L’ancien Premier Ministre, qui, selon notre envoyé spécial là où il est coutume d’envoyer spécialement des envoyés spéciaux, « se tient prêt », a évoqué pour le Parisien les réformes entreprises par Nicolas Sarkozy.
« Encore faut-il que ces réformes aboutissent. Or, soit parce qu’elles sont faites à contretemps (heures supplémentaires), ou qu’il s’agit de demi-réformes (travail le dimanche, formation professionnelle, ANPE-Unedic), ou encore de réformes à un coût exorbitant (régimes spéciaux), les résultats ne sont pas au rendez-vous. Il y a aujourd’hui un décalage manifeste, que chaque Français peut ressentir, entre un affichage d’hyper-réforme et la réalité des choses vécue par les Français. »
L’affichage d’une hyper-réforme par un Président en « petite forme ».
« Il faut ainsi se demander si Hadopi, avec les exigences posées par le Conseil constitutionnel, sera réellement applicable compte tenu de l’encombrement des tribunaux. ». Non. Ce n’est pas la peine de se demander. Hadopi ne sera pas applicable. Pas seulement à cause de l’encombrement des tribunaux, d’ailleurs.
« L’objectif doit être de rassembler et de servir les Français avec des résultats visibles. » Depuis le début de la campagne Présidentielle, l’objectif de Nicolas Sarkozy a été de diviser pour mieux régner : les fainéants contre les travailleurs, les sans papiers contre les honnêtes gens, les jeunes contre les vieux, …
Quant aux résultats visibles...
« Alors qu’il va y avoir une nouvelle réunion du G 20, nous n’avançons pas assez vite dans la régulation financière et Londres semble même faire machine arrière. » Ah ! Bon ! Tout était du pipeau ?
« C’est pourquoi je ne cesse de poser une exigence de justice sociale. Je plaide pour des réponses fortes, comme le gel du bouclier fiscal ou une contribution plus importante de la tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu. »
Allons bon ! DDV devient un dangereux gauchiste ?
« L’action au jour le jour ne suffit pas. Il faut s’inscrire collectivement dans la durée. Pour cela, chacun doit être à sa place dans une juste répartition des rôles entre le président, le gouvernement et le Parlement, notamment. »
Ah ! Hé ben. Y’a du boulot. « Les Français ont besoin d’être convaincus que l’action s’appuie sur une véritable vision. ». Heu… Ils l’ont été, non ? C’est terminé ? Hoooo.
« Et puis cet emprunt risque d’envoyer un mauvais message à ceux qui ont entre leurs mains les cordons de la bourse. On dit qu’il y a de l’argent sur la table, autrement dit, dépensez ! C’est comme mettre une nouvelle bouteille sur la table d’un alcoolique. ». L’économie expliquée à Didier Goux et à Tonnegrande !
« Attention à la multiplication des missions et des commissions qui peuvent créer la confusion et la dilution des responsabilités au sein de l’Etat. » Mais non, Juppé-Rocard ne fait que suivre Balladur, Vallini, Attali et toutes les commissions enterrées par Nicolas Sarkozy. Pas de soucis à avoir.
« Plus que jamais, on attend du président de
Bon. Je vais appeler le taulier de Sarkofrance, pour savoir s'il veut bien recruter DDV dans son équipe de rédaction...
Edit : à lire aussi, chez Peuples.
DDV a fait une très bonne interview dans le Parisien de hier... Surprenante aussi.
RépondreSupprimerMaintenant, je n'oublie pas non plus le piètre premier ministre qu'il fut. Il parait être une des seules alternatives à droite à Sarkozy, c'est dire aussi que si on enlève ce dernier, la droite pourrait être (aussi) un champ de ruine...
Enfin, je vois que tu bloggues toujours politiquement parlant. C'est rassurant :)
Bonne journée
Je me mets au vert pendant la semaine, étant hébergé par des potes (dont toi !), je ne vais pas leur piquer une connexion internet en permanence !
RépondreSupprimerPour ce champ de ruine, à droite, c'est ce que j'essaie de dire à mes potes gauchistes qui dépriment quand ils voient la gauche...
RépondreSupprimerVa pas télécharger sur mon Wifi malheureux, j'ai pas mis le mouchard encore !
RépondreSupprimerAprès le TSS, le MVVQS (Mieux vaut Villepin que Sarkozy)
RépondreSupprimerCette interview semble clairvoyante mais tardive, ceci dit, sa position politique apparait comme ambigüe. Cela dit, avec une droite dite "d'ouverture", il fallait s'y attendre.
RépondreSupprimerEt moi qui croyais que Sarkozy avait fait semblant d'avoir un malaise pour faire parler de lui, pfff je suis méchant, je me mets une baffe ! Merci DDV !
RépondreSupprimerRien à voir, mais bon : Loudéac reste à l'honneur...
RépondreSupprimerIl faudrait vraiment qu’il se calme, le sarko…
RépondreSupprimerhttp://ysengrimus.wordpress.com/2008/04/29/sarkosy-lagitation-nest-pas-laction/
Toute cette agitation brouillon…
Paul Laurendeau
Le verbe de Villepin est nettement plus agréable à lire ou à entendre que celui de Sarkozy, mais, homme de droite classique, ferait-il une politique tellement différente?
RépondreSupprimerSacré timing de De Villepin sur le coup
RépondreSupprimerRébus,
RépondreSupprimerTu veux dire qu'il a organisé le malaise de Nicolas Sarkozy ? Une nouvelle affaire Clearstream.
Le Coucou,
Sur le respect des institutions, oui. Sur le fond de la politique, n'oublions que c'est l'homme du CPE !
Appas,
Oui, le MVVQS !
Paul,
Arrête de faire ta pub.
Didier,
Vive Loudéac !
Pazmany,
Non, pas de baffe.
Homer,
Clairvoyante... Mais il aurait du y penser avant...
On a un président qui s'écroule dans un parc alors qu'il faudrait qu'il soit au dessous des partis ? On est vraiment mal barrés !
RépondreSupprimer:-))
[Cela dit Villepin — les privilèges sont abolis — a un discours cohérent que le PS devrait un tout petit peu copier plutôt que de critiquer à la petite semaine et au jour le jour ! :-)) ].
Soyons honnêtes, au moment où DDV faisait son retour politique, au moment où il allait compter, au moment où on allait reparler de lui, pouf, c'est encore l'autre qui gagne, et en roupillant sous un arbre en plus ! DDV contre Sarko, ça me rappelle Pérignac contre Napoléon : Napoléon tout le monde connaît, alors que Pérignac je viens de l'inventer.
RépondreSupprimerPoireau,
RépondreSupprimerIl a le beau rôle DDV ! Trop facile... Il n'est plus rien et la seule manière qu'il a de devenir quelque chose est d'enfoncer Sarko...
Machin,
Fais ta pub ailleurs...