Mon billet de samedi après-midi sur l’entrée tonitruante de Didier Goux au sein des LHC a fait couler tellement de pixels qu’il me faut le remettre dans son contexte… Nous étions samedi après midi et j’avais deux billets à faire, un sur la « désociabilisation » liée aux réseaux sociaux et l’autre sur cet événement de nature interplanétaire. Il me restait une heure avant d’aller rejoindre des potes au bistro et je me demande si certains blogueurs ne devraient pas aller un peu plus au bistro pour se resociabiliser plutôt que de rester à l’affut de leur agrégateur de flux à attendre les prochaines âneries que je pourrais débiter.
J’avais deux angles d’attaque possible : me foutre de Didier Goux ou me foutre des LHC. J’ai choisi cette dernière possibilité qui m’inspirait plus (désolé, Didier). Néanmoins, m’étant fait traiter de demeuré par une poignée de libéraux, en un week-end de changement d’heure, il est probablement nécessaire de remettre les pendules à l’heure.
Dans ce billet, je dis que les gugusses qui se prétendent ni à droite ni à gauche sont généralement à droite mais n’osent pas le dire, comme s’ils avaient honte ! Toréador fait plus que détailler mes arguments ! Allez le lire et revenez.
Dans les commentaires, des gugusses ont insinué que j’avais dit : « la gauche c’est le bien, la droite c’est le mal ». Je n’ai jamais dit ça. J’ai passé suffisamment de temps à discuter avec quelques individus de droite pour savoir de quoi je parle. J’ai suffisamment de respect pour ces personnes qui ont érigé le travail au niveau d’une valeur alors qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un emmerdement pour avoir envie de donner des baffes.
« La gauche c’est le bien, la droite c’est le mal » : ce sont des gens de droite qui ont écrit ça dans mes commentaires et ça ne fait que consolider l’argumentation de Toréador et de moi… Désolé.
L’autre reproche qu’on me fait est de considérer la scène politique comme un truc bipolaire. C’est faux. Il y a évidemment des nuances, des sujets d’entente, des divergences, … Si ! Même au sein du PS… Par contre, nos camarades libéraux ont inventé un truc (illustration) pour faire croire à l’existence d’une échelle à deux dimensions. Ca leur permet de montrer qu’ils ne sont pas de droite, voire qu’ils sont plus proches de la gauche. Ca leur fait plaisir mais nous ne prendrons pas leurs cochonneries pour argent comptant. D’ailleurs, à ce stade de déformation sur les clivages politiques historiques, ça frise le révisionnisme.
Ce double axe n’existe que dans leur esprit. S’ils ont un esprit autre que celui embrumé par leurs délires tentant de se convaincre de leur intelligence supérieure. Ils sont peut-être convaincus. Pas nous. Ils peuvent lutter seuls, dans leur coin, critiquant mes fautes d’orthographe à défaut de trouver mieux, ces libéraux représentent un pourcentage tellement infirme infime de la population qu’ils méritent bien qu’on les regarde trente secondes pendant qu’ils s’observent le nombril.
Cela dit, on sait très bien où a commencé sa carrière politique la fine fleur du libéralisme Français.
Ces espèces d’intellos du dimanche – et du samedi après-midi – veulent se positionner en marge des rapports politiques habituels. Qu’ils y restent.
A propos des libéraux, il y a un petit article sur Novelli...
RépondreSupprimerhttp://www.mediapart.fr/journal/france/270309/novelli-et-l-extreme-droite-les-documents-qui-accusent
Ces types-là n'ont jamais fait amende honorable, au contraire ils justufient leur engagement de jeunesse... contre le communisme... A défaut d'instituer le fascisme, ils se sont fixés comme but de démanteler l'Etat providence...
Oui, et après ils s'étonnent qu'on ne les aime pas !
RépondreSupprimer(pour ton lien, il faut être abonné... mais l'URL est parlante).
Ca va fighter... (je sors et je reviendrai au prochain billet).
RépondreSupprimerLe prochain billet est déjà sorti !
RépondreSupprimerSouvenons-nous qu'avant que Sarkozy ne vienne pomper des idées partout où elles paraissaient électoralement rentables, de la gauche à l'extrème droite, la droite était moribonde en France et ne savait plus à quel saint se vouer.
RépondreSupprimerLes ultra-libéraux contre les réactionnaires, ça n'aide pas à choisir son camp de manière officielle et assumée !
:-))
Pourquoi "contre" ? Ca leur permet juste de ratisser plus large.
RépondreSupprimerContre parce que les réacs n'aiment pas les ultra-libéraux et réciproquement bien qu'étant tous les deux de droite !
RépondreSupprimer:-)
La gauche c’est le bien, la droite c’est le mal. N'ayons pas peur des mots.
RépondreSupprimerPourquoi les gens de droite devraient-ils s'excuser de leur (éventuelle) jeunesse d'extrême-droite, quand pas un des ex-trotskistes, ex-maoïstes voire ex-staliniens qui tiennent le haut du pavé idéologique depuis 40 ans n'a jamais songé à le faire ?
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerJe n'ai pas demandé ça. Moi-même, j'ai eu une mauvaise pensée, une fois. J'ai voté Juquin en 1988.
Nous avons nos blogueurs libéraux qui se prétendent "pas à droite", je rappelle juste que les types qui ont prôné le libéralisme en France ont à peu près tous commencé à l'extrême droite.
Au lendemain de la guerre, l'extrême droite se taisait, honteuse héritière de gens jugés pour indignité nationale. Cette idée d'indignité lui colle toujours plus ou moins au train. La droite n'est certainement pas tout le mal, ni la gauche tout le bien, mais la gauche c'est bien mieux! :)
RépondreSupprimerC'est sur !
RépondreSupprimer@Le coucou : pendant la guerre la SFIO n'a pas été blanc-bleu non plus. Tout le monde a eu sa part de responsabilité dans le gouvernement de Vichy.
RépondreSupprimerBon. Je ne suis membre d'aucun parti, libéral ou pas, et je ne me considère comme le porte-drapeau de rien ni personne.
RépondreSupprimerMais faire le coup d'Occident, ça me fait penser aux mecs qui ont sorti à Jospin — comme à pas mal de cadres du PS — son appartenance à l'OTI.
Je peux comprendre que tu considères le clivage gauche-droite comme l'urbi et l'orbi de la vie politique. Ce n'est pas mon cas, mais plus de gens, en France, seront de ton avis que du mien. Reste que ce n'est pas une raison pour les traiter de crétins.
Où ai-je parlé de crétins ?
RépondreSupprimer"mais plus de gens, en France, seront de ton avis que du mien. "
Je crois aussi...
Pas de crétins, pardon... d'intellectuels du dimanche.
RépondreSupprimerA propos de qui, des gens qui seront de mon avis ?
RépondreSupprimerEtant un des guguss ayant déclaré : "La gauche c’est le bien et l’espoir, la droite c’est le mal et la peur. Star Wars était moins manichéen…" chez Toréador, je me permets également de venir t'écrire un petit commentaire enamouré sur les critiques éloquentes mais vides de fond que tu nous sers.
RépondreSupprimerPrimo mon commentaire faisait suite à ça "La Gauche a toujours cru, parfois naïvement, à un monde meilleur. La Droite, elle, a toujours défendu le passé et mis en garde contre des évolutions trop radicales."...
Mais c'est vrai j'ai légèrement déformé son propos, j'ai l'impression d'une mise en relief de bas niveau avec un verbiage qui peut convaincre les plus naïfs, mais la gauche lumineuse et la droite sombre enfermée dans son passé... (Et non, ce n'est pas la bande annonce du seigneur des anneaux)
La représentation en deux dimensions prend de mon côté un sens assez profond, mais naturellement plutôt que de l'expliquer et de nous en démontrer la faiblesse, c'est un argumentaire en trois points :
* C'est libéral ;
* C'est de la déformation historique voir du révisionnisme...
Pour le côté libéral, même si dans ton dialecte ça s'apparente à une insulte, pas chez moi... Pour le révisionnisme, c'est un bien grand mot pour une si faible argumentation.
Je remarque également qu'à la fin de ton article les libéraux sont en marge de la sphère politique, mais au début tu vagis qu'ils sont à droite... Quel bordel !
Note personnelle : J'ai quand même le sentiment que pas mal de bloggers passent plus de temps qu'il n'en est raisonnable à se pignoler dans des querelles comme celle-ci plutôt que de développer des idées ...
Oups ! Où avais-je la tête ? Mon "intellos du dimanche" n'a rien à voir avec "crétins". Je parle juste de gugusses qui passent leurs loisirs à pondre des théories...
RépondreSupprimerAster,
RépondreSupprimer"J'ai quand même le sentiment que pas mal de bloggers passent plus de temps qu'il n'en est raisonnable à se pignoler dans des querelles comme celle-ci plutôt que de développer des idées"
Tu viens de le faire...
Sur le bien et le mal, je dis juste dans mon billet que je n'ai pas dit ça...
"plutôt que de l'expliquer et de nous en démontrer la faiblesse, c'est un argumentaire en trois points :
* C'est libéral ;
* C'est de la déformation historique voir du révisionnisme..."
Ca fait deux points... Et pourquoi veux-tu que je démontre ? Depuis quand, par exemple, dans l'histoire de la politique française, peut-on voir "gauche" et "libéral" dans le même pavé ? Ce pavé indique explicitement que gauche et libéral c'est la même chose. Pourquoi devrais-je passer des heures à démontrer qu'une chose fausse est une chose fausse ?
Précisions :
1. ce n'est pas chez Toréador que j'ai vu le machin sur le bien et le mal, mais dans les commentaires chez moi,
2. je suis d'accord avec toi sur la perte de temps. J'ai néanmoins fait deux autres billets ce matin...
« Cela dit, on sait très bien où a commencé sa carrière politique la fine fleur du libéralisme Français. »
RépondreSupprimerOn pourra exiger des excuses de Novelli, Longuet, Madelin, Devedjian, d'Orcival, Goasguen le jour où tous les cadres du Parti socialiste passés par le trotskisme ou le maoïsme s'excuseront, et ils sont nombreux, comme le rappelle Didier Goux...
J'ajoute, à l'intention du Coucou, que Vichy n'était pas plus de droite que de gauche, si l'on songe à l'origine politique de nombre de ses chefs : retenons notamment Doriot (communiste), Déat (socialiste), Laval (socialiste indépendant).
Criticus,
RépondreSupprimerVois ma réponse à Goux.
Cher amis,
RépondreSupprimerDésolé de m'immiscer peut-être au sein de vos propos
Mais j'ai 1) une grande question à poser au maître de ce lieu, toute simple.
Qu'est-ce que le libéralisme, qu'entendez-vous par là?
Au sujet de Nolan, effectivement on ne peut être entièrement satisfait, pour ce faire il serait souhaitable de visiter le blog d'une mouvance de chez nous (Alternative-Libérale) soit Gauche Libérale. Une recherche hors clivage y est subodoré; Voir le lien: http://www.gaucheliberale.org/post/2009/03/24/Carte-2D-du-Paysage-Politique-Francais-PPF-mise-a-jour
J'attends vos réponses cordiales
Bien librement
AL'ain GENESTINE
Vice-Président d'Alternative Libérale, chargé de l'Université Libérale
Je l'ai vue : « les types qui ont prôné le libéralisme en France ont à peu près tous commencé à l'extrême droite ». D'où tiens-tu cela... ?
RépondreSupprimerC'est fou comme ils se défendent. Pourtant c'est ainsi, la droite est réactionnaire, au mieux conservatrice, souvent es deux à la fois... quand la gauche est tourné vers le progrès. C'est un fait historique.
RépondreSupprimerComme le fait que la droite défend les intérêts des puissants, quand la gauche a pour objet la disparition des privilèges liés au statut social, à la naissance ou à l'argent.
Quant au libéralisme - au sens galvaudé du terme, c'est-à-dire quand on y met la liberté d'entreprendre qui est en réalité un droit à l'oppression économique, sans entrave -, il n'est que le dernier artifice dont use la droite pour avancer masquée - car c'est toujours ainsi qu'elle a avancé.
Il est certainement utile de rappeler ici que le libéralisme économique est une théorie qui date et dont plus aucun économiste digne de ce nom ne se targuerait aujourd'hui d'être un défenseur : une théorie économique qui a scientifiquement été invalidée.
Vous êtes de droite !
Et c'est mal.
hum, j'oubliais :
RépondreSupprimerle fond idéologique de l'extrême gauche est humaniste.
le fond idéologique de l'extrême-droite est dans le rejet de l'autre, est à vomir.
ça fait une sacrée différence - même si au nom du communisme, il y eut Staline, Mao, et autres Pol Pot.
oui, ça fait une sacré différence d'avoir eu une jeunesse idéalisée dans l'extrême-gauche ou dans l'extrême-droite, pas franchement le même état d'esprit.
« la gauche est tourné vers le progrès. C'est un fait historique. »
RépondreSupprimerLe refus des OGM (un progrès scientifique) par la gauche, voire du nucléaire, ce n'est pas un fait historique ? Un coup dans l'eau de votre part.
« la gauche a pour objet la disparition des privilèges liés au statut social »
Et quand les fonctionnaires syndiqués manifestent pour maintenir leurs privilèges ? Deux coups dans l'eau. Attention, Dedalus, plus qu'un seul coup !
« une théorie économique qui a scientifiquement été invalidée. »
Invalidée par quelle science ? Par quel phénomène ? Pas la crise, en tout cas, qui est bien celle de la réglementation et non du libéralisme. Trois coups dans l'eau, Dedalus...
« ça fait une sacrée différence - même si au nom du communisme, il y eut Staline, Mao, et autres Pol Pot » : qui ont fait des dizaines de millions de morts, tout comme le fascisme et le nazisme...
RépondreSupprimer@ Criticus : ça ne sert à rien de discuter avec ce genre de types. Tu vois bien que tu n'est pas sur le même niveau d'intelligence et de culture que lui.
RépondreSupprimer@ Paul : je sais bien, mais je tenais à le lui rappeler ! ;)
RépondreSupprimerCriticus, tu le fais exprès, hein ? c'est juste pour me faire plaisir ? on peut pas être à ce point dans sa propre caricature, si ?
RépondreSupprimerplouf plouf, alors donc :
- sur le progrès : les OGM, le nucléaire, un progrès scientifique, certes. un progrès pour les revenus des multinationales, certes aussi. mais pour l'homme ? pour son avenir ? c'est que vois-tu, l'homme est au cœur de la pensée de gauche... et au XXIème siècle, l'écologie est au coeur de la question humaine...
- sur les privilèges : tu sais, ce ,'est pas parce que ta maman t'a nourri au biberon du "les fonctionnaires sont des privilégiés" que c'est une réalité. je t'explique : en politique, est privilégié celui dont l'avantage est démesuré et se prolonge au détriment du plus grand nombre. dit autrement, une protection sociale ne peut politiquement être un privilège, elle est même éventuellement un exemple a généraliser.
- sur le libéralisme économique : théorie invalidée par la science économique - si si, je te promets, ça existe. renseigne-toi. en économie, le libéralisme ne tient pas la route et ça fait quelques décennies qu'on le sait - et la terre n'est pas plate non plus.
- sur les extrêmes : je répète : ça fait une sacré différence d'avoir eu une jeunesse idéalisée dans l'extrême-gauche, dont le fondement idéologique est en l'épanouissement d'un homme aliéné, ou dans l'extrême-droite, dont le fondement idéologique est en le rejet de l'autre et le repli sur soi.
je sais, c'est dur à entendre, mais être de droite c'est caca.
> Depuis quand, par exemple, dans l'histoire de la politique française, peut-on voir "gauche" et "libéral" dans le même pavé ?
RépondreSupprimerLà comme ça au pif je dirais Frédéric Bastiat.
- J'attends que tu me cites une étude prouvant que les OGM sont mauvais pour l'homme et pour la nature. Indice : il n'y en a aucune...
RépondreSupprimer- On n'a pas gardé les cochons ensemble, Dedalus. Bref : le statut du fonctionnaire s'apparente bien à un privilège, surtout dans un contexte de chômage de masse. Le généraliser ? Tu veux dire garantir à tous un emploi à vie ? Superbe moyen de prolonger encore le même chômage de masse...
- « le libéralisme économique : théorie invalidée par la science économique » : Ah oui, laquelle ? Celle d'Alternatives économiques ? Tu as des éléments probants... ?
- « ça fait une sacré différence d'avoir eu une jeunesse idéalisée dans l'extrême-gauche, dont le fondement idéologique est en l'épanouissement d'un homme aliéné, ou dans l'extrême-droite, dont le fondement idéologique est en le rejet de l'autre et le repli sur soi. »
En termes de bilan humain, non, c'est identique.
- « Vous êtes de droite !
Et c'est mal. », « être de droite c'est caca » : voilà deux commentaires qui donnent bien la mesure du triste personnage que tu es.
Bon, les intellos, foutez pas le bordel quand je suis au bistro. Ah ! Ils ont été cherché le chef. Besoin de lui pour démontrer que les libereaux ne sont pas à droite ?
RépondreSupprimerPour ma part, je suis de droite et je l'assume !
RépondreSupprimerMais tous les membres de LHC ne le sont pas, et certains d'entre eux sont libéraux : Rubin par ex.
Criticus,
RépondreSupprimerMes "critiques" (liées au billet de rubin) concerne ceux qui n'assument pas être à droite...
J'attends que tu me cites une étude qui conclue à la non dangerosité des OGM pour l'homme et pour l'environnement, en particulier la biodiversité. Le problème des OGM, ce n'est pas les OGM, mais un usage précipité à des fins purement financières sans recul scientifique.
RépondreSupprimerOui, un revenu minimum d'existence pour tous, ce ne serait pas une mauvaise idée. et même la garantie de l'emploi. mais je comprends bien que ça te dépasse - c'est le propre du réactionnaire de ne savoir se projeter dans les lendemains qui chantent, de s'arcbouter sur des "impossibilités".
Je vais pas ici te faire ta culture économique, juste te rappeler que c'est en effet une science et t'affirmer que l'économiste libéral n'existe plus - économiste, comme on dit mathématicien, c'est-à-dire qu'il ne suffit pas de savoir compter...
Un homme d'extrême droite n'applaudit généralement pas Hitler, pas plus qu'un homme d'extrême gauche, n'applaudit Staline. L'un comme l'autre ne se revendique pas de millions de morts. Mais le premier prône une idéologie qui vise explicitement au repli sur soi et à l'exclusion, quand le second est tourné vers l'universalité et l'émancipation de l'être humain. Le premier est gros con, un pourri qui n'a de rêve que pour sa gueule et ceux qui lui ressemblent, le second a des rêves pour tous les hommes. tu parviens à comprendre ça ?
@Nicolas : lui, c'est le chef ? ils ont rien trouvé de plus croquant ? je m'emmerde déjà... ;-)
Il manque une poubelle dans le graphique, c'est nécessaire depuis l'arrivée de Didier Goux.
RépondreSupprimer« J'attends que tu me cites une étude qui conclue à la non dangerosité des OGM »
RépondreSupprimerUn peu de logique : on ne peut pas prouver l'inexistence d'un risque, seulement son existence. Tant que cela n'a pas été fait, on ne peut donc pas justifier le refus des OGM au motif d'un quelconque risque, puisqu'il n'est pas avéré.
Faisons une analogie judiciaire : dans un procès, on ne prouve pas l'innocence d'une personne (il y a seulement des alibis), mais sa culpabilité.
Tant que celle-ci n'a pas été prouvée, le prévenu est présumé innocent. C'est pareil pour les OGM.
On ne peut pas renverser la charge de la preuve.
« l'économiste libéral n'existe plus »
Ah bon, Pascal Salin, de Dauphine, n'existe plus ?
« le second est tourné vers l'universalité et l'émancipation de l'être humain, a des rêves pour tous les hommes »
Sur le dos des bourgeois, des patrons, des riches, des chrétiens, et, en règle générale, de tous ceux qui ne veulent pas de cet « idéal ».
Là où le fasciste rejette l'autre en fonction de sa race, le communiste ou le gauchiste le rejette en fonction de sa classe sociale ou de ses idées.
L'un est aussi inacceptable que l'autre...
Bon, je t'ai assez roulé dans la merde, ou non ?
@Criticus: tu veux qu'on parle de vos idées généreuses?
RépondreSupprimerle rachat des rentes pour les fonctionnaires, mais pas les nantis rentiers. Ah zut, ça doit pas être le même mot. Les premiers sont des nuisibles et les autres on leur fera un sort plus sympathique dans le monde libéral par ce que ceux là sont dans doute les tenants du modèle libéral.
Après on pourra aussi parler de la rémunération du risque en milieu très hétérogène par des actionnaires qui ne prennent plus un seul risque et font peser le risque sur les autres.
Les actionnaires ne prennent plus un seul risque ?
RépondreSupprimerVa dire ça à ceux qui ont perdu la moitié de leur capital en un an à cause de la crise... Quand ils gagnaient, c'était immoral, quand ils perdent, c'est moral. Personne ne note que leur rémunération d'avant correspond au risque qu'ils prenaient et dont ils constatent l'amère réalité aujourd'hui.
Criticus : ils le perdent s'ils vendent leurs actions, hein ... Comme des andouilles en troupeau au premier moment de panique. Et sur le risque pris lors de l'investissement c'était dans l'espoir d'une martingale.
RépondreSupprimerOn ne parlera pas non plus des "risques" assurés par des assurances sur assurances vendues aux gogos qui croyaient la encore que ça allait générer un paquet de fric garanti.
Et ceux qui font peser le risque sur les salariés ? Ca n'existe peut être pas du tout non plus ?
Et sinon le rachat des rentes de nantis ? vous faites comment ? Sur ce point tu ne répond pas. C'est sans doute logique, pour vous les inégalités se justifient et donc mettre la pression sur le fonctionnaire à 1200 euros ça vous parait plus justifié que de la mettre sur le rentier bien plus riche.
Et je suppose qu'après tu vas nous expliquer que la théorie du ruissellement c'est génial.
Étant fils de deux fonctionnaires et pigiste précaire, je ne culpabilise pas trop pour les comportements moutonniers des boursicoteurs qui ont effectivement alimenté la crise boursière. Cela dit, si l'on veut qu'ils placent leurs billes dans l'économie française, il faut aussi qu'ils aient des garanties sur leur rémunération. Sans quoi ils iront voir ailleurs, pour notre plus grande perte.
RépondreSupprimerJe dois faire amende honorable : j'ai longtemps pensé que M. Dagrouik était le plus borné et le plus bête des left-blogueurs. Et puis, j'ai découvert M. Dedalus. Ça fait un choc.
RépondreSupprimer(Commentaire écrit entièrement à l'eau minérale...)
ha, chouette, voici le fameux Didier Goux. tu patientes un peu, je finis Criticus et puis je suis à toi, mon grand je t'aime déjà, toi.
RépondreSupprimer@Criticus (donc)
dans un procès, on ne cherche pas à prouver l'innocence, parce que ce n'est pas elle qui est dangereuse pour la société. dans le cas des OGM, il y a potentiellement un risque sur le long terme, pour la santé des hommes, pour la biodiversité. or la technologie OGM date de trop peu pour qu'on puisse avoir le recul expérimental nécessaire.
Dauphine ? t'es vraiment gratiné toi ! ça fait vingt ans qu'il n'y a plus un économiste à Dauphine.
et pour (te) finir : Là où le fasciste rejette l'autre en fonction de sa race, le communiste ou le gauchiste est en lutte contre l'intolérant et l'oppresseur - mais je te soupçonne de n'avoir jamais approché un gauchiste, autrement que sous les traits de cet ogre au couteau entre les dents dont l'affiche trônait certainement au-dessus de ton berceau.
« dans un procès, on ne cherche pas à prouver l'innocence, parce que ce n'est pas elle qui est dangereuse pour la société. »
RépondreSupprimerSuperbe pirouette sophistique, à laquelle on peut objecter que le prévenu est potentiellement dangereux tant qu'il n'a pas fait la preuve de son innocence, au même titre que les OGM...
« Dauphine ? t'es vraiment gratiné toi ! ça fait vingt ans qu'il n'y a plus un économiste à Dauphine. »
Et ça, c'est quoi :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Salin
« Pascal Salin (né le 16 mai 1939 à Paris) est un philosophe et économiste français, professeur à l'université de Paris IX Dauphine, spécialiste de la finance publique »
Mieux vaut être gratiné qu'être un pur menteur...
« le communiste ou le gauchiste est en lutte contre l'intolérant et l'oppresseur »
C'est bien ce que je dis : l'appréciation de l'intolérant et de l'oppresseur étant arbitraire, le communisme aboutit aux mêmes crimes que le nazisme, le juif y étant remplacé par le bourgeois. Dans les deux cas d'ailleurs, ils étaient présentés comme des « oppresseurs »...
Pascal Salin est un spécialiste de la finance, ce n'est en aucun cas un économiste, domaine où il se situe en filiation de trois figures... nées au XIXème.
RépondreSupprimerMais qu'importe, si tu avais la moindre notion de ce qu'est l'économie, tu saurais que le libéralisme économique et son hypothèse fondatrice de perfection des marchés n'a pas tenu la route - même dans son temple boursier - et n'est plus aujourd'hui qu'un jeu mathématique.
Sinon, c'est assez marrant comme tu es un cas d'école, à ne pas comprendre que rejeter quelqu'un pour ce qu'il est n'est pas de la même dimension que le combattre pour ce qu'il fait. Es-tu réellement à ce point limité intellectuellement ?... Non, je ne le crois pas, juste prisonnier de tes contradictions... parce que - et on revient là au cœur du sujet - la droite est nécessairement honteuse : difficile d'assumer que nos idées politiques ne sont en réalité que convenances personnelles et/ou aigreurs intimes.
Je répète :
RépondreSupprimer« Pascal Salin (né le 16 mai 1939 à Paris) est un philosophe et économiste français, professeur à l'université de Paris IX Dauphine, spécialiste de la finance publique »
Tu as vu le mot qui est écrit en gras, Dedalus ?
« rejeter quelqu'un pour ce qu'il est n'est pas de la même dimension que le combattre pour ce qu'il fait »
Les enfants des koulaks ukrainiens massacrés, les enfants des intellectuels chinois massacrés, l'auraient donc été pour ce qu'ils « faisaient » ?
@Nicolas : oui je viens de le faire, je n'ai pas non plus dit que tu avais le monopole des stupidités, mais pour le coup tu en as l'initiative.
RépondreSupprimerPour mon argumentaire en trois points résumé en deux ... oui j'ai écrit ça un peu vite, mais je remarque que tu sais compté ;)
Qu'est-ce que je veux que tu démontre... pas grand chose, juste les conclusions hâtives que tu exposent à savoir que cette représentation en deux dimensions ne vaut rien. Puisque finalement : "Pourquoi devrais-je passer des heures à démontrer qu'une chose fausse est une chose fausse ?", pour éviter de passer pour un acharné qui ne regarde pas plus loin que son idéologie qu'il s'est fait tatoué sur les synapses.
Nicolas : et sinon, ça va toi ?
RépondreSupprimer:-))
Poireau,
RépondreSupprimerOui, pourquoi ? Ils sont pas mignons ?
Bon, les enfants,
Je coupe les coms ! Je suis désolé, je pars en déplacement pour le boulot, réouverture jeudi si je pense.
Il leur a fallu un vice-président de je ne sais quoi pour argumenter et après ils s'étonnent que je parle d'intellos du dimanche.
Ils sont grotesques.
Je suis content Dagrouik et Dedalus vont finir par militer pour la même chose et Didier Goux a encore commenté bourré !
Hop ! On ferme.
Les commentaires sont rouverts ! J'avais fermé car je partais en déplacement pour le boulot pendant deux jours.
RépondreSupprimerQuelques réponses :
A M. ALain GENESTINE (Vice-Président d'Alternative Libérale, chargé de l'Université Libérale) : Merci d'être passé ! Je fais suffisamment de billets sur le libéralisme pour avoir une bonne idée de ce que c'est (et j'ai même, à une époque, passé plusieurs journées sur le wiki de liberaux.org).
A Criticus : Présenter les OGM ou le nucléaire comme un "progrès", c'est pour nous faire rire.
Je parlais dans le billet d'intello du dimanche, je confirme ce que je disais. Tout ça n'est que littérature qui nous éloigne de la vraie vie...
« Présenter les OGM ou le nucléaire comme un "progrès", c'est pour nous faire rire. »
RépondreSupprimerNon non, c'est très sérieux, surtout pour le nucléaire, sans lequel nous paierions une électricité plus chère et plus polluante...
Le nucléaire est une énergie tout à fait libérale : ça a l'air vachement bien tant que personne ne se soucie des pertes et des déchets !
RépondreSupprimer:-)
Tu connais une alternative aussi productrice d'énergie, peu chère et utilisable en continu... ?
RépondreSupprimerEt dangereuse ?
RépondreSupprimerEt nous rendant dépendant des autres pour les matières premières ?
marrant de la part de Criticus de défendre le nucléaire, lui qui a pondu un billet intitulé : "Sida, préservatif et principe de précaution"...
RépondreSupprimer... où il expliquait donc que "Puisque le risque de contamination existe même avec l'utilisation du préservatif, il me semble qu'il devrait y avoir en la matière un principe de précaution."
Mais tout le monde sait que le nucléaire est sans risque, ni pour aujourd'hui ni pour demain.
@ Nicolas : oui, le nucléaire est dangereux (cf. Tchernobyl), et n'est qu'une solution temporaire, en attendant de trouver mieux. Le laboratoire ITER du CEA, à Cadarache, travaille sur la fusion nucléaire (sans déchets).
RépondreSupprimerMais il n'y aura pas d'application avant la fin du siècle. D'ici-là, on n'a rien de mieux que le nucléaire. Car le pétrole, c'est encore pire...
@ Dedalus : justement, la France, contrairement à l'URSS, prend beaucoup de précautions par rapport au nucléaire. Depuis que le parc nucléaire a été installé en France, il n'y a pas eu le moindre accident grave.
@ Criticus : justement, le préservatif, si tu l'enfiles avec précautions - il existe des vidéos, si tu veux -, il n'y a pas le moindre danger.
RépondreSupprimerTu es parfaitement incohérent.
Le débat était celui du progrès... et si le progrès fut le nucléaire, éventuellement, il est aujourd'hui dans la sortie progressive du nucléaire et son remplacement par des énergies renouvelables, moins polluantes, moins dangereuses.
Le progrès ce n'est pas dire il n'y a aujourd'hui rien de mieux, c'est se projeter dans l'avenir en se donnant les moyens de trouver mieux.
Mais le libéral est un animal myope, dont le court terme est l'unique horizon. C'est pour ça qu'il est dangereux.
Tu ferais mieux de faire profil bas, vu tous tes mensonges que j'ai déconstruits précédemment...
RépondreSupprimerPour sortir du nucléaire, on n'a pas besoin de blogueurs écolo-gauchistes, mais de chercheurs. Et il y en a, des chercheurs qui tentent de trouver d'autres sources d'énergie. Pour l'instant, on n'a rien trouvé de mieux que le nucléaire. En attendant, c'est donc un moindre mal. Tu comprends ?
Voilà, j'ai terminé mon amuse-gueule. Trop tendre encore. Il n'en reste rien, quelques miettes éparpillées, ventilées... Goux ! T'es où ?!
RépondreSupprimerTerminé ton amuse-gueule ? Après avoir dit qu'il n'y avait plus d'économiste libéral, je t'ai cité Pascal Salin. Qui, selon toi, n'est pas un économiste. Alors que c'est un économiste. Bref.
RépondreSupprimerLis des livres, annote-les, et reviens dans quelques années. Pour l'heure,tu n'es pas au niveau.
Dedalus,
RépondreSupprimerCa fait quinze billets que Criticus te dit qu'il a raison. S'il veut avoir la plus grosse, laisse la lui. Si, pour ça, il faut changer le sujet de la conversation...
bah si on peut plus taquiner le libéral prépubère...
RépondreSupprimer@ Dedalus : si tu lisais un peu, et autre chose que l'humanité et les tracts de Besancenot, tu saurais que les libéraux sont totalement opposés à l'idée de "perfection des marchés". C'est justement Hayek (dont Salin se réclame, avec Bastiat et Mises) qui a montré toute la bêtise de cette vision de la concurrence et des marchés, et qui a expliqué que la seule concurrence "juste" s'obtient lorsque chacun est libre de venir proposer un bien ou un service sur un marché, c'est à dire quand il y a liberté d'entrer sur le marché.
RépondreSupprimerL'hypothèse de concurrence pure et parfaite est défendue par les économistes dits néoclassiques, et pas du tout par les libéraux.
C'est ça le problème quand on veut parler de choses qu'on ne connait pas : on dit rapidement des conneries...
C'était pas la peine de le démontrer !
RépondreSupprimerTiens voilà LOmiG
RépondreSupprimerEt il ne sait visiblement pas ce que concurrence "juste" veut dire.
Et comme Criticus, il n'a aucune notion de ce qu'économie veut dire.
Expliquons lui seulement qu'il n'y aucun fondement scientifique à prétendre que lorsqu'on s'éloigne des conditions de concurrence pure et parfaite (pour se rapprocher un tant soit peu de la réalité des conditions de marché), la libre concurrence pourrait conduire à un équilibre (juste ou non) de l'allocation des ressources.
Dit autrement, les libéraux s'accrochent à une croyance (en la main invisible) qui ne repose scientifiquement sur rien.
@Nicolas - c'est chouette, la nouvelle version de Firefox pour Mac me permet de commenter sur blogspot (à moins que ce soit blogspot qui a rendu compatible son système de commentaires)
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