09 mai 2008

"Un arrêt de travail pour Sarko et son gouvernement"

Un article de la loi de financement de la Sécu pour 2008 prévoit la possibilité à des médecins payés par l’employeur d’invalider les arrêts de travail !

C’est inique.

C’est pourquoi il faut signer la pétition.

(un peu plus sérieuse que celle que j’ai transmise hier).

50 commentaires:

  1. Il faut voir cet article 103 de près. D'autant plus que les prochaines grosses manifestations risquent d'occulter cette ignominie dans les médias.
    T'aurais du faire un plus gros billet !

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  2. Benjii,

    Dès fois on n'a pas le temps. Déjà que j'ai oublié de citer où j'ai trouvé cette pétition, ce qui n'est pas joli joli.

    (je pars en week end, et j'ai du boulot à finir avant).

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  3. Bon week end alors.
    Mais je viens de jeter un coup d'oeil a cet article 103.
    Il n'est pas si terrible. Il y a quand mêmes quelques gardes-fous.

    Des abus seront possible. Mais je pense que les nombreux abus de nombrilistes qui ne pensent qu'a leur gueule (il fait beau, arret maladie payé par la sécu pour aller a la plage) sont de loin supérieurs a ceux qui auront lieu avec cet article.

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  4. "Des abus seront possible. Mais je pense que les nombreux abus de nombrilistes qui ne pensent qu'a leur gueule (il fait beau, arret maladie payé par la sécu pour aller a la plage) sont de loin supérieurs a ceux qui auront lieu avec cet article."

    Faut vraiment venir de tomber du nid pour écrire des conneries pareilles.

    Ne jamais s'être informé, ne jamais avoir réfléchi, ne jamais avoir essayé de comprendre, ne s'être imaginé aucune souffrance.

    Alors en vrac :
    - Qui dit que les arrêts maladie des médecins, avec la surveillance dont ils sont l'objet, sont injustifiés ?
    - comment peut on juger que la multiplication des arrêts maladie est juste due au "nombrilisme" ? (nouvelle maladie ...)
    - pourquoi un système qui existe déjà (la sécu fait DEJA des contrôles sur les arrêts maladie sur demande des employeurs ...) serait il renforcé ?
    - et surtout, surtout, pourquoi faudrait il préférer des "abus possibles" (moi je dirais plutôt injustices au mieux, tyrannie au plus exact) au risque qu'une société laisse passer des "nombrilistes" ?

    Et Benjii, as tu réfléchi à ce qui peut se passer dans la tête d'un type qui (par exemple) se jette du haut du 5e étage d'un patio intérieur d'une entreprise (Renault Guyancourt)devant tous ses collègues ?
    Tu crois qu'il est trop nombriliste lui ?
    Tu crois qu'il n'aurait pas mieux fallu qu'il soit en arrêt chez lui ? suivi ? aidé ? écouté ?

    Tu vois, on peut préférer mille fois prendre le risque de payer pour le "nombrilisme" de quelques uns et éviter la souffrance extrème des autres, à qui on dirait "marche ou crève".

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  5. J'avais parlé de techniques de flicage en expérimentation en Angleterre dans un court texte de fiction sur :
    http://lantiforum.hautetfort.com/archive/2008/04/16/covent-garden.html#comments
    En premier commentaire, j'indique mes sources.
    Ca promet.

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  6. http://lantiforum.hautetfort.com/
    archive/2008/04/16/
    covent-garden.html#comments

    désolée, il faudra supprimer les retours à la ligne pour le copié collé, je ne sais pas insérer un lien dans un commentaire !

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  7. Ho !

    Ne nous emballons pas !

    Ce que je dénonce dans mon billet c'est le fait que les contrôles seront fait par des médecins payés par l'employeur.

    Je ne dénonce pas :
    1/ Les abus,
    2/ Ceux qui dénoncent les abus...

    L'existence d'abus, on ne peut pas le nier ni le fait qu'ils soient en très faible proportion parmi la soufrance générale.

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  8. Audine, c'est un peu moche de ressortir une soupe sarkozyenne sentimentale (oh, le pauvre qui se jette d'un immeuble) pour dénoncer ses réformes.

    Je sais qu'il faut combattre le feu par le feu, mais bon :

    1/ s'il s'est jeté d'un immeuble devant ses collègues, c'est justement qu'il n'était pas en arrêt. Donc ça ne concerne pas cet article.

    2/"comment peut on juger que la multiplication des arrêts maladie est juste due au "nombrilisme" ?"

    En le constatant : ça existait déjà quand ma mère travaillait encore, et aujourd'hui c'est des amies a moi qui se barrent a la plage tous frais payés.

    3/ "Qui dit que les arrêts maladie des médecins, avec la surveillance dont ils sont l'objet, sont injustifiés ?"

    MOI. je le dis haut et fort, j'ai plein d'exemples, mais ça servirait a rien de les donner puisque j'aurais aussi bien pu les inventer.

    4/ La sécu est déficitaire. Soit au choisit d'augmenter les contrôles (et si tu as lu l'article comme je l'ai fait, tu verras que les gardes fous sont nombreux), soit on tolère le démantèlement et la privatisation de la sécu au grand dam de ceux qui en ont vraiment besoin (ex récent : les lunettes).

    Les gens qui pensent qu'un petit arrêt maladie par ci par là n'est pas très grave sont tellement nombreux que le problème en devient inquiétant.

    Enfin, je tombe peut-être du nid, mais je respecte mes interlocuteurs.
    L'avenir est dans le dialogue, madame.

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  9. Oui c'est vrai, pardon pour avoir employé le mot "conneries".

    Pour le reste, Nicolas a rappelé que l'objet de son article était que les contrôles étaient faits par des médecins payés par le patronnat.
    (jusqu'ici les contrôles sont faits par les médecins de la Sécu, donc payés par ET le patronnat ET les salariés mais bon ...)
    Mais puisque tu soulignes qu'il y a plein de gardes-fous, allons y, ça vaut le coup de contrôler tes amies à la plage.
    Les miennes, quand elles sont / étaient en arrêt, ça n'est pas à la plage alors bon. Je veux bien qu'on contrôle les amies des autres.

    (je ne vois pas en quoi l'augmentation des suicides sur les lieux de travail est une "soupe sarkozienne" ???)
    (c'était là pour illustrer l'évolution du mal être quand les arrêt de travail sont au mieux mal vus au pire proscrits)

    Et je vais essayer d'être sarcastique en respectant mon interlocuteur, monsieur :-)

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  10. Le fait que ces médecins soient payés par le patronnat évite qu'ils le soient pas la sécu.

    Et, si je ne me trompe pas (mais ça peut arriver), les patrons n'ont rien a gagner a harceler leurs employés. Et comme c'est la sécu qui paye les arrêts maladies, ils s'en foutent un peu.

    Et c'est marrant, tu as l'air de douter que des médecins puissent être de mauvaise foi quand ils distribuent des arrêts maladie, mais par contre ils pourrait l'être s'ils sont payés par des patrons.

    Cette haine du patron est vraiment un problème qu'il faut régler en France.
    Il y a des pourris, comme partout. Mais je pense que beaucoup de patrons (de PME, pas des grandes entreprises) sont très sympathiques.

    (l'augmentation du taux de suicide n'est pas une soupe sarkozienne, mais s'en servir comme exemple dans ce cas de figure, c'est jouer sur les émotions, la loi doit être générale et abstraite, on ne doit pas partir de cas comme ça pour faire des lois, sinon on ne s'en sort pas.)

    (ah, et comme je sens venir la parade, si moi j'ai donné un exemple avec la plage, ca ne rentrait pas dans le pathos, et je pense aussi que ça collait un peu plus au sujet).

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  11. Les malades sont tous des fainéants : remettez-les au boulot ou collez-les au trou !

    (Hein ? Comment ça, j'en fais trop ?)

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  12. Plus sérieusement (ce qui ne sera pas dur), si quelqu'un me demandais de prendre parti dans la polémique audino-benjiesque, je serais plutôt du côté de M. Benjii, ne serait-ce que pour une simple raison, mais qui est à mes yeux fondamentale : il est allé se renseigner à la source et, ensuite, il a tenté de réfléchir, de peser le pour et le contre, de faire la part des choses, de prendre en compte les différentes facettes, bref : d'exercer son intelligence et son esprit critique.

    En face (pardon,Chère Audine de ce que je vais dire, et qui ne vaut que pour ce fil de discussion précis), on lui oppose une simple lamentation compassionnelle qui, de plus en plus, faisant appel au coeur, dispense le cerveau de jouer son rôle.

    Il est sans doute fort triste, pour lui et ses proches, que cet homme se soit jeté du cinquième étage, mais enfin : depuis quand peut-on tirer des lois de comportement générales à partir d'un individu isolé et animé de pulsions suicidaires ? Et comment pouvez-vous déduire de son acte que la responsabilité en incombe à ses employeurs ou à ses conditions de travail ?

    Essayez de vous pénétrer de cici une bonne fois : on ne fait pas de politique, on ne peut pas en faire, en se contentant de poser un oeil humide sur telle ou telle victime. Ni politique, ni rien, du reste. Depuis les premières communautés humaines jusqu'à nos jours (mais pour combien de temps encore), jamais on n'a demandé au choeur des pleureuses (qui a sa raison d'être par ailleurs) de diriger les affaires de la Cité. Il serait bon et sain, à mon sens, que cela continue.

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  13. Ah, zut de merde ! J'avais zappé le dernier commentaire de M. Benjii et je m'aperçois que je n'ai guère fait que répéter ce qu'il venait de dire.

    Mille excuses, Sir...

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  14. C'est pas grave, j'aurais pu y passer l'apres midi sans le dire aussi bien !

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  15. Benjii : à ceci près que la sécurité sociale n'est en déficit que parce qu'on exonère de lui verser son du tout un tas d'entreprise pour tant bénéficiaire.
    Il fait bon après se plaindre de manquer d'argent et de taper, comme toujours, sur le petit personnel !
    :-)

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  16. Houlàlà ...

    Si je m'en réfère au site de Benjii (qui n'est pas mal fait du tout, d'ailleurs), il est "étudiant en droit à l'université de Lille2 et résidant à Armentières, dans le Nord (59)". Je pense que ça n'est pas un très grand recul ni une grande observation.
    Ceci dit, ça n'invalide pas ses idées. Ca fait juste une expérience assez limitée.

    Ca fait plus de 25 ans que j'ai professionnellement l'occasion d'observer de fort près ce qui se pratique dans les entreprises. En tant qu'inspectrice du travail (ayant travaillé dans le privé également pendant 4 ans auparavant).

    La mention des suicides dans les entreprises n'a rien de compassionnelle : leur augmentation ainsi que leur reconnaissance comme accident du travail (donc pour le moins dus au travail) par la Sécurité Sociale est un fait. Il suffit de se tenir au courant de l'actualité pour savoir que si le suicide du salarié de Renault Guyancourt est emblématique, il est (très) loin d'être un acte isolé. Ont été citées comme responsables de stress excessif au travail : Renault donc, (malgré son observatoire du stress d'il y a 10 ans), mais aussi Peugeot, France Télécom, IBM (qui a eu droit à une mise en demeure du directeur départemental du travail des Alpes Maritimes pour trouver des solutions afin de faire cesser le "stress structurel"), Sodhexo, EDF ...
    Mais même sans parler de suicides au travail, il y a l'énorme et préoccupante galopade des maladies psys ainsi que des troubles musculo-squelettiques.
    Tout ce que j'avance est parfaitement vérifiable et on peut trouver trace dans Le Monde et Libération et même Le Figaro (qui souvent va plus loin dans le traitement de ce type d'information, car c'est vu sous l'angle fait divers).
    Quant à l'employeur, bien sur que si, il a intérêt à ne pas garder des salariés malades, tout au moins, à ce qu'ils viennent même malades au boulot.
    Depuis la loi du 19 janvier 78 sur la mensualisation, il complète l'indemnisation de la Sécu (sous certaines conditions d'ancienneté etc).
    Certains employeurs camouflent déplacent même de postes des salariés pour qu'ils soient aptes à bosser après un accident du travail pour ne pas qu'il y ait et d'absences, et de hausses de cotisations.

    Je n'ai absolument aucune haine envers les patrons en général. Qu'il y en ait des sympathiques est le cadet de mes soucis, également, je n'en ai jamais douté. Il y a des patrons très sympathiques et des délégués syndicaux parfaitement beaufs et puants.

    En ce qui concerne les médecins : oui je fais une différence entre le soignant qu'un patient vient consulter librement, avec sa déontologie de soignant, et un technicien qui utilise son savoir pour quelqu'un qui le paye afin de faire des économies. Il me semble que oui, déontologiquement, ça pose problème.

    Didier Goux : merci pour la leçon, mais vous êtes à coté de la plaque, il me semble ... :-)
    (et au fait, vous, vous faites de la politique comment hmmm ?)
    Essayez de vous pénétrer de ceci une bonne fois pour toutes : quand quelqu'un se donne la peine d'intervenir sur un sujet sérieux, il est parfois documenté, même aussi les quelqu'unes, d'ailleurs.

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  17. il faut aussi se battre pour nos retraites et celles de la jeunesse.

    Merci de laisser passer cet appel pour nos retraites :

    -----------------------------------------------------------

    Appel de salariés aux organisations syndicales sur la “réforme” des retraites.

    Nous salariés du public et du privé, demandons que soit en préalable régularisées ces importantes questions de financement, et réformé le régime spécial des parlementaires, avant toute nouvelle réforme équitable des retraites.

    Signez, divulguez et faites tourner cet appel SVP. N’oubliez pas de valider votre signature dans le mail qui vous sera envoyé aussitot.

    L’intégralité de l’appel ici ou en cliquant sur mon pseudo "olivier":
    http://www.ohfr-redir.com/1434

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  18. A mon avis une fois de plus c'est un effet de manche. Il ne faut pas oublier que les médecins sont très solidaires entre eux. Cela m'étonnerait beaucoup qu'ils désavouent officiellement leurs confrères et pour en connaitre certains, un médecin du travail, même dans une entreprise, se sent avant tout médecin et ne veut pas forcément aller dans le même sens que son patron. Il tient à son "intégrité morale". Je pense donc que cette mesure n'aura pas beaucoup de répercussion. Par contre pourquoi ne se mobilise t'on pas contre les déremboursements ? Ça c'est un vrai scandale !

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  19. Putain ! Je pars 5 heures, voila 30 000 commentaires.

    A lire demain. J'ai bistro.

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  20. Pareil que Nicolas. Sauf que, moi, c'est film idiot à la télé. A demain...

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  21. « quand quelqu'un se donne la peine d'intervenir sur un sujet sérieux, il est parfois documenté, même aussi les quelqu'unes, d'ailleurs.»

    Donc, Mme Audine s'est donné la peine d'intervenir (on entend bien qu'elle a daigné) et, du haut de son grand savoir professionnel (on s'agenouille, s'il vous plaît), elle a condescendu à moucher ce petit morveux de Benjii, qui se croit autorisé à la ramener alors qu'il vit à Armentières (a-t-on idée, franchement...) et qu'il n'est qu'étudiant en droit (on se gausse tous en coeur).

    Pendant qu'elle y était, Mme Professionnel a avisé, du haut de sa chaire un gros con-qui-fait-même-pas-de-politique (qui n'est même jamais allé à l'université) et qui se croit autorisé à avoir des idées sur la société, la morale, l'avenir, et d'autres choses du même acabit, que seuls les personnes "de terrain" sont habilités à comprendre, connaître et discuter, c'est bien connu.

    Mme Professionnelle est une personne sérieuse (déjà trop bonne de nous consacrer un peu de son précieux temps, au morveux et à moi) et responsable, elle ne se paie pas de mots : si la Sécu déclare que le suicide est une maladie professionnele, ça l'est, un point c'est tout, pas de discussion dans les rangs, je ne veux voir qu'un noeud coulant.

    Un homme qui se jette par la fenêtre est un cas emblématique, forcément emblématique : ce sont les spécialistes de l'inspection du travail qui le disent, ça prouvent bien que c'est pas de la roupie de suicidé au gaz.

    Et la preuve qu'elle est dans le vrai, qu'elle campe en plein milieu du vrai : c'est que ce suicide N'EST PAS UN CAS ISOLÉ.

    Oui, Mesdames et messieurs, vous avez bien lu : les spécialistes de l'inspection du travail ont réussi à déterminer, suite à de longues enquêtes, qu'il existaient d'autres personnes avant cet homme-là pour avoir mis fin à leur jour SUR LEUR LIEU DE TRAVAIL.

    Vous saisissez ? Si un type se défenestre sur son lieu de travail, c'est bien pour désigner son patron (ou son collègue, ou la serveuse de la cantine, ou le mec du parking) comme son seul et unique bourreau.

    De même que celui qui va se pendre dans une grange, c'est bien par haine des constructions traditionnelles. Quant au noyé, il voulait, dans un geste désespéré, attirer l'attention de la société tout entière sur l'état désastreux de vétusté des piscines municipales.

    Pendant que Mme Professionnelle, juchée sur ses 25 ans d'expérience, met en fiches les raisons qu'a un homme de mettre fin à ses jours (mystère opaque, trou noir qui occupe les philosophes et les écrivains depuis plus d'un millénaire, on se demande bien pourquoi), M. Benjii et moi, obtus comme il n'est pas permis, continueront à constater tranquillement que, chaque année, dans notre entourage proche, il se trouve des gens par dizaines pour se faire octroyer des certificats médicaux bidons par des médecins rapaces.

    Ah... trop tard : Mme Professionnelle est déjà occupée à regarder ailleurs.

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  22. Didier Goux : vous dépassez votre role de troll, je trouve !
    Pour ma part, je désapprouve vos propos outranciers. Depuis quand êtes-vous à l'étude de ces phénomènes ?
    Un mec qui déprime ne va pas bosser pour s'y sucider; Une personne normalement constituée connaissant des ennuis d'ordre privé commence par arrêter de bosser et ne va certainement pas se rendre sur son lieu de travail pour se suicider !

    Quoiqu'il en soit, si la Sécu a décidé du statut de "maladie du travail", cette série de suicides est donc du au travail. Point barre !

    :-)

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  23. Il est tard et le résultat le voilà : je réponds à un troll !
    Veuillez oublier tout ce que je viens de dire, ça ne sert à rien !
    :-)))

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  24. à Didier Goux :

    Le film à la télé devait vraiment être mauvais.

    C'était la deuxième fois qu'à la suite d'un commentaire assez long de ma part (c'est à dire plus de 3 lignes et pour entrer dans un débat), vous interveniez à la limite de l'insulte.
    La première fois, vous vous étiez contenté de dire que vous envoyez l'ambulance venir me chercher pour mon plus grand bien. C'était d'ailleurs votre seule part au débat. (blog de Gaël, à propos du 1ier mai et du code du travail).
    Ici, pour dire que je devrais soit rester dans le choeur des pleureuses, et donc ne plus "faire de politique", soit me renseigner à la source et autres conseils sentencieux.

    Si c'est moi que vous ne supportez pas, ne me lisez pas, surtout dès que ça dépasse trois lignes (j'arrêterais de commenter de temps en temps sur vos blogs, que j'aime bien).

    Vous venez m'accuser de ne raisonner que sur l'affectif, et lorsque je vous démontre que non, vous dites que j'avance ma situation professionnelle, mon expérience etc.
    C'est insoluble, pour votre interlocuteur (moi dans le cas présent).

    Quant à la mention d'Armentières, elle figure dans le sous titre du blog de Benjii que j'ai copié collé, je pense que lui, l'aura compris.
    D'ailleurs je ne parlais de la situation de Benjii que parce que vous, vous aviez mentionné les constats dus à l'expérience personnelle (opposés à la "simple lamentation compassionnelle").

    Sur ce, je retourne à mes fiches ...
    Bonne fin de soirée.

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  25. Audine : 2
    Didier Goux : 1

    Suite du match ?

    [Audine : Didier est un troll, ne discutez pas ! :-)].

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  26. Petite question Benji (au fait, je viens de la même université que toi), je ne suis pas allé voir cet article 103. Est-ce que l'avis du médecin choisi par l'employeur fait foi directement ?? Ou alors y at-t-il une procédure de désignation d'expert comme dans les assurances (dans le cas où les 2 avis divergent ??)

    Dans le 2e cas, je ne serais pas choqué. Notre système d'assurance sociale étant basée sur la parité.

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  27. Audine : 2
    Didier Goux : 1

    Ça me va, tout compte fait. Didier : 0, même, si ça peut faire plaisir à tout le monde.

    Je note tout de même que désormais, contradiction vaut insulte. C'est ennuyeux et inquiétant. Mais bon. Désormais, avant d'avoir une opinion sur une question (révisable à tout moment, du reste), je tâcherai de me souvenir qu'il convient, avant de tenter de l'exprimer, demander la position officielle de la Sécurité sociale.

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  28. Audine : l'ironie n'est pas forcément insultante (et même rarement) et l'insulte n'est presque jamais du registre de l'ironie. Je pensais que c'était évident, j'ai dû me tromper.

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  29. Monsieur Poireau : quand vous aurez un moment, il faudrait que vous preniez la peine de définir exactement, précisément, quel est "mon rôle de troll". J'ai besoin qu'on entoure mon pré de barbelés, pour ne pas risquer d'aller brouter malencontreusement chez le voisin. comme je vous sens une vocation d'arpenteur, je m'adresse à vous...

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  30. Je lis vos débats avec passion au réveil.

    Je ne peux que donner raison MM. Benjii et Goux.

    La manière dont Audine s'est comportée avec Benjii au début des échanges "toi t'es un gamin moi je connais, je suis la seule à connaitre, vous feriez mieux de fermer votre gueule" est inqualifiable.

    Par ailleurs, elle a fait tourner le débat vers le suicide sur le lieu de travail...

    C'est bien du compassionnel et il n'y a pas besoin d'être inspecteur du travail pour constater une dérive de la société et du travail en entreprise, d'une augmentation de la pression, ... C'est un combat politique à mener (et je doute que MM. Goux et Benjii, temporairement unis pour lutter contre la technocratie, partagent les mêmes aspirations).

    Je reviens sur un détail, par rapport au billet (oui, c'est le but des commentaires) et une erreur commise par Benjii plus haut. Il ne s'agit pas d'un médecin "choisi par le patronat" mais d'un médecin "choisi par l'employeur", comme le rappelle elmone.

    Ca change tout. Si un médecin a l'occasion de gagner 10 000 euros par mois pour casser les décisions de ses collègues, il ne se gênera pas !

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  31. "Ca change tout. Si un médecin a l'occasion de gagner 10 000 euros par mois pour casser les décisions de ses collègues, il ne se gênera pas !"
    Nicolas, j'ai bossé avec des médecins qui faisaient office d'expert judiciaire. En 15 ans de temps, je n'ai vu qu'une seule fois un médecin qui a contredit un "confrère" ....

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  32. Merci à Nicolas d'avoir "recadré" le débat sur le sujet initial de son propre billet.

    Il n'est pas du tout certain que M. Benjii et moi-même soyons si éloigné que cela, quant à la pression que les employeurs font de plus en plus peser sur leurs employés (et qui, en effet, Mme Audine a raison de ce point de vue) risque de peser tragiquement sur des personnes plus fragiles psychiquement que la moyenne. Voilà exactement trente an que je travaille : j'ai pu mesurer la tragique évolution (le vrai mot serait plutôt "dégradation", voire "désagrégation") des conditions de travail, et pas seulement salariales.

    Pour ne juger que de la presse, que je connais un peu, il ne s'agit plus (sauf rarissimes exceptions) de faire un "bon" journal, mais de faire la même chose qu'avant (et même moins bien : cela ne dérangera personne) pour un moindre coût, afin de satisfaire les seules personnes qui comptent encore : les actionnaires.

    Nous étions auparavant dirigés par des journalistes "sortis du rang", nous le sommes à présent par des comptables qui n'ont de patrons de presse que le titre et le salaire, quand ils ne sont que des super-grouillots, de la valetaille de luxe au service du conseil d'administration. On ne leur impose pas encore la livrée, mais cela viendra peut-être.

    Ces gens, ces méthodes, cette façon d'envisager le travail dans sa dimension sociale, tout cela me répugne profondément. Ce qui pourrait me séparer de vous (je dis "vous" d'une façon globale et donc forcément hâtive), c'est que je ne vois pas le moyen d'en sortir et ne crois pas aux solutions que vous proposez, les uns et les autres, qui ne sont pour moi que des slogans, des déclarations de principes, des voeux pieux. Mais j'ai peut-être tort, et aimerais beaucoup avoir tort.

    Pour terminer et revenir à ma petite polémique avec Mme Audine : j'établis une différence de nature entre la compassion et le compassionnel. La première est une vertu, une capacité si vous préférez, qui fait honneur à l'espèce humaine. Mais elle ne peut être qu'individuelle et circonstanciée. Lorsque la compassion devient un automatisme, une obligation, et, pis encore, quand elle se met à tenir lieu de réflexion politique (laquelle va rarement sans une certaine dureté), elle devient du compassionnel, lequel se substitue à la réflexion et engendre généralement des maux plus graves, moins réparables que ceux qu'il prétendait guérir.

    Car le compassionnel ne guérit pas le mal : il se contente de le recouvrir du voile du chagrin et de la pitié. De le noyer sous les larmes, de l'assourdir de lamentations.

    (Et, moi aussi, j'ai rapidement perdu de vue le sujet initial de ce billet ! Shame on me !)

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  33. à monsieur Poireau : merci. Je note le conseil.

    à Nicolas : oui, je sais, j'ai exagéré avec Benjii. Je n'ai jamais dit "je suis la seule à connaitre, vous feriez mieux de fermer votre gueule". Et inqualifiable est sûrement un peu sévère.

    Sur le sujet : Nicolas, es tu allé voir de quoi il s'agit exactement ?

    Ce qui existait avant la loi de financement de la Sécu pour 2008 (qui a été adoptée en décembre 2007), c'était le dispositif suivant :
    il y a un service de contrôle médical à la Sécu. Ce service est chargé de constater les abus en matière de soins et de prescriptions d'arrêt de travail et d'application de tarifs. (il s'agit donc d'un contrôle des médecins).
    Son rôle est notamment de contrôler les prescriptions d'arrêts quand leur nombre dépasse une moyenne.
    Le dispositif de contrôle des arrêts par l'employeur qui envoie donc un médecin qu'il paie, existe depuis longtemps : le médecin qui contrôle ainsi l'arrêt envoie son avis au service de contrôle de la Sécu, qui supprime les indemnités maladie du salarié, après l'en avoir informé. L'employeur par la suite, est fondé à ne pas payer également le salaire.
    Ce que j'ai lu de ce que dit ce fameux article 103, c'est le même dispositif, sauf que : dans caisses qui dépassent le nombre moyen d'arrêts indemnisés, le service de contrôle soit procède à un nouvel examen de l'assuré soit suspend tout de suite.

    Est ce que tu y comprends quelque chose ? Ou Benjii ?
    parce que franchement, je ne vois pas plus de contrôles supplémentaires par des médecins payés par l'employeur que de gardes fous, d'ailleurs.

    (pour accéder aux textes, Google envoit sur Légifrance, il y a les versions avant et après la loi de financement Sécu pour 2008).

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  34. Elmone,

    Ils n'étaient pas payés par une entreprise.

    Didier,

    Vous ne croyez pas aux solutions que nous proposons.

    1. Lesquelles ?
    2. En avez vous ?

    Rien que pour la presse, il est évident qu'on en arrive à une hyper concentralisation du capital qui arrive à faire en sorte que les patrons de presse ne sont plus des journalistes mais des comptables (c'est pareil dans tous les secteurs, j'ai eu un patron qui n'était pas issu "de l'informatique" mais de la finance).

    Outre qu'on arrive à des produits de merde (le but n'étant plus de fabriquer mais de vendre), on en arrive à des rapports sociaux dramatiques dans les sociétés.

    Le tout vient de la concentration de capital. Ce ne sont plus les entrepreneurs qui entreprennent mais les financiers...

    Si on est d'accord sur le constat, on trouvera peut-être la solution commune. Il faut quand j'en fasse un billet plutôt que de produire de la merde...

    Bon. Ca nous dévie encore du sujet initial.

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  35. Audine, merci pour la précision. Ca rattrape presque ton "exagération" sur Benji....

    Nicolas, c'est le justiciable qui le payait. Est-ce que ça change quelque chose ??

    Pour le reste, Nicolas, je suis ok avec toi.... Ca me fait penser à une anecdote : tu as du remarquer que depuis 10 ans a grande distribution (où la finannce joue un grand rôle) les publicités veulent ramener les hypermarches à des endroits où "on se sent bien" . Ainsi maintenant on dit : "Chez Carrefour" ou "chez Auchan" et non plus : "A Auchan" ou "A Carrefour" ....
    Ces sociétés sont à la pointe et sont suivies par les sociétés des autres secteurs.
    He bien, figure toi que maintenant on ne dit plus "A AXA ou aux MMA" mais "chez AXA" ou "chez MMA". Et pareil pour les banques.

    Autrement dit, la communication externe et interne des multinationales françaises se fait de plus en plus sur le bien être grandissant des salariés et des clients. Alors que c'est tout l'inverse qui se passe.

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  36. Nicolas, je ne sais si vous l'avez fait exprès ou non, mais «concentralisation» me plaît énormément.

    Pour ce qui est des remèdes, je vous répète que je n'en ai pas, non. Et je ne vois pas comment imposer DANS UN SEUL pays un renforcement des contrôles étatiques, alors que tous nos voisins (auxquels nous sommes désormais liés pour le meilleur et le pire) les rejettent.

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  37. Encore un ajout, et après, promis, j'arrête d'envahir les commentaires !

    Sur le site sur lequel figure la pétition, il est marqué (page pétition et page accueil) :

    "En effet, l’une de ces mesures, inique parmi bien d’autres, prévoit l’invalidation de tels arrêts par des médecins, désormais directement rémunérés par l’employeur du sujet, avec suspension totale des indemnités correspondantes.
    D’un côté le ministre du Travail (sic) ouvre un chantier sur les conditions de travail - notamment la souffrance psychologique, le harcèlement par l’employeur…-, de l’autre, la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 prévoit à l’article 103 que le même employeur pourra désormais, par le biais d’un médecin payé par lui, suspendre le paiement des indemnités journalières d’un assuré en arrêt maladie. Et attention : plus seulement comme dans le passé le complément d’indemnité versé par l’employeur, mais la totalité de cette indemnité, y compris la part versée par la Caisse d’Assurance Maladie !"

    Je trouve ça assez spécieux comme présentation des choses (si je peux me permettre).
    Le mécanisme est celui là : un employeur soupçonne que l'arrêt de travail délivré ne l'est pas à juste titre. Il envoie un médecin payé par lui, chez le salarié. Ce médecin estime que l'arrêt de travail est injustifié. L'employeur envoie cet avis à la Caisse, au service de contrôle, qui va suspendre les indemnités maladies. Comme je l'expliquais au précédent commentaire, l'employeur est en droit d'également suspendre le paiement du salaire complémentaire (sous certaines conditions, tout cela fait l'objet d'une jurisprudence fournie).

    Je n'ai pas trop compris la différence qu'introduit l'article 103 mis en cause. Peut être qu'il introduit un automatisme dans la décision du service de contrôle de la Caisse, pour supprimer les indemnités alors qu'auparavant ils avaient une obligation d'examen de l'assuré ? je ne sais pas.

    Toujours est il que le site de la pétition, lui, affirme que l'employeur, après l'avis du médecin qu'il aura envoyé, pourra suspendre le versement et des indemnités journalières de la Sécu (c'est lui qui les verse, la Sécu lui verse, ça s'appelle la subrogation) et le complément salaire.
    Or, d'une part je ne lis pas du tout ça dans les textes, d'autre part, je ne vois pas comment l'employeur pourrait "racketer" les indemnités de Sécu, de son propre chef.
    Comme sur leur site on ne peut pas commenter, je ne peux pas poser la question !

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  38. Audine : sans vouloir me substituer au maître de céans, il ne me semble pas que vous «envahissiez» ces commentaires : vous y prenez votre part, voilà tout, et, à divers points de vue, elle n'est pas la moins intéressante... même si elle peut donner lieu à des répliques un peu vives !

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  39. signé, relayé. De toute façon, c'est comme tout le reste: on dresse les catégories les unes contre les autres.

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  40. Christie,

    Oui.

    Audine,

    Tu te trompes de combat. Sans mettre aucun lien (donc aucune preuve), tu essaies de démonter que tu te bats pour les salariés tout en cassant une pétition diffusée par le taulier de ce blog (moi). N'aurais-tu pas mieux à faire, comme de la politique ?

    Si ça ne te choque pas qu'une entreprise puisse envoyer son propre médecin chez ses salariés, change de métier... et arrête de débattre sur les virgules changées entre la loi de 2008 et celle de 2007.

    Elmone,

    Oui, ça change tout. Comme un toubib reçoit 100% de son financement d'une seule et même entreprise ou d'un groupement d'entreprise, son éthique peut changer.

    Didier,

    Si ! Elle envahit. Je fais un billet de 3 lignes pour signaler une pétition et je me retrouve avec un débat de 40 commentaires qui finit sur un débat sur la justesse d'un texte écrit pas un autre que moi.

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  41. Hého ! je pars faire un barbecue et on passe de 11 a 41 commentaires.

    Désolé, je vais pas pouvoir répondre a tout. On va commencer par oublier les altercations de départ, ça ira plus vite.

    En fait, en y repensant hier soir entre deux merguez, je me suis dit ceci :
    Si un employeur veut rendre plus "flexibles" ses salariés, il peut leur mettre la pression, et même les emmerder lorsqu'ils sont en arrêt.
    C'est donc chiant.
    D'un autre coté, il est précisé ici (en bas) que ce truc est expérimental jusqu'en 2009.

    Si ça ne marche pas, on pourra toujours gueuler a ce moment là pour qu'ils l'enlèvent.
    D'ailleurs, si on fait confiance a Juan, 6 mois plus tard l'assemblée nationale devrait passer a gauche (lol). Tout va bien donc !

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  42. Benjii : n'abusez pas des merguez, tout de même...

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  43. Bon.

    Signez la pétition et bouffez des merguez.

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  44. On dirait du chirac ... "Mangez des pommes"

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  45. Nicolas est plus intelligent que Chirac, il séduit en plus l'électorat issu de l'immigration !

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  46. Oui, mais je ne suis pas candidat !

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  47. ... Et c'est là où tu es plus intelligent que Chirac ;-)

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  48. Didier Goux : le rôle d'un troll est essentiellement de venir dans les commentaires pour dire systématiquement le contraire du taulier ou des commentateurs !
    En ce sens, au début du débat, vous êtiez trollesque à souhait.
    Malheureusement, vous faiblîtes (de cheval) sur la fin et vous avez même réussi à dire des trucs vachement biens !

    [Par exemple, j'ai cessé d'être graphiste-maquettiste parce qu'on me demandait de faire mal mon boulot !].

    Bon, sur la toute fin, je n'ai pas tout lu, j'avoue ! :-)))))

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  49. Monsieur Poireau : si vous lisez mes commentaires depuis quelque temps, il vous sera facile de constater que je ne dis pas systématiquement le contraire des billets que je commente, ce qui serait puéril et vain.

    Du reste, je vais vous donner un scoop : lorsque je suis vraiment en désaccord total avec un billet, ici ou là, le plus souvent, je garde le silence. Je n'interviens que s'il me semble possible d'apporter un autre éclairage sur tel ou tel point précis.

    Mais je vous accorde bien volontiers qu'il m'arrive de le faire un peu rudement...

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