"En France, on enterre deux cafés tous les jours (ils étaient 200.000 dans les années 60; ils ne sont plus que 41.500)". Eternel défenseur des bistro, voilà le commentaire que je viens de laisser chez Mémé. Précision utile dans la lignée de mon précédent billet. Le problème n'est pas le prix des consommations dans les bistros mais l'évolution de la vie en France... Si les clients n'ont plus les moyens pour payer un café au comptoir, qu'ils ne critiquent pas leurs tarifs mais leurs revenus...
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RépondreSupprimerC'est vrai ça, il faut appliquer de la gratuité partout !
:-)
On pourrait essayer !
RépondreSupprimerDeux café par jour, un le matin et un autre après le déjeuner. Le soir, ça nous empêcherait de dormir.
RépondreSupprimerça fout les jetons ta stat!
RépondreSupprimermoi qui suis fan des bistrots, ça m'attriste. C'est surtout la culture française des cafés qui en prend un coup. Et pourtant Dieu sait que les français et surtout les touristes étrangers y sont ô combien attachés...
La France sans ses cafés, c'est vrai que ça fiche le bourdon. Je ne peux pas m'empêcher de voir un rapport entre l'affaiblissement de la convivialité et la création de nouveaux "besoins" depuis une vingtaine d'années: ils pompent de l'argent, du temps, et transforment peut-être les plaisirs.
RépondreSupprimerMtslav,
RépondreSupprimerEt la bière ?
Tim,
Oui, ça fout les jetons sur l'évolution de la société.
Le Coucou,
Tout est lié ; il y a un tas de raison à la disparition des bistros (dont des bonnes, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais aussi des mauvaises comme tu dis, l'affaiblissement de la convivialité, un style de vie délirant, ...).
Le café en bière, c'est tout ton billet ça.
RépondreSupprimerJe suis tout à fait d'accord pour déplorer la disparition des cafés mais ils ne sont pas pour rien dans l'envolée des prix ! Tous les commerçants, absolument tous, ont profité du passage à l'euro.
RépondreSupprimerQuant aux revenus, il nous faut bien faire avec... Les retraites peau de chagrin (nous on fait grève de quoi ?).
Ceci dit, comme j'ai besoin de tabac (second vice ! mais je les roule, ça revient moin cher) je vais en profiter pour déguster une bière d'abbaye dans mon rade préféré : 2,50 € c'est on ne peut plus réglo... et en plus, ils sont sympas !
Parfumé au sapin...
RépondreSupprimerKamizole,
RépondreSupprimerLe passage à l'euro, ça fait 7 ans. Les commerçants ont "un peu" profité, je dis bien "un peu", car il n'y a pas beaucoup d'étude pour le confirmé, juste un "ressenti".
L'autre jour, au comptoir, le café à 1,40 €. Je m'étrangle, le prix moyen ici, c'est 1,30 €, en terrasse. Et je ne parle pas de la serveuse. C'est ça qui est triste en fait, c'est esprit de convivialité qui s'en va.
RépondreSupprimerAh les troquets ! Le zinc, le blanc-lim... Tout un monde qui disparaît peu à peu. Au profit des mac do et des Kebabs... Pauvre France !
RépondreSupprimerNon ce n'est pas du protectionnisme franchouillard ! Juste une nostalgie... Kamarades !!!
Il me semble pourtant que depuis quelques années (à Paris bien sûr) il y a de plus en plus de bars design, lounge et de restos style bistrot...
RépondreSupprimerFaudrait subventionner les troquets et y mettre les permanences des assistantes sociales.
RépondreSupprimerPolluxe,
RépondreSupprimerIl y a surtout moins de petits bistros...
Christine,
Tu ne voudrais pas que les patrons de bistro reçoivent une subvention de la CAF ?
Les bars design et les restos style bistrots n'ont pas grand chose à voir avec les troquets qui disparaissent partout ou presque (les prix non plus d'ailleurs)
RépondreSupprimerCa c'est réellement une info dramatique.
RépondreSupprimerOui.
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