Vive Marc Vasseur et ses explications ! Ce matin, je voulais faire un billet sur tout le bien que je pense de l’appel de Valério Motta pour une courtoisie dans les blogs socialistes et pourquoi je l’avais relayé rapidement mais les mots ne me dégoulinaient pas des doigts comme d’habitude.
Je voulais m’adresser à mes potes des lefts_blogs. Ca fait quelques mois que je les fréquente, avant même « l’officialisation » de la création de ce groupe mais après les présidentielles. J’ai beaucoup appris des discussions que nous avons par le téléphone rouge qui nous relie 24h/24… mais il y a des volets que je ne comprends pas. C’est tout ce qui tourne autour des différentes tendances au sein du PS. Mon seul but de blogueur (à la limite de l’influence de PMA !) et de citoyen (à la limite de portée de ma voix dans les bistros !) est de faire en sorte que les socialos reprennent les rênes des affaires de l’état pour une société plus juste et une économie qui marche.
Ainsi quand je vois les Mélanchonistes (par exemple) critiquer les Strauskahnien (par exemple) parce qu’ils portent des caleçons à rayure alors que les caleçons à poids sont beaucoup plus jolis, je trouve toujours qu’ils le disent trop violemment et que ça passe pour une insulte, une grave critique.
Je pense que le grand public est comme moi, voire largement « pire » et ne font que retenir les critiques, pas les éléments des programmes. Quand je vois une page dans le Parisien avec la moitié consacrée à Ségolène Royal et l’autre à Bertrand Delanoë présentant ça comme un affrontement, je trouve ça dramatique ! Et dans les blogs – moins lu que Le Parisien – l’effet est le même.
L’affrontement n’est pas « Ségolistes » contre « Delanoistes » mais porte bien entre l’UMP et le PS, avec toutes les autres composantes du paysage politique ! Présenter des divisions internes revient à entrer dans le jeu de l’UMP : faire croire que le clivage droite – gauche n’existe plus mais que le seul clivage est au sein du PS.
Les divisions existent bien. Il faut bien savoir qui dirigera le pays : mais de grâce, ne critiquez pas les autres. Vantez les mérites de votre poulain, défendez son programme mais ne parlez plus en mal des gens ni même en bien des méthodes : ça équivaut à taper sur l’autre.
On s’engueule sur la couleur du caleçon ? Il ne faut pas oublier que le caleçon nous unit… et que le but est de laisser la droite en slip.
Vive l’appel de Valério ! Vive le billet de Marc qui me fait y voir plus clair ! Vive la révolution et le Beaujolais nouveau.
(photo incroyable)
Je voulais m’adresser à mes potes des lefts_blogs. Ca fait quelques mois que je les fréquente, avant même « l’officialisation » de la création de ce groupe mais après les présidentielles. J’ai beaucoup appris des discussions que nous avons par le téléphone rouge qui nous relie 24h/24… mais il y a des volets que je ne comprends pas. C’est tout ce qui tourne autour des différentes tendances au sein du PS. Mon seul but de blogueur (à la limite de l’influence de PMA !) et de citoyen (à la limite de portée de ma voix dans les bistros !) est de faire en sorte que les socialos reprennent les rênes des affaires de l’état pour une société plus juste et une économie qui marche.
Ainsi quand je vois les Mélanchonistes (par exemple) critiquer les Strauskahnien (par exemple) parce qu’ils portent des caleçons à rayure alors que les caleçons à poids sont beaucoup plus jolis, je trouve toujours qu’ils le disent trop violemment et que ça passe pour une insulte, une grave critique.
Je pense que le grand public est comme moi, voire largement « pire » et ne font que retenir les critiques, pas les éléments des programmes. Quand je vois une page dans le Parisien avec la moitié consacrée à Ségolène Royal et l’autre à Bertrand Delanoë présentant ça comme un affrontement, je trouve ça dramatique ! Et dans les blogs – moins lu que Le Parisien – l’effet est le même.
L’affrontement n’est pas « Ségolistes » contre « Delanoistes » mais porte bien entre l’UMP et le PS, avec toutes les autres composantes du paysage politique ! Présenter des divisions internes revient à entrer dans le jeu de l’UMP : faire croire que le clivage droite – gauche n’existe plus mais que le seul clivage est au sein du PS.
Les divisions existent bien. Il faut bien savoir qui dirigera le pays : mais de grâce, ne critiquez pas les autres. Vantez les mérites de votre poulain, défendez son programme mais ne parlez plus en mal des gens ni même en bien des méthodes : ça équivaut à taper sur l’autre.
On s’engueule sur la couleur du caleçon ? Il ne faut pas oublier que le caleçon nous unit… et que le but est de laisser la droite en slip.
Vive l’appel de Valério ! Vive le billet de Marc qui me fait y voir plus clair ! Vive la révolution et le Beaujolais nouveau.
(photo incroyable)
bonsoir,
RépondreSupprimerje suis heureuse de voir que des voix s'élèvent enfin pour plus de raison au sein de la gauche.
En ce qui me concerne en tant que militante du parti socialiste, j'attends pour voir les propositions des uns et des autres, mais les différences ne seront pas fondamentales. la gauche reste la gauche. Mon seul objetif est de voir la droite quitter le pouvoir parce que c'est elle mon véritable ennemi. Une fois que les militants auront fait leur choix et désigné leur premier secrétaire je le considèrerai en tant que tel. Une fois qu'un candadat à l'élection présidentielle de 2012 sera désigné je le soutiendrais sans faille, même si ce n'est pas celui que j'ai choisi.
« L’affrontement n’est pas « Ségolistes » contre « Delanoistes » mais porte bien entre l’UMP et le PS, »
RépondreSupprimerNicolas, vos efforts sont touchants et forcent le respect (je le dis tout franchement et sans troller, je vous demande de me croire), mais vous savez (ou devriez savoir) que le véritable affrontement, celui qui laissera du sang sur les murs et un mort sur le carreau, est bien évidemment entre Ségolène Royal et Bertrand Delanoë (et pas entre leurs partisans qui, bien évidemment, ne comptent pour rien).
La lutte avec l'UMP sera, ensuite, beaucoup plus "soft" : ce sera de la politique ordinaire...
Vous n'auriez peut-être pas dû choisir cette photo pour illustrer votre billet : elle dit tellement chose sur l'état du PS...
RépondreSupprimer@Christiane
RépondreSupprimerSi ça avait été le cas dans les troupes même du PS, SR aurait été élue, je crois que les militants sont bien plus sérieux que les acteurs politiques eux mêmes !Ce qui est regrettable !SR n'a été soutenue par personne : ils l'ont tous laissé choir : Fabius, DSK, Jospin et Hollande, comment veux tu qu'ils soient crédibles avec ça ?
Alors là, ça dégoulinait bien :
RépondreSupprimer«On s’engueule sur la couleur du caleçon ? Il ne faut pas oublier que le caleçon nous unit… et que le but est de laisser la droite en slip.»
Magnifiquement dit, j'applaudis !
:-)))
Christiane,
RépondreSupprimerPareil ! Je ne suis pas membre du PS et je laisse les militants désigner leur poulain que je soutiendrai sans faille, mais qu'ils ne fassent pas le con maintenant !
Didier,
Mes efforts ne sont pas touchants et ne forcent pas le respect ! je sais où se portera l'affrontement. Je dis juste que c'est "mal". Je demande donc à mes copains, les blogs gauchistes de ne pas jouer aux cons.
Poireau,
Merci.
Je te rappelle qu'en ce qui me concerne ce n'est pas le calecon mais le string...
RépondreSupprimerbon moi je viens parce que je t'aime bien et pis que des fois, tu dis des trucs qui tiennent la route, mais bon, franchement, là, après tout ce temps, t'as pas envie de relâcher les épaules et d'aller te faire un poker a la comete en pensant plus a tous ces gens qui disent que des betises et qui en plus, sont payés pour le faire ?
RépondreSupprimerJe veux bien dire vive à tout sauf au beaujolais nouveau qui tient plus du détergent pour cuvette de WC que du pinard.
RépondreSupprimerSylvie,
RépondreSupprimerJe t'avais dit de rien mettre.
nea,
Oui, mais ils sont sympathiques.
Dominique,
On est d'accord, mais il permet des moments conviviaux (un bon prétexte !).
Oui, oui, mais non. Prétendre que le PS, ses 150 000 adhérents, est un bloc de pensée spontanément cohérent, c'est un peu illusoire.
RépondreSupprimerLe bon programme, la bonne stratégie pour battre la droite, elle n'apparait pas par génération spontanée, pour ensuite être magiquement transmise aux cerveaux des encartés qui, ensuite, ne se chamailleraient que pour le plaisir.
L'affrontement, au moment du congrès, il est bien, entre autres, entre Delanoistes et Royalistes : parce que c'est le rôle d'un congrès, que de confronter, et éventuellement de façon intense, les opinions des socialistes.
Cela se fait, d'ailleurs, sans exclusive du combat contre la droite : pendant ce temps, on fait aussi un travail d'opposition sur la réforme constitutionnelle
Après, certes, on peut critiquer la médiatisation qui vise au spectaculaire, et rêver de divergences qui n'existent qu'en interne et au fleuret moucheté.
Et, à coup sûr, et c'était le sens de l'appel de Valério comme de ton billet, les bloggeurs (qui sont moins tenus à la scénarisation de l'actualité que les médias classiques), ne sont pas du tout tenus de surenchérir sur le conflictuel.
M'enfin bon, on a beau être de gauche, on ne vit pas dans le monde des bisounours pour autant, loin de là...
L'illustration la plus patente étant, quelque part, dans les commentaires qui suivent ton billet :
Un billet d'apaisement qui, fondamentalement, entraîne principalement comme réaction un choeur de "le ps c'est tous des nuls, et les dirigeants des cons"
Florent,
RépondreSupprimerOui et non toi même !
Non car tu te trompes peut-être sur les lecteurs de blogs politiques : mon billet ne sera lu jusqu'au bout que par des types de gauche fortement politisés qui n'auront pas comme réaction ce que tu prévois.
Oui, il y a forcément une confrontation mais il ne faut pas qu'elle dépasse les bornes !
Il faut rester cool et BiBi le reste sur son site. Sauf que, cette fois, à la lecture et à l'omni-présence de Monsieur Joffrin supporter de Valls et de Huchon, de Bergouniox et de Henri Weber, Bibi a pris un coup de chaud.
RépondreSupprimerVoilà le début de son article intitulé "Laurent Joffrin, le Rock et les Eléphants"
Allez voir et critiquer la suite sur son site.
"Tous les Vieux de la Vieille ont lu Vladimir Ilitch Oulianov. Dans une des tavernes zurichoises pleines d’émigrés russes, ce jeune et fringant Révolutionnaire d’Octobre avait lâché devant son absinthe : « Il faut rêver ! ». Presque cent ans plus tard, un Amateur de Rock, un Rebelle de la Gauche-Caviar, un Barbu français très Hip nous sert ses œufs d’esturgeons avec cet indéfinissable air kitsch d’Intello-Complice. « Il faut rêver » : nous sommes évidemment censés tous connaître cet Oukase mythique et d’avoir dans nos bagages d’Hommes de gauche cet impératif distingué et terriblement révolutionnaire. Car comment pourrions-nous comprendre le formidable Samizdat de Libération de ce vendredi 16 mai 2008, déchiffrer le titre de ce premier "Rebonds" : « PS : le réformisme n’interdit pas le rêve » si nous ne partagions pas ce même air révolutionnaire (d’autres écriraient le même « habitus de classe ») avec ce Branché de la Gauche tiède ? Car ce "Rebond" est une réponse. Ah oui ! Répondre à Vladimir Ilitch Oulianov et à ses ouailles, ça en jette, n’est-ce pas ? "(...)
La suite...là où vous savez.
Tiens ! Un spam.
RépondreSupprimer@ Bibi,
RépondreSupprimerVous utilisez beaucoup de mots, mais ????
merci de me donner le code afin de déchiffrer et les remettre dans le bon ordre
Dites, elle circule bien, votre photo...
RépondreSupprimerC'est la preuve que je suis zinfluent. Mais enfin, chez une bande de fachos, c'est peu plaisant.
RépondreSupprimerCes jours-ci, les dirigeants du Parti dit "socialiste" ne cessent de proclamer en substance et à tour de rôle qu'être de gauche et moderne, ce serait être de droite.
RépondreSupprimerCes gens, qui n'ont strictement rien de socialistes, appartiennent aux classes les plus privilégiées de la société. De ce fait, il est logique qu'ils ne tiennent absolument pas leur rôle d'opposition, comme on le voit sur la durée de cotisation pour les retraites. Ils sont incapables de défendre les acquis sociaux, et plus : ils n'y voient aucun intérêt, car leur perspective n'est pas de défendre les travailleurs, mais seulement de gérer le système tel qu'il est.
Anna,
RépondreSupprimerJe n'ai pas entendu de dirigeant PS dire ça ! Heureusement.