C’est la revue de presse de France Info de 7h20 qui me met en colère ce matin. Le principal sujet abordé est la suppression de la publicité après 20 heures sur France Télévision. Il l’était sous l’angle anecdotique : ce que ça va changer dans nos habitudes, par exemple, la modification de l’heure de diffusion de Plus belle la vie… Heureusement France Info s’est rattrapé dans son journal de 7h30 !
J’ai eu peur qu’on oublie de parler de l’essentiel.
La première réflexion qui vient à l’esprit (et je l’ai déjà dit dans le blog) est le fait que la mesure est en vigueur avant que le texte ne soit voté par le Parlement. Il s’agit d’une décision du Conseil d’Administration et je ne vois pas pourquoi on aurait besoin de modifier la loi. C’est une manie qu’on a en France : tout faire porter par la loi. Il faut modifier les textes, modifier les textes, modifier les textes. Ca me rappelle la dernière modification de la constitution, qui annulait une précédente modification voulue par Chirac (le fait de valider par referendum l’entrée de nouveaux pays – donc la Turquie – dans le UE) pour rassurer les Français. A force de modifier la loi et la constitution, on finit par se rendre compte qu’elles ne servent plus à grand-chose… à part cacher la misère.
La suppression de la publicité pourrait passer pour une bonne chose si elle n’était pas provoquée par une majorité qui ne cache que très peu ses objectifs. Concrètement, le pognon que ne touchera plus France Télévision avec la pub ira directement dans les poches de TF1 et M6 et sera remplacé par du budget de l’état, alimenté par différentes taxes. En français, ça veut dire un transfert de pognon de l’impôt (notre pognon, donc) vers des groupes privés.
L’autre aspect emblématique de cette loi est la nomination par le Président de la République du Président de France Télévision. Quand j’avais râlé, sur le blog, mes trolls avaient rétorqué que ça n’était que de la transparence puisque le Président nommait le CSA… C’est vrai, d’ailleurs, que tous les gauchistes avaient hurlé quand Patrick de Carolis avait été nommé, puisqu’il était très proche du couple Chirac.
Cette situation n’était évidemment pas satisfaisante mais, alors qu’il aurait fallu une loi pour renforcer les pouvoirs et l’indépendance du CSA, on fait une loi qui lui supprime des prérogatives.
On est bien presque au retour de l’ORTF et à l’annulation de tous les efforts menés par les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, depuis près de 30 ans pour favoriser l’indépendance de l’audiovisuel public. Il fallait bien une mesure phare - la suppression de la pub - pour faire passer la pilule... Mais la mesure phare ne dépend pas de la loi, juste de la direction des chaînes !
Il faut Lé-gi-fé-rer ....semble-t-il nous dire...
RépondreSupprimerPouvons nous espérer un sursaut de la part des journalistes de France télévision sur la question essentiel qu'est la nomination du PDG de France tv par le chef de l'Etat ?
Je ne sais pas. Ils sont en grève, non ?
RépondreSupprimer"le pognon que ne touchera plus France Télévision avec la pub ira directement dans les poches de TF1 et M6"
RépondreSupprimerSi tu as le temps, explicite, car je ne vois pas vraiment pourquoi tu dis ça. A moins que tu considères que l'audimat de TF1 et M6 va monter à cause de la suppression de la pub (ce qui serait un curieux réflexe de la part des français : se jeter sur la pub).
Quant à la nomination, je suis plutôt de l'avis de tes trolls (en suis-je ?). France Télévision appartient à l'État, normal que le président en aie le contrôle.
Finalement, avec cette réforme, on renforce le caractère de service public de France Télévision : financement public, direction étatique. On va dans le sens contraire des incessantes privatisations / ouvertures de capital / changement de statut des entreprises publiques depuis 1986.
Paul,
RépondreSupprimerTu n'es pas un troll ! (sauf par ton argumentation).
A propos du budget pub, celui des annonceurs ne sera pas diminué. La part qui revenait à F2 et F3 sera répartie entre TF1 et M6 (en gros).
FT appartient à l'état, pas au Président. A la limite, il serait plus logique que le président de FT soit nommé par l'AN... pas par le Président de la république. Ca ne renforce pas le caractère de service publique mais son caractère étatique, ce qui n'a rien à voir...
Ce n'est pas à un type de droite que je vais l'apprendre ?
@ Nicolas
RépondreSupprimerOk pour la pub. Mais si c'était la gauche qui avait fait cette réforme, les conséquences auraient été les mêmes (c'était au programme présidentiel de M.G. Buffet il me semble).
La définition d'un service public, c'est une activité d'intérêt général assurée par une personne publique, ou pour son compte. Plus le contrôle de l'État est renforcé, plus on est dans le service public.
Je ne vois pas ce qui te permet de me cataloguer "à droite". J'ai voté pour Sarkozy, pour des réformes concrètes face au vide intersidéral et dangereux de Ségolène. Si DSK avait été en face, j'aurai voté pour lui (le système de primaires au PS est-il à revoir ?). La politiques est une question d'hommes, d'idées, pas de partis.
J'aimerais bien que la pub disparaisse de toutes les chaînes et émissions destinées aux enfants. J'espère que ce sera la prochaine étape, mais ça, c'est une autre paire de manches.
RépondreSupprimerSuzanne
Il y a aussi eu une loi pour autoriser les pubs privées à mettre moins de programme entre les pubs il me semble !
RépondreSupprimerA voir comme ça, on dirait que ce gouvernement travaille à remettre au goût du jour le pompidolisme !!!
:-))
Je ne vois pas ce qui te permet de me cataloguer "à droite". J'ai voté pour Sarkozy [...]
RépondreSupprimerMal latéralisé, ou ambidextre ?
Suzanne
"Il y a aussi eu une loi pour autoriser les pubs privées à mettre moins de programme entre les pubs il me semble !"
RépondreSupprimerRien compris.
Suzanne
Paul,
RépondreSupprimer323% des électeurs de Sarkozy prétendent qu'ils ne sont pas à droite.
Par ailleurs, ce n'est pas à l'état de tout contrôler, sinon, on n'est plus en démocratie. C'est pour ça qu'en plus du Parlement et de l'Assemblée, il y a un tas de "Conseils" (Constitutionnel, d'Etat, Economique et Social, ...).
Suzanne,
Oui... Ils n'ont même pas supprimé les pub sur FT aux heures des émissions pour les mômes.
Poireau,
Je dois reconnaitre mon accord avec Suzanne : rien compris.
Nicolas : il y a le même pourcentage de ministres sarkoziens qui jurent ne pas être à droite.
RépondreSupprimerComment ça se passe dans les autres pays européens, pour la pub et le financement des chaines publiques?
Suzanne
Faut il systématiquement comparer tous les pays ? Le Président de la République Française n'est pas la Reine d'Angleterre et la BBC n'est pas FT.
RépondreSupprimerNéanmoins, avoir des précisions sur la gouvernance de la BBC serait intéressant.
Ah bon ? Je disais qu'avant de vouloir retoucher au service public télévisé, ce gouvernement a aupréalable, autorisé les chaînes privées à augmenter la durée des coupures publicitaires entre les programmes. Après coup, on pourrait penser, et je m'y autorise, qu'ils préparaient déjà le terrain !
RépondreSupprimerC'est plus clair ?
Je remarque que je n'étais pas abonné aux commentaires, tiens ! :-))
Pas systématiquement, non, mais on peut s'enrichir (enfin, ça dépend) de l'expérience des autres pour ne pas refaire les mêmes erreurs, voire tomber dans les mêmes cauchemars, la télé berlusconienne, par exemple, ou la télé "scolaire" américaine dans laquelle s'incruste sans possibilité de coupures une pub très agressive.
RépondreSupprimerN'empêche, c'est par là qu'un gouvernement plus soucieux de ce qui entre dans la tête de nos petites têtes blondes - ou pas - aurait pu, aurait du commencer logiquement. C'est là aussi que nos élus de gauche devraient un peu monter au créneau. Il y avait eu un communiste qui avait proposé un amendement, je ne me rappelle plus qui. Tapez vous dix heures de télévision enfantine, et si ça ne vous a pas tué, comptez les minutes qui se transforment en heures consacrées à la réclame. Les enjeux sont importants, pourtant, je crois que tout le monde les connait, et les marchands mieux que les autres.
Suzanne.
Suzanne : pour aller dans votre sens (ouaih, ça arrive et ça se fête !!!), la Suède a interdit depuis belle lurette les pubs télé, 1 heure avant et après les émissions pour enfants. Je trouve ça bien !
RépondreSupprimer:-))
Non, Monsieur Poireau, ce n'est pas clair. Si le gouvernement a "autorisé les chaînes privées à augmenter la durée des coupures publicitaires entre les programmes", en quoi "préparaient-ils le terrain" pour justement supprimer ces coupures publicitaires ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas si ce gouvernement "prépare" quoi que ce soit, on a plutôt l'impression de décisions comme ci comme ça, d'humeur, d'opportunisme, de populisme. Il est vrai que c'était une des promesses de Sarko. En tout cas, il y a tellement longtemps qu'on râle contre la pub sur les chaines publiques; ce discours anti-pub est tout de même plus "gauche anti-libérale" que "Touche pas aux bénéfices de Nestlé", non ? Supprimer la pub le soir, c'est déjà bien, mais c'est une demi mesure, et nos gouvernements de gauche auraient pu s'en occuper avant.
Suzanne
Et oui, pas mal pour la Suède.
RépondreSupprimerSuzanne.
@ Suzanne,
RépondreSupprimerc'est pourtant très clair : on supprime la pub sur les chaînes du service public
et
on autorise les chaînes privées à en diffuser davantage
ce qui leur permet de capter au moins une partie de cette pub qui n'est plus diffusée sur France Télévision.
Les chaînes privées seront également autorisées à une seconde coupure pub durant les programmes de films et fictions.
Suzanne : j'explique plus en détails alors !
RépondreSupprimerLa pub télé est très règlementée. Par exemple, TF1 ne peut faire qu'une coupure pub par film, c'est la loi.
Le gouvernement est intervenu une première fois pour donner plus de droit aux chaines privées en allongeant la durée de pub autorisée par heure de programme et, il me semble, en autorisant une deuxième coupure au milieu du film du soir.
Comme le gâteau publicitaire, surtout en période de récession économique ne s'agrandit pas, TF1 a beau proposer plus d'espaces aux annonceurs, personne ne vient.
Donc, le gouvernement fait en sorte d'interdire la pub sur les chaines publiques et permet ainsi à TF1 et con-sorts de récupérer la part manquante du gateau.
Est ce plus clair ?
Pour le détail des chiffres, il faut vérifier, je n'ai pas la patience de le faire là !
:-))
D'accord, KeskeJenDi. Mais on ne va pas se plaindre d'une bonne mesure seulement parce qu'elle est instituée par un gouvernement de droite, non ? Ou bien si ? Moi pas, en tout cas. Ou alors, on supprime la notion de chaîne publique, et on choisit de payer sa redevance, s'il faut en payer une, à une chaîne ou un ensemble de chaînes de son choix. Après tout, il y a encore bien des pays où l'on prélève obligatoirement un impôt pour l'Eglise de votre choix... C'est pour ça que c'est intéressant de voir comment se dépatouillent les autres.
RépondreSupprimerUn article du Monde Diplomatique un peu ancien (2004): http://www.monde-diplomatique.fr/2004/09/BRUNE/11449
Suzanne
Grande-Bretagne: Les revenus de la BBC, 3,27 milliards de livres, soit 4,38 milliards d’euros, proviennent en quasi totalité de la redevance.
RépondreSupprimerItalie: La RAI se finance pour près de la moitié par la redevance et pour 40% par la publicité.
Allemagne: ARD et ZDF sont financées à 80% par la redevance et à 5% par la publicité. Sur ARD, la publicité ne représente que 1,1% du temps d’antenne. Sur ZDF, elle est limitée à 20 minutes par jour. Elle est par ailleurs interdite sur les deux chaînes après 20 heures.
Espagne: Il n’existe pas de redevance. Les deux chaînes publiques, TVE1 et TVE2, sont financées par l’Etat et la publicité, dont les règles sont plutôt souples. Des coupures de 10 à 15 minutes peuvent être insérées toutes les 20 minutes durant la diffusion des films.
http://www.lexpress.fr/actualite/economie/la-publicite-bientot-bannie-de-la-television-publique_469127.html
Suzanne
regardez un film (au ciné ou à la tv) en norvège en finlande en suéde (souvent) c'est en version originale - sous-titrée! les dessins animés aussi...
RépondreSupprimeron allie ainsi : superbe maitrise de l'anglais, pas de coût supplémentaire pour les mal-entendants,.... pourtant ils ont plein de fric (vive le pétrole et les petites populations!)
voyageur!
@ Nicolas
RépondreSupprimerSi il y des alternances politiques, c'est forcément qu'il y a des gens qui ne sont ni "à droite", ni "à gauche" et qui vote selon les programmes des uns et des autres. Comment expliques-tu autrement l'échec aux municipales un an après la présidentielle ? Ceux qui ont voté Sarko et qui étaient "de droite" sont subitement passés à gauche ?
On peut voter Sarko à la présidentielle, Modem aux législatives, PS aux européennes selon qui se présente, selon les enjeux, selon les programmes.
Pour les nominations par l'assemblée nationale je suis à moitié d'accord. Ca semble plus démocratique, mais ce n'est pas son rôle, c'est celui de l'exécutif. Un contrôle / droit de véto pour l'assemblée est beaucoup plus logique.
Les conseils dont tu parles n'ont rien à voir avec des entreprises publiques. Ce sont des institutions. Ne confondons pas tout.
On est à peu près tous d’accord pour dire que la suppression de la publicité sur les chaînes publiques est une bonne chose. Leur financement devrait être assuré par le budget de l’état.
RépondreSupprimerN.B. : Pas nécessairement la redevance mais c’est un autre débat. D’une part, la redevance coûte cher à prélever. D’autre, il y a quelque part un principe de comptabilité publique qui dit qu’on n’affecte pas une recette à une dépense (je ne vois pas pourquoi un type qui ne regarderait pas la télé ne paierait pas la redevance, pour ma part je n’ai pas de gamin, mais mes impôts servent quand même à payer le fonctionnement de l’Education Nationale).
Le problème n’est pas là. Il repose sur les faits que :
Petit 1 : cette mesure est un peu l’arbre qui cache la foret (et qu’il n’y a pas besoin de la loi pour la prendre).
Petit 2 : elle modifie brutalement l’équilibre d’un système qui n’avait rien demandé, au profit d’entreprises privées donc au détriment du « bien public ».
Si cette mesure ne masquait pas… la foret, on pourrait d’ailleurs rigoler (comme le faisait à peu près mon faux troll plus haut) en disant que c’est un non sens total que cette mesure soit prise par la droite puisqu’elle s’oppose à certaines évolutions actuelles de la société et la tendance naturelle à la privatisation de boîtes…
Par ailleurs, en comparant avec d’autres pays, il ne faut pas oublier l’histoire de la télévision en France. Il y a un peu plus de 20 ans, TF1 était la grande sœur d’Antenne 2, avec un fonctionnement équivalent (un JT de 20h à 20h30 et une émission ou un film après). Il faudrait donc avoir l’historique des chaînes concurrentes aux chaînes publiques, dans les autres pays, et, en plus de leur financement, il faudrait avoir des renseignements précis sur leur gouvernance.
Je rigolais plus haut à propos de la reine d’Angleterre : mais si c’est bien elle qui nomme les patrons de la BBC (ça m’étonnerait !) ce n’est pas la même chose que si les patrons de FT sont nommés par le pouvoir politique.
Enfin, se pose la question de l’indépendance du groupe par rapport au pouvoir : le patron sera directement nommé par le pouvoir et tous les revenus dépendront de loi de finances annuelle. Qu’en est-il des télés publiques étrangères ?
Paul,
RépondreSupprimerNe mélangeons pas tout en effet... Le CSA fait partie de ces conseils, de ces commissions, ... qui sont là pour assurer quelques contrôles par rapport au pouvoir.
Paul,
RépondreSupprimerPour ce qui est de droite ou de gauche, c'est à la mode, à droite, de faire croire que le clivage n'existe plus en le banalisant. Il n'empêche que les gens politisés (comme ceux qui interviennent sur les blogs, pas les électeurs "lambda" !) qui se présentent comme "ni de droite ni de gauche" sont généralement "bien à droite".
La suppression de la publicité, c'est avant tout le moyen de transférer les ressources captées par France Télévision en direction de TF1 et de M6 au moment où l'arrivé de la TNT et l'essor d'Internet réduisent leurs recettes publicitaires.
RépondreSupprimerAprès, dans le cadre d'un télévision publique uniquement financée par l'impôt, se pose la question de ce qui permet de mesurer la qualité du service. Si la qualité du service c'est le nombre d'opéras, de pièces de théâtre, de créations françaises diffusés, vous faites une télévision dont les premiers téléspectateurs seront ceux disposant d'un certain niveau de culture, ce qui est souvent lié au revenu, mais qui sera payée par tout le monde. En effet, le montant de la redevance est le même pour tous indépendamment des revenus et du niveau culturel. Pas vraiment juste sans réformer le mode de financement.
L'autre solution, c'est celle de la BBC : puisque tout le monde paye la même chose, l'indicateur le plus pertinent de notre action, c'est l'audience. Alors quelle différence avec le privé ? Elle est subtile, mais pour le privé, les bénéfices priment l'audience.
David,
RépondreSupprimerOui, dire ce que doit être la télé publique n'est pas évident. Mais on a des pistes : on peut par exemple avoir des chaînes "pour enfant" sans pub (comme le proposaient des commentateurs ci-dessus) ou des émissions pour personnes pas cibles de la publicité (personnes âgées, ...).
L'audience ne doit en aucun cas, à mon avis, la règle (ca avait un sens avec de la pub). Par exemple, le Tour de France n'a pas besoin d'être sur France Télévision si une chaîne privée peut la diffuser (à condition que l'organisateur du TDF limite par contrat, la publicité pour garantir un niveau de qualité). Par contre, des sports plus confidentiels mériteraient d'être sur le service public (pour se faire connaître et pour satisfaire les fans de ces sports).
Par contre, tu as raison : il ne faut pas viser un niveau de qualité totalement arbitraire (théatre,...) qui rendrait les chaînes élitistes.
@ Nicolas
RépondreSupprimerLe profit des entreprises privées n'est absolument pas contradictoire avec le "bien public", puisque l'État se finance en les taxant.
"L'arbre qui cache la forêt". Je crois plutôt que c'est la politique de Sarkozy qui est peu cohérente, pragmatique et suivant des intérêts différents (clientélisme, populisme, mais aussi intuition du président, et opinion de ses conseillers).
Pour le clivage droite gauche : il n'y a rien de honteux à se réclamer "de droite". Peut être que certains hésitent à le faire, mais ce n'est pas mon cas. Je ne me sens pas en affinité avec l'UMP, c'est tout. Avec le Modem et l'aile droite du PS, un peu plus (Modem = droite selon toi, ok). De toute façon, on est pas forcément "politisé", heureusement.
Maintenant, si tu considères que toute personne qui n'est pas de gauche et ne vote pas systématiquement à gauche est "de droite"... Alors la droite va de Bayrou à Le Pen en passant par De Gaulle et Eric Besson. Ça n'a plus de sens.
La distinction entre libéraux, socialistes et conservateurs est à mon sens beaucoup plus pertinente. Seulement elle a du mal à s'appliquer à l'échiquier politique français.
Paul,
RépondreSupprimerJustement, elle ne s'applique pas à l'échiquier politique Français. Et je n'assimile pas la droite à la seule UMP. Je n'ai pas dit réellement Modem=de droite, j'ai dit Bayrou=de droite.
Tu trouves la politique de Nicolas Sarkozy pragmatique ? Tu confonds pas avec opportuniste ?
Tu pourras nous faire une dissertation sur : "Le profit des entreprises privées n'est absolument pas contradictoire avec le "bien public", puisque l'État se finance en les taxant."
Un autre jour...
@ Nicolas
RépondreSupprimer"Je n'ai pas dit réellement Modem=de droite, j'ai dit Bayrou=de droite"
Précision importante à laquelle j'adhère.
"Tu confonds pas avec opportuniste ?"
Si tu veux.
Pour la dissertation, c'est pas la peine, j'ai tout dit. Une économie florissante permet de remplir les caisses de l'Etat et de fournir des services publics de qualité. L'Etat n'est pas une machine en lévitation qui marche toute seule, la richesse redistribuée ou réutilisée provient bien de quelque part !
intéressant :
RépondreSupprimerNul ne sait si les Français vont modifier leurs habitudes : heure des repas, vaisselle, couchage des enfants, fermeture des volets... Le rite familial qui suit le dîner sera-t-il programmé en avance d'un quart d'heure ? En province, où l'on dîne plus tôt qu'à Paris, les nouveaux horaires devraient satisfaire un large public. Dans la capitale, c'est une autre affaire. Mais tous, Parisiens et provinciaux, devraient apprécier que les programmes de deuxième partie de soirée soient désormais avancés aux alentours de 22 h 30. Par exemple, ce soir, Complément d'enquête , le magazine d'investigation de France 2, débutera à 22 h 25 au lieu de 23 h 10... Autre exemple : vendredi 9 janvier, Café littéraire , l'émission de Daniel Picouly, commencera à 22 h 15.
Un bon test pour savoir si les foyers français sont aussi friands de littérature qu'on se l'imagine à l'Élysée...
TF1 et M6 obtiennent 9 minutes de pub par heure
extraits et source :
http://www.lepoint.fr/actualites-medias/jour-j-pour-la-fin-de-la-publicite-sur-france-televisions/1253/0/304197
voyageur en fin de voyage en traineau de ski!
merci pour ces infos!!!!
RépondreSupprimer