J’ai trouvé la meilleure manière de lutter contre le libéralisme économique : inciter mes lecteurs à aller voir des blogs tenus par des types qui se disent libéraux mais qui soutiennent Nicolas Sarkozy. En voilà un qui se réjouit de la probable prochaine suppression du SMIC.
L’argumentation serait parfaite si j’avais pu la lire jusqu’à la fin. Le rire m’en a empêché bêtement à cause du raisonnement tortueux qui a accompagné l’idée de faire ce billet. Me voila obligé d’avouer que je lis des blogs libéraux après avoir été taxé de sectarisme. Et en plus, je fais un lien pour lui faire monter le classement.
Je pensais à mes collègues des left_blogs chez qui le qualificatif bisounours est souvent utilisé à propos de choses et d’autres.
Je crois maintenant que j’ai compris les libéraux. Ils vivent dans un monde de bisounours tout en pensant que les gauchistes ne pensent qu’à enculer des mouches voire les patrons.
Je ne veux pas être méchant avec le taulier du blog en question, sympathique visiteur régulier de PMA d’où la présence de son blog dans mon agrémachin, car je n’ai pas envie de démarrer une blogowar de plus : laissons ça aux blogueurs zinfluents de droite. Néanmoins, je vais poser une question au taulier : as-tu déjà essayé de gérer un vrai budget ? N’oublions pas le rôle social du SMIC : il aide les gens à pouvoir bouffer. Et à boire.
Tous les soirs, je vais boire un coup avec mes copains Tonnegrande et Jacques. Trois verres, ça fait une heure de SMIC. Près de deux heures, si on les prend en terrasse. Je ne suis pas smicard. Mais laissons tomber cet aspect bêtement social et réjouissons nous de la suppression du SMIC : elle fera baisser l’alcoolisme chez les pauvres.
Je parlais d’un monde de bisounours. Ouais… Celui où il n’existe pas de rapport de force entre l’employé et l’employeur, où la précarité de nous guette pas du coin de l’œil quand on se pointe à un entretien d’embauche.
Le marché régulera qu’ils disent. Ils sont optimistes. Ou n’ont jamais eu d’entretien pour un boulot. Ou, comme moi, travaillent dans un secteur épargné par le chômage.
Ils devraient postuler pour être caissière de supermarché, rien que pour apprendre à vivre. Accepter des horaires délirants incompatibles avec l’élevage des mômes pour 6 euros et des brouettes de l'heure. Et n’attendre aucune amélioration jusqu’à la fin de sa vie.
C’est ce monde qu’ils nous proposent.
Ma distribution de liens, pratique très à la mode par les temps qui courent, ne s’arrêtera pas là puisque, malgré les apparences, ce billet ne s’adresse pas à Seb mais à LomiG. En commentaire de ce billet (excellent par ailleurs même s’il porte bien son titre), nous avons un échange hors sujet sur le libéralisme. Il m’annonce qu’il va faire un billet pour tenter de me convaincre.
Je lui souhaite bon courage. Laissons le marché réguler…
L’argumentation serait parfaite si j’avais pu la lire jusqu’à la fin. Le rire m’en a empêché bêtement à cause du raisonnement tortueux qui a accompagné l’idée de faire ce billet. Me voila obligé d’avouer que je lis des blogs libéraux après avoir été taxé de sectarisme. Et en plus, je fais un lien pour lui faire monter le classement.
Je pensais à mes collègues des left_blogs chez qui le qualificatif bisounours est souvent utilisé à propos de choses et d’autres.
Je crois maintenant que j’ai compris les libéraux. Ils vivent dans un monde de bisounours tout en pensant que les gauchistes ne pensent qu’à enculer des mouches voire les patrons.
Je ne veux pas être méchant avec le taulier du blog en question, sympathique visiteur régulier de PMA d’où la présence de son blog dans mon agrémachin, car je n’ai pas envie de démarrer une blogowar de plus : laissons ça aux blogueurs zinfluents de droite. Néanmoins, je vais poser une question au taulier : as-tu déjà essayé de gérer un vrai budget ? N’oublions pas le rôle social du SMIC : il aide les gens à pouvoir bouffer. Et à boire.
Tous les soirs, je vais boire un coup avec mes copains Tonnegrande et Jacques. Trois verres, ça fait une heure de SMIC. Près de deux heures, si on les prend en terrasse. Je ne suis pas smicard. Mais laissons tomber cet aspect bêtement social et réjouissons nous de la suppression du SMIC : elle fera baisser l’alcoolisme chez les pauvres.
Je parlais d’un monde de bisounours. Ouais… Celui où il n’existe pas de rapport de force entre l’employé et l’employeur, où la précarité de nous guette pas du coin de l’œil quand on se pointe à un entretien d’embauche.
Le marché régulera qu’ils disent. Ils sont optimistes. Ou n’ont jamais eu d’entretien pour un boulot. Ou, comme moi, travaillent dans un secteur épargné par le chômage.
Ils devraient postuler pour être caissière de supermarché, rien que pour apprendre à vivre. Accepter des horaires délirants incompatibles avec l’élevage des mômes pour 6 euros et des brouettes de l'heure. Et n’attendre aucune amélioration jusqu’à la fin de sa vie.
C’est ce monde qu’ils nous proposent.
Ma distribution de liens, pratique très à la mode par les temps qui courent, ne s’arrêtera pas là puisque, malgré les apparences, ce billet ne s’adresse pas à Seb mais à LomiG. En commentaire de ce billet (excellent par ailleurs même s’il porte bien son titre), nous avons un échange hors sujet sur le libéralisme. Il m’annonce qu’il va faire un billet pour tenter de me convaincre.
Je lui souhaite bon courage. Laissons le marché réguler…
Et salut !
RépondreSupprimerJ'avoue que depuis que j'ai vu ton avatar se connecter sur mon blog j'imaginai bien que quelque chose aller se passer!
Je n'ai pas compris tout d'abord. Ce billet c'est pour moi ou pour Lomig ?
Bon, partons du principe qu'il soit pour moi.
1. Je ne soutiens pas Nicolas Sarkozy. Je soutiens NS autant que ce que tu soutiens Royal, tu regarde ses idées, sans tout approuver (enfin je pense). Par contre j'ai des opinions qui se rapprochent des idées libérales c'est vrai.
2. Dans ton billet aucunes traces d'argumentations qui vient contrer ce que je raconte dans mon petit texte. Tu parles de bars, tu me chies dessus (gentiment certes) et tu fais plaisir à ton lectorat. Je ne vois rien qui me prouve l'inverse de ce que je raconte à part des questions.
3. Je ne dis pas qu'il faut supprimer le SMIC. A part dans le titre (qui se veut accrocheur, ca a marché vu les visites) puisque je dis que je pense que la théorie libérale est difficilement applicable en France en tant que telle. Je n'ai donc pas oublié le rôle social du SMIC.
3. Le rôle social justement, le trouves tu efficace ? Ne pourrait il pas exister quelque chose de plus cohérent et moins restrictif ? Est il faux que le SMIC fixe un écart des salaires et bloque les augmentations ?
Un débat je pense intéressant qu'il m'a paru sympa de lever, espérons que tes lecteurs y participeront dans la même envie de respect que toi.
Bonne Journée Nicolas.
David75
RépondreSupprimerSupprimons le smic et revenons au troc.
Les individus qui ont ce raisonnement et pensent qu'il faille suppimer le smic à mon avis leur cerveau n'a pas fini sa croissance dans de bonnes conditions.
Je pense qu'il serait bon de les faire bosser pendant un an dans les conditions qu'ils rêvent pour les autres...
Au goulag pendant un an pour leur apprendre à vivre dans la misère...
@David75: Qui vous dit que je ne suis pas plus précaire que vous ?
RépondreSupprimerJe crois que tu es optimiste seb quand tu dis que le SMIC bloque les augmentations.
RépondreSupprimerSi c'était le cas, y aurait-il de plus en plus de smicard ?
Ce que l'on peut reprocher au SMIC c'est qu'il rattrape les rémunérations intermédiaires. Mais si ça arrrive, c'est bien parce que les rémunérations intermédiaires augmentent moins vite non ??
Il me semble que le SMIC bloque les augmentations des emplois "a la limite" par l'effet allégement de charge que je décris dans mon billet. C'est donc socialement dangereux d'augmenter le SMIC au contraire de ce que l'on pense généralement car ces postes là n'évoluent jamais.
RépondreSupprimerJe pense même que les faible diplomes sont rémunérés le SMIC en tirant les salaires vers le bas donc par simple réaction cartésienne et avantage/inconvénient du chef d'entreprise.
C'est en cela que je pense voir en le SMIC une mesure largement contre productive.
Seb,
RépondreSupprimerCe billet est pour vous deux mais je voulais depuis hier faire un billet pour Lomig.
1. Sur Ségolène Royal, tu te trompes dans les grandes largeurs. Elle, à la limite, je ne la soutiens pas, j'ai par contre été un grand défenseur du Pacte Présidentiel à part un ou deux points. Par ailleurs, toute la gauche n'est pas rangée derrière elle alors que presque toute la droite est rangée "derrière lui".
2. Dans mon argumentation tu refuses de voir le seul point important : dans une négociation avec un patron, le rapport de force est rarement en faveur du salarié. Les libéraux ont souvent de belles théories mais qui commencent par oublier ce point.
Et je ne te chie pas dessus. J'ai deux trucs "ironiques" qui te concernent, le "en voilà un qui..." et la question directe sur le budget.
3. Si elle n'est pas applicable en France, autant l'oublier. Tu as raison de signaler qu'il s'agit d'une théorie.
4 (ou 3...). S'il y a un "effet de seuil" à cause des allégements de charges, c'est lui qu'il faut supprimer ! Et ainsi mettre en place une progressivité.
David,
Il y a un an ou deux, un patron Italien s'était mis au SMIC pour voir l'effet que ça faisait... Tous les libéraux devraient essayer.
Elmone,
Il semblerait qu'il y ait un effait de seuil lié au SMIC. Je dirais simplement que le SMIC bloque les augementations car dans de nombreux domaines, il est d'usage de ne payer qu'au SMIC !
Seb,
Comme je le disais ci-dessus, ce n'est pas le SMIC qui est contreproductive mais les mesures "à effet de seuil".
Ce sont bien sûr des avis divergents. Je pense de mon côté que l'idée même de fixer un salaire par l'Etat fausse la donne.
RépondreSupprimerTu parles souvent du rapport de force entre patron et salarié. Comme sur tout marché, le rapport de force tourne a l'avantage de celui qui peut choisir. Dans un pays au chomage presque mort, je te garantit que les candidats négocient les salaires qui n'ont rien a voir avec ceux - à postes égaux - trouables sur les pays a fort chomage. En troublant le fonctionnement du marché, on trouble aussi ce rapport de force.
Ah pardon et désolé pour Ségolène Royal. De mon côté je suis de droite mais j'ai beaucoup de mal avec l'UMP, en tout cas la droite comme on la concoit en France.
RépondreSupprimerJe ne cesse de le répéter souvent, personne ne me croit donc bon. En revanche j'assume pleinement avoir voté pour Sarkozy. Un simple choix d'efficacité entre s'abstenir et voter blanc...
Seb, le candidat dont tu parles est manifestement le cas d'un diplômé ...
RépondreSupprimerDemande à un cariste q'il négocie son salaire à l'entrée dans la Société. C'rest même la vue encore !
On lui applique la Convention Collective ou le SMIC point barre.
Seb,
RépondreSupprimerLe problème est qu'il ne s'agit pas de chômage mais de précarité. Tu as forcément moins de chômage dans des pays où il n'y a pas de contrat de travail et où 75% de la population est en temps partiel contraint.
Il y a peut-être moins de chômage mais on y vit moins bien... Le chômage n'est qu'un chiffre.
Et c'est bien le mot précarité que j'utilise dans mon billet.
ps, j'ai bioen noté l'effet de seuil, mais je ne suis pas convaincu.... J'ai l'impression que c'est une expression à la mode à Droite en ce moment.
RépondreSupprimerElmone,
RépondreSupprimerOui. Il y a un autre bon exemple : les femmes de ménage où je bosse.
Elles sont employées 2h30 par jour par la boite qui fait le ménage, au SMIC...
Elmone,
RépondreSupprimerJe crois (mais n'en suis pas sûr) qu'il s'agit bien d'un effet de seuil : à partir d'un niveau de salaire, tu perds toutes les exonérations. Donc quand tu augmentes le salarié de 10 euros, ca peut t'en coûter 1000... Il faudrait que les exonérations portent sur la part du salaire au dessous du SMIC et que tout le monde en profite...
Sur ce, je répète que je ne connaisa pas le mécanisme exact.
@ Elmone: C'est évident que je parle d'un diplômé. Le travail des non diplômés est à part est le mécanisme est selon moi encore plus complexe puisque la mondialisation des économies fait que ce type d'emplois s'exportent ailleurs, Chine, Inde etc. Un argument de plus pour ne pas mécaniquement renchérir le "prix" d'un tel salarié en France... Ou alors dépenser pour le former. Les deux me vont tant que le déficit n'est pas creusé.
RépondreSupprimerOK
RépondreSupprimeret merci
Ah si Nicolas n'avait que des Elmone comme lecteurs quel bonheur de ne pas se faire insulter et de pouvoir débattre et confronter des idées... :-)
RépondreSupprimerSeb, y a pas de doute, tu es un libéral ;-)
RépondreSupprimerC'est bien gentil d'appliquer purement la théorie de l'offre et de la demande à l'échelle du monde.
Mais c'est faire abstraction des frais de déplacement, des possibilités d'hébergement, des modes de vie ....
C'est un choix, certes. Qu'il est plus facile de faire quand on n'est pas concerné directement.
Elmone,
RépondreSupprimerArrête d'être poli avec commentateurs !
;-)
@ Elmone: Je suis dans le faux ? Vous êtes pourtant les premiers à dénoncer les délocalisations ! Qu'est ce si ce n'est un déplacement de l'emploi non diplomés des pays développés aux pays à bas couts ?
RépondreSupprimer@ Nicolas: Je pense que j'aurai ma dose de violence en fin de journée :-))
RépondreSupprimer@Nicolas
RépondreSupprimerhumm, le problème c'est qu'au déelà de l'émotion (je parle du billet de Lomig)... si on regarde certains chiffres ntt sur l'enfance maltraitée on arrive à une certaine corrélation avec la misère sociale et culturelle...
mon département, et mon bassin de vie figure dans le peloton de tête pour le premier et pas vraiment bien placé concernant les richesses et saut en matière d'ISF (tiens c'est rigolo ça)
Les riches gouvernent et les pauvres triment. C'est l'injustice sociale que dénonçait une certaine Ségolène avec des mots plus classes et moins triviaux. Le pouvoir aux pauvres, on a déjà essayé et les dérives du culte de la personnalité, héros de la nation m'ont un peu refroidie. Nous reste-t-il que nos yeux pour pleurer ? Ou peut-on encore espérer un autre monde sans tomber dans le délire Bisounours ? Je suis une agnostique convaincue quand il s'agit de politique...
RépondreSupprimerJe ne dis pas que tu es dans le faux. Les délocalisations existent.
RépondreSupprimerPour autant, on peut ne pas être d'accord.
Je ne pense pas que la disparition du SMIC permettra d'arrêter les délocalisations.
Je ne pense pas que la solution soit de pratiquer des bas salaires en France et ainsi de niveler par le bas.
Ce nivellement par le bas est la théorie de l'OMC, du FMI et mainetnant de l'UE.
C'est parce que ces organismes acceptent les effets néfastes de la mondialisation que nous la subissons et que les français ont voté non à lm'Europe.
La question à se poser est pourquoi l'OMC et l'Europe sont prêts à ce nivellement par le bas !
Pour étendre leurs marchés. En effet, il est de plus en plus difficile de dire aux Etats du 1/3 monde (et surtout les Etats émergeants) "acceptez d'ouvrir vos frontières" en gardant celles de l'occident fermées.
En clair l'OMC, et l'UE privilégient les Sociétés (par extension le capital) aux salariés (le tavail).
Et pour nous ça devrait être normal d'accepter ça !
ps je répondais à Seb
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi sur la nécessité de ne pas participer à la course mondiale aux bas couts. Je suis convaincu qu'en diminuant quelque peu nos charges sur les salaires, nous ralentirions le phénomène (car que choisir entre un salaire moyen et un salaire ridicule + les charges pétrolières etc ?)
RépondreSupprimerJe ne parle pas de supprimer le SMIC (a part dans mon titre qui se veut accrocheur) mais de faire attention a sa manipulation, chose que personnes ne fait concrétement. Quitte à vous étonner, je pense que la parade a la fuite des emplois en asie (entre autre) passe par la formation et l'innovation. Il faudrait mettre le paquet sur ces deux points. Aporés les détails et les actions à mener doivent, ici aussi, nous opposer !
Bonne Journée
OK. Bonne journée
RépondreSupprimerMauvais troll : j'ai pas lu le billet, j'ai pas lu les commentaires.
RépondreSupprimerBon troll : VOUS ÊTES TOUS NUUUUUUUUUL !!!!!
Marc,
RépondreSupprimerOui. Tout est lié.
Lilas ZEN,
Je ne sais pas s'il y a de l'espoir... Ca n'empêche pas de se battre !
Elmone et Seb,
Le débat sur le coût du travail et les délocations est important (puisque le coût explique les délocalisations) mais il ne faut pas en faire un thème central.
Si un Chinois coute 100 euros par mois, en fin de compte, on ne pourra lutter que si nous acceptons que les travailleurs français coute 100 euros. Ce n'est pas en diminuant, ne serait-ce que de 50% la coût du travail qu'on y arrivera.
La solution n'est pas là.
(ça n'empêche pas aux charges d'être un problème : je ne vois pas pourquoi le "travail", paye, par exemple, "la santé" ou la politique familial... C'est un autre débat).
Seb,
RépondreSupprimerDans les actions à mener, il ne faut pas oublier "la Politique" (j'ai mis un P majuscule). Si on continue d'accepter au niveau mondial (donc de l'ONU et de l'OMC) d'avoir des tee shirt cousus par des mômes, on n'est pas près de rétablir la situation...
L'innovation est indispensable (pas seulement pour le sujet qui nous préoccupe) mais la formation ne résoudra pas grand chose. Ca fait plus de vingt ans que je m'intéresse à la politique et on nous parle sans cesse de la formation pour réduire le chômage...
Didier,
RépondreSupprimerVous trollez mal, aujourd'hui.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerA mon humble avis, la mondialisation est une jungle qu'il est difficile de "moraliser"... Au nom des principes mêmes de la république nous ne devrions pas faire de commerce abec certains pays. Mais, alors comment vivraient-ils et de quoi?
RépondreSupprimerIl y avait dans ce pays de règles qui assuraient un minimum de respect et de solidarité envers les plus à plaindre. Aujourd'hui, on nous dit que les pauvres profitent sur le dos des riches pour éviter tout leur jargon pseudo-économique...
RépondreSupprimerAlors, comme ce sont les riches qui votent les lois, dur système, on ne peut espérer une amélioration. Je ne dis pas qu'il nous faut un facteur ou une employée des banques comme président mais tous ces nantis de l'E.N.A. m'énervent...
Eternel problème !
RépondreSupprimer@Nicolas: Tu aurais au moins pu faire gaffe a ma bannière, regarde la gueule qu'elle a sur Cozop maintenant ! lol
RépondreSupprimer:-))
Tiens oui. Ca m'arrive souvent.
RépondreSupprimerQu'est-ce que ce billet fait en premier, aussi ?
Tu es trop zinfluent donc 1ere place directe...
RépondreSupprimerCa doit être ça...
RépondreSupprimerle 1er est un kiwi.... c'est du sérieux !
RépondreSupprimerNicolas : "Ils devraient postuler pour être caissière de supermarché, rien que pour apprendre à vivre. Accepter des horaires délirants incompatibles avec l’élevage des mômes pour 6 euros et des brouettes de l'heure. Et n’attendre aucune amélioration jusqu’à la fin de sa vie."
RépondreSupprimerBen voilà ! Dans le monde merveilleux des libéraux, c'est normal de rendre la vie dure aux pauvres, c'est pour les inciter à ne pas se reproduire ! Et vive le darwinisme social !
Quoi, pas réaliste ? C'était pourtant la logique d'une bonne partie des programmes Thatcher/Reagan, dans le temps...
Putain ! Gmail planté, je ne peux pas répondre avec mon identifiant blogger...
RépondreSupprimerPas perdu,
Je cite du beau monde !
Irène,
Oui, c'est une espèce de règle.
Nicolas
@ Irène,
RépondreSupprimerJe suis à 200% avec toi.
Je trouve ton analyse totalement pragmatique et encré dans la réalité d'une lutte acharnée pour le pouvoir. Bref, amour, gloire et beauté que pour les nantis.
David75
RépondreSupprimer@ seb
Je ne suis pas précaire bien heureusement et trop le sont malheureusement, je suis travailleur indépendant.
putain ! on parle de moi sans que je sois au courant...heureusement que mon aggrégateur est plus rapide que mon interface d'admin du blog (qui n'a pas encore vu passer le backlink)...
RépondreSupprimerOui, Nicolas, je sais qu'il y a du boulot, mais ça n'est pas une raison pour ne pas essayer, au moins de préciser les points de désaccords (puisqu'il y a des points d'accord).
Sur le SMIC, c'est clair qu'il faut le dégager : chaque coup de pouce au SMIC, loin d'être un coup de pouce pour les salariés (ce qui suffirait presque à le justifier) est un coup de pied dans l'emploi non ou peu qualifié. Pour faire le bien des salairiés, on joue sur des paramètres qui font augmenter le chômage, et qui leur rendent donc la vie plus difficile, et leur conditions de négociation avec leur employeur bien plus délicate : en situation de plein emploi, le salarié est fort pour négocier parce qu'il peut se barre ailleurs (il trouvera facilement). En situation de fort chômage "structurel" (ce que cause l'augmentation du SMIC), le salairié perd cette importante marge de négociation. Son salaire est donc condamné à rester plus proche du SMIC, et certainement inférieur à ce qu'il aurait rapidement été sans le SMIC.
c'est la différence entre l'éthique de conviction et l'éthique de responsabilité. Est-ce qu'on s'accroche par principe à une attitude, ou est ce que l'on regarde ses conséquences pour en tirer des conclusions. Je ne suis pas opposé à l'idée du SMIC, au contraire. Je suis par contre opposé à ses conséquences pratiques.
à bientôt !
Salut Lomig,
RépondreSupprimerJe crois que c'est blogger qui a des pb ces temps...
Par contre, tu n'as lu tous les commentaires ! Dans le billet, je ne parle pas de "plein emploi" ou de "chômage", mais de précarité !
Ca servirait à quoi un pays avec 4 millions de types salariés pour, mettons, 800 euros par mois à plein temps et 4 autres millions à mis temps avec 400 euros par mois ?
Quelque soit le taux de chômage, des systèmes existent pour mettre la pression sur les salariés.
Il ne s'agit pas de mettre les hommes au service de l'économie, mais le contraire.
salut,
RépondreSupprimerje n'ai pas parlé de mettre les hommes au service de l'économie, j'ai juste suggéré que les politiques arrêtent de faire n'importe quoi, en dépit de toute culture économique. S'il ne faut pas mettre les hommes au service de l'économie, il serait bon également de ne pas mettre la loi au service d'une catégorie de citoyens en particulier. Ici, ce ne sont clairement pas les salariés qui sont avantagés...
à bientôt !
Je n'ai pas envie de vivre dans un monde où porter une pancarte publicitaire vantant les bienfaits des laxatifs serait considérer comme un emploi rémunéré à plein temps. Cela existe déjà me direz-vous. Oui, mais pas encore en France... Dans ma ville, je ne peux pas faire un pas sans être accostée par des représentants en sondage au service du sacro-saint capital. Est-ce que le prochain biscuit à la framboise se vendra bien ? Est-ce qu'il a l'air trop rose? Est-ce qu'il paraît naturel ? Bref, il ya déjà bon nombre d'emplois précaires payés au lance-pierre et en plus fatigant physiquement et nerveusement. Combien ces délaissés du système seront-ils rémunérés si l'on supprime le S.M.I.C. ?
RépondreSupprimer