Gaël est un « vieux » copain de Bretagne. On habitait tous les deux dans le 22. Pardon. Les Côtes d’Armor. Pardon. A l’époque c’était les Côtes du Nord. Après, il est parti dans le 44, si ma mémoire est bonne. C’est la Loire Atlantique. Avant, ça n’était pas la Loire Inférieure, par hasard ? Certains disent que c’est en Bretagne d’autres non, dont notre magnifique administration qui semble ne pas avoir révisé ses cours d’histoire.
Après, il est passé par le Calvados qui non seulement est à base de pommes mais porte le numéro 14 alors que nous sommes le 11 août.
Maintenant, il est à Tours. C’est en Indre-et-Loire. Pour moi, le numéro est facile à se rappeler puisque je suis né le 37 avril 1937.
Un des débats qui fait vaguement rage cet été, au point qu’on a été obligé de faire venir le Dalaï Lama pour calmer le jeu, est la suppression du numéro de département sur les plaques d’immatriculation.
Je ne connais absolument rien des motifs qui poussent nos braves légistateurs, administrateurs, ministres et autres porteurs de cravate à chier à changer ces machins qui nous faisait usage depuis quelques temps déjà et je m’en contrecarre royalement. Du moment qu’ils ne m’obligent pas à porter une plaque du type « Nic 94270 ». Je crois qu’ils veulent qu’une voiture garde le numéro d’immatriculation toute sa durée de vie. La type qui aura récolté « CUL 69 BITE » aura du mal à la vendre mais ça ne m’empêchera pas de raconter des conneries.
N.B. : J’espère que je ne vais pas être accusé par les kiwis de mettre « CUL 69 BITE » dans le corps du texte uniquement pour attirer des visiteurs cochons. C’est faut ! J’espère bien attirer aussi des cochonnes. C’était mon pic du jour contre les kiwis. Les gars, ne vous fâchez pas, c’est juste pour rigoler. En fait, le sacré but secret de ce billet est de mettre un lien sur le blog de Gaël vu que son authority est encalminée à 99.
Je vais néanmoins arrêter de raconter des bêtises et en venir au cœur du billet. Des gugusses (je crois même qu’il y a un groupe de députés) sont contre cette modification des plaques parce que le numéro de département est supprimé.
On s’en fout.
Cette revendication a un arrière goût de nationalisme malsain, celui-la même qui pousse mon pote le Gros Loïc, supporter du PSG, à injurier tous les automobilistes ayant la malchance d’avoir 13 en fin d’immatriculation.
C’est du plus profond ridicule d’autant que le numéro en question ne représente pas une « région », un « pays » mais un numéro de subdivision administrative de la France, c’est-à-dire une préfecture et pas du tout un « département » au sens « Conseil Général » du terme.
On s’en fout du département d’immatriculation qui représente administrativement le patelin où est domicilié le proprio de la voiture.
Moi, par exemple ! Je suis du 22, je l’ai dit. Ca fait une semaine que je suis en vacances dans le 22 et que je sillonne le 56, soit le Morbihan (le seul département qui ne porte pas un nom français, où va-t-on ?), dans lequel j’ai passé la plupart des vacances depuis que je suis tout petit ce qui ne nous rajeunit pas. J’ai sillonné ce département avec une voiture immatriculée 94, le Kremlin-Bicêtre n’ayant pas été rattaché aux Côtes d’Armor à ma connaissance.
Je parie qu’il y a un certain nombre de 29 ou de 35 qui se sont dit : « qu’est-ce qu’il nous fait chier ce parigot à encombrer nos routes ? » sans se douter que je connais bien mieux la région qu’eux vu que la famille l'habite depuis des milliards de générations !
Dans le temps, j’habitais le 94 et j’avais une voiture immatriculée 22, je passais pour un touriste à Paris. Ca surprenait les Parisiens : je roulais aussi mal qu’eux. Toujours est-il que lors d’un contrôle par les casques bleus de la Gendarmerie Nationale, je m’étais fait engueuler comme du poisson pourri. Nos braves fonctionnaires ne comprenaient pas que la carte grise correspondait à l’adresse du permis alors que l’assurance avait la même adresse que la carte d’identité.
J’avais fait l’innocent auprès du brave gendarme. Je pouvais faire l’innocent, j’étais à jeun. Je lui avais dit « heu, vous savez, heu, je roule uniquement quand je suis en Bretagne, heu, et quand, heu, je suis à Paris, la voiture reste à Loudéac chez ma mère ». C’était un immonde mensonge puisque, à l’époque, j’allais bosser au fin fond des Yvelines en voiture tous les jours mais ça m’avait attiré la pitié du fier porteur de l’uniforme : « Oui, Monsieur, mais vous savez que c’est interdit, il faudra régulariser ça au plus vite ». « Promis Monsieur l’agent ». J’ai effectivement régularisé la situation au plus vite, c’est-à-dire trois ans après quand j’ai changé de voiture.
Mais je m’égare…
Toujours est-il que revendiquer une appartenance géographique sur une plaque d’immatriculation est crétin (je crois que je n’avais encore insulté personne dans ce billet). Je ne me revendique pas de Loudéac ou du Kremlin-Bicêtre, je m’en fous. Mais j’ai horreur d’être pris pour un Parisien (les pires au niveau de la conduite : les 94) quand je suis en Bretagne que j'ai habitée 21 ans ou d’être pris pour un Breton quand je suis à Paris vu que ça fait 21 ans que j'habite les alentours de la capitale administrative de notre pays.
Et en plus, c’est du nationalisme nauséabond. Avant de défendre certaines causes, j’en connais qui pourraient peser leurs arguments.
Je vais en parler à mon pote Gilles, né à Asnières (92) pour finir à Loudéac (22 en venant d’Asnières !), dès l’age de 10 ans qui habite maintenant dans le 56 à 15 kilomètres de son boulot, dans le 22.
C’est quoi ce bordel ?
(illustration)
Après, il est passé par le Calvados qui non seulement est à base de pommes mais porte le numéro 14 alors que nous sommes le 11 août.
Maintenant, il est à Tours. C’est en Indre-et-Loire. Pour moi, le numéro est facile à se rappeler puisque je suis né le 37 avril 1937.
Un des débats qui fait vaguement rage cet été, au point qu’on a été obligé de faire venir le Dalaï Lama pour calmer le jeu, est la suppression du numéro de département sur les plaques d’immatriculation.
Je ne connais absolument rien des motifs qui poussent nos braves légistateurs, administrateurs, ministres et autres porteurs de cravate à chier à changer ces machins qui nous faisait usage depuis quelques temps déjà et je m’en contrecarre royalement. Du moment qu’ils ne m’obligent pas à porter une plaque du type « Nic 94270 ». Je crois qu’ils veulent qu’une voiture garde le numéro d’immatriculation toute sa durée de vie. La type qui aura récolté « CUL 69 BITE » aura du mal à la vendre mais ça ne m’empêchera pas de raconter des conneries.
N.B. : J’espère que je ne vais pas être accusé par les kiwis de mettre « CUL 69 BITE » dans le corps du texte uniquement pour attirer des visiteurs cochons. C’est faut ! J’espère bien attirer aussi des cochonnes. C’était mon pic du jour contre les kiwis. Les gars, ne vous fâchez pas, c’est juste pour rigoler. En fait, le sacré but secret de ce billet est de mettre un lien sur le blog de Gaël vu que son authority est encalminée à 99.
Je vais néanmoins arrêter de raconter des bêtises et en venir au cœur du billet. Des gugusses (je crois même qu’il y a un groupe de députés) sont contre cette modification des plaques parce que le numéro de département est supprimé.
On s’en fout.
Cette revendication a un arrière goût de nationalisme malsain, celui-la même qui pousse mon pote le Gros Loïc, supporter du PSG, à injurier tous les automobilistes ayant la malchance d’avoir 13 en fin d’immatriculation.
C’est du plus profond ridicule d’autant que le numéro en question ne représente pas une « région », un « pays » mais un numéro de subdivision administrative de la France, c’est-à-dire une préfecture et pas du tout un « département » au sens « Conseil Général » du terme.
On s’en fout du département d’immatriculation qui représente administrativement le patelin où est domicilié le proprio de la voiture.
Moi, par exemple ! Je suis du 22, je l’ai dit. Ca fait une semaine que je suis en vacances dans le 22 et que je sillonne le 56, soit le Morbihan (le seul département qui ne porte pas un nom français, où va-t-on ?), dans lequel j’ai passé la plupart des vacances depuis que je suis tout petit ce qui ne nous rajeunit pas. J’ai sillonné ce département avec une voiture immatriculée 94, le Kremlin-Bicêtre n’ayant pas été rattaché aux Côtes d’Armor à ma connaissance.
Je parie qu’il y a un certain nombre de 29 ou de 35 qui se sont dit : « qu’est-ce qu’il nous fait chier ce parigot à encombrer nos routes ? » sans se douter que je connais bien mieux la région qu’eux vu que la famille l'habite depuis des milliards de générations !
Dans le temps, j’habitais le 94 et j’avais une voiture immatriculée 22, je passais pour un touriste à Paris. Ca surprenait les Parisiens : je roulais aussi mal qu’eux. Toujours est-il que lors d’un contrôle par les casques bleus de la Gendarmerie Nationale, je m’étais fait engueuler comme du poisson pourri. Nos braves fonctionnaires ne comprenaient pas que la carte grise correspondait à l’adresse du permis alors que l’assurance avait la même adresse que la carte d’identité.
J’avais fait l’innocent auprès du brave gendarme. Je pouvais faire l’innocent, j’étais à jeun. Je lui avais dit « heu, vous savez, heu, je roule uniquement quand je suis en Bretagne, heu, et quand, heu, je suis à Paris, la voiture reste à Loudéac chez ma mère ». C’était un immonde mensonge puisque, à l’époque, j’allais bosser au fin fond des Yvelines en voiture tous les jours mais ça m’avait attiré la pitié du fier porteur de l’uniforme : « Oui, Monsieur, mais vous savez que c’est interdit, il faudra régulariser ça au plus vite ». « Promis Monsieur l’agent ». J’ai effectivement régularisé la situation au plus vite, c’est-à-dire trois ans après quand j’ai changé de voiture.
Mais je m’égare…
Toujours est-il que revendiquer une appartenance géographique sur une plaque d’immatriculation est crétin (je crois que je n’avais encore insulté personne dans ce billet). Je ne me revendique pas de Loudéac ou du Kremlin-Bicêtre, je m’en fous. Mais j’ai horreur d’être pris pour un Parisien (les pires au niveau de la conduite : les 94) quand je suis en Bretagne que j'ai habitée 21 ans ou d’être pris pour un Breton quand je suis à Paris vu que ça fait 21 ans que j'habite les alentours de la capitale administrative de notre pays.
Et en plus, c’est du nationalisme nauséabond. Avant de défendre certaines causes, j’en connais qui pourraient peser leurs arguments.
Je vais en parler à mon pote Gilles, né à Asnières (92) pour finir à Loudéac (22 en venant d’Asnières !), dès l’age de 10 ans qui habite maintenant dans le 56 à 15 kilomètres de son boulot, dans le 22.
C’est quoi ce bordel ?
(illustration)
bien dit!
RépondreSupprimerMais bon, quand on est petit, on est content de jouer aux jeu des plaques d'immatriculation avec son père, quand même...
Et ceci dit, le système des plaques a un avantage pour les flics:on repère mieux les bagnoles volées.
ça ne marche pas ! Technorati souhaite aussi garder les deux derniers chiffres des plaques d'immatriculation !
RépondreSupprimer@le chafouin ce qui me fit peur dans cette histoire c'est que l'argument "c'est rigolo avec les enfants, on révise la géogrgaphie" semble être le seul apporté par les des-tracteurs (qui eux ne n'ont pas de département d'ailleurs !)
Le Chafouin,
RépondreSupprimerC'est un excellent jeu... Mais ça limite l'apprentissage ludique de la géographie à des numéros.
Gaël,
RépondreSupprimerCa va marcher ! Tu es même cité par Sarkofrance (qui a du refaire sa blogroll). Technorati ne calcule pas les machins en temps réel.
Et ce que je disais au Chafouin : apprendre des numéros n'a aucun rapport avec la géographie...
C'est moi qui rêve, ou bien est-ce que ce billet contient des mots-clefs soigneusement choisis pour évoquer de façon subliminale la situation russo-géorgienne ? (Nationalisme, casques bleus...)
RépondreSupprimerC'est moi qui rêve, ou bien est-ce que ce billet contient des mots-clefs soigneusement choisis pour évoquer de façon subliminale la situation russo-géorgienne ? (Nationalisme, casques bleus...)
RépondreSupprimerVous avez demandé le 22 à Asnières ? Ne quittez pas.
RépondreSupprimerOups, sorry pour le double post...
RépondreSupprimerLa première moitié de votre billet est particulièrement savoureuse. Et je suis violemment en désaccord avec la seconde.
RépondreSupprimerHeureusement, il me reste deux ou trois bières.
Et je m'excuse, mais si je suis un des derniers habitants de ce pays (avec ma mère) à connaître TOUS "mes" départements, c'est bien à ces plaques que je le dois.
RépondreSupprimer(D'autre part, je vous rappelle que les départements sont un "acquis révolutionnaire", auquel, en homme de gauche, vous devriez être attaché. Hugh !)
;-)
RépondreSupprimerExcellement écrit !
Bon, Gael rajouté à ma blogroll, devais le faire depuis le lien de l'autre jour, si Technorati fait son taf, l'authority devrait dépasser 99
RépondreSupprimerIrène,
RépondreSupprimerCa doit être vrai !
Didier,
Côté département, je ne suis pas mauvais. Il n'empêche. 99% de la population sait que le 01 est l'Ain. Faites maintenant eun sondage : 80% de cette population pense que les poulets de Bresse proviennent d'une caserne de gendarmerie du nord Finistère.
Hervé,
Merci.
Rébus,
Laisse tombé. Je crois que Gaël est définitivement plombé.
Apprenez que dans mes belles Bouches du Rhône, il existe la tradition ancestrale des treize desserts.
RépondreSupprimerEt que quand on en recherche l'origine, on arrive à : quand le département a hérité de ce numéro sur les plaques des bagnoles, on a inventé la tradition !
Qu'est ce que je veux dire par là ? Rien, ça m'amuse.
Le numéro de département a été créé par Napoléon pour faciliter la gestion du pays. Grace à une subdivision administrative, il envoyait ses lieutenants dans chacun des départements pour gérer tout ça. Les gens s'attachent vite à ce qui crée leur idée d'identité. Alors que le numéro de plaque change, tant pis, ca fera faire des économies à la préfecture un truc comme ça. Et le ch'ti qui sera fier de l'être n'aura qu'à arborer une écharpe du Losc dans sa voiture.
RépondreSupprimerVotre copain né à Asnières, je ne sais pas quel âge il a, mais il est peut-être né dans le 75. Moi je suis née à Bois-Colombes (75) ce qui donne des trucs amusants sur les déclarations où on demande mon département de naissance et mon numéro de sécu, sans oubliez mon nom de jeune fille et mon nom d'épouse. C'est un bordel, j'vous raconte pas mon pauv' monsieur !
RépondreSupprimerGabian,
RépondreSupprimerHeureusement que tu n'es pas du 94 !
Homer,
Oui. Ca n'est qu'un numéro administratif !
Catherine,
Je veux bien croire. Mon pote a mon âge donc est né après la création des 92, 93 et 94, voire 95.
Catherine,
RépondreSupprimerOups ! Mon pote est (comme moi) né en 1966 alors que le "chambardement" des départements date de 1968.
Il faudra que je pense à lui demander son numéro de sécu.
Je ne suis pas fana de ces chiffres ni de ce jeu, nicolas...
RépondreSupprimerJe trouve juste qu'à part les crétins du PSG et de l'OM, ou les anti-parisiens du 22, on n'est pas forcément un hooligan quand on est attaché à son territoire.
Oui, ce n'est qu'un numéro. Mais c'est uen forme d'attachement comme un autre et ça n'a rien de pervers ni de nationaliste.
Bref, si on l'enlève je m'en fous, si on le laisse, idem...
Le Chafouin,
RépondreSupprimerEffectivement, le sujet ne m'empechera pas de dormir.
Mais cette notion "d'attachement" me dérange : à quoi dois-je être attaché ? 22, 56, 75, 94 ?
A noter que Didier Goux reprend mon billet sur son blog.
RépondreSupprimerUn de ses lecteurs me traite de con. Quand un type probablement d'extrème droite me traite de con quand j'aborde le sujet du nationalisme, je ne peux que penser que j'ai particulièrement raison.
Rassures-toi bouffon : t'es con tout le temps.
RépondreSupprimerJ'étais pas inquiet.
RépondreSupprimerEn tout cas, ça fait causer, c't'affaire...
RépondreSupprimerUn con n'est jamais inquiet, bouffon ! CQFD
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerEn l'occurrence, ça fait plutôt pêter Tolédano.
Vous êtes sûr que c'est lui ?
RépondreSupprimerMoi, ce qui m'étonne, c'est que le pseudo prout soit resté libre si longtemps ?
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerNon. Mais presque. Voir le dernier billet et le suivi des visites.
Franssoit,
Tout le monde peut se pseunomer (?) "prout". Crois-tu que je sois le seul Nicolas inscrit chez blogger ?
@Nico
RépondreSupprimerTu peux être attaché à ce que tu veux!du moment que ça ne fait de tort à personne...Moi je suis né dans le 44,j'y suis attaché.J'ai vécu dans le 37, j'y suis attaché, et maintenant dans le 59, mais je n'y suis pas attaché (à cause des pédophiles, chômeurs et consanguins) ;)
Bon, la malédiction de Gael chez Tecnhorati semble levée, il est à 100 d'authority, bien joué Nicolas
RépondreSupprimeroui rébus : technorati a craqué devant les coups de butoir répétés de Nicolas et d'amis (dont toi, merci)
RépondreSupprimerLe Chafouin,
RépondreSupprimerTu prends le problème à l'envers : je suis attaché à plusieurs départements mais il n'y a qu'une seule place sur la plaque.
Rébus,
On a sauvé le soldat Gaël.
Gaël,
Ca se règlera autour d'un comptoir.
Je suis né en 66 dans le 59 et à 42, je suis dans le 31 avec mes 1m80... Entre-temps, il m'est même arrivé de me faire plaquer !
RépondreSupprimer:-)
J'ai pas demandé tes mensurations !
RépondreSupprimer;-)