"En France, nous sommes complètement à contre-courant et à contretemps. Non seulement, nous rattrapons à vive allure les sommets atteints aux Etats-Unis en termes d'explosion des revenus primaires, comme l'ont démontré les recherches de Camille Landais, mais nous affirmons parallèlement, à travers les réformes fiscales introduites par Dominique de Villepin puis Nicolas Sarkozy, que la priorité absolue est de réduire la progressivité de l'impôt.
Tout cela aboutit à une situation totalement insupportable du point de vue de la justice sociale. Comment pouvez-vous oser expliquer aux gens qu'il faut introduire des franchises médicales afin de faire des économies de quelques euros sur les remboursements de Sécurité sociale et, dans le même temps, dire qu'il faut absolument laisser la moitié de leurs revenus aux personnes qui gagnent des dizaines de millions d'euros? C'est évidemment totalement impossible à comprendre, et même si cela ne concerne qu'un nombre relativement réduit de personnes, c'est clairement une menace pour le fonctionnement de la démocratie."
Allez immadiatement lire l'interview de Thomas Piketty par Alternatives Economiques (via Betapolitique). Hop.
Quelle piteuse démagogie ! Et, au fond, quel ressentiment avoué...
RépondreSupprimerEnfin, on entend des économistes de gauche !!! Je lirais ça parce que même aux USA, ils commencent à poser le problème de l'énorme décalage entre les hautes rémunérations et la vie réelle des gens !!!
RépondreSupprimer:-))
Comme qui dirait, si y'a des très riches, c'est mieux pour les pauvres.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerNon. Trop facile de crier à la démagogie. Lisez donc l'intégralité de l'interview.
Poireau,
Il est temps.
Manuel,
Et vice versa.
Je crois que la gauche se relève ! En avant !
RépondreSupprimerTrop doucement, mais peut-être que la raison reviendra!
RépondreSupprimerC'est d'autant plus rassurant de lire ça sous la plume de Piketty qui était un soutien de Royal, c'est-à-dire de quelqu'un qui n'a pas vraiment le couteau entre les dents...
RépondreSupprimertotalement d'accord avec Didier Goux. Ce monsieur Piketty a le culot de venir nous afficher son inculture. Les libéraux ont construit leur oeuvre pour réfléchir sur les notions de justice, de liberté, de propriété.
RépondreSupprimerHayek a montré que le terme "justice sociale" est un mot sans signification claire. L'utiliser sans le définir est la preuve d'un esprit qui accepte l'imprécision. Dans quel but ?
"Les libéraux ont construit leur oeuvre"
RépondreSupprimerBon, les gars, faudrait cesser. Mon blog n'est pas un blog comique.
Très bonne analyse de Piketty, il serait largement temps de l'écouter, on peut lire Hervé Kempf aussi.
RépondreSupprimerl'histoire a toujours prouvé que l'excès d'injustice sociale est liée à des régimes autoritaires (on en prend le chemin), que les peuples finissent par se rebeller et que ça se termine dans un bain de sang.
Mais la France et en Italie c'est encore pire, est gouvernée par des truands de bas étage, avides, soumis aux grands possédants et aux puissances financières, incapables autant de tirer les enseignements du passé que de faire des projections sensées sur l'avenir.
C'est la politique de l'après moi le déluge, pas de bol pour nous celui-ci se rapproche et il va être violent!
Oui. "Ca craint" dirais-je.
RépondreSupprimerc'est simple, Piketty est mon Dieu
RépondreSupprimerDieu n'existe pas, contrairement à Piketty.
RépondreSupprimerje préfère Daniel Cohen;)
RépondreSupprimerMais qu'est-ce qui n'est pas compréhensible dans ces idées? Je pense que c'est plutôt l'avarice des citoyens qui est incompréhensible. Ce n'est même pas un gros pourcentage de ce qu'ils touchent tous les mois.
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