"J’ai décidé de démissionner aujourd’hui d’une organisation dont le projet n’a plus que de lointains rapports avec celui auquel j’avais adhéré il y a 16 ans. A cela, il y a 3 raisons majeures :
1/ l’incompréhension des réalités du monde du travail
Du fait de leur composition sociale (très peu de salariés du secteur privé en dehors des secteurs de la communication et de l’informatique) et de leur vision restreinte de l'écologie, les Verts se préoccupent peu des questions sociales et encore moins du travail, en dehors de déclarations généralistes. A l'exception du champ environnemental, ce sont toujours les mêmes militants, ceux qu’on appelle la « gauche des Verts », qui sont présents depuis des années sans réel soutien du parti Verts et souvent même en opposition avec d'autres militants pour qui il est incongru de perdre son temps avec le social lorsqu'on est écologiste. Les Verts apposent leur signature sur beaucoup d’appels à mobilisations ou de déclarations de soutien mais, concrètement, sont très peu impliqués dans les collectifs et réseaux associatifs non-environnementaux et encore moins syndicaux. (...) Je ne peux me retrouver dans un rassemblement qui entretient la confusion quant au clivage droite/gauche, au point, pour certains, de prôner un élargissement du rassemblement jusqu'à des environnementalistes membres du gouvernement UMP ou participant à des exécutifs municipaux de droite."
Quand on est à gauche, on est à gauche (bordel ! si je puis me permettre).
C'est vrai qu'entre le PS et le NPA, il y a un gouffre.
RépondreSupprimerJe me demandais ce qu'attendait le PC pour l'occuper ce gouffre.
Si parti de gauche s'en occupe, pourquoi pas ?? A ceci près que je n'apprécie pas du tout Mélenchon (désolé, je le trouve démago et un peu trop opportuniste)
Une Martine avec du talent et de l'analyse ?
RépondreSupprimer[Je vais me faire lyncher pour cette phrase !!!].
Elmone : tu devrais lire le blog de Melenchon, il n'y pas un poil de démago, bien au contraire. Exemple : une manif pour le Honduras avec 300 personnes alors que personne n'en parle !
:-))
Elmone,
RépondreSupprimerMoi, comme Poireau, j'aime bien Méluche (mais avec quelques réserves).
Poireau,
[Tu vas te faire lyncher pour cette phrase !!!].
Il lui arrive de dire des bêtises comme tout un chacun et si on tombe pile poil au bon moment, on se dit..
RépondreSupprimerBen quel crétin, un de plus!
Ma foi.. je ne sais pas où on va mais on y va...
Comme quoi on peut passer du vert au rouge sans s'arreter à l'orange du MODEM
RépondreSupprimerAlors là, pour le coup Nicolas, je suis totalement en désaccord avec toi.
RépondreSupprimerToute la gauche n'est pas identique.
Je m'étais mis un billet de côté sur l'extrême-gauche que je crois que je vais peaufiner et publier pour le coup.
Christie,
RépondreSupprimerVa lire son blog !
Jacques,
Heureusement.
Nemo,
Qu'on ne soit pas d'accord sur tout, je n'en ai jamais douté ! Je trouve juste que Mme Billard a fait un choix respectable !
J'appréciais Martine Billard, qu'elle rejoigne Mélenchon, que j'avais soutenu aux Européennes renforce ça, surtout lorque l'on voit les dernières clowneries de Cohn Bendit, l'ex rouge devenu vert, mais vrai jaune vis à vis de la gauche.
RépondreSupprimerEurope Écologie risque d'être un piège pour des militants sincères qui se retrouveront déportés vers la droite
Si elle pouvait servir d'exemple, pour rééquilibrer le bazar...
RépondreSupprimerC'est très intéressant ce qu'elle, dit, d'accord. Et son analyse risque malheureusement d'être juste. Mais il y a un truc qui me chiffonne, et même que je trouve scandaleux: la voilà qui passe avec armes et bagages dans un autre parti, sans avoir demandé leur avis aux gens qui l'ont élue. C'est inadmissible. Elle aurait dû démissionner (comme son collègue J-L Bennahmias avant de partir au MoDem), afin de voir ce que ses électeurs en pensent.
RépondreSupprimerD'un autre côté, Martine Billard a été élue avec le soutien de la gauche entière au 2nd tour. Ce n'est pas comme si elle était passée à l'UMP...
RépondreSupprimerEtiam,
RépondreSupprimerNon, ça n'a rien à voir. Je considère toujours les verts comme un parti "plus à gauche qu'à droite"... mais, comme Mme Billard, incapable de réfléchir à une politique sociale ou économique.
Et moi, je me place exclusivement sur le plan de la prétendue "démocratie". Ce genre de comportement confirme que certains élus la confisquent et s'en croient devenus propriétaires le temps d'un mandat.
RépondreSupprimerOups ! Le Coucou, j'avais oublié de te répondre.
RépondreSupprimerJe comprends ton point de vue. Quand Méluche avait quitté le PS, certains lui demandaient de démissionner de son poste de sénateur.
Mais c'est bien pour les personnes qu'on vote (même si elles sont "désignées" et "subventionnées" par les partis). Ca ne me choque pas qu'on se barre du parti si on estime que le parti ne répond plus aux idéaux pour lesquels on s'est battu devant les électeurs.
Le Coucou : je comprends ta remarque sur la démocratie mais dans le cas présent, elle ne change pas de bord réellement. Aussi, dans ta logique pourtant juste, il apparait qu'on vote pour un parti et non pour la confiance en une personne !
RépondreSupprimerDonc, non !
:-))
Ah zut ! Nicolas, arrête de dire comme moi avant que je réponde ! :-)))))
RépondreSupprimerHé ho ! C'est mon blog ! ;-)
RépondreSupprimerMais ta réponse pourrait entrainer une réponse plus large. Cette logique des partis me semble presque dangereuse ! A la limite, ça tue la démocratie. On doit bien voter pour des gens, représentant des partis, mais pas pour les partis.
Si les gens en question sont opposés à leur parti, ils doivent pouvoir le dire (de même d'ailleurs que les partis devraient exclure ceux qui disent haut et fort qu'ils ne respectent pas les choix du parti quand ils sont isolés).
Mais s'il n'y avait pas de contrainte de parti, Hadopi, la réforme de la constitution, et autres ne seraient pas passés... Et le texte sur le travail du dimanche aurait été éjecté manumilitari.
Nicolas : oui !
RépondreSupprimerSi on est parti d'un parti, pour faire bande à part, il faut le dire de même qu'un parti peut préconiser le départ ou la partition d'un partisan s'il apparait qu'il est partant pour un nouveau départ avec un autre parti !
Bref, c'est compliqué quand même la démocratie !
:-))
[Je crois que mon neurone a besoin de café !!! :-))) ].