C’est mal, je sais : je ne devrais pas me réjouir quand tout va mal. D’ailleurs ça ne me réjouis même pas, ça m’amuse juste. J’en ai fait un billet hier soir : on a une crise économique majeure qui s’installe, nos dirigeants (quand ils n’oublient pas de réagir) essaient de nous expliquer que la croissance finira bien revenir… Christine Lagarde est optimiste.
Pourtant, on sait bien que ça va mal.
Ce qui m’amuse dans cette histoire ? Tiens ! Comme je le disais hier, alors que les Banques Centrales viennent au secours de la finance privée mondiale, Laurence Parisot trouve les états trop interventionnistes ! Un de mes commentateurs préférés me donnait en commentaire un lien sur l’éditorial d’hier matin de Bernard Guetta qui n’en pense pas moins.
Mais ce qui me fait le plus rire (mais qui devrait me faire pleurer) est que nos maîtres à penser politiques continuent à vouloir nous faire avancer dans cette direction économique… There Is No Alternative. TINA. On n’a pas le choix !
Même certains à gauche, et c’est exaspérant, voudraient continuer dans cette voie… alors qu’on est au pied du mur. Sur mon annexe sur 20 minutes, un commentateur disait : « Le PS n'a aucun avenir s'il donne un coup de barre à gauche. Comme le dit Pazmany, il faut s'adapter au monde tel qu'il évolue. Aujourd'hui le PS est malade parce qu'il ne s'est pas adapté à la mondialisation. Il a perdu parce que ce n'est pas en ignorant la mondialisation qu'on la combat. Si demain le PS cherchait à retrouver son idéologie des années 30 (Blum), ou du 19 e siècle (Jaurès), il se couperait encore plus de la réalité. Tout ce qu'il réussirait à faire, c'est à se recroqueviller encore plus, laissant la voie libre à Bayrou pour récupérer son électorat. Il risquerait même une scission, certains au PS refusant ce coup de barre idéologique à gauche. »
Voilà : « Il faut s’adapter au monde tel qu’il évolue ». Ah ! Bien. Tolérer que des andouilles jouent avec le feu de la puissance mondiale alors que tout nous indique, dans les bistros, que le sauvetage du monde viendra d’une bonne guerre, le système économique en cours étant arrivé en fin de vie.
Il est plus que temps de trouver une autre orientation. S’adapter aux évolutions du monde ? Quelles évolutions ? La Chine qui commence à délocaliser sa production textile, ses propres habitants coûtant trop chers… Plusieurs des plus grandes banques mondiales qui font presque faillites en un week-end…
Ce sont les évolutions du monde qu’il faut adapter à des évidences. Au bord du gouffre, on fera encore un grand pas.
Pourtant, on sait bien que ça va mal.
Ce qui m’amuse dans cette histoire ? Tiens ! Comme je le disais hier, alors que les Banques Centrales viennent au secours de la finance privée mondiale, Laurence Parisot trouve les états trop interventionnistes ! Un de mes commentateurs préférés me donnait en commentaire un lien sur l’éditorial d’hier matin de Bernard Guetta qui n’en pense pas moins.
Mais ce qui me fait le plus rire (mais qui devrait me faire pleurer) est que nos maîtres à penser politiques continuent à vouloir nous faire avancer dans cette direction économique… There Is No Alternative. TINA. On n’a pas le choix !
Même certains à gauche, et c’est exaspérant, voudraient continuer dans cette voie… alors qu’on est au pied du mur. Sur mon annexe sur 20 minutes, un commentateur disait : « Le PS n'a aucun avenir s'il donne un coup de barre à gauche. Comme le dit Pazmany, il faut s'adapter au monde tel qu'il évolue. Aujourd'hui le PS est malade parce qu'il ne s'est pas adapté à la mondialisation. Il a perdu parce que ce n'est pas en ignorant la mondialisation qu'on la combat. Si demain le PS cherchait à retrouver son idéologie des années 30 (Blum), ou du 19 e siècle (Jaurès), il se couperait encore plus de la réalité. Tout ce qu'il réussirait à faire, c'est à se recroqueviller encore plus, laissant la voie libre à Bayrou pour récupérer son électorat. Il risquerait même une scission, certains au PS refusant ce coup de barre idéologique à gauche. »
Voilà : « Il faut s’adapter au monde tel qu’il évolue ». Ah ! Bien. Tolérer que des andouilles jouent avec le feu de la puissance mondiale alors que tout nous indique, dans les bistros, que le sauvetage du monde viendra d’une bonne guerre, le système économique en cours étant arrivé en fin de vie.
Il est plus que temps de trouver une autre orientation. S’adapter aux évolutions du monde ? Quelles évolutions ? La Chine qui commence à délocaliser sa production textile, ses propres habitants coûtant trop chers… Plusieurs des plus grandes banques mondiales qui font presque faillites en un week-end…
Ce sont les évolutions du monde qu’il faut adapter à des évidences. Au bord du gouffre, on fera encore un grand pas.
clap clap clap !
RépondreSupprimerJ'ai écrit un truc du même accabit (mais à ma manière...) hier soir à ce sujet mais eu le temps de le mettre en ligne (j'écris sur papier en ce moment, bizarrement).
Une logique qui veut que quand tout s'effondre, on rajoute de l'argent dans le trou, ca me parait tout simplement stupide et au delà, soutenir ce système pervers de valeurs virtuelles, c'est encore plus con !
Puisque l'ultralibéralisme se meurt, achevons le !
:-))
Poireau,
RépondreSupprimerMerci. Et faut publier !
J'aime bien le côté cape et épée de votre billet, style : "si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi" (pas Arnaud, celui du Bossu)… C'est au moins aussi valable que les doctes analyses des économistes, toujours brillants pour expliquer ce qui c'est passé hier ou avant-hier, mais foireux pour prescrire des solutions et prédire demain. Tant de choses se conjuguent pour compliquer la purge actuelle du capitalisme (énergie, matières premières, climat) qu'on peut se demander s'il en sortira encore une fois ragaillardi. Quant à dire comme votre commentateur que "le PS est malade de ne s'être pas adapté à la mondialisation", je trouve à vrai dire la mondialisation et ses partisans, bien plus malades que ce parti.
RépondreSupprimerLe coucou,
RépondreSupprimerMerci.
Oui, l'économie est plus malade que le PS !
Joli !
RépondreSupprimerAvoue, tu as pris des vitamines ?
Pas du tout ! Quatre jours sans billet matinal... il fallait relancer la machine.
RépondreSupprimerEt encore... tu n'as pas vu mon dernier billet (il y a trois minutes).
La forme quand même ! 4 jours, ça requinque !
RépondreSupprimer("mon petit requinquin" est une blague pour Marc Vasseur et autres chtis !).