En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
En salle
30 mai 2009
Des buses à Loudéac
Conseil Municipal Loudéac
29 mai 2009
Près de 60 000 chômeurs en plus en un mois
Les jolies colonies en Palestine
Mon canard, si tu pouvais nous trouver un meilleur prétexte...
28 mai 2009
Faut-il lire pour faire des billets sur les bouquins ?
La presse creuse l'écart
27 mai 2009
Jean Tibéri, condamné
C'est dommage, je n'ai pas le temps de faire un billet pour rigoler bêtement.
L'Europe à construire
On se remettra de cette crise. Toujours fragiles. On reverra d’autres crises.
Qu’avons-nous devant nous ? Une mondialisation qu’on ne peut pas refuser, qu’on ne peut pas éviter. Ce n’est que collectivement qu’on la rendra supportable.
Dans dix jours, maintenant, nous avons une élection Européenne. Tout est fait pour écarter le débat, pour ne pas en parler. Tiens ! Je vais illustrer le billet avec la Une de Google News de ce matin.
Pourtant, il n’y a qu’une chose à faire dans 10 jours. Continuer la construction d’une Europe plus sociale, solidaire, une Europe qui protège les braves gens, qui pensent « aux 639000 » gugusses qui seront mis sur le carreau cette année, rien que dans un seul de ses états.
Un seul bulletin possible. Hop.
N.B. : en complément de ce billet et de celui d'hier, ma participation à la chaîne sur l'Europe, je tiens à signaler l'excellente contribution de Dedalus.
26 mai 2009
L'arbre de l'anonymat cache la foret de billets...
Merci aussi à l'excellent Barberousse qui en a fait une perle :
Votez et faites voter pour votre Europe
Pourtant, nos amis nonistes n’hésitent pas à nous renvoyer la position du PS au moment du vote du « minitraité ». Ce n’est pas le sujet. Il y a des institutions, il faut les occuper. Je n’aime pas la Cinquième République hyper présidentialisé, ça ne m’empêche pas de voter dans son cadre.
Héhé ! Hier soir, j’ai fait un billet pour critiquer le Front de Gauche qui tape trop sur le PS. Etiam semble avoir écouté mes propos. Il tape maintenant sur la troisième composante de la « gauche gouvernementale », les verts. C’est José Bové qui en prend plein la gueule pour cette phrase qui a dite : « Effectivement, j’ai voté «non» au traité constitutionnel, mais je n’ai pas fait campagne. Une campagne très écoutée au nom de vieux principes archéos-souverainistes qui nous ramèneraient au repli identitaire sur l’État-nation ». Il n’a pourtant pas totalement tort ! Les « nonistes » de gauche se sont octroyé une victoire, le 29 mai 2005, en oubliant que largement plus de la moitié des 55% de non sont d’une affreuse droite souverainiste avec du poil dans les oreilles.
Cela dit, la chaîne sur l’Europe est lancée ! « Il s’agit de répondre à ces trois simples questions : C’est quoi l’Europe pour toi ? Que peux-tu écrire à tes lecteurs pour les encourager à aller voter dimanche 7 juin ? Quelle liste représente les idées que tu veux voir défendre au Parlement européen ? »
Ce qu’est l’Europe pour moi ?
Vaste sujet. Je ne parle jamais de mon travail dans mon blog mais, au travers de lui, je suis assez concerné par le fonctionnement de l’Europe que j’ai donc relativement bien étudié. C’est en comprenant ce fonctionnement que je me suis rendu compte que l’Europe n’était plus qu’un machin, insuffisamment démocratique et donc, de ce fait, et presque de lui seul, laisse les pleins pouvoirs au monde de la finance (où je bosse malgré mon gauchisme primaire). Pourtant, ça devrait être un espace de paix (ça l’est à peu près) et de progrès social et humain (ça ne l’est pas). Je ne sais pas ce qu’est l’Europe pour moi… mais je crois savoir ce que ça doit être.
C’est en constatant le résultat du 29 mai 2005, puis en étudiant professionnellement l’Europe que je suis devenu progressivement « noniste ». Mais c’est en argumentant avec des « ouistes » (ouistitis ?) à l’occasion des débats sur le mini traité que je me suis fait une raison. L’Europe manque de simplicité qui en fait ressortir un sentiment de manque de démocratie, de transparence. Ca la fait ressembler à un machin.
Ce que je peux dire à mes lecteurs pour les encourager à voter le 7 juin ?
Tout simplement qu’on ne peut pas critiquer le manque de démocratie et préférer s’abstenir. Les souverainistes que j’évoquais à l’instant me font parfois rigoler. Ce sont eux qui ont envoyé l’équipe actuelle au pouvoir, celle qui s’accapare tous les pouvoirs… faisant perdre de la souveraineté au peuple.
Il faut voter, ne serait-ce que pour défendre la démocratie.
Y’a encore beaucoup de question, comme ça ? Ah ! La dernière est facile.
Quelle liste représente les idées que je veux voir défendre au Parlement européen ?
Ce sont bien évidemment les listes de gauche. Ah ! La question n’était pas « quelles listes » mais « quelle liste ». Bon. Celle du PS. Je vote en Ile de France. Je crois avoir lu dans la presse, ce matin, qu’il y a 28 listes. C’est trop. Quand on « était petits », on avait le choix entre quatre listes : PC, PS, UDF, RPR. Deux contre deux. C’était bien. N’éparpillons pas les voix, ça ne fait que lutter contre la démocratie.
Je vais taguer des gens qui auront la noble tâche de répondre. Petit 1 : Les privilégiés, avec qui j’ai eu un intéressant débat sur la souveraineté, l’autre jour. Petit 2 : Etiam, que je cite plus haut. Petits 3 et 4 : à égalité dans notre tirage au sort : Dominik et Rébus. Petit 5 : Sophie, qui a gagné sa première chaîne, si je compte bien ! Petit 6 : Dedalus par ce qu'il le demande. Petits 7 et 8 : Suzanne et Falconhill car leurs commentaires m'inspirent.
Moralisation de la vie financière
25 mai 2009
Si le Front dégarnit le PS
Il n’empêche que le fond de l’argumentaire de son billet, aujourd’hui, est que le PS proposerait, au niveau Européen, de réduire le SMIC en France. Ce n’est évidemment pas vrai. Il s’agit juste d’imposer un salaire minimum dans tous les pays d’Europe, ce qui n’a rien à voir. En plus, la méthode de calcul n’est pas très importante. Ce qui importe c’est bien de définir un salaire minimum.
Je vais néanmoins évoquer la méthode de calcul : si on augmente le salaire minimum, ça fait monter la moyenne donc la méthode de calcul devient immédiatement obsolète… Mais on ne vas pas négocier : tout ça n’est que mathématiques insipides. Je vais d’ailleurs immédiatement réclamer un SMIC à 2000 euros pour pouvoir dire : « je suis plus à gauche que vous nananère ». Ca ne mange pas de pain et tant que j’ai ces revendications, je ne suis pas au bistro.
J’aime bien les nouveaux partis à gauche. J’avais salué la création du Parti de Gauche et secrètement approuvé le Front de Gauche en regrettant que le NPA continue à jouer sa carte mais ça n’est pas mon problème. Je suis même un « noniste », pour vous dire. Enfin, presque. Je suis devenu noniste après 2005…
Le dernier billet de Pas perdus est ostensiblement orienté contre le PS. Le dernier billet d’Etiam sur l’Europe est ostensiblement orienté contre le PS. Le dernier billet de Sophie (et premier !) est ostensiblement orienté contre le PS.
Dagrouik dénonce fréquemment l’arnaque des 97% et tous les gens qui tapent ostensiblement contre le PS (pour résumer des gugusses qui veulent taper sur le PS disent que le PS vote 97% des textes comme les libéraux Européens, ce qui n’est évidemment pas vrai)..
Ils n’ont que ça à faire ? L’important est-il qu’une majorité de gauche soit au Parlement ou que le Front de Gauche pique trois électeurs au PS ? Tapez donc contre Nicolas Sarkozy, la droite Française, l’Europe libérale, … Ne vous trompez pas d’ennemi…Et ne mentez pas sur vos amis.
Marcel le Fiacre n'est pas un blogueur anonyme
Des gars normaux, bien, propre sur eux, qui buvaient des petits verres de rouge. Je connais leur chef. Il me salue quand il me voit dans la rue. Je lui fais un grand sourire et je lui serre la main sans même prendre compte si tous mes doigts sont là quand j’ai fini la poignée. Une fois, ils mangeaient ensemble et moi, j’étais tout seul à une table à côté. Ils ont été très gentils et ont proposé que je me joigne à eux. Aucun moyen de refuser. Ils ont été très gentils et ont accepté de ne pas parler politique pendant le repas.
J’aime bien Marcel. Sauf quand il s’habille bizarrement. On a du mal à rester anonyme quand on se promène avec lui.
Sarkofrance ne se promène pas avec Marcel. Il a trouvé le temps de répondre à la chaîne sur l’anonymat. Il faut dire qu’il avait réclamé que je le tague. Putain ! Ils sont chiants ces zinfluents…
Les gonzesses engagées ont également répondu :
Anonyme ou pas ? That's the question, Olympe
Anonymat du blogueur, une histoire d'égo ? Hypos
D'un Monde à l'autre, l'idendité change...Plume de Cib'
Anne onyme, CC
Si j’ai oublié quelqu’un, le bureau des pleurs est dans les commentaires.
Un autre gugusse a répondu. Je ne vais pas lui mettre de lien, il n’est pas chez Wikio, « lui non plus » serais-je tenté de dire… Il m’accuse d’avoir lancé cette chaîne uniquement pour avoir des liens pour le classement... C’est grotesque. Ne serait-ce que pour une seule raison : mon blog est déjà en première position ce classement. Au pire, s’il perd cette place, ça serait au profit de Sarkofrance : je pense qu’il y a pire, comme punition, que d’être deuxième, derrière Juan ! Je suis un blogueur peut-être zinfluent mais surtout à mauvais caractère. Ces bassesses blogosphériques me gonflent. Elles me minent. La démission de Dorham a rajouté une couche, ce matin. Sur les blogs, on est là pour rigoler avec les copains, c’est un loisir. Sur les blogs politiques, on avance nos opinions, on défendre nos partis, nos positions, …
24 mai 2009
Marcel Uderzo chez Filaplomb !
La généalogie du blogueur anonyme
Retour vers le passé…
Tout petit, j’étais déjà passionné par l’informatique. Je passais mes heures de loisir à tapoter des programmes divers. A l’été 87, à l’issue d’un stage en informatique, j’en ai fait mon métier. Moins de dix ans plus tard, les aléas de la vie professionnelle ont fait que j’ai changé, vers un poste plus fonctionnel. Me voilà plongé dans
Imaginez que bloguer soit un métier. Certains de mes collègues sont attachés à la qualité de leur écrit, d’autres à la beauté du blog, d’autres aux moyens techniques associés au blog, d’autres au message politique à faire passer, d’autres à la recherche de l’information à diffuser, d’autres au buzz (l’art de diffuser des mots clés), d’autres au marketing (l’art de faire le con chez les zinfluents pour se faire repérer), d’autres aux blogs (l’art d’observer les confrères pour les critiquer ou leur piquer les idées), … J’en passe. Ah non ! D’autres au budget (le temps passé), à l’organisation (les outils utilisés), à la convivialité, … Ceux-là ont une maîtrise d’ouvrage. Vous m’avez suivi ? Non. Ce n’est pas grave, je vais raconter mon anecdote.
Ainsi, en 1996, j’ai basculé dans la maîtrise d’ouvrage. C’est un métier un peu bizarre : quand on le fait, on ne sais pas à quoi ça sert mais on observe au quotidien que c’est indispensable. Tiens ! Si mon blog n’avait pas de contenu, il ne serait pas premier du machin, mais s’il avait du contenu, je n’aurais pas le temps d’être premier.
L’anecdote, l’anecdote ! Bon d’accord.
Vers 2000, 2002, à force de m’éloigner de la technique, de l’informatique, je commençais à me trouver totalement has been technologiquement. Je manipulais Powerpoint à merveille mais j’ignorais tout des technologies web. J’ai donc créé mon premier site web. Un an après, pour dépasser les limitations, j’ai créé mon site web avec mon nom de domaine. Je n’avais pas de contenu à y mettre, j’ai donc décidé d’y mettre la généalogie familiale et les photos de vacances. Tiens ! Je n’avais pas été voir depuis longtemps. Ca ne marche plus très bien.
N.B. : La généalogie ne m’intéresse pas spécialement, c’est mon père qui a tout fait, seul le côté informatique de la chose me titille. Me titillait, pardon. De même pour les photos de vacances, au début, les sites de partage n’existaient pas. Maintenant, je n’ai plus besoin du site web.
Mon copain Luc avait lui-même son site web. Comme il l’utilisait pour une activité commerciale, il était bien au courant des notions de compteur de visites et surtout de référencement, de pagerank et autres subtilités.
Moi, je me retrouvais avec un site web de généalogie sur les bras avec aucune visite. Je me disais pourtant qu’il pouvait être utile à des gens avec qui j’avais des ancêtres communs. Je voulais donc être bien référencé et facilement repéré par Google. A l’époque, Google fonctionnait différemment par rapport à aujourd’hui (ils ont modifié les algorithmes pour tenir compte des blogs).
J’ai donc vachement bossé pour être mieux référencé. Je n’avais qu’un but : quand on tapait mon nom (il fallait bien un exemple), celui de ma grand-mère maternelle (qui avait un prénom assez rare) ou celui de mon neveu (il fallait un deuxième exemple et, à l’époque, je n’avais qu’un neveu), mon blog devait arriver en tête de google.
Ca a marché. Je ne me posais pas encore la question de l’anonymat dans les blogs. J’avais bien un blog, mais il était confidentiel. Pour me rappeler tout ce que je faisais pour être connu, je gérais une page « historique » dans mon site web. Un jour, j’en ai eu marre, j’ai décidé d’utiliser un blog pour noter toutes les actions entreprises pour le référencement du site. C’est ainsi qu’est né « le blog du site web à Nicolas », devenu depuis Partageons le reste. Je l’ai mis par hasard chez Blogger. Comme j’ai trouvé ça vachement bien par rapport à l’hébergeur de mon autre blog, je l’ai immédiatement déménagé chez blogger. C’est ainsi qu’est né « le blog à Nicolas », devenu ensuite Partageons mes âneries.
Je n’avais toujours qu’un seul but : rendre mon arbre gynécologique populaire. Un peu après, j’ai créé PMA, je me suis dépassionné pour mon référencement et commencé à bloguer comme un taré. Le jour où une andouille a référencé mon blog politique et que je me suis retrouvé dans le top 300 d’un classement qui n’existe plus, j’ai commencé à paniquer et à vouloir retirer mon nom de la mémoire de google. Vaste programme !
A l’époque, je ne connaissais rien à ces histoires de classements et de nombre de liens qui leur sert de base, jusqu’à ce qu’un zinfluent m’explique tout. Je croyais réellement avoir le 300ème blog politique. C’était géant. Pensez donc ! Avec le nombre de blogs politiques tenus par les échelons locaux et départementaux des partis politiques, ceux des personnalités politiques, des journalistes, … c’était de la folie. Vous connaissez la suite… La folie des présidentielles dans les blogs… Wikio est arrivé. Je me suis retrouvé 80ème quand je l’ai découvert, je crois. Luc a alors lancé je ne sais plus quelle chaîne de blogs. Paf ! 32ème (je crois) que je me suis retrouvé à la fin de l’été (j’avais presque le seul blog actif au mois d’août 2007). J’étais passé devant Alain Lambert. Une référence ! Comme je connaissais Eric, je connaissais bien la sphère de blogs de gauche, qui sont devenus les vigilants, puis les leftblogs. Un beau jour, je me suis retrouvé dans le top 20 de Wikio, devant tous les copains. Le mieux placé des blogs de gauche derrière nos références : Bétapolitique (qui n’est plus classé) et Plume de Presse !
Tout au long de cette ascension (qui n’a pas durée qu’un week-end), je n’ai pas cessé de soigner mon anonymat de manière à éviter qu’une requête google d’un de mes charmants collègues ou d’un potentiel employeur ne repère mon blog et mes idées gauchisantes.
Hier, j’ai rédigé mon billet « on s’en fout, personne ne connaît les blogs ». Puis je suis allé faire les courses en rêvassant. Les clients du Leclerc ont dû me trouver timbré quand j’ai éclaté de rire.
C’était au moment où j’ai fait la jonction. J’avais lancé une chaîne – très active, merci à tous – sur l’anonymat dans les blogs et j’avais complètement zappé le fait que j’avais créé mes blogs pour faire connaître mon site de généalogie en utilisant mon propre nom pour vérifier son référencement !
23 mai 2009
Le sujet du moment est l'anonymat. Parlons-en !
Je voudrais d’ailleurs signaler que personne n’a tagué le premier anonyme de chez nous ! Le Grand Sarkofrance lui-même ! Je vais donc le faire : Juan, au boulot, bordel !
Mais je suis un blogueur chiant, et contrairement aux apparences, assez exigeant. Tous les anonymes ont des raisons pour l’être, la plus répandue est la peur de Google en cas de changement de boulot. Je suppose, par exemple, que Sarkofrance est anonyme parce qu’il bosse dans un milieu où il ne tient pas à être repéré (moi je connais son vrai nom – Jonathan Sifléletrain, c’est pour garder les initiales qu’il se pseudonyse Juan Sarkofrance – mais il ne faut pas le dire).
Ainsi, on a tous google en ligne de mire. Moi, un peu moins… Je relativise depuis que Rosselin a cité mon nom à France Inter et ça fait belle lurette que mon blog arrive souvent en tête d’une recherche de mon blase alors qu’il n’est pas cité !
Je rappelle l’objet de la chaîne : « Bon, Mesdames, Messieurs, chers compatriotes, on parle beaucoup de l’anonymat dans les blogs mais au fond de nous-mêmes est-ce qu’on ne devrait pas s’en foutre royalement dans la mesure où la plupart des gens ne savent même pas ce qu’est un blog ? Ne serait-on pas un peu trop centrés sur nous-mêmes ? »
Il s’agit de prendre en compte l’anonymat avec le fait que la blogosphère ne représente presque rien. La blogosphère politique est presque inconnue du grand public. Sarkofrance, par exemple, est probablement le plus lu des blogs politiques (à part les blogs des personnalités politiques mais qui sont plus des vitrines que des blogs) et je suppose qu’il culmine à 2 ou 3000 lecteurs les bonnes journées ! Moi-même, ici, je ne dépasse que très rarement les 1000 lecteurs, avec une moyenne de l’ordre de 600 (la plupart pour des recherches google n’ayant aucun rapport avec la choucroute, sans compter tous les curieux qui découvrent Wikio et cliquent au hasard dans la colonne de droite).
Ca me rappelle une histoire. Il y a environ un an, mon copain Poireau avait diffusé une photo de moi. Je ne l’ai découvert que quelques heures après. Ca m’avait fait rigoler mais je lui avais demandé de la virer parce que je faisais souvent des liens vers lui. Il m’arrive d’ailleurs souvent de diffuser des photos de moi sur un de mes blogs. Tiens ! Vous voulez voir ma tête. Elle est chez Gularu. Non ! Pas le gros con de profil, celui de face.
A cette époque, un blogueur avait créé un blog un peu parodique du mien (le ton bistro, le Kremlin-Bicêtre). Il commentait chez moi, très sympa, mais je trouvais ça un peu lourd car c’était visiblement quelqu’un que je connaissais mais je ne savais pas qui. En fait, ça m’énervait. Ca serait maintenant, je m’en foutrais (c’est à peu près le seul avantage de figurer en tête d’un classement de blogueurs, vous pouvez regarder les chieurs de haut et leur dire « tu es qui, toi ? »).
Ce type avait trouvé amusant de piquer ma photo chez Poireau et de la coller chez lui en la présentant bien comme celle du taulier du blog Partageons Mon Avis, du Kremlin-Bicêtre, mieux classé des vigilants au Wikio, qui blog de
Ce n’est qu’à froid, bien après, que je me suis rendu compte que c’était grotesque. La probabilité qu’un type de ma connaissance tombe sur ce blog naissant (et disparu depuis) était absolument nulle. Une recherche Google pour trouver ma photo n’aurait aucun sens. Tout le monde s’en fout, de ma photo.
Imaginons qu’un collègue oisif cherche mon blase sur Google pour occuper ses heures creuses. Qui n’a jamais fait ça ? Il va tomber sur une tripotée d’homonymes avec 19 inscrits sur Facebook dont un type avec la photo d’une boite de maquereaux. Je voudrais d’ailleurs rappeler à mes honorables homonymes qu’il y a un accent aigu sur la deuxième lettre de notre nom de famille, bordel !
Cela dit, tout le monde n’a pas cette capacité à se fondre dans l’anonymat avec sa vraie identité…
Il fallait bien que je réponde à ma propre chaîne, non ?
Lecteur, considère toi comme tagué. Olivier Porret, Adrien Soisson, Maxime Pisano, Marc Vasseur et Antoine Besnehard expliquez-nous pourquoi vous bloguez anonymement avec vos pseudos amusants !
Du vol de démocratie
Hop ! Le candidat UMP est élu et devient Président de
Ils sont rigolos à l'UMP. Après avoir inventé le parti unique en absorbant l'UDF, ils se rendent compte, maintenant, du désavantage : ils n'ont plus de réserve de voix pour le second tour !
Imaginons ça, maintenant :
Le Pen : 19,1%
Chirac : 19%
Jospin : 18%
Bayrou : 10%
Voynet : 8%
Chevènement : 5%
Qui est élu ?
22 mai 2009
Un blog va fermer !
Aujourd'hui, c'est Vendredi !
Claude Allègre entre au gouvernement, selon Pierre Moscovici
Kremlin des blogs : le compte rendu officiel
Ca fut un bon dîner. Dagrouik et Didier Goux sont maintenant copains d’enfance. Didier est depuis hier l’heureux papa du petit Gularu. Catherine n’est pas d’accord et elle a engueulé Karima quand cette dernière lui a renversé de la bière sur le pantalon. Gularu est aussi le petit fils du vieux Jacques ce qui fait que Didier Goux vient de l’incorporer dans sa famille. Ne le dites pas à Catherine qui se retrouve maintenant avec un beau fils et beau père.
Olivier est parti moins saoul que lors de ses précédentes visites mais je dois reconnaître que je n’ai pas eu le temps de m’occuper de lui, on a à peine discuté. Il faut dire qu’il était là pour voir si Didier était vraiment un horrible réactionnaire et a pu constater qu’il fricotait avec la fine fleur du Ségolisme.
J’espère que vous me suivez, je n’ai pas fini.
Le fils d’Olivier était là. Il ne boit pas d’alcool et j’ignore si sa mère lit mon blog.
Les camarades Djibril et Edouard étaient là, contrairement au gros Tonnegrande qui n’avait aucun prétexte à part qu’il devait se douter de la présence du vieux Jacques. Mohamed Grodem était là mais n’a pas mangé car il lui restait… des restes de la soirée de mardi. Sont passés dans le rue ou au bistro : Molière, Diamant, Simon le clochard, Odette, Henri, le vieux con dont j’ai oublié le nom et qui se laisse poussé la barbe, Ali, Jim, sa grosse, son chien, Daniel (un ancien collègue), le marchand de pizza, son fil bodybuilder, le gros frisé à lunettes,… Gularu pense que je connais chacun des habitants de Bicêtre. Il n’en est rien. Je ne connais que les 1262 personnes qui font leurs courses tous les jours chez Leclerc en passant devant la Comète entre 19h et 20h.
Karima et Nicolas le loufiat étaient au service, Raman aux fourneaux.
Merci à eux.
20 mai 2009
Ces inconnus qui nous gouvernent !
Michel Barnier et mépris du laid prix du lait
D'un autre côté, rappelez-vous les années où vous gueuliez contre ces quotas...
Kremlin des blogs - C'est quoi un blog ?
A vos claviers.
Les autres, vous pouvez rester. Annonçons la suite. Je suis bien content de la soirée de demain qui prend un tournant sympathique. Au début, je pensais que je passerai la soirée avec le vieux Didier et Olivier et la charmante Catherine à moins qu’elle ne s’éclipse avec Tonnegrande ! Pas du tout ! La première bonne surprise est la venue du glorieux Gularu, 984ème blogueur Français.
La deuxième est l’arrivée de Kéké avec ses vieux dont la délicate (je dis ça pour Tonnegrande) Zoridae et le vomisseur Balmeyer dont au sujet duquel je vous conseille la lecture du dernier billet qui n’a rien de politique mais qui est d’une sublimité que seul un intellectuel de gauche d’ascendance ritale pourrait décrire.
Au boulot !
19 mai 2009
L'Europe, la souveraineté et les bistros
Urgent ! Soirée compromise
Députés godillots
Même pas peur de François Bayrou
Les électeurs du Modem pensent que François Bayrou fait peur au PS (et à l’UMP, d’ailleurs). Ils sont contents. Tous fiers des 8 à 18% qu’ils représentent, au gré des sondages et des élections, ils semblent avoir trouvé l’arme absolue qui terrorise la classe politique.
Pas moi. Soyons clairs. Si on me démontre que François Bayrou est la seule personne qui puisse dézinguer l’omniprésente UMP pour, enfin, appliquer une politique inverse, j’en ferais la promotion avec joie. J’irais même jusqu’à repeindre mon blog en orange s’il le faut, à condition d’avoir… une promotion sur la peinture. Mais, pour l’instant, François Bayrou n’a qu’une chose pour lui : s’il atteint le deuxième tour de la présidentiel et se retrouve face à Nicolas Sarkozy, il a toutes les chances de l’emporter. Cela n’en fait pas un programme politique et une victoire de la gauche (ou d’une majorité « socialo centriste ») au deuxième tour des législatives.
Donc pas pour moi. Je sais que ses fans croient à cette espèce de troisième voie, où l’on met tout le monde autour de la table pour travailler ensemble. Pas moi. Il y aura bien des choix politiques à prendre…
François Bayrou ne me fait pas peur. Tiens ! Olivier Bonnet s’étonnait ce matin qu’environ 28% des gens allaient voter pour l’UMP aux Européennes. Je crois tout simplement que la droite traditionnelle a un socle d’électeurs qui ne bougeront jamais d’une oreille. La « gauche socialiste » a également un socle, peut-être moins important, de l’ordre de 25%.
C’est environ le score de Ségolène Royal à la Présidentielle, de Lionel Jospin, cumulé avec Christine Taubira et Jean-Pierre Chevènement, à la précédente présidentielle, du PS aux dernières Européennes. C’est un peu plus que le PS aux précédentes Européennes (environ 23% si on cumule le score fait par le PS avec celui de Pierre Larrouturou), beaucoup plus que le score du PS en 1994 aux Européennes (mais avec les listes MRG et MDC, le score est d’environ 27%).
Je n’ai pas peur de François Bayrou. Si le PS ne fait pas le con en incitant ses propres fidèles électeurs à aller voir ailleurs, sur sa gauche (ce qui a été le cas en 1994, en 2002, ...), il n’a pas à craindre François Bayrou. Les militants du Modem sont heureux, le chef a sorti un bouquin (c’est un objectif politique ?), il passe pour le meilleur opposant (c’est un objectif politique ?), il accapare les médias… Nicolas Sarkozy se réjouit : quand on parle de François Bayrou, on ne parle pas de ses piètres résultats, de la situation catastrophique de la France. Ca renforce l’image de François Bayrou comme opposant à la droite traditionnelle, ça renforce donc le socle de la droite traditionnelle.
Je continuerai donc à dire que François Bayrou est de droite. C’est la vérité, je préfère qu’il pique des voix au socle UMP qu’au socle de gauche et tout le monde s’en fout !
Pendant ce temps, que le PS bosse sur son projet…