N’oublions pas qu’une page de l’histoire de France se tourne dès demain avec la fusion Suez-GDF. Une page de l’histoire de France ? Bon. D’accord. J’en fais un peu trop. Mettons une page qui se tourne. Dans le mauvais sens. Celui de la concentration des capitaux dans des mains inconnues alors que le moindre bon sens voudrait que l’on cesse immédiatement toute privatisation de manière à ce que les profits des entreprises puissent être mieux redistribués !
Imaginez un peu ? Si l’ensemble des entreprises du CAC étaient propriété de je ne sais quelle entité public, l’ensemble des bénéfices sauteraient dans la case « recette » du budget pour un montant qui pourrait largement suffire à écluser le trou de la sécu et celui de l’état. Avec le rabiot, si on n’a pas trop envie de rembourser la dette, on pourrait même se payer un ou deux porte-avions nucléaires par an sans même avoir à s’associer avec les Britanniques qui sont assez rarement d’accord avec nous sur les pays à qui il faut déclarer la guerre pour distraire nos valeureux soldats quand ils ont fini de défiler sur les Champs Elysées et quand j’ai fini de faire des phrases trop longues.
Amis trolls de droite, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai pas « il faut nationaliser ».
Je dis juste que l’actionnariat public a un sens. Je crois bien que nos chers camarades socialos appellent ça des fonds souverains.
D’ici quelques années, à peine le temps que ce blog ne dépasse les 10 000 billets et les trois milliards de visiteurs uniques, la nouvelle société aura été fusionnée à je ne sais quel groupe mondial de l’énergie, lui-même propriété d’un obscur fond de pension au fond du gouffre.
Parce que le monde va ainsi. Plutôt que de favoriser l’éclosion des talents, le libéralisme favorise la concentration des capitaux mais quand je dis ça mes trolls me disent que je n’y connais rien.
Pouf pouf.
N’oublions jamais que quand Nicolas Sarkozy était Ministre des Finances, il avait promis que jamais GDF ne serait privatisé. C’est raté. Peut-on lui faire confiance ?
Imaginez un peu ? Si l’ensemble des entreprises du CAC étaient propriété de je ne sais quelle entité public, l’ensemble des bénéfices sauteraient dans la case « recette » du budget pour un montant qui pourrait largement suffire à écluser le trou de la sécu et celui de l’état. Avec le rabiot, si on n’a pas trop envie de rembourser la dette, on pourrait même se payer un ou deux porte-avions nucléaires par an sans même avoir à s’associer avec les Britanniques qui sont assez rarement d’accord avec nous sur les pays à qui il faut déclarer la guerre pour distraire nos valeureux soldats quand ils ont fini de défiler sur les Champs Elysées et quand j’ai fini de faire des phrases trop longues.
Amis trolls de droite, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai pas « il faut nationaliser ».
Je dis juste que l’actionnariat public a un sens. Je crois bien que nos chers camarades socialos appellent ça des fonds souverains.
D’ici quelques années, à peine le temps que ce blog ne dépasse les 10 000 billets et les trois milliards de visiteurs uniques, la nouvelle société aura été fusionnée à je ne sais quel groupe mondial de l’énergie, lui-même propriété d’un obscur fond de pension au fond du gouffre.
Parce que le monde va ainsi. Plutôt que de favoriser l’éclosion des talents, le libéralisme favorise la concentration des capitaux mais quand je dis ça mes trolls me disent que je n’y connais rien.
Pouf pouf.
N’oublions jamais que quand Nicolas Sarkozy était Ministre des Finances, il avait promis que jamais GDF ne serait privatisé. C’est raté. Peut-on lui faire confiance ?
Peut-on lui faire confiance ?
RépondreSupprimerNON.
et prem's.
RépondreSupprimerTiens, puisqu'on ne peut plus troller en dessous, je vais venir m'installer ici, ç'a l'air sympa...
RépondreSupprimerNicolas : si les entreprises du CAC 40 appartenaient à l'État, il en irait d'elles comme il en va de la SNCF : elles coûteraient la peau du cul des contribuables au lieu de rapporter au Trésor public.
Didier,
RépondreSupprimerJe n'ai pas dit qu'il fallait renationaliser... juste qu'il serait sain que l'état soit actionnaire de ces machins histoire de bénéficier des profits gigantesques d'une part et d'autre part qu'il ne fallait pas continuer à brader les bijoux de famille comme GDF.
La SNCF est devenue bénéficiaire cette année et il serait temps de faire payer au transport routier les infrastructures...
Ca sent le gaz cette fusion !
RépondreSupprimerEt quand le profit de l'actionnariat prendra le dessus sur le bons sens de la sécurité, que les boulons seront en guimauve parce que moins chers (pourvu qu'ils tiennent le coup avant la plus-value de la revente), l'état rachètera à lourdes pertes une carcasse moribonde au nom de la sauvegarde du patrimoine français...
Les promesses n'engageant que ceux qui les écoutent, M Sarkozy nous demande d'ouvrir grandes nos oreilles et de fermer nos ...
Tout un programme...
RépondreSupprimerce qui est curieux c'est qu'un groupe de Médias est désormais controlé en direct par l'Elysée...
RépondreSupprimerPar contre, une entreprise nationale du secteur de l'Energie passe au privé.
Doit y voir malice et estimé que les médias sont plus stratégique que l'énergie pour ce nain ?
Que l'état n'ait pas vocation à produire des voitures et qu'on privatise Renault, pourquoi pas. Mais l'énergie est un secteur stratégique et doit rester public.
RépondreSupprimerMarc et Ant.,
RépondreSupprimerOui, on est d'accord d'un point de vue politique entre ce qui doit être privatisé ou pas mais mon billet portait plus l'aspect économique.
Par exemple, l'état a privatisé des autoroutes. Sur un côté politique c'est crétin dans la mesure où il s'agit d'infrastructures, de monopoles, ... Mais sur un plan financier, c'est débile ! On perd un maximum de pognon;
L'Etat aurait du garder Renault et d'autres boîtes ne apparence inutiles. En disposant de grands groupes industriels, l'Etat peut ainsi influencer la politique sociale et salariale en y appliquant sa politique sociale.
RépondreSupprimerSans cette influence directe sur le marché du travail, on assiste ni plus ni moins qu'à une dillution de la volonté politique !
:-]