Notre Nicolas Hulot national était aux anges hier soir et Jean-Louis Borloo semblait avoir gagné une grande victoire : le texte de loi suivant le Grenelle de l’environnement est passé et a même été voté par les socialos.
Je ne sais pas s’ils ont arrosé l’événement comme il se doit. Moi pas.
Je rappelle que je suis contre ce machin même s’il contient probablement de bonnes orientations.
Petit 1 : le volet financier est à mourir de rire… Je veux bien que l’on construise des milliers de kilomètres de TGV ou de tram, mais sans oseille, ça va être compliqué.
Petit 2 : le texte est encore une fois orienté pour culpabiliser les braves gens sans trop emmerder les industriels. Je rappelle que si j’utilise des rasoirs jetables c’est parce que des groupes industriels gagnent du pognon avec.
Petit 3 : j’ai toujours été contre, et je le reste, la fiscalité verte. Alors qu’on croit apporter un peu de justice en taxant les pollueurs, on les autorise tout simplement à polluer et à détruire la planète. Par exemple, si les véhicules individuels de plus 2,5 sont inutiles en ville et néfaste à l’environnement, faire payer les proprios déjà riches quelques centaines ou même milliers d’euros ne changera pas la donne : les véhicules resteront inutiles et néfastes.
Pour moi, l’essentiel de ce texte consiste à se dédouaner et à légiférer sur la destruction de la planète. Autant pisser dans un violon et donner des vacances à nos députés.
Je ne sais pas s’ils ont arrosé l’événement comme il se doit. Moi pas.
Je rappelle que je suis contre ce machin même s’il contient probablement de bonnes orientations.
Petit 1 : le volet financier est à mourir de rire… Je veux bien que l’on construise des milliers de kilomètres de TGV ou de tram, mais sans oseille, ça va être compliqué.
Petit 2 : le texte est encore une fois orienté pour culpabiliser les braves gens sans trop emmerder les industriels. Je rappelle que si j’utilise des rasoirs jetables c’est parce que des groupes industriels gagnent du pognon avec.
Petit 3 : j’ai toujours été contre, et je le reste, la fiscalité verte. Alors qu’on croit apporter un peu de justice en taxant les pollueurs, on les autorise tout simplement à polluer et à détruire la planète. Par exemple, si les véhicules individuels de plus 2,5 sont inutiles en ville et néfaste à l’environnement, faire payer les proprios déjà riches quelques centaines ou même milliers d’euros ne changera pas la donne : les véhicules resteront inutiles et néfastes.
Pour moi, l’essentiel de ce texte consiste à se dédouaner et à légiférer sur la destruction de la planète. Autant pisser dans un violon et donner des vacances à nos députés.
Ceux sont les pauvres gens, les automobilistes qui prennent leur voiture pour aller au travail, et les ménages français, qui vont sauver la planète. Cool, non ?...
RépondreSupprimerPartagé, ton avis. Totalement. Bonne journée
Je n'avais pas envisagé les choses sous cet angle… C'est vrai que ton raisonnement semble de bon sens… À méditer, alors.
RépondreSupprimerFalconhill,
RépondreSupprimerMerci !
(et toi aussi : bonne journée).
Le Coucou,
Ca m'arrive... Et c'est un de mes défauts : je n'arrive pas toujours à avoir une vue binaire de l'actualité...
Et bien de bon matin, nous sommes on ne peut plus d'accord. Avec la fiscalité dite verte, on se retrouve à vanter "le développement durable", vaste escroquerie nous permettant de polluer toujours mais pendant plus de temps avant que la planète n'explose.
RépondreSupprimerHulot, pffff... Un mec qui traverse la planète de part en part, voit donc s'étaler devant lui la misère humaine dans toute sa force. Il revient et veut sauver les bébés phoques. Tu m'expliques ?
Aucune dimension humaine à son pseudo-projet et des soutiens de poids du genre Florent Pagny le patagonien (le mec qui paie pas d'impots tiens)...
Pathétique !
Dorham,
RépondreSupprimerOui ! Ce n'est pas un pseudo-projet mais un excellent projet de communication !
Ton petit 2 est fort curieux. T'es sur que ton "Si... c'est parce que ..." veut dire quelque chose ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas...
RépondreSupprimerNicolas Hulot acheté par TF1, copine de Joséphine (ange Gardien)?
RépondreSupprimerDe l'oseille, ça se plante et ça se récolte, non avec un peu de pesticides, on multiplie la récolte, non?
Peu pas suprimer les 4x4, sinon c'est la faillites des entreprises et puis c'est la faillite des agriculteurs qui se font rembourser sous formes de subventions conséquentes leur "outil" de travail, y vont pas aller bosser à pince, non mais et puis les ânes, ça n'avance que quand ça veut, tout le monde sait ça, non ?
Alors prends ta cuite et fiche la paix aux " DpuT", qu'ils puissent dormir en paix sur les bancs de l'assemblée.
Non mais "marie-mêle tout" comme dirait ma grand-mère...Faut comprendre un peu !!!
Je ne sais pas si Hulot est encore crédible. Le seul truc qui semble avoir de l'effet sur la planète c'est la hausse du prix du carburant (malheureusement pour nous les pauvres !). C'est clair qu'acheter le droit de polluer ne va pas dans le bon sens.
RépondreSupprimerPour le volet financier : il y en aura de l'argent, une fois que les banques auront remboursé...
RépondreSupprimerKesJenDi
Bof, pour que la loi s'applique il lui faut le décret d'application.
RépondreSupprimerDans l'ordre des règles que l'on nous somme d'appliquer il y a:
1- la déclaration au 20 heures (ou dans un autre endroit de la petite lucarne)
2 - la loi
3 - le décret d'application
Il faut bien reconnaître qu'en ces sarkozystes périodes, on en reste assez souvent au niveau 1
Avant lecture des commentaires : Je suis du même avis !
RépondreSupprimerSurtout du côté "pollueur payeurs" dont on nous rabat les oreilles et qui ne concerne jamais que les braves gens.
Un exemple ? La dépollution des nappes phréatiques en Bretagne (au hasard) qui sera financée par la collectivité et non par l'agriculture intensive !
:-)))
Christie,
RépondreSupprimerIl n'y a pas grand chose à comprendre !
Dodue,
Oui : il faut interpréter ça dans le bon sens... C'est bien un "droit à polluer" et pas une taxe sensée dissuader.
Claudius,
C'est bien ça. De la com, de la com, de la com.
Poireau,
Oui, dans "pollueur-payeur" et "payeur" c'est toujours le consommateur et le citoyen !
Et bah moi je suis totalement pour la fiscalité verte. La pollutiona un prix, qui n'est pas comptabilisé dans le prix de vente.
RépondreSupprimerLE prix de vente est donc plus faible au prix réel. Finalement, la concurrence est biaisé, le plus polluant pouvant souvent faire des prix plus bas.
LEs pauvres morfleront, c'est spur. Du moins si l'Etat continu à laisser les inégalités s'accroitre.
Rétablir une concurrence non faussée, ensuite donner aux gens la capacité de suivre. Notamment avec l'argent collecté.
Etienne,
RépondreSupprimerTu es donc un parfait libéral. Bravo.
Etienne B,
RépondreSupprimerOn s'en fout de donner un prix à la pollution, c'est complètement absurde comme position, parce que le prix que tu lui donneras ne comblera jamais son coût réel.
La pollution a un coût ?
Alors, pourquoi les plus grands pollueurs ne paient pas ? Proportionnellement à leur impact environnemental ?
Combien Total a déversé pour les marées noires ?
Et puis, il faudrait réfléchir à bien plus grande échelle. L'amiante est-elle une pollution ? A mon avis oui, ce qui a un impact sur la vie humaine est aussi pollution. Comment sont indemnisées les victimes ?
Et celles des catastrophes Seveso ? Qui paie, qui indemnise ? L'Etat bien sur. Et derrière l'Etat, le contribuable ! Et il faut qu'il paye parce qu'en plus, il prend sa voiture pour aller à son boulot ?
Et c'est juste et intelligent ?
Tout en sachant que ça n'a strictement aucun impact réel sur l'environnement ?
Allons, il serait pas temps d'arrêter de dire (et de croire) des conneries...
Dorham,
RépondreSupprimerN'en rajoute pas, non plus ! Laisse le méditer ma réponse.
Moi ? Libéral ?
RépondreSupprimerJe suis en train d'expliquer qu'il faut reglementer pour réctifier la concurrence faussée !
Ne m'insulte pas Nicolas ^^
Etre d'accord sur une proposition avec des (faux) libéraux, ce n'est pas être libéral...
De plus, contrairement à beaucoup à gauche, je ne suis même pas vraiment libéral politiquement ^^
Alors gardes donc ce terme pour LOmiG et consorts ^^
Etienne,
RépondreSupprimerJustement, tu es en train de justifier le libéralisme en disant qu'il faut légiférer, ce qui est un comble !
Je vais être grossier. Les enfants, tournez la tête : putain de bordel, tu exprimes l'idée qu'on peut faire n'importe quoi pourvu qu'on paye les taxes correspondantes !
Il me parait plus simple, plus sain, plus propre, plus beau, d'interdire de faire n'importe quoi.
Mais dans un monde libéral, on n'interdit pas !
Pose ton stylo et réfléchis bien à ta position...
Tu ne comprends pas que la concurrence n'est pas l'apanage du libéralisme.
RépondreSupprimerSi l'on incluait le prix de la pollution, le moins polluant serait plus concurrentiel que le plus polluant, donc plus consommer.
Après, si tu veux sortir de la logique de consommation, d'accord, mais je ne suis pas pour. Une consommation maitrisé, qui prenne en compte les risques engendrés, mais pas sortir de la consommation.
Est-ce que le bonus malus était une bonne chose ? Pour moi oui, pour les raisons que j'ai décrites.
D'ailleurs, tu dis que je justifie le libéralisme, mais rien à voir.
Bien sûr que l'on ne peut pas tout faire, d'ailleurs ce n'est pas le cas actuellement. Il y a des normes a respecter. Certaines sont bien sûr à généraliser au monde entier (exemple des échanges pétrolifères). Mais dans l'ensemble, les normes sont plutôt bien faites en France.
Mais lorsqu'on parle de consommation, tu proposes quoi ? Interdire les 4x4 ?
Le problème c'est qu'on ne peux pas refuter les propositions sans en opposer d'autres...
Etienne,
RépondreSupprimerUn type qui n'a pas de pognon va directement acheter une petite voiture ! Un type qui a 50 000 euros à investir dans une bagnole ne va pas se poser la question d'une éventuelle taxe de 2000 euros.
Pour ce qui concerne les normes, c'est un truc en trompe l'oeil : les normes sont faites par les industriels et qu'elles n'ont aucun statut obligatoire !
Les imposer au monde entier : je suis d'accord ! Mais ça n'est pas un problème d'écologie mais de capitalisme. Un peu comme il faudrait imposer des normes de droit du travail, de protection sociale.
Ca n'est pas possible sans un travail politique (négociations à l'ONU, l'OMC, ...).
Interdire les 4x4 ? Non. Enfin, pourquoi pas ? C'est parfaitement démago et probablement inefficace, mais "interdire les véhicules individuels de plus de 1,8 tonnes", ça peut être une piste !
"Le problème c'est qu'on ne peux pas refuter les propositions sans en opposer d'autres..."
Si. On peut. C'est un problème politique général. On ne peut pas mettre une rustine sur une roue poreuse. Mais si on n'a pas les moyens d'acheter une roue neuve, je n'ai pas nécessairement la solution ! Mais je ne ferais pas croire à mon client qu'il est sauvé par une rustine !
Alors Révolutionnnn!!!! ???
RépondreSupprimerLe type qui paye 2000 euro permettra de subventionner un autre qui achetera moins polluant.
Interdire les 4x4, mais les 4x4 ne sont pas toujours plus lourd que les monospaces. Et les monospaces ont une vraie raison d'exister.
Les 4x4 ne sont pas non plus tous polluant, parfois même moins polluant que la plupart des berlines avec la technologie hybride.
Le problème c'est que le monde est grisâtre et qu'on le voudrait un peu plus blanc.
Si dans chaque action, de tous, industriels comme consommateur, la pollution est compris dans le prix (à sa juste "contre valeur", on pourra subventionner des politiques de captations du carbonne, d'enfouissement, de recherche sur les energies renouvelables etc.
Mais on pourra aussi faciliter l'accès de tous aux choses moins polluantes.
Il faut beaucoup d'argent pour tout cela.
Après, ce n'est pas un truc universel, ça ne sera pas LA solution, mais ça marchera un temps, ça aidera à la transition.
Etienne,
RépondreSupprimerTu as un gros défaut : tu ne sais pas lire les commentaires (donc écouter les autres). Tu mériterais que j'efface le tien... ;-)
Tu dis : "Interdire les 4x4, mais les 4x4 ne sont pas toujours plus lourd que les monospaces".
Il se trouve que c'est moi, dans le commentaire précédent, qui parle justement du poids des véhicules...
Tu ne te rends même pas compte de la "grossièreté" de tes propos : "la pollution est compris dans le prix".
La pollution ne peut pas avoir de prix. Ce qui rentre dans le prix, c'est, par exemple, le coût du transport pour acheminer le produit. Et c'est ce transport qui pollue et qui par nature est dans le prix.
On ne peut pas monétiser la pollution dans un prix ! Ca n'a aucun sens comptable ou politique.
En outre, c'est peut-être une façon d'avancer, comme tu le penses, mais c'est surtout une façon de "légaliser", presque "d'institutionnaliser" la pollution ! Surtout de la banaliser.
J'ai parlais ensuite de "contre-valeur".
RépondreSupprimerLa pollution n'a pas de prix, la dépollution si. Tout comme le prix de recyclage devrait être compris dans le prix total.
Ensuite, je reprends ton argument du poids justement parce que les 4x4 sont lourds, mais les monospaces aussi. Donc tu interdirais aussi les monospaces ?
J'ai très bien lu ton commentaire, et je te trouve trop rigide en voulant être catégorique.
C'est pas la meilleure solution, c'est la seule pour l'instant...
Etienne,
RépondreSupprimerIl faut parfois être catégorique.
Sauf si l'on veut progresser.
RépondreSupprimerDésolé, je n'ai pas trop le temps de papoter aujourd'hui mais non...
RépondreSupprimerEnfin, oui et non...
La fiscalité écologique n'est pas un progrès, c'est une connerie complémentaire.
Il faudrait par exemple, obliger les constructeurs de bagnole, à recycler leurs productions (ou à payer un organisme pour le faire), il augmenteraient alors leurs prix ce qui reviendrait alors au même pour le consommateur final... Ajouter des bonus et des malus ne fait que complexifier le système, le rendre encore plus illisible.
Et c'est une question de principe : on ne peut pas accepter de pouvoir payer pour polluer.
Quant au 4x4, aux grosses bagnoles, et autres... s'ils polluent et ne servent à rien : oui, il faut les interdire en ville, y compris les gros monospaces avec une seule personne à l'intérieur (un type qui a les moyens d'acheter un Espace a aussi les moyens de s'acheter une Twingo...).
Il faut arrêter cette politique du compromis qui ne fait que donner raison à Nicolas Sarkozy par rapport à l'ouverture (et sa propre conquète du pouvoir) sans aucune avancée concrête.
Donc intégrer le prix de la dépollution ou du recyclage mais sans l'afficher sur l'étiquette.
RépondreSupprimerPourquoi pas.
Mais tu viens de le dire, ça reviendrait au même.
Sur la question de principe, si on ne peut pas payer pour avoir drot de polluer, on peut payer pour dépolluer !
Donc, faire payer aux plus gros pollueurs le cout de la vraie pollution !
RépondreSupprimerC'est simple, non ?
Les industries du caoutchouc, les industries pétrolières...
Et, détrompe-toi Etienne B, pas continuer comme d'hab. Accepter de décroitre. C'est aussi simple que cela !
Tu es capitaliste. Pas moi.
Du coup, on recyclera bien moins.
RépondreSupprimerOn épurerera bien moins.
Le coût indirect de la croissance tant espéré est tellement élevé que ça en devient absurde. C'est pourtant simple. Un simple tableau recettes/dépenses suffirait...
Je fais ma recherche documentaire sur la décroissance. Mais en effet, je suis contre.
RépondreSupprimerJe suis attaché à mon "confort" relatif, à mon Coca et à mon MacDo et tout un tas d'autres trucs.
Cela ne fait pas de moi un libéral, seulement un productiviste, et j'assume très bien.
Etienne,
RépondreSupprimerTu devrais, un jour, te poser la question : es-tu vraiment de gauche ou est-ce par "posture", une histoire d'éducation...
Je rigole pas, réfléchis...
En outre, et je crois qu'on en a déjà parlé, il faut TOUJOURS laisser le taulier avoir le dernier mot, sinon, causer ne sert à rien.
Le débat sur ce billet est clos. Hop.
Dorham,
RépondreSupprimerOups ! Dans l'énervement avec mon pote Etienne, j'ai oublié de te répondre : Oui !
Avec ces andouilles qui essaient de chiffrer la pollution, on en arrive à oublier de lutter contre !