En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
En salle
31 août 2008
Blog day
29 août 2008
Un troll d'un nouveau genre
« C'est vraiment bien cette taxe supplémentaire de 1,1 % sur le capital.C'est une très bonne idée pour aller chercher de l'argent chez les capitalistes comme les retraités qui vivent avec 715 euros de retraite ET le revenu capitaliste d'un petit studio qui leur rapportant 300 euros brut par mois pour complément de retraite et qui sera encore taxé de 1,1 %.
C'est super, une excellente idée. Il faut bien aussi prendre l'argent chez les pauvres.Le capital taxé, la gauche doit être satisfaite; elle en a rêvé, Sarkozy l'a fait. »
Un type de droite d’un nouveau type. Un peu comme Seb (Smiley, t’as gagné un lien) s’il était un troll (tu vois, je suis aimable).
Le type est de droite, bien à droite, a défendu Nicolas Sarkozy (au moins jusqu’au 6 mai 2007) mais pense maintenant qu’il a basculé à gauche et ne comprends plus rien. Tu vas voir que, dès demain, Nicolas Sarkozy va nous régulariser les sans papier et rendre l’IVG obligatoire, voire possible à partir du 12ème mois de grossesse.
Mon canard. Avec la somme que pourrait payer le Monsieur en taxes complémentaires est de 3€30 soit l’équivalent de trois petites Côtes-du-rhône dans un établissement de banlieue (autre que la Comète, malheureusement). Il n'a qu'à arrêter de boire.
Par contre, l’aimable couple qui gagne 500 000 euros par an sans compter les bénéfices de la location des 16 appartements en location dans l’hôtel particulier du huitième arrondissement ne paiera pas 3€30 puisqu’il bénéficiera du bouclier fiscal.
C’est vrai : il vaut mieux être riche de nos jours. Si Nicolas Sarkozy nous casse ce principe, ça va mettre les blogueurs de gauche à la retraite.
PMA au siège du capitalisme ?
Sacré Farid !
Comète Lyonnaise
Ils pourront juger de la qualité de la Côtes-du-rhône même si nous avons nos spécialistes locaux. D'autres spécialistes de sujets divers peuvent se joindre à nous. Même des supporters de Ségolène Royal.
Ségobashing
Ce matin, j’étais ensuite à moitié abasourdi en écoutant, à la radio, le journaliste annoncer que Ségolène Royal quitterait l’Université d’été du PS avant la fin pour se rendre à je ne sais plus quelle cérémonie, à Florence, je crois. Tant de suffisance. Elle part avant la fin, qu’il disait, pour éviter le jeu des petites phrases. Je crois l’entendre dire : « Il y a moi et les autres, je suis au dessus, c’est tout, circulez, il n’y a rien à voir ».
Et voilà que je tombe sur ce billet d’un autre camarade des « left_blogs ». Tout est dit. Quand on critique Ségolène Royal, on fait du « ségobashing ». Eux, quand ils critiquent les autres, c’est tout simplement de l’objectivité…
Toujours la même rengaine : « Profitant d’un prétendu décryptage des préparatifs du Congrès de Reims, nos bashers anti-Royal – si silencieux depuis le 6 mai 2007 – semblent reprendre du service et utilisent à nouveau une méthode qui, hélas, a montré sa redoutable efficacité en contribuant activement à l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République ».
Voilà, c’est simple. Elle n’est strictement pour rien dans sa défaite. Ca n’est que de la faute aux autres.
Mais non ! Tout n’était pas dit… « Pour les bashers anti-Royal, il est important de réduire les amis de Ségolène Royal au rang de secte d’illuminés entièrement dévouée à la cause d’une dangereuse gourde ». La moindre critique se voit qualifiée d’insulte. On ne peut rien dire. Ils peuvent tout dire sur les autres, car, eux, ils sont objectifs. Mais les autres ne peuvent pas parler de Ségolène Royal car ils sont méchants.
« Les bashers anti-Royal ont l’obsession du temps présent, c’est-à-dire qu’ils ont une propension avérée à ne pas vouloir tirer les enseignements politiques de la défaite des présidentielles, dont ils se contentent d’imputer la responsabilité exclusive à Ségolène Royal ». Responsabilité dont ses fanatiques veulent l’exonérer totalement, histoire d’éviter tout enseignement politique…
L’enseignement politique est pourtant simple : Nicolas Sarkozy a été élu alors que personne ne voulait de lui.
C’est dommage. J’ai l’impression de revivre une période de l’histoire récente. Mais je suis un ségobasher. Je suis un méchant. Je ne devrais pas avoir droit à la parole.
L’université d’été n’est même pas commencée que je suis déjà las.
Qui ?
Ca fait longtemps que je n’ai pas parlé dans le blog du Parti Socialiste et de ses dirigeants. C’est normal ! Je me suis juré de ne dire du mal de personne. Je me demande néanmoins si certains ne se réjouissent pas un peu vite… d’une victoire annoncée un peu vite. Finalement, je me demande s’il n’y a pas une saine obsession à réitérer les erreurs.
Cela dit, les socialos devraient regarder vers les démocrates Américains qui ont réussi une « convention » du rassemblement.
28 août 2008
La culture ne passera pas par là
J’ai entendu la réflexion la plus idiote de la journée pendant ma pause café à l’instant. Une de mes collègues a expliqué à une autre qu’elle était très satisfaite de l’école de sa fille de 9 ans qui lui a donné une série de livres à lire pendant l’été avec le « compte rendu » d’un entre eux à faire à la rentrée. L’autre a répondu « à ma fille aussi, mais j’ai refusé : déjà qu’elle se couche vers minuit tous les jours, je ne peux quand même pas lui demander, en plus, de lire des livres ».
Véridique.
Financement du RSA
Je n’ai fait aucun billet, hier, sur le projet de financer le RSA à partir d’une nouvelle taxe sur les revenus des capitaux. J’ai juste fait une vague moquerie dans Partageons le Reste.
Je n’ai pas vu beaucoup de billets de blogs abordant le sujet, j’ai juste vu quelques allusions dans mon twitter. Il faut dire que les blogueurs libéraux sont bien embêtés de voir se pointer une nouvelle taxe (confirmée hier soir par l’Elysée) et les blogueurs de gauche sont, quant à eux, bien emmerdés de devoir dire du bien de Nicolas Sarkozy.
Rassurez-vous, je ne vais pas le faire, d’autant que nous ne connaissons pas les modalités prévues par le Gouvernement et que le texte n’a pas encore été massacré par nos députés extrémistes ! Il n’empêche qu’on sera bien obligés de féliciter le Président si le texte va dans le sens annoncé… tout en se méfiant largement : ça ne nous fera pas oublier le reste !
Car il est temps que cette « orientation fiscale », plus ou moins engagée avec la création du RMI, se poursuive ! Je ne vois pas pourquoi tous les maux de la société sont financés par des taxes sur le travail alors qu’il semble tellement évident qu’il vaut mieux taxer le pognon, c’est-à-dire les revenus !
Cette orientation est d’autant plus importante que dans le PIB, le pourcentage des revenus du travail a largement baissé alors que les revenus « des capitaux » ont monté en flèche.
C’est une orientation de bon sens. Je vais être obligé d’accorder ça à Nicolas Sarkozy. J’aurais du prendre une cuite, hier soir.
Géorgie au bistro
Aucun message céleste ne m’ayant touché cette nuit, je ne comprends toujours rien à la politique géomachintruc. Il n’empêche qu’une discussion de bistro (en début de soirée, donc sérieuse) avec des gens d’horizons politiques différents me confirme dans mes interrogations à propos de notre rôle en Géorgie.
Même le Vieux Jacques, valeureux défenseur de la puissance de
Je vais donc en faire un billet, pour rappeler quelques questions qui nous trottinent dans le cerveau.
Petit 1 : ai-je rêvé où, à l’origine de ce récent conflit, c’est le président de Géorgie (Nadufoix, de mémoire) qui a lancé les hostilités en déclarant plus ou moins la guerre aux Russes ?
Petit 2 : si c’est bien le cas, ne pourrions-nous pas tout simplement lui faire un bras d’honneur ?
Petit 3 : qu’en avons-nous à foutre de ce pays d’un point de vue économique qui nécessiterait qu’on se fâche avec nos amis Russes, aimables producteurs de Vodka.
Petit 4 : que foutent nos autres amis, Américains cette fois, dans cette région du monde, bien loin de chez eux ? N’en ont-ils pas marre de jouer les gendarmes du Monde ? N’en ont-ils pas assez de foutre la merde partout où ils passent ?
Petit 5 : ils nous ont effectivement libéré il y a une bonne soixantaine d’années ce qui nous évite d’aborder un joli accent germanique dans les réunions de travail et les soirées de blogueurs, mais pourquoi sommes-nous encore obligés de les suivre dans cette histoire ?
Petit 5bis : quelle aurait été la réaction de Jacques Chirac dans pareil cas, s’il avait toujours été Président de
Petit 6 : alors que nous assurons
Petit 7 : ne pourrait-on pas dire aux Russes : « Bon, les gars, vous vous débrouillez comme vous voulez mais faites pas trop les cons, quand même, ne massacrez pas trop de braves gens, juste 2 ou 300 000 » ?
27 août 2008
Caucase cocasse pour une bonne guerre froide
Ces histoires géostratégiques me sont d’une opacité totale et, il faut bien le dire, la Géorgie, je m’en fous comme de ma première tartine de configure tombée du mauvais côté. Je l’ai d’ailleurs déjà dit. Le président de ce patelin a décidé de déclarer la guerre aux russes. Bien lui en fasse, mais je ne sais pas pourquoi, moi, je serais mêlé à cette histoire !
Dernier rebondissement, le président Medvedev accorde son indépendance à l’Ossétie ce qui provoque des ronchonnements épars de nos braves dirigeants occidentaux. D’après la presse que j’ai parfois du mal à croire, Medvedev aurait dit : « Ben quoi ? Une bonne guerre froide, voila qui pourrait être amusant ! ». Il a également accordé leurs indépendances à quelques autres patelins dont je ne connaissais pas l’existence avant d’avoir fini mon café, ce matin, en écoutant France Info.
Il y a un tas de raison qui nous poussent à soutenir la Géorgie, probablement un tas d’intérêts pétroliers ou toute autre histoire de pognon.
Il n’empêche que si le copain de Poutine invoque, par exemple, les droits de l’homme ou celui des peuples à disposer d’eux-mêmes pour justifier sa décision, nous pourrons tenter de fouiller dans nos archives récentes pour se rappeler comment on avait justifié l’indépendance du Kosovo… qui n’avait pas franchement été acceptée nos amis Russes.
On fait quoi, maintenant ?
(photo)
26 août 2008
Carla Bruni Sarkozy bientôt enceinte ?
Des gugusses pensent que je n’ai que ça à faire. Ont-ils bien tort ?
25 août 2008
24 août 2008
Trois machins qui m'énervent
Voilà les règles du truc : « 1-On mentionne celui ou celle qui dans sa magnanimité vous aura fait l'honneur de vous faire entrer dans la confrérie des porteurs de liens 2-On écrit son texte avec la joie d'un Roméo en rut apercevant sa Juliette (Tu es content de me voir mon Roméo ou c'est ton épée qui...) 3-On transmet le bouzin à quatre autres bloggeurs qu'on aime bien, qui sont en manque de créativité ou qu'on a juste envie de faire c... avec cette chaîne à la c..4-Avoir la courtoisie d'aller prévenir la victime sur son blog. »
- 1 - Les valises à roulette à Montparnasse.
Cela dit, ça ne m’énerve plus. Je me suis soigné : je ne prends plus le train. J’en avais marre de tous ces connards dans les longs couloirs du métro, le vendredi soir, qui s’arrêtent au pied de chaque escalier pour replier le « manche » de leur valise à roulette et qui s’arrêtent en haut pour le déplier.
D’une manière générale, je conchie tous les abrutis qui partent avec trop de bagage alors qu’ils vont tout le temps au même endroit en week-end. Tenez ! Moi, par exemple, j’allais tous les week-ends en Bretagne : le seul bagage que j’avais était une petite sacoche qui me permettait de transporter mes bouquins et autres babioles. J’ai, chez ma mère, une brosse à dents, des machins pour me raser, des sous-vêtements, des jeans, … Il y a des types qui pendant 10 ans se trimbalent des valises alors que ça ne sert à rien.
Mais quand, en plus, ces connards (et je pèse mes mots) me font chier dans les couloirs de Montparnasse avec des valises à roulette, ça atteint un comble. Je me rappelle une fois où je m’étais vautré dans un escalator qui montait sur la personne devant moi car celle devant s’était arrêtée en haut et n’arrivait pas à déplier le manche. Ce type, qui mériterait probablement la peine de mort, n’a pas compris qu’on ne pouvait pas revenir en arrière sur un escalator pour faire du sur-place (vous me suivez).
Ca y est ! Avec ces conneries, Romain m’a énervé.
Bon. Pour le deuxième point, je vais éviter de parler des abrutis qui ont des valises trop grosses dans l’avion mais qui refusent de les mettre dans les soutes pour éviter de perdre du temps pour les récupérer. Du coup, ils passent tellement de place à les caser dans l’avion et à la récupérer à la sortie, qu’ils font perdre du temps à tout le monde.
Ca fait 21 ans que je bosse dans l’informatique et que je reçois de la part de collègues, de clients, de fournisseurs, des spécifications techniques dans lesquelles sont décrits des « en-têtes de fichiers » et des « en-têtes de message ». Je crois bien être le seul de la profession à écrire le mot « en-tête » correctement, c'est-à-dire, avec un tiret et pas comme la conjugaison du verbe « entêter ».
C’est exaspérant de lire tous les jours les mêmes conneries, de prendre du temps à signaler la faute et de voir la correction JAMAIS prise en compte. Notons bien que je ne suis pas fou (ni maniaque) : quand je relis un document technique, je le fais avec un stylo à la main et toutes les fautes que je vois sont signalées à l’auteur (pas pour le faire chier, pour lui rendre service : sur le fond, je m’en fous : l’orthographe des autres n’a jamais joué sur ma paie). Je n’ai pas grand-chose, d’ailleurs, contre les fautes d’orthographe (je ne relie d’ailleurs presque jamais mes billets : je fais assez peu de fautes mais souvent j’oublie des mots ou je fais des lapsus idiot, ce qui revient à peu près au même : l’heureux lecteur tique et perd le fil du texte).
C’est juste le mot en-tête qui m’énerve quand il est mal écrit. Je me rappelle une fois où ma chefesse avait repris un document Word que je lui avais envoyé par mail et qu’elle avait supprimé tous mes jolis tirets à « en-tête ».
Je ne vais pas faire le troisième point sur les gens qui écrivent « compte rendu » avec un tiret car s’est toléré par l’académie des tirets. Il n’empêche que ça ne sert à rien et qu’en principe, ça s’écrit sans. Plutôt que des mettre des tirets à « compte-rendu », ils feraient mieux d’en mettre à « entête ».
Imaginez que je sois à
Dans tous les autres cas, ça veut dire que Jacques de lui offre pas un verre. Ce qui revient à dire que le type n’est pas avec nous et qu’il « tape l’inscruste » alors qu’il devrait sentir qu’il n’est pas le bienvenu. S’il commande une tournée ensuite, c’est de la pire grossièreté car ça signifie : « Ah tu ne m’as pas payé de verre, je suis moins rapiat que toi, moi, je t’offre un verre, nananère. ». Cette triste andouille n’a rien compris puisque Jacques lui avait bien signifié qu’il n’est pas désirable avec nous. Le pire est que nous serons obligés, par pure politesse, d’accepter son verre alors que nous n’en voulions pas.
Tiens ! Ca pourrait être un truc qui m’énerve : être obligé de boire un verre offert mais bon… On ne va non plus refuser un verre.
Attention ! Il y a aussi un tas d’exception (Jacques aurait pu oublier, …) : il ne faut pas généraliser. Je n’en veux pas nécessairement au type qui fait ça une fois, j’en veux à tous les types qui ne respectent pas les codes de bistro.
Et il y a un tas de variante. L’autre jour, j’étais avec trois copains. Un autre arrive et me paye un verre et pas aux autres puisqu’il ne les connaissait pas vraiment (je ne pouvais pas refuser). Il a cru bien faire mais ne s’est pas rendu compte qu’il m’a séparé des copains en « m’obligeant » à boire un coup avec lui (sans compter qu’une tournée, c’est une tournée, pas un seul type). Il aurait du se mettre à côté et attendre que je lui offre un verre sur la mienne ou que je vienne discuter avec lui.
Voilà ! Tous les mecs qui foutent le bordel dans les tournées et dans les rituels établis m’énervent. Le bistro est un instant de loisir, il ne faut pas s’emmerder pour des conneries.
Enfin, si un mec est intégrée à une tournée, il se doit de mettre la sienne (exception faite, bien sûr, des types qui n’ont pas de pognon, on est pas des chiens…). La sienne sera d’ailleurs nécessairement la suivante pour montrer qu’il intègre le système et ne gueulera pas si un des gugusses présents avant lui ne met pas la sienne.
Vous allez dire que je suis maniaque, fou, crétin, obsédé par les tournées… Il n’en est rien ! N’oubliez pas que je vais plus de 300 jours par an au bistro. D’une part, je tiens à ma sérénité et d’autre part, si je me fais enfiler de 10 ou 15 euros à chaque fois, à la fin ça fait une fortune !
Et ça m’énerve.
Je m’en vais maintenant taguer quatre personnes. Le premier sera Farid Taha pour énerver un autre éminent blogueur du Modem que j’ai oublié de mettre en lien hier. Le deuxième sera Ellie, car, elle ne le sait probablement pas mais Tonnegrande est persuadé que c’est une descendante directe du Henri-Justin que j’ai évoqué ci-dessus. Je ne vais pas taguer M. car je compte taguer Monsieur Poireau, autre blogueur Toulousain, qui déteste travailler sur commande. Nananère.
Sur la photo floue qui illustre ce billet, il y a un petit gros chauve. Ce n’est pas un blogueur influent mais c’était mon voisin de table lors de la soirée d’hier. Josiane m’avait placé à côté car il ne connaissait pas beaucoup de monde et a la réputation d’avoir une soif légendaire. En effet ! Son dicton était : « Il faut tout finir ». Je n’avais pas le temps de finir un verre de pinard qu’il en avait déjà sifflé trois.
Ah ! Merde ! Je me suis trompé de blog. Je raconterai cette histoire une autre fois.
23 août 2008
Saint Bernard
Je précise que c’est Gaël qui avait insisté pour que nous y allions. Pour ma part, comme je suis beaucoup plus vieux, je n’avais déjà pas besoin de prétexte comme celui-là pour aller au bistro.
Je précise également mais en aparté car ça n’a rien à voir avec l’objet du billet que je tape ce billet sur l’ordinateur de ma copine Madame Martine (blonde à gauche, mais seulement sur la photo) qui est un portable avec un clavier très étroit pour faire tenir un pavé numérique. Je n'arrête pas de faire des fautes de frape et d’appuyer sur des combinaisons de touches qui déplacent le curseur dans tous les sens comme s’il courrait pour trouver un bistro ouvert. Je vous prie donc de m’excuser pour le nombre de fautes qui perturberont ce billet, encore plus que d’habitude.
Ainsi, nous nous étions gaillardement dirigés, en voiture (faut pas déconner non plus), vers la Place de la République pour rejoindre le cortège qui se allait vers la Place de la Nation. Il y avait 300 participants selon la police, 2500 selon France Info, 3000 selon le Monde, 500000 selon TF1 et un million selon l’Humanité. Je ne plaisante qu’à moitié. L’âge aidant et le temps passant, je ne me souviens pas des chiffres, mais je me rappelle juste que seuls TF1 et l’Huma que nous avions acheté le lendemain donnaient une vision à peu près conforme à ce qu’il nous avait semblé vivre de l’intérieur.
A un moment, je dis à Gaël : « Stop ». Je ne sais pas si vous avez déjà fait ce trajet à pied au mois d’août mais ça donne soif. Une pression s’imposait. On est donc allé s’en jeter un dans un bistro. En sortant, un type qui regardait derrière lui me bouscule et je manque de me casser la gueule. « Hé ho ! Vous pourriez pas regarder devant vous, non ! Ca va pas la tête ! » lui dis-je, puis je prends Gaël à témoin : « On rencontre vraiment des cons partout ». Aujourd’hui, la situation n’a pas changé : je ne sais pas si François Hollande sait où il va et s’il regarde devant lui… car c’est l’alors futur premier secrétaire du Parti Socialiste que j’avais engueulé, ce que me fit remarquer Gaël ensuite.
Nous reprenons la route et nous retrouvons à Nation. Je me dis « ouf ! » car j’en avais ma claque de marcher. Je ne savais pas encore que deux heures après, j’allais finir, par courir 200 mètres à la vitesse d’un jamaïcain énervé voulant gagner une médaille d’or, alors que moi, je voulais uniquement échapper aux vilains CRS qui nous poursuivaient avec leurs matraques.
Le méchant cortège de manifestant, arrivé à Nation, avait en effet décidé de poursuivre sa marche jusqu’au centre de rétention à Vincennes (ce qui fait une trotte)… puis de s’en prendre à ce centre comme s’il s’agissait de la Bastille, 207 ans auparavant. Mais, les CRS d’aujourd’hui sont plus efficaces que ceux de l’époque. Les gaz lacrymogènes avaient commencé à fuser. Gaël et moi, nous nous étions barrés discrètement et, avec trois ou quatre aux gugusses, nous avions tenté une nouvelle approche par une petite rue pour observer la scène. Les CRS nous avaient pris pour des méchants activistes… et ont décidé de nous poursuivre… Je n’ai jamais couru aussi vite que cette fois là !
12 ans après, la situation des étrangers en situation irrégulière n’a pas changé. Sauf qu’on les appelle maintenant les « sans papier ».
22 août 2008
Christine Lagarde est optimiste
En début de semaine, elle nous disait que nous avions de la chance car nous n’avions pas eu deux trimestres consécutifs de recul du PIB. Si ! Les prévisions de croissance du gouvernement seraient tenues. Ceux qui disent le contraire sont méchants.
Aujourd’hui (hier), elle nous dit que la loi TEPA a déjà des côtés positifs et a permis de limiter ce recul du PIB. Et tant pis si les économistes disent le contraire.
Pourtant nous autres, pauvres blogueurs (aidés par l’AFP) nous croyons nous rappeler que la loi TEPA devait créer un choc de confiance. Je ne l’ai pas vu. Il s’est peut-être produit cet été, alors que j’étais occupé par une blogowar quelconque ?
« Christine Lagarde, s'est surtout réjouie du bilan des heures supplémentaires exonérées et défiscalisées : "plus 40% au 1er trimestre 2008 par rapport au 1er trimestre 2007, c'est clairement un succès qui résiste même à une croissance ralentie", a-t-elle lancé. »
Ca ne mange pas de pain d’avancer ce genre de propos. Pas un seul type sérieux n’oserait annoncer le nombre d’heures supplémentaires réalisées début 2007… pour la bonne raison que les procédures de déclaration ont été définies après la loi TEPA, justement pour permettre cette défiscalisation. En outre, toute personne vivant dans la vraie vie sait que la plupart des heures supplémentaires étaient faites par des employés de petites entreprises de services (commerces de proximité, artisans et même bistro me suis-je laissé entendre dire car je ne les fréquente jamais)… domaine où les heures supplémentaires étaient payées au noir. La loi de défiscalisation a au moins un avantage : celle de faire baisser CE travail au noir (pourquoi ne pas déclarer un truc non imposable ?).
« "Ce serait une erreur fondamentale de dire que les heures supplémentaires ont mangé les créations d'emplois", a-t-elle estimé. » Je vais donc faire une erreur fondamentale et affirmer que ces heures sup ont mangé des créations d’emplois. C’est tellement évident que ma nièce de quatre ans m’a déclaré l’autre jour, je cite de mémoire : « Dis, tonton, ces heures sup n’auraient pas mangé des créations d’emplois ? ». Remarque ! Je suis à moitié sourd. Il est possible qu’elle m’ait dit : « Dis, tonton, ces heures sup que tu passes au bistro n’auraient pas mangé la moitié de ton foie ? ».
« Selon la ministre, "55% des entreprises de France utilisent le mécanisme", et "6 millions de salariés en bénéficient aujourd'hui". » On en revient toujours au même point : les 55% et les 6 millions profitent d’un dispositif pour payer moins d’impôts… mais ça ne nous dit pas combien d’individus faisaient des heures supplémentaires il y a un an.
A l’occasion, il faudra que nous condamnions cette façon de communiquer…
« Pour Eric Heyer, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), "si une heure supplémentaire travaillée rapporte un peu plus qu'avant, cela coûte aussi plus cher à l'Etat". "En supposant que le dispositif apporte 0,2 point de PIB supplémentaire, il creuse le déficit d'autant", a-t-il calculé. ». Il y a de ces rabat-joie ! Madame Lagarde avait pourtant réussi à me redonner une parcelle de moral en cette matinée qui sera très ensoleillée, j’espère, rien que pour énerver ceux dont c’est le dernier jour de congés.
« Quant aux autres mesures, "elles bénéficient principalement aux plus aisés, dont la propension à consommer est justement la plus faible", critique l'économiste. » Oui ! Mais il fallait lire les blogs gauchistes avant : il me semble que nous l’avons rappelé quelques fois…
« Le bouclier fiscal à 50% a coûté cette année moins cher que prévu: quelque 213 millions d'euros ont été reversés au premier semestre alors que son impact budgétaire était chiffré à 600 millions d'euros. » On s’en fout un peu mais ça illustre bien les qualités des prévisions gouvernementales. Enfin ! Voilà au moins 400 millions qui n’auront pas été perdus. Si j’avais été le gouvernement, j’aurais annoncé : « Hop ! Ca va coûter 200 millions » même si ça en coûte 600 à la fin. Cette fois-ci, ils ont fait le contraire… « Pour Bercy, c'est la preuve que la loi Tepa n'était pas "un cadeau aux riches, mais un effort budgétaire devant profiter à tous". » A Bercy, ils voient un chiffre et ils disent « c’est la preuve ». Je pourrais aussi travailler à Bercy car j’ai la capacité à faire dire n’importe quoi à des chiffres. Tiens : c’est la preuve que seuls les plus aisés ont pu bénéficier de ce machin, les autres n’ayant pas pu se dépatouiller avec ce dispositif.
Cela dit, je n’ai pas besoin d’une calculette pour rappeler à Bercy que cette mesure ne bénéficie qu’à ceux qui payent beaucoup d’impôts et qui, par nature, gagnent beaucoup d’argent ou ont beaucoup de patrimoine. On appelle ça des « plus aisés » ou des « riches » ce qui n’a d’ailleurs rien de péjoratif. Faudrait arrêter de raconter des conneries quand le besoin ne s’en fait pas sentir : les services de Bercy étaient chargés de communiquer sur les aspects positifs de la loi TEPA pas d’ajouter une phrase idiote qui n’a pour seul intérêt que de me permettre de raconter des âneries supplémentaires, ce qui est d’ailleurs néfaste pour l’environnement : ça use mon clavier.
« La déduction des intérêts d'emprunt immobiliers a, elle, bénéficié à 320.000 foyers de mai 2007 à fin décembre 2007. "Cette mesure a été prise au moment où le cycle immobilier a commencé à se retourner", remarque Nicolas Bouzou. "Les économies réalisées par les ménages ont donc été annulées par la hausse des taux d'intérêt", souligne-t-il. » C’est ballot. Notre gouvernement se fatigue à prendre des mesures qui coûtent cher au budget et en plus, elles ne servent à rien ! Dieu n’est pas avec eux.
« A l'instar du PS, de nombreux économistes critiquent pourtant une loi coûteuse qui a ôté à l'Etat toute marge de manoeuvre budgétaire. Pour Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis, "avec le paquet fiscal, le gouvernement a grillé ses dernières cartouches". » On s’en fout ! Du moment que Madame Lagarde est contente…
21 août 2008
Une nouvelle blogowar !
Après une semaine de répit, nous avons enfin une nouvelle blogowar qui se mijote. Ce coup-ci, c’est Mademoiselle S. qui s’en prend à un affreux réac de la blogosphère. J’ignore de qui il s’agit.
La méthode est grossière dans la mesure où le blog en question n’est pas cité mais que vous savez que le taulier vous lit.
La méthode est débile car le geste participe à ce mauvais esprit qui règne parfois dans le blogotruc alors qu’il n’est pas inutile de rappeler que nos blogs sont un espace de loisir… On n'a pas nécessairement envie d'y subir ce genre de conneries.
Mademoiselle, je vais me permettre de vous donner deux conseils.
Le premier est tellement lumineux que j’en ai mal aux yeux : si vous n’aimez pas un blog n’aller plus le lire.
Le deuxième est concerne le traitement des trolls, c’est-à-dire de ces commentateurs indésirables qui vous emmerdent.
Quand ils ne sont pas anonymes, vous pouvez leur envoyer un mail pour leur demander d’arrêter. Je vais vous fournir un modèle prêt à poster :
« Cher Monsieur, Sombre connard (rayez les mentions inutiles),
Je vous serais reconnaissant de ne plus me casser les couilles ou les ovaires (rayez les mentions inutiles) sur mon blog et de ne plus y déposer de commentaire.
Grosses bises,
Mademoiselle S. ».
Si vous n’avez pas envie ou s’il est anonyme, vous pouvez l’ignorer sur votre blog, voire effacer ses commentaires. Il devrait se lasser.
S’il ne se lasse pas, ce n’est pas grave, c’est vous qui vous vous attacherez à lui un peu comme je m’attachais à la vague belle sœur de ma grand-mère, quand j’avais six ans, celle qui m’obligeait à manger des tomates alors que j’avais une profonde horreur de ça.
C’est ainsi que par votre billet vous contribuez à nous rendre Didier Goux sympathique. Pourtant, nous n’avons pas mérité ça…
20 août 2008
Convoqué par le Maire
Ca fera de la pub pour l’autre blog, en vente dans toutes les bonnes librairies. Il va néanmoins falloir que je fasse un résumé de ma vie privée. Préparez vos éponges et remplissez vos verres.
Je vais commencer le résumé par hier soir. Les 42 années précédentes seront l’objet d’une dissertation ultérieure.
Joël (tiens ! Il était déjà personnage dans mon billet de ce matin sur ce blog…) a ainsi arrêté de boire et les autres copains étant en vacances, les soirées sont un peu tristes au Kremlin-Bicêtre. Tristes, pas dans le sens où il faudrait verser des larmes mais en étant tout seul au bistro, les histoires que je peux raconter ne font pas rire grand monde !
J’étais donc hier soir tout seul en Terrasse de
En quittant les lieux, le patron me dit « Tiens ! Nicolas, demain midi je t’invite à manger ». Une telle invitation ne peut pas se refuser quand on est en vacances (et de tout manière, c’est déjà ça de pris).
Ce midi, je me pointe vers 13 heures à
Nous nous connaissons un peu depuis la campagne pour les municipales mais je ne voulais pas le déranger comme il mangeait avec un collaborateur : un personnage public a le droit aussi à une vie peinard et à un déjeuner cool en terrasse de
Je m’installe donc pour déjeuner à l’autre bout de la terrasse, à la fin du service (vers 14 heures 15) : étant invité par le patron, je pensais qu’il allait manger avec moi… Il y a des choses qui m’échappent.
Quand le Maire eut fini son repas, il quitte la table ce qui semble normal, va payer son addition, puis me reconnaît. « Bonjour ça va, vous êtes en vacances ? » et tout ça « Oui, Bonjour Monsieur le Maire, les vacances se terminent, et les vôtres, ça a été ? ». Bref la routine. Puis, subitement : « Vous pouvez passer à mon bureau à la mairie cette après-midi ? ».
« Heu… Oui, vers 17 heures, ça ira ? ». « OK ! A 17 heures, je ne vous en dis pas plus ».
Me voilà dans l’attente. Comment voulez-vous que je réussisse ma sieste dans ces conditions ?
Des guerres et des médias : "Dis ! Pourquoi ?"
Je vais juste recopier ici ce que j’ai mis en commentaire là-bas : « Mais je complèterais en disant qu'il faut que les médias arrêtent de ne présenter l'actualité que dans un sens. Avec des copains, hier soir, nous rêvassions au bistro pendant que LCI tournait en boucle à la télé. Il y a avait de beaux discours de Nicolas Sarkozy sur les soldats qui ont fait leur devoir, la reconnaissance de la nation, allons enfants de la patrie et tout ça... Pas un seul n'a expliqué le "pourquoi", ce que nous faisions là-bas, dans ce Vietnam rapproché. Pas un seul n'a rappelé que Nicolas Sarkozy avait décidé, tout seul, d'augmenter notre contingent là-bas. Pas un seul n'a osé dire que, pendant ce temps, le gouvernement torpillait l'armée (et l'aménagement du territoire) par des mesures grotesques. »
Pour ceux de mes lecteurs qui connaissent mon blog « familial », les copains en question étaient Tonnegrande et le vieux Joël. On était effectivement plantés à l’Aéro devant la télé. Un reportage sur
C’est Jojo qui avait lancé la discussion sur la « géopolitique » (vaut mieux parler de ça au bistro que de la cuite de la veille ou des fesses de la dame qui passe devant la vitrine). Une remarque en l’air : « Je n’ai pas suivi ce qui se passe là-bas, je n’y comprends rien ». Comme j’avais moi-même essayé de comprendre malgré les vacances dans le seul but de faire un billet sur PMA (et mes commentateurs m’avaient aidé à approfondir le sujet, je lui ai donné ma version. En gros : « Une andouille de Président Géorgien a décidé d’envoyer son armer en Ossétie pour faire plaisir à ses électeurs mais, pour se faire, il fallait déclarer la guerre aux Russes. Pour des sombres raisons (probablement pétrolières), les occidentaux sont obligés de défendre
C’est amusant, d’ailleurs : en rentrant à la maison, la même discussion a continué au sein du groupe de discussion des left_blogs.
Tonnegrande, beaucoup plus calé que moi dans ces questions internationales, a confirmé plus ou moins ma version. La conclusion s’imposait donc à Jojo : « Pourquoi on va s’emmerder là-bas ? Les Géorgiens ont voulu faire les cons pour des basses questions politiques on se rapproche d’une guerre mondiale ! ».
Pourquoi les médias n’abordent pas le sujet sous cet angle et préfèrent nous présenter une vidéo de Kouchner faisant un discours catastrophique je ne sais plus où ?
Quand les médias vont-ils nous expliquer pourquoi dix de nos soldats sont morts, hier, en Afghanistan ?
Je ne vais pas me lancer dans l’émotion caractérisée mais on a tous des copains, des fils ou filles de copains dans l’armée. Tiens ! Je vais illustrer ce billet d’une photo de mes vacances en 2004. C’est un couple de potes avec qui je pars presque chaque année en vacances, cette fois avec leurs deux fils. L’aîné (celui dont je n’ai pas « supprimé » le visage car il est de dos) rentrait dans l’armée au mois de septembre. Je crois qu’il est actuellement à Djibouti.
Je veux bien que nos soldats meurent (après tout, comme dirait Tonnegrande : ils gagnent beaucoup de sous pour ça, c’est leur métier), que l’on chante
Mais les médias pourraient-ils m’expliquer en quoi c’était de le devoir de nos dix enfants de la patrie de se faire dézinguer à l’autre bout de monde ? Et l’expliquer à leurs parents.
Créations d'emplois : les chiffres parlent
Cette dernière me met en joie car elle donne l’occasion de rappeler la nullité totale des projets économiques et sociaux menés par la droite au pouvoir depuis 6 ans et surtout du programme de Nicolas Sarkozy. Il n’arrive qu’à promettre une diminution du chômage au prix d’une précarité grandissante avec un seul résultat au final : un pouvoir d’achat en berne et une incapacité du gouvernement à intervenir. La réunion de quelques ministres autour de François Fillon, lundi, a encore une fois été grotesque. On peut en résumer facilement la conclusion : c’est à l’Europe de se démerder pour relancer l’économie. Mais je m’égare (tout en restant dans le deuxième de mes thèmes favoris, après le temps de travail : ce n’est pas en mettant n’importe quoi sur le dos de l’Europe qu’on fera aimer cette dernière aux Français).
Avec les copains des left_blogs, nous n’avons cesse de rappeler que la situation de
Il y a pourtant une évidence mathématique : on n’arrive pas à faire bosser tout le monde, faire bosser chacun plus est forcément contreproductif d’autant que l’augmentation des revenus tirée individuellement est engloutie dans l’inflation ou l’immobilier (ou les gadgets électroniques importés). Des pseudos intellectuels blogosphériques ne cessent de nous trouver des théories diverses pour nous prouver qu’il faut augmenter le temps de travail.
Pourtant, les chiffres sont là…
19 août 2008
Le MJS est à droite sur Intox 2007
Un commentateur crétin qui a choisi pour pseudo « Militant MJS » (c’est d’ailleurs le nom de son blog : je vais mettre un lien pour que Didier Goux puisse troller) dépose le commentaire suivant :
« Toujours dans la désinformation... Cet article est juste une réponse au vice-président du Conseil National d'Éthique, auquel Le Point a attribué des propos tout à fait différents de sa pensée.
Quel est le rapport avec la casse du système de santé ? Quelle casse du système de santé ? Franchement, ce genre de billets est vraiment consternant.
On part d'une question d'éthique, et tu nous emmènes à "on donne le tout aux puissantes assurances"... »
Ne lisez pas la première phrase, on s’en fout. Pour le reste, ce type défend les réformes du système de santé engagées par Nicolas Sarkozy.
Pour un type de gauche normal, l’analyse de ses réformes est tellement simple qu’elle pourrait figurer dans mon blog : la sécu rembourse de moins en moins de trucs donc nous autres potentiels malades d’une cirrhose du foie (c’est dommage, j’ai déjà mis un lien sur Didier Goux) sommes obligés de passer par des assurances privées qu’on appelle souvent à tort des mutuelles complémentaires. Il y a donc un passage évident du « service » vers le privé.
A la limite, on pourrait dire « et alors du moment que le service est rendu ? ».
Il n’empêche que quand on a le cœur à gauche, on ne peut pas remarquer deux éléments :
Petit 1 : les types qui n’ont pas les moyens de se payer une mutuelle sont de fait écartés du système.
Petit 2 : ça me fait mal cul de penser que mes cotisations engraissent des actionnaires privés alors qu’elles pourraient être utilement dépensées à soigner des gens qui en ont besoin.
J’ai du mal à penser que quand on se prétend de gauche, on ne puisse pas se rallier à ces évidences. Donc le type du MJS n’est pas de gauche. Nous pourrions réclamer son exclusion du PS mais j’ai mieux à faire (d’autant que je ne suis pas au PS).
Ce genre d’andouilles veut incarner ce que les trolls UMPistes appellent la « gauche moderne » mais oublie que ce qualificatif ne sort de la bouche que de types de droite. Ce sont des couillons qui oublient d’activer les quelques neurones mis en place dans leur cerveau par le papa et la maman quelques années avant. Ils pensent que c’est en prônant et en appliquant une politique de droite que le PS pourra avoir le pouvoir. Ils oublient un détail : c’est pour mener une politique de gauche qu’on souhaiterait voir le PS au pouvoir.
Pour la politique de droite, nous avons assez de l’UMP… qu’on ne peut défendre qu’en étant de droite ou au nom de TINA, ce qui revient au même.
18 août 2008
Chères administations hospitalière et policière
Qu’ai-je donc contre l’hôpital ?
L’accident au lieu samedi, lendemain d’un jour férié. Jim après sa chute allait bien. C’est le dimanche qu’il s’est réveillé avec le bras et la jambe enflée. Il est donc allé aux urgences à neuf heures… Il en est sorti après un rapide examen et une radio à 14 heures…
Ma première colère va donc contre l’organisation des urgences. On en parle régulièrement dans les médias. Même s’il y a des raisons valables pour que l’hôpital tourne en effectif réduit ce jour-là, il y en a plusieurs pour que la fréquentation des urgences soit faible, les clients potentiels préférant avoir des accidents à la mer, à la montagne ou à la campagne, au mois d’août !
Cette situation est mauvaise pour la santé publique ! Heureusement que le brave Jim n’avait quasiment rien… Toujours est-il qu’il s’agit purement d’un problème d’organisation et de manque de personnel le matin. Le personnel étant resté jusqu’à au moins 14h30, les heures ont donc été payées – j’espère pour le personnel – mais s’il y avait eu plus de monde le matin, tout le monde aurait été soigné le matin pour le même nombre total d’heures… Je sais que ça n’est pas facile à organiser, mais les urgences des hostos ne datent pas d’hier…
Ma deuxième colère va contre le processus administratif ! Les braves soignants de l’hôpital ont mis Jim en arrêt de travail de dimanche à vendredi. Jim ne pouvait effectivement pas faire son boulot normal, serveur : il ne peut pas porter le plateau. Néanmoins, il aurait pu faire barman, cuistot, voire des gâteries aux clients. L’hôpital a envoyé la déclaration d’arrêt de travail directement à l’employeur et à la sécu. Ainsi, Jim ne peut pas bosser de la semaine. Son patron est en colère (normal…) et surtout est bien dans la merde : comment trouver un « employé responsable » (c'est-à-dire susceptible d’avoir les clés du bar et de le tenir tout seul aux heures creuses) en quelques heures ? Impossible. Les congés des autres (week-end, …) sont donc annulés.
Habituellement, quand un toubib vous colle un arrêt de travail, c’est vous qui décidez de le prendre ou non ! Jim aurait pu aller voir son patron et négocier une reprise dès aujourd’hui ou demain.
Non seulement le patron est dans la merde, mais Jim perd trois jours de salaire et pendant deux jours supplémentaires ne sera payé qu’au tarif de la sécu… Mais en plus, il devra travailler le week-end prochain pour compenser alors qu’il aurait du être en congés. Travailler plus pour gagner plus, qu'ils disaient...
Ma troisième colère va toujours contre ces administratifs qui n’ont pas réussi à faire passer le truc par la mutuelle alors que Jim est sensé être pris à 100%.
Venons en à la police…
Je précise d’emblée que je n’ai rien contre les policiers qui font leur job. Une conversation avec la fliquette du web et la lecture de son bouquin m’ont convaincu de la justesse de certaines procédures. C’est donc purement à l’organisation de la police que j’en ai !
Après l’accident, Jim a été emmené au poste avec les menottes. Il est resté attaché à un fauteuil pendant près de trois heures. Il a ainsi été « bloqué » 3h30. Les lecteurs de « mon blog ad hoc » s’étonnent de cet épisode, y compris d’ailleurs, Bénédicte, la fliquette en question. Je n’ai aucune explication à apporter ! Peut-être une peur des policiers qui ont voulu procéder à des vérifications : un accident avec un scooter ne lui appartenant pas (mais en présence du propriétaire) et qui n’était pas assuré ? Il n'y avait rien d'autre : Jim sortait du boulot, le propriétaire du scooter et celui de la voiture accidentée étaient là. Personne n'avait bu ou fumé des machins louches, tout le monde était parfaitement en règle, aucun blessé (ça n'est que le lendemain que Jim s'est trouvé enflé).
Il est sorti du commissariat avec une convocation pour aujourd’hui. Il est resté plus d’une heure trente à attendre et est resté une demi heure avec une inspectrice.
Dans son livre, que je vous conseille, Bénédicte évoque aussi certaines raisons qui font que les policiers ne sont pas aimés du public alors qu’ils ont un boulot plutôt merdique ! Ils ne font pas que mettre des PV aux types garés dans les voies d’autobus, ils font aussi les premiers constats quand des mômes tombent de la fenêtre du 5ème étage.
Jim est resté bloqué par
Toutefois, à l’heure de l’informatique, du Wifi, d’Internet, … l’affaire aurait pu être réglée en dix minutes dans la voiture des policiers sur le lieu de l’accident ! Il ne s’agit que, d’une part, verbaliser un habitant de la commune qui roule sans assurance et, d’autre part, vérifier que le scooter n’est pas volé, que les papiers sont en règles et de faire un joli procès-verbal pour couvrir la propriétaire de la voiture accidentée … On ne rentre pas encore dans le domaine de la délinquance.
Ce bazar nuit à l’image de la police mais aussi à son propre boulot : j’imagine que les agents intervenus samedi soir et ce matin ont mieux à faire que de traiter ce genre de pataquès !
Concluons vite…
On nous promet des réformes de l’hôpital et de la police depuis des années… Nos chers gouvernements comprendront-ils, un jour, que leur donner les moyens de travailler sans les engluer dans des processus administratifs délirant coûtera moins cher que ces processus.
Payer un administratif d’hôpital à faire en sorte qu’un type prenne bien des jours d’arrêts payés par la sécu, jours d’arrêts passés dans les locaux de la police ne me semble pas très efficace.
Ils veulent probablement lutter contre « la triche »… mais n’aurait-on pas mieux à faire, parfois ?
15 août 2008
N'oublions pas Laure Manaudou
Ainsi, il est nécessaire de lui rendre un vibrant hommage en diffusant une nouvelle vidéo :
J’espère que sa grassouillette successeuse (notre illustration) réussira à brasser suffisamment d’air pour nous faire croire qu’on est toujours les meilleurs nageurs. Quelques vidéos bien senties nous permettrons de démontrer que le marasme peut se faire oublier. Ce n’est pas Sarkofrance qui me démentira. Je veux bien les diffuser à mon tour. Mais je ne suis pas persuadé que les amusements buccaux d’Alain Bernard Dalaï Lama pourront faire la gloire de ce blog.
Laure Manaudou n’a pas réussi à se qualifier, ce matin, pour la finale du
La fin d’un mythe ?
La méthode Coué pour la croissance
François Hollande n'arrive peut-être pas à voir les signes positifs distingués par M. Lefebvre dans la situation économique actuelle.
14 août 2008
Tant qu'on polémique, on n'est pas au bistro
Lors de la soirée d’il y a quinze jours, avec Tonnegrande, Didier Goux nous parlait de son notaire (suite à épisode qu’il avait raconté sur son blot). Il a acheté un studio (on ne va pas dire un loft). Le vendeur était arrivé avec 45 minutes de retard et avait expliqué son retard par tous les prétextes possibles : bouchons… Du grand n’importe quoi qui avait mis Didier et son épouse dans une mauvaise humeur mémorable. Un « Excusez-moi Messieurs, Dames, je suis vraiment confus, c’est de ma faute, je suis totalement impardonnable, j’étais plongé dans mon boulot et je n’ai pas vu l’heure passer » aurait été largement préférable.
Didier Goux a protesté et l’autre tartiflette a continué à s’enfoncer : « Ca peut arriver à tout le monde, nananère, vous pouvez bien attendre, je bosse moi, je n'ai pas que ça à faire... »… C’est sur son blog.
Les gens sont comme ça. Plus ils sont en tort, plus ils s’enfoncent, à ajouter des argumentaires sans fin pour faire croire aux autres que c’est de leur faute.
Les blogueurs zinfluent doivent être pareil. Mon billet de ce matin a été cité par le blog concerné. Je suis traité, je crois, d’ordurier. Je l’ai repéré en regardant mon compteurs de visites qui s’affole : c’est un blogueur zinfluent, il m’envoie des lecteurs ! Néanmoins, je fais un deuxième billet car il a oublié de rappeler que ça fait un mois (voire plus) qu’il s’en prend sans cesse aux left_blogs et à Wikio. Pierre Chappaz, le patron de Wikio si j’ai bien compris, avait fait un billet sur le phénomène. Il l’avait illustré avec la photo d’un mail dont l’objet ressemble assez au titre de mon billet de ce matin.
Voilà, Embruns ressort un billet pour traiter mon cas. C’est trop d’honneur. Mais j’ai probablement un aussi mauvais caractère que lui.
Cela dit, je me demande si mon « Quel trou du cul » et mon « Quel gros con » sont vraiment plus ordurier que le billet où il avait symbolisé les left_blogueurs sous la forme d’un musclé en train de se masturber devant le classement Wikio.
Mais il peut refaire des billets. Il est comme le vendeur de Didier Goux ou comme tous ces mômes qui ont cassé le jouet de leur copain et qui expliquent que c’est de la faute au copain en question.
Et je peux refaire des billets : je suis en congés et l’actualité politique est assez plate. On a juste une économie catastrophique, une guerre en Géorgie et Nicolas Sarkozy, que, pour une fois, j’ai envie de défendre : au journal, à la télé, ce midi, on avait l’impression qu’il était responsable du suicide de ce gamin handicapé. Les blogs s’ennuient mais les médias continuent à présenter l’actualité n’importe comment…
Enfin, comme commentait Stef, ce matin : « Je suis d'accord avec Irène, il est devenu une habitude que de critiquer, de créer polémique ou de colporter pour faire parler de soi. »
J’en parle. Il va être content.
Des couilles velues d'ailleurs
La récession approche. Notre Ministresse des finances indique que ce n’est pas de sa faute. Ouf. « "Ce sont des chiffres auxquels on s'attendait et qui ne sont pas bons", a commenté la ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Mais "ce n'est pas un phénomène propre à l'économie française", a-t-elle ajouté. ».
L’emploi salarié baisse. Les salaires augmentent… mais moins que l’inflation. « Parallèlement, selon le ministère, le salaire mensuel de base (SMB) a augmenté de 0,9% au deuxième trimestre 2008 par rapport au premier trimestre, mais cela n'a pas suffi à compenser le pic d'inflation du début de l'année. »
Nos brillants économistes Européens font tout pour que les citoyens aiment l’Europe. «
Heureusement que bonnes nouvelles nous remontent le moral ! Crise dans les médias est de retour !
Mais quel gros con !
Mais quel trou du cul ! Ce type a représenté les left_blogs en train de se masturber et NOUS sommes violents, insultants, orduriers, avilissants…
QUEL CON !