futur nous le diront - fait ce qu'il faut pour rester dans l'histoire. Ma phrase est incomplète, c'est dans ce sens que je pensais à "écrire l'histoire".
Pour le reste, je veux bien : on ne peut pas dire une page de l'histoire en en occultant une. Mais le fait que grace à "notre civilisation" l'esclavage a disparu ne pardonne pas toutes nos pratiques passées.
Le tout provient peut-être de la façon de l'écrire.
N.B. : Vous avez voté Mitterrand vous ? La prochaine fois que vous trollez un blog "frère", j'en fait un billet.
N.B. bis : d'un autre côté, notre "civilisation" a inventé l'industrialisation de l'esclavage... Et la "servitude" n'est pas si éloignée dans notre histoire.
Elmone,
Ca ne fait effectivement pas longtemps qu'on voit l'esclavage de ce côté, mais ça conforte le côté : "ne nous octroyons pas le droite d'écrire l'histoire".
Benjii,
Voir quoi ? L'élection de Mitterrand. Ouais... on a eu quelques mois d'espoir (et de belles réalisations ensuite).
Anonyme,
Ne parlez de Cesaire en tant que poete devant Didier Goux.
Pour le reste : oui. Il introduit dans les manuels d'histoire un truc qui y figure déjà ! Merci pour cette vision d'un "pro".
Quand j'ai un type qui me dit "j'aurais aimé être là pour l'élection de Mitterrand", ça me rappelle que je suis vieux...
RépondreSupprimersalut nico, merci pour l'info pour la pub dans la colonne de gauche sur mon blog. en principe j'ai corrigé.
RépondreSupprimercela ne le fait que sur certains écrans...mais pas sur le mien. bizarre.
peux tu vérifier si tu as toujours le soucis ?
Quelle nuit à la Bastille! C'était génial, tous ces gens heureux dans les rues.
RépondreSupprimerC'était y'a bien longtemps, hélas...
Tout d'abord, je troue inadmissible de parler de Mitterrand sans citer cet article, si définitif que son auteur n'a rien écrit depuis.
RépondreSupprimerEnsuite, ben je sais pas. C'est trop compliqué.
Nicolas : «industrialisation de l'esclavageè ne peut signifier grang-chose, dans la mesure où le concept même d'industrialisation n'était pas né à cette époque.
RépondreSupprimerD'autre part, je suis d'accord avec vous sur un point : le fait que les Arabes ou les Africains eux-mêmes aient pratiqué l'esclavage durant toute leur histoire ou presque, ne doit nous exonérer en rien.
Cependant, il me semble que nous nous laissons entraîner dans un excès anti-historique, ou a-historique, lorsque nous laissons dire que nous sommes les principaux artisans de l'esclavage (pratique née avec l'humanité elle-même, rappelons-le) voire ses inventeurs, comme de plus en plus de gens feignent de le croire - ou le croient sincèrement, ce qui est encore plus grave.
C'est toujours le phénomène du balancier, n'est-ce pas. Durant tout le XIXe siècle, l'Europe (et la France particulièrement) s'est voulu, pensé comme le centre et le sommet du monde, ce qui était sans doute absurde. Actuellement, le balncier, excessif dans un sens, est reparti dans l'autre, tout aussi excessivement, et fait que nous nous considérons coupables de tout, responsables de tous les malheurs.
La vérité n'est évidemment ni ici, ni là. La vérité, on ne pourra essayer de l'entrevoir que si on se déprend de cette manie qui considère que, à l'échelle de l'histoire, il y a d'un côté des coupables absolus, de l'autre des victimes absolus : c'est faux, ce le sera toujours. refuser de l'admettre est se condamner à ne rien comprendre, et, donc, à perpétuer les mêmes errements, à reproduire les mêmes crimes.
Benjii : je ne saisis pas votre allusion au ministre de l'Éducation, relativement à mon commentaire...
RépondreSupprimerQuant à Aimé Césaire, j'ai déjà dit, en effet, ce que j'en pensais. Comme poète, il me semble largement inférieur à Senghor, par exemple (si l'on tient à rester dans le cercle de la "négritude"). Or, qui lit Senghor ? Et, de toute façon, pourquoi faire lire à des adolescents des poètes contemporains secondaires, voire anecdotiques, quand ils ignorent à peu près tout de la littérature de tous les siècles, si ce n'est pour des raisons purement circonstancielles, c'est-à-dire idéologiques ?
David75 dit
RépondreSupprimerL'esclavage en soi n'a pas disparu, c'est le fouet qui va avec qui a disparu.
Le 10 mai 1981 pour la majorité des français était une méga fête une renaissance.
Mitterrand est déjà dans l'histoire pour la suppression de la peine de mort.
Une ère nouvelle a commencé, les radios libres ...
Zut alors, j'ai oublié de parler de cette date chez moi. Merci de nous remontrer cette image qui est apparue sur les TV en couleur ce soir de mai 1981, précédée d'une clameur dans les endroits où on l'attendait.
RépondreSupprimerLes petits bureaux de vote qui fermaient à 18H avaient donné une petit idée. On se disait "mais on dirait qu'ont tient le bon bout".Et oui, à 20H00 le visage de Mitterrand est apparu, ensuite un journaliste a annoncé la nouvelle pour ceux qui n'avaient pas reconnu la tête de Tonton en gros pixels.
Sacré souvenir, sacré souvenir.
Je ne me souviens pas du 10 mai 81, c'est bizarre. Je crois que pour moi la politique est venue plus tard !
RépondreSupprimer:-)
[Bon maintenant, je vais lire les commentaires !]
Pour Mitterrand: ça reste une bonne époque, mais c'est du passé!
RépondreSupprimerPour l'esclavage; je pense que le problème, c'est qu'on emploie le même mot pour désigner des choses différentes.
Etre esclave dans l'antiquité c'est une chose. Etre esclave dans les société arabes ce fut une autre chose. Et être esclave, par exemple, en amérique (le sens que l'on entend habituellement), c'est une troisième chose.
La tentative de dire: les trois, c'est à peu près pareil, cela ne permet pas de mieux comprendre l'Histoire. Etudions chaque phénomène séparément.
Didier Goux : Je vous rejoins dans votre commentaire.
RépondreSupprimerOui, l'esclavage a été vu pendant des siècles comme une chose anodine, banale.
Mais comment cela n'aurait-il pas été le cas puisque le système de servage a perduré pendant des millénaires par exemple ?.
Bien sûr qu'il faut dire et redire que la traite des noirs a été rendue possible par la complicité d'autres tribus africaines et que cela existait bien auparavant.
Mais cela n'exonère en rien les millions de déportations d'êtres humains vers l'Amérique, les îles.
Maintenant, là où je ne vous rejoins pas, c'est sur l'abolition qui suivait le rythme des colonisations.
Le statut de l'indigénat était bien un statut de sous-homme .
Quant au livre d'Olivier Pétré-Grenouilleau, il était hier en vente lors de la soirée à laquelle j'assistais, commémorant l'abolition de l'esclavage aux côtés de ceux de Césaire, Frantz Fanon etc...
L'histoire se doit d'être enseignée
dans son intégralité avec tous ses aspects, dérangeants, ne collant pas effectivement avec les préjugés idéologiques.
Circé : ce qu'on appelle le "servage" (et qui est différent de l'esclavage) n'a pas duré des millénaires, mais tout au plus trois ou quatre siècles, à l'époque féodale.
RépondreSupprimerD'autres part, ai-je dit que nous étions exonérés de tout tort, sous prétexte que d'autres l'avaient fait également et avant nous ? Il me semble bien que non.
L'indigénat au temps de la colonisation n'était sans doute pas un sort spécialement enviable, mais l'assimiler à l'esclavage est hautement abusif. Et je maintiens que la colonisation (ce qui ne suffit pas à la justifier, bien entendu) a facilité l'éradication de l'escalvage intra-africain.
Eric : que les modalités de l'esclavage aient changé au cours du temps, c'est une évidence. Mais je vois trop bien, dans cette scission tripartite que vous tentez d'opérer, la manoeuvre idéologique, qui va permettre d'exonérer tranquillement les pays musulmans d'une traite millénaire dont nul ne songe à se "repentir" en faisant porter tout le poids de la honte et de l'opprobre sur les Européens. C'est une manoeuvre que je refuse.
@didier,
RépondreSupprimerEt moi je vois bien qu'en mêlant les trois notions, vous cherchez à minimiser l'esclavage tel qu'on l'entend à l'époque moderne. Tout du moins à le relativiser.
Mais, je précise que je ne suis pas un partisan des commémorations et de la repentance.
J'estime juste que l'histoire doit s'enseigner en clarté et qu'il est toujours très dangereux de comparer les époques historiques.
Je n'ai jamais cherché à "relativiser" l'esclavage, ne vous en déplaise, Éric. Je demande simplement à ce que tel ou tel groupe de pression ethnique ne l'utilise pas comme un gourdin, une «arme absolue de langage» contre le pays qui leur a fait accueil (et même s'il y a en effet à redire sur la qualité de l'accueil en question, mais c'est un autre problème).
RépondreSupprimerD.Goux : Autant pour moi et merci d'avoir rectfié, j'ai écrit millénaires alors que je pensais siècles...Petit coup de fatigue du dimanche matin quand la dose de caféine n'a pas atteint la norme.
RépondreSupprimerJe ne vous prêtais pas de propos d'exonération,j'appuyais simplement sur cette thématique parce qu'il est trop facile pour d'aucun de répondre très benoitement :
- " Ce n'est pas moi qui ai commencé c'est l'autre..."
Rien de plus.
Franssoit,
RépondreSupprimerQuel article ? Celui sur le 9 janvier 2016 ?
Si vous cherchez quelque chose de croustillant à dire sur Sarkozy, et d'intéressant, d'original dans la blogosphère, utilisez La Raison. Je parle du mensuel de la Libre Pensée. Les attaques de l'actuel président envers la laïcité sont sans doute encore plus fort qu'envers les acquis sociaux, c'est dire !
RépondreSupprimerPar exemple : l'Hôtel de la Monnaie va émettre une série de pièces pour commémorer les prétendues apparitions de la vierge à Lourdes il y a 150 ans, et les visites papales dans ce sanctuaire ; l'autre frappe spéciale émise est une série de pièces à l'effigie du Président Sarkozy.
Les derniers chefs d'Etat français à s'être fait représenter sur des pièces de monnaie de leur vivant sont Napoléon, évidemment, Napoléon III, en tout logique aussi, et Philippe Pétain.
Personnellement, cela me choque profondément. Et je pense qu'on peut en faire un bel article bien retentissant =).
(source : La Raison n°531, article <"Dieu et mon Roi" à la Monnaie de Paris>)
Quant au sujet que vous soulevez, étant moi-même en formation historienne, je pense que les politiques, surtout quand ils sont aussi mauvais historiens que Sarkozy et ses conseillers, doivent laisser aux professeurs d'histoire, et aux chercheurs, le soin de composer les programmes. Il me semble que c'est tout de même ce qui reste fait : qu'un homme politique censé représenter la nation propose certains thèmes à inscrire dans les programmes ne me choque pas outre mesure. Tant que ce n'est pas imposé ni légiféré...
D'ailleurs, tout enseignant peut parler de l'esclavage à ses élèves, les occasions ne manquent pas (Antiquité ; grandes découvertes ; colonies ; etc.)
Tiens ! Du spam.
RépondreSupprimerA une époque je m'étais intéressé à la "Libre Pensée" (quelqu'un vaguement de la famille s'était laissé tenté... et voulait convaincre le reste de la famille).
Je n'ai jamais vu un groupuscule plus sectaire... Pour un truc qui s'appelle "La libre pensée", ça m'avait bien fait rire.
Nicolas : oui mais dans le Spam, l'info sur les monnaies est intérressante ! :-)
RépondreSupprimerNicolas : vous avez entièrement raison ! Il en va de même de L'Union rationaliste (je ne sais si cela existe toujours) pour laquelle j'avais eu un penchant, aux alentours de ma vingtième année : j'ai fui à toutes jambes devant ces ressasseurs patentés, ces bouffeurs de curés sans dent...
RépondreSupprimerDésolé pour le "spam", c'est juste une mauvaise manipulation de la part.
RépondreSupprimerQuant au sectarisme de La Libre Pensée, je ne sais pas, je n'ai pas encore adhéré ; mais leur combat m'intéresse beaucoup. Enfin, c'est plus simple de s'intéresser aux individus en modifiant leurs positions plutôt que de s'intéresser aux vraies positions et aux idéaux qu'ils défendent...
Par exemple, dire des laïques militants qu'ils sont "bouffeurs de curés", comme une insulte, qu'est-ce que cela veut dire ?
La laïcité est la meilleure défense de la religion, ainsi que, surtout, de la croyance.
Je pensais que depuis Montesquieu, et son beau Livre 5 de l'Esprit des lois (http://www.voltaire-integral.com/Esprit_des_Lois/Table.htm) tout le monde en avait convenu.
Désolé donc s'il y a eu méprise sur mon intervention. Ce n'était pas une entreprise de spam ni de sectarisme, puisque je ne fais que lire les productions intellectuelles et les avertissements civiques de cette association.
A bon entendeur =).
Thibaud.
Didier, le ministre disait en gros devant cette asso de parents d'élèves que les programmes ne devaient pas être laissés a des "spécialistes" ou des "techniciens".
RépondreSupprimerEn fait, je n'ai plus le vocable précis employé (j'ai lu l'extrait du discours dans un LillePlus jetable), mais il y avait clairement le mépris sarkozyste habituel pour les penseurs là dedans.
Le politique peut et doit tout faire, un an après, le leitmotiv volontariste de l'UMP n'a pas changé..
Didier,
RépondreSupprimerd'une part, je crois que tout le monde sait que les africains eux-mêmes ont participé à l'esclavage. La traite négrière est déjà enseigné, au collège, je crois et tous les détails sont aussi de la responsabilité du prof d'histoire. Il doit être à même de faire vivre le programme.
Donc ce point précis ne me semble pas un souci.
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En revanche, il y a un point que personne n'a relevé, c'est quand vous dites que la disparition de l'esclavage s'est fait de concert avec le développement de la colonisation.
C'est historiquement vrai. Mais quand vous dites cette phrase sans rien expliquer de la colonisation, on a l'impression que c'est parce que la colonisation a existé que la traite a disparu ; et donc qu'il s'agit d'un bienfait.
Or, la colonisation est une autre forme de servitude, voilà tout. On pourrait citer des exemples à foison qui montreraient à quel point la colonisation faisait des peuples occupés des corpus au destin précaire, soumis au seul bon vouloir de l'occupant.
Ce pouvoir de la volonté de l'un sur la vie de l'autre est toujours un asservissement, j'irais plus loin, un esclavage, plus subtil, troquant le fouet pour le mirage du progrès, le travail forcé pour l'émancipation, la destruction du passé de l'individu contre la prééminence de notre civilisation.
Un asservissement ne fit qu'en remplacer un autre.
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Troisième point, je suis heureux que vous citiez Senghor, que j'ai cité à l'époque du débat chez vous-même.
Je ne suis pas très "poésie" mais j'admire sa très grande intelligence.
Poireau,
RépondreSupprimerFais-en un billet !
Thibaud,
Je suis moi même pas mal bouffeur de curé, mais je n'en fais pas une religion !
Celà dit, la libre-pensée n'était pas l'objet de mon billet.
Benjii : merci de la précison ! Dans ce cas, je suis formellement opposé à ce ministre ainsi qu'à tous ses malfaisants semblables.
RépondreSupprimerDorham : une fois de plus, il faudrait nuancer, préciser, discriminer (oh ! le vilain mot !) : je n'en ai guère le temps, et puis nous ne sommes pas chez nous, n'est-ce pas ?
Juste ceci : vouloir qu'une chose soit toute blanche ou toute noire (oui, je l'ai fait exprès) conduit forcément à "écraser un peu de vérité", comme dirait Renaud Camus.
Il n'est pas question de nier que la colonisation repose, in fine sur un asservissement. Lequel n'est pas exactement assimilable à un esclavage.
D'autre part, si la colonisation a entraîné le recul puis l'abolition de l'esclavage en Afrique, alors, oui, j'affirme que, sur ce pont précis au moins, la colonisation a été une bonne chose. Et tant pis si ce que je dis "est mal".
Enfin, il faudrait distinguer encore, dans le cas de la colonisation, les intentions des résultats. Au départ, je le rappelle, il s'agissait d'apporter la "civilisation" aux peuplades "primitives", et cette idée, généreuse en soi, était portée par les hommes de gauche (la gauche de l'époque : les radicaux) et au contraire combattue par la droite.
Pour les résultats, c'est une autre affaire, évidement, mais là aussi, il conviendrait de nuancer et préciser chaque chose. Ce qui nous entraînerait bien loin.
Une dernière chose : la situation des Africains (ou des Asiatiques : on n'en parle bizarrement jamais, de ces anciens colonisés...) au temps de la colonisation ressemblait beaucoup à celle des juifs et des chrétiens dans l'Espagne de sAlmohades de Cordoue. Or, il se trouve encore des intellectuels pétris de bonnes intentions (ou pas, d'ailleurs) pour nous vanter les "Lumières" et la magnifique tolérance de l'islam de cette époque, alors que les dhimmis n'étaient que des des gens tolérés et soumis à l'arbitraire du calife.
Nicolas : pardon pour ce squat intempestif !
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerc'est une question de point de vue et il est possible d'en discuter. Pour ma part, je ne crois absolument pas en l'idée d'une bonne volonté initiale, pas plus que je ne crois à la bonne volonté de l'idéal communiste sous Staline.
Les intérêts étaient déjà bien trop commerciaux et économiques pour le permettre.
Il faut être pragmatique et penser non pas à l'intention (parce qu'elle ne change rien ; je ne crois pas au mythe des circonstances atténuantes (en toutes choses)) mais au résultat. La colonisation et la décolonisation, puis la politique étrangère des anciennes grandes puissances coloniales et bien entendu des grandes puissances tout court (toujours basée sur l'asservissement via de jolies choses comme le FMI) ont fait obstacle et continuent de faire obstacle à tout développement.
Concrètement, il y a eu l'esclavage, puis la colonisation, puis la destruction pensée, organisée des perspectives d'affranchissement (on pourrait citer en exemple l'assassinat de Lumumba) puis l'organisation mondiale du capitalisme (et entre tout ça une mise sous tutelle avec mise en place de dictateur sanguinaire)...
A la lumière de cette histoire, voir la situation de l'ancien Congo belge, le Rwanda...etc.
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Ensuite, ce que l'on nomme "primitif", c'est plutôt admirable.
Aurait-on pu dire la même chose de paysans picards au début du siècle ? Sans doute. Les a-t-on asservi pour autant ? Bien sur que non. A la place, on leur a filé la PAC et le salon de l'agriculture...
(bon, je suis un peu provoc' et je fais un mauvais raccourci mais vous me connaissez, vous ne m'en voudrez pas) (enfin, j'espère)
Didier,
RépondreSupprimerPas de soucis pour le squat.
Je reviens sur un de vos propos :
"il s'agissait d'apporter la "civilisation" aux peuplades "primitives", et cette idée, généreuse en soi"
(le fait que c'était porté par la gauche n'est qu'annexe).
L'idée d'apporter la civilisation était peut-être généreuse mais de quel droit pouvions nous juger que "notre" civilisation était meilleurs que la leur...
En plus, il s'agissait aussi d'amener la religion et de gagner du pognon... La civilisation a bon dos.
Dorham,
Arrête de répéter ce que je n'ai pas encore écrit : oui, les intérêts commerciaux primaient par rapport à la civilisation !
Nicolas et Dorham : quand je dis qu'il s'agissait d'apporter la civilisation aux primitifs, je ne le prends évidemment pas à mon compte ! j'essaie de revenir à l'état d'esprit de l'époque.
RépondreSupprimerDorham, vous vous trompez : si la droite combattait l'idée de colonies, à l'époque, c'était précisément parce qu'elle estimait que cela allait coûter beaucoup trop cher aux Finances publiques. Bien entendu, dès que les grandes compagnies privées ont compris qu'il y avait beaucoup à gagner, elles ont foncé tête baissée et la droite leur a emboîté le pas.
Cela dit, si vous voulez être «provoc'», comme vous dites, je peux l'être aussi : cette façon que nous avons (nous, Européens) à se charger de tous les péchés, de toutes les fautes, de toutes les mauvaises actions, en exonérant systématiquement les Africains des malheurs qui leur tombent dessus depuis maintenant un demi-siècle d'indépendance, c'est à mes yeux la forme la plus insidieuse du racisme, celle qui considère en fin de compte que l'on a affaire à des hommes innocents par nature, naïfs, crédules, proies faciles pour le diable blanc, toujours machiavélique comme chacun sait.
Bizarrement, encore une fois, ni les Vietnamiens ni les Laotiens ne gémissent depuis 50 ans comme quoi tous leurs malheurs présents viendraient des méchants Français et des vilains américains.
J'ajoutent que de plus en plus d'intellectuels africains exhortent leurs compatriotes à en finir avec cette propension africaine à toujours rejeter la faute sur les autres et à ouvrir les yeux sur leurs propres manquements. Le moins que l'on pourrait faire, me semble-t-il, serait de les soutenir et de les aider à changer le cours des choses. Au lieu de ça, on continue de se frapper la poitrine, après avoir, durant un demi-siècle, englouti en Afrique l'équivalent de 20 ou 25 Plans Marshall, qui ont pour l'essentiel fini sur des comptes en Suisse.
Mais, enfin, le mieux est sans doute d'en rester là.
Didier,
RépondreSupprimerOn ne se charge pas de tous les pêchés ! Je ne suis pas responsable des conneries faites par mes ancêtres.
On a juste un "devoir de mémoire" pour ne pas recommencer les conneries...
Mais c'est le Président de la République, qui, par un nouveau discours, en rajoute une couche ! Et c'est le fil de commentaire qui a dévié (ça n'est pas un reproche !). Nous en étions à "De quel droit un Président de La République, pour faire un beau discours, se donne-t-il le droit de réviser les manuels scolaires (surtout d'histoire)" ?
Ah ! mais là dessus, nous sommes à 200 % d'accord ! Il faut le renvoyer dans les cordes !D'autant que prendre encore des heures de cours, en primaire, pour "enseigner l'esclavage" à des enfants auxquels on n'est déjà plus capable d'apprendre à lire et à écrire correctement avant leur entrée en 6ème, c'est vraiment le monde qui marche sur la tête.
RépondreSupprimerEt toutes ces contorsions stupides et dangereuses, à seule fin d'essayer de piquer à la gauche (à Ségolène principalement) son électorat issu de l'immigration. C'est à pleurer.
A pleurer de rire peut-être...
RépondreSupprimerNous ne sommes pas en campagne électorale et l'électorat de gauche a tendance à défendre l'Education Nationale !
Au contraire, NS risque de se mettre mal avec une partie de son électorat !
Il va donc renforcer son image de type opportuniste qui raconte n'importe quoi pour faire des jolis discours.
(Bon ! J'ai bistro...).
Vraiment, vous vous trompez sur mon intention Didier. Je ne suis pas le moins du monde enclin à "charger" le dos de notre mule.
RépondreSupprimerQuand je parle du Rwanda par exemple, je ne peux souscrire à l'idée que la France est responsable du génocide sous prétexte qu'elle a favorisé une ethnie plutôt qu'une autre. On a mis les machettes dans les mains de personne.
Les crimes sont à ceux qui les commettent.
Sur l'aspect économique de la colonisation, comment pouvez vous dire que de nouveaux territoires, de nouvelles possibilités de culture (le colza en Algérie par exemple) n'ont aucun intérêt économique ?
Enfin, là, vous niez l'évidence...
Dans l'histoire du monde, on a jamais vu un peuple faire le misanthrope avec un autre. On voit mal l'état français se dépouiller pour l'Afrique.
Qu'il y ait eu des débats, certes. Quand la droite prétexte le cout, elle veut parler de la croissance de la masse administrative. Quand la gauche répond, elle rétorque que l'économie (le marché) viendra compenser...et le moins que l'on puisse dire, c'est que cette réponse s'est vérifiée.
On peut aller au fond des choses si vous voulez, mais alors, il faut pouvoir considérer la question dans son ensemble.
Dans le cadre de ce débat, je vous trouve (très) légèrement de mauvaise foi...
De mauvaise foi, non, je ne crois pas, sincèrement. Un peu rapide, sans doute. Mais le sujet est complexe et on atteint là les limites du commentaire de blog.
RépondreSupprimer(surtout quand on fait ça tout en travaillant...)
Et où est-ce que j'ai parlé de culture, de colza et d'Algérie, moi ?
Vous n'en avez pas parlé, c'est moi qui en parle...(c'est un exemple de l'outrance économique de la décolonisation)...
RépondreSupprimerVous avez sans doute raison pour les limites du blog mais c'est frustrant de devoir buter toujours contre ça...
@Didier Goux,
RépondreSupprimerTiens, c'est bizarre: au début du fil de discussion vous êtes très affirmatif, très sûr de vous. Vous nous gratifiez d'une douzaine de commentaires (merci, quel bonheur!) Et à la fin, vous finissez par botter en touche. C'est que les bases de votre argumentation n'étaient pas si solides que ça!
Eric,
RépondreSupprimerEs-tu sur que ce sont tes 2 ou 3 interventions qui l'ont convaincu ?
Es-tu sur qu'il soit le seul à avoit adouci sa position ?
Éric : d'une part, je ne suis jamais tout à fait convaincu par ce que je crois penser (je ne suis pas un militant). D'autre part, oui, il m'arrive, dans une discussion, de prendre en compte les arguments que l'on m'oppose, et auxquels je n'avais pas songé par moi-même. Ce qui, tout naturellement, contribue à infléchir, à nuancer ma position de départ.
RépondreSupprimerEnfin, je ne botte pas en touche (mais si vous y tenez absolument, je veux bien...), mais reconnaissez que poursuivre une discussion de fond sur le problème (ultra-sensible, ces derniers temps, et pour de douteuses raisons) de la colonisation, de l'Afrique, etc., par commentaires de blog interposés relève tout de même de la haute-voltige.
A plus forte raison quand on n'est pas chez soi.
Seuls les imbéciles sont surs d'eux. Les gens sensés sont toujours plein de doutes.
RépondreSupprimerBenjii : d'un autre côté, il convient de ne pas trop s'exagérer les vertus du doute. Il est bon de conserver un socle ferme, d'être assuré d'un certain nombre de principes solides, à partir de quoi la discussion devient possible, sinon fructueuse, ce qui est rien moins qu'assuré.
RépondreSupprimer(Proust disait qu'on ne tire de vérité que de soi-même, au prix d'un effort prolongé et ardent de recherche, mais jamais de la discussion.)
Il branle rien, le taulier, aujourd'hui, où je rêve ?
RépondreSupprimerMettons qu'il a mieux à branler.
RépondreSupprimer(je viens de me taper 6 heures de route + une heure de bistro).
Vous avez vu, hein ? On a soigné l'animation, pendant votre absence !
RépondreSupprimerOui. Vous êtes de bons trolls.
RépondreSupprimerC'est amusant : je viens seulement de m'apercevoir que votre illustration était celle de Mitterrand en 1988 et non en 1981...
RépondreSupprimerESCROC !!!
Didier,
RépondreSupprimerVous êtes sur ? Dans ce cas, je me suis laissé abusé !
Quasiment certain ! En 1981, le pourcentage de Mitterrand était seulement de 50, et quelques.
RépondreSupprimerNon ! 51,7. C'est marqué là.
RépondreSupprimerJe me souviens du graphisme façon Minitel, j'ai eu besoin d'attendre la phrase du présentateur pour reconnaitre l'élu.
RépondreSupprimerJe l'ai reconnu à son front dégarni : çà ne pouvait pas être Giscard.
RépondreSupprimerMais oui, vous avez raison ! Comme quoi, les souvenirs, hein...
RépondreSupprimerVous n'avez pas honte ? Ne pas connaitre par coeur tous les résultats des élections sous la cinquième. Un 13 mai 2008 en plus.
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