A propos de la polémique sur le bouclier fiscal, Nicolas Sarkozy a déclaré hier qu’il n’avait pas été élu pour augmenter les impôts. C’est vrai. Il a été élu pour le pouvoir d’achat.
A ce sujet, j’aurais bien aimé que les journalistes le lui rétorquent afin d’abroger le peu de crédibilité qu’il reste encore à sa manière de s’exprimer.
Nous pourrions aussi lui rappeler qu’il n’a pas été élu pour que la France réintègre le commandement machin de l’OTAN. Ni pour filtrer le net. Ni pour torpiller les acquis de l’après-guerre. Ni pour déclencher des polémiques au bout du monde.
Mais nous sommes bien en Sarkofrance ! « Le bouclier fiscal est une mesure de justice fiscale, tout simplement. Le bouclier fiscal, c'est dire à des Français qu'ils ne travailleront pas plus d'un jour sur deux pour l'Etat ». Réinventer la justice fiscale par la baisse des impôts des plus riches et faire croire aux Français que ce sont les revenus du travail qu’on leur sucre.
Monsieur le Président, quand on a échoué pour le pouvoir d’achat, on peut aussi échouer pour la non augmentation des impôts.
Guy Bedos : « ce n'est pas le tout d'être heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux ».
Je trouve ton billet très bon. J'ai commencé ce matin un billet sur le même thème (puis quand j'ai vu ton titre, je me suis dis que tu serais meilleurs sur le sujet :) ).
RépondreSupprimerMais j'adore ta phrase en gras
Il ne faut jamais arrêter la rédaction d'un billet, malheureux !
RépondreSupprimerOui, excellent billet !
RépondreSupprimerMerci ! (tiens, tu es attendue sur l'avant dernier billet de jegper).
RépondreSupprimer… Et j'aime beaucoup ta citation de Bedos! C'est un concentré de sarkozisme!
RépondreSupprimerComme quoi, faut toujours lire Mrs Clooney !
RépondreSupprimerJ'enfonce le clou!
RépondreSupprimerj'adore le dicton de gui Bedos..
ça fait complètement tilt..
Ah au fait c'est quoi le pouvoir d'achat ???
Vaste question !
RépondreSupprimerTout au fond du porte-monaie sans doute !!
RépondreSupprimerTiens, ce serait assez intéressant de retrouver des journalistes capables de faire autre chose qu'écouter benoîtement la sainte parole présidentielle, capables d'utiliser aussi de manière critique leur droit à la parole !
RépondreSupprimer:-))
[En fait, personnellement, je ne comprend toujours pas pour quoi il a été exactement élu à part son propre plaisir de porter un costume trop grand pour lui ! :-) ].
Tu rêves ?
RépondreSupprimerNicolas : je suis toujours un utopiste ! :-))
RépondreSupprimerTrès bon billet !!!!!!!
RépondreSupprimerMerci !
RépondreSupprimerQuand on est petit, le costume est souvent trop grand !
RépondreSupprimerCe n'est pas un proverbe de Guy Bedos, mais je l'adopte quand même (pas Guy Bedos, le proverbe, faudrait voir à suivre un peu !)
Sur la photo, on ne saurait dire s'il montre son alliance (eh t'as vu, je me tape Carla Bruni mais en plus je l'ai épousée) ou s'il découvre qu'il sait compter jusqu'à dix et le démontre !
RépondreSupprimer:-)
Dominik,
RépondreSupprimerAdopte !
Fil,
Tu crois ?
A propos de la citation attribuée injustement à G.Bedos:"ce n'est pas le tout d'être heureux..."
RépondreSupprimerLe véritable auteur de cet aphorisme est Jules Renard et s'énonce comme suit:
"Il ne suffit pas d'être heureux,encore faut-il que les autres ne le soient pas."
David75
RépondreSupprimerIl n'a pas été élu non plus pour multiplier le déficit par 3 dixit un député UMP.
Notre Incident de la Répubique ne fait qu'appliquer la maxime "Les promesse n'engagent que ceux qui les reçoivent"
RépondreSupprimerExcellent billet, j'ai rebondis dessus :
RépondreSupprimerhttp://rimbusblog.blogspot.com/2009/03/sarkozy-na-pas-ete-elu-pour-augmenter.html
"Le bouclier fiscal est une mesure de justice fiscale, tout simplement. Le bouclier fiscal, c'est dire à des Français qu'ils ne travailleront pas plus d'un jour sur deux pour l'Etat"
RépondreSupprimerEt l'Etat, a-t-on envie de répondre, il travaille pour qui? Tout ce qui constitue notre mode de vie occidental (éducation pour tous, prise en charge du risque médical, services publics et sécurité des biens et des personnes) a un coût, qui, s'il n'était mutualisé et pris en charge par l'Etat, le serait à titre individuel par les citoyens. Et à un coût certainement bien supérieur.