En salle

18 juillet 2009

Vidons notre sac avant de remplir les valises

Ah ! Les vacances commencent bien. Surtout après 36 heures sans accès aux blogs ! Je relance mon Reader, ce matin : 470 machins à lire dont 130 billets par mes copains de blogs. C’est plus fort que moi ! Je lis tout en diagonale (j’en suis à la moitié) et je ne commente pas. Je me mets le billet de Poireau sur l’oreille pour une étude ultérieure. La diagonale me dit qu’il est en grande forme !

Dans cette lecture, je m’aperçois que je suis tagué par Némo pour une chaîne. Il s’agit de répondre à la question : « C’est quoi être de droite ou de gauche ? » Je ne tomberai pas dans le piège centriste, d’autant qu’il n’a pas répondu à la question ! Je vais juste filer trois éléments de réponse.

Petit 1 : c’est une position géographique sur un échiquier politique pas nécessairement linéaire car les centristes et les libéraux aimeraient bien nous prouver que le clivage n’existe plus. J’en ai déjà fait des billets.

Je vais néanmoins répondre à un twit que j’ai vu hier qui demandait pourquoi il n’existait pas de « vraie gauche libérale » en France. La réponse est : parce que c’est incompatible.

Petit 2 : être de gauche c’est ne pas se poser la question du libéralisme de gauche…

Petit 3 : quand on est de gauche, on ne se demande pas ce qu’est être de gauche ou de droite. On est de gauche.

Hop !

Dans cette lecture diagonale, j’ai détecté le billet d’Etiam Rides qui repose la question du temps de travail en insistant bien sur la nécessité de l’étudier sur l’ensemble de « la vie ». Il a totalement raison. Par contre, en parler n’est pas gagnant électoralement. Nos concitoyens aiment le travail. D’ailleurs, la majeure partie d’entre eux passent leur temps de loisir à bosser, comme les voisins de ma mère qui passent leurs heures de retraite à cultiver un jardin potager. Toutes les salades montent en même temps et ils sont obligés d’en jeter une partie, mais ce n’est pas grave, il faut cultiver.

L’Hérétique revient sur l’histoire de Martine Aubry et de Manuel Valls mais n’y a clairement rien compris (n’y d’ailleurs rien compris à mon billet). Julien Dray non plus d’ailleurs (contrairement à Florent), c’est dommage, j’avais exprimé le souhait qu’il devienne Premier Secrétaire. Martine Aubry ne s’adresse pas aux militants qui ne lui sont pas favorable mais à ses supporters et au peuple de gauche. On appelle ça de la communication. En deux courriers elle vient de signifier qu’elle est la chef, que son opposant est Manuel Valls et non Ségolène Royal, que le reste de la gauche refuse de travailler avec le PS ce qui est la meilleure manière de perdre en 2012, que le PS doit se rapprocher de sa gauche avant de se rapprocher de sa droite. Excusez du peu ! Pendant ce temps, elle a occupé la scène médiatique avec ce que ses opposants qualifient de « n’importe quoi ». Je ne vais pas vous présenter les excuses du peuple Français mais elle fait preuve d’une certaine bravitude.

Cela dit, que l’hérétique ne comprenne rien à cette histoire et ne sache pas discerner un trait d’humour est normal : il est au Modem. Comme Valls a une image de type de droite au PS, l’hérétique pense que Valls serait mieux au Modem. Tiens ! On vous le donne. Le mercato…

Le blog n’est pas fermé pendant les vacances ! Bien au contraire…

Pendant vos vacances, n’oubliez pas d’écouter France Info, la radio qui parle de PMA. Et n’oubliez pas d’embarquer la seule lecture intelligente : le numéro spécial été de Vendredi.

Message de service : pendant mes trente six heures d’absence, j’ai reçu un message de Némo pour la chaîne ci-dessus. J’ai reçu un message équivalent d’un autre blogueur mais je l’ai perdu… J’ai été tagué quelque part ailleurs, mais je ne sais pas où…

49 commentaires:

  1. La chef... t'as rien d'autre pour faire rire ??

    de la comm de merde déjà marcoussis a été organisé le jour du débat à l'AN sur le travail dominical... c'est con

    et là ça tombe en plein vote... résultat on a plus parlé de ça que de l'essentiel

    C'est vraiment être de gauche ça...

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  2. Marc,

    Arrête de lire la presse en voulant voir ce que tu voudrais y voir.

    On est début août et tout le monde se fout de Marcoussi sauf 3% des adhérents du PS !

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  3. Être de gauche c'est aussi zaper quelques lectures urticariantes. A moins d'être maso

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  4. Puis on est pas début août d'abord.

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  5. Tiens, c'est intéressant comme analyse de la démarche d'Aubry. Si c'est ce qu'elle avait en tête, ce parti n'est peut-être pas complètement mort.

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  6. Ben oui, faut vraiment être de gauche pour comprendre la gauche. Martine est logique et fidèle aux siens, même si les siens sont de moins en moins nombreux.
    Le Parti, les départs en congés payés, les petits zincs, ça a quelque chose de rassurant dans ce monde en débandade.
    Bonnes vacances !

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  7. Etiam,

    Je ne sais pas ce qu'elle a en tête ! Je pense juste que l'analyse que font certains (notamment des blogueurs) est biaisée par le fait qu'ils passent leur temps à faire du blogage politique.

    Ils oublient que le commun des mortels s'en fout royalement, voire ne connait pas Valls. Ce qu'ils retiendront du passage est en gros ce que je dis dans le billet (et surtout dans le précédent sur le sujet).

    Mais je ne sais pas si c'est une stratégie volontaire de Martine Aubry mais je ne crois pas qu'on choisisse de publier une lettre dans le Parisien par hasard...

    Julien Dray (par exemple) confond le Parisien et le Monde ou le Figaro...

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  8. Christine,

    Merci !

    Et sur la gauche, tu as raison. Etre de gauche n'est pas un choix politique donc n'est pas explicable. On a ça en soit !

    Reste plus qu'à convaincre les électeurs indécis...

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  9. T'as rien compris : c'est pas moi qui n'ai rien compris à ton billet ! C'est toi qui n'as rien compris au mien (et pourtant il est court !) :-) Mais bon, c'est normal : tu es socialiste :-D

    Tiens, je te concède un truc, d'ailleurs : je suis sceptique aussi sur la possible adjonction de l'épithète libéral à gauche. J'ai remarqué en fait que les libéraux de gauche sont mille fois pires que les ultra-libéraux. Exemple : Pascal Lamy, DSK. Non seulement ils font la même chose, mais en plus ils le font avec bonne conscience...
    Ce qu'ils partagent avec les ultra-libéraux c'est la croyance en la nécessité d'inégalités croissantes pour générer le progrès. Leur discours, c'est souvent du blabla, et comme ils se parent de modernisme (alors que les ultra-libéraux se réfèrent plutôt à la tradition) ils en profitent pour éradiquer toute forme de différences.
    Je préfère encore un authentique socialiste archaïque au discours pré-marxiste comme on les aime bien chez nous.

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  10. Tiens pour un exemple de libéralisme de gauche :
    http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/07/18/le-musee-en-herbe-victime-de-delanoe.html

    Sa façon de faire des économies, je suppose.
    Et pendant ce temps, les petits peuvent se gratter pour retrouver leur terrain de jeu à Paris :
    http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/07/07/lvmh-deux-pierres-d-un-coup-a-paris.html
    http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/05/27/fondation-vuiton-eclaircissements.html
    http://heresie.hautetfort.com/archive/2009/05/11/une-ombre-plane-sur-le-jardin-d-acclimatation.html

    Pas mal pour un libéral de gauche, non ? J'en ai quelques autres de ce genre, je peux les déterrer, si tu veux. A ce sujet : pas de réactions du côté des socialistes authentiques, des communistes et des verts qui font bien sûr partie de la majorité à Paris.
    C'est la nouvelle spécialité culinaire parisienne, le chapeau à la couleuvre ?

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  11. Tu appelles ça du libéralisme de gauche ?

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  12. David75

    être de gauche c'est connaitre et donner un sens le sens au mot solidarité, c'est ne pas penser qu'au fric et donc de prendre du temps pour aller au bistrot avec les copains et les copines.

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  13. t'as raison je vais me contenter de l'hebo des socialistes... comme ça je ne serais plus abusé.

    D'ailleurs, il est clair que la bafouille envoyée PC, Verts... a été en réalité dans la plus grande liesse

    et ls PS a gagné les européennes et si en fait il aurait pu les avoir perdues c'est à cause de Valls

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  14. David,

    est-ce définissable ?

    Marc,

    un verre à moitié vide est à moitié plein. Mais la presse n'aborde qu'un sujet à propos du ps pendant la campagne, savoir si oui ou nom Ségolène Royal participera à un meeting, tu peux difficilement mettre ça sur le compte de Martine Aubry.

    En outre je ne vois pas pourquoi la moitié du ps passe sa vie à taper sur l'autre moitié en engueulant cette autre moitié quand elle lui rend la pareil.

    Tu te rends compte de la teneur de ton twit ce matin : un militant ps, ex aspirant à la fonction de premier fédéral, qui engueule un sympatisant qui défend le parti !

    Tu peux continuer à taper 24h sur 24 sur le ps tout en expliquant que tous les maux sont à faire porter à Martine Aubry.

    Un peu d'objectivité ne nuit pas.

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  15. Nicolas,

    Tu n'as toi-même pas compris le but de la chaîne que j'ai lancée. La question est de savoir ce que signifie pour chaque blogueur être de gauche, ou être de droite, ou parler des deux si ça vous chante !
    Tu réponds cependant partiellement à la question en ce que tu penses que le libéralisme s'oppose frontalement à l'idéologie de gauche.
    Je crois en effet que c'est ce qui risque de provoquer le schisme du PS en ce que les socio-démocrates vont clairement être invités de prendre la sortie.

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  16. PS: Lorsque je dis que tu n'as pas compris le but de la chaîne, ce n'est justement pas de démontrer que le clivage n'existe plus mais de permettre de comprendre ce qui dans l'esprit de chacun fait vivre ce clivage.

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  17. @ Nicolas
    Delanoë se dit libéral...

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  18. Nemo,

    je suis en vacances et j'ai parfaitement répondu à ta question, quand même ! C'est toi qui a mal lu le billet. J'ai répondu en trois points mais tout tient dans le premier et le deuxième.

    1. C'est "geographique" sur une échelle politique.

    2. C'est indéfinissable on porte ça en soi. Pourquoi vouloir l'expliquer ?

    Mais si tu n'es pas de gauche, tu ne peux pas comprendre. D'où ma pique sur le piège centriste. Tu voudrais qu'on définisse des trucs pour justifier la position du modem et dire qu'on peut tous travailler ensemble. Je n'ai pas dit que tu as tendu un piège volontairement. Tu es dans ton monde centriste.

    Imagine qu'on se mette d'accord sur la nécessité d'augmenter l'impôt progressif sur le revenu. Ca serait très bien. Si un gouvernement faisait ça ça serait le bonheur. Mais si, en même temps, le gouvernement décide de baisser les remboursements par la sécu, quelles que soient les raisons, je refuserais de le soutenir et de le qualifier à gauche.

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  19. L'heretique,

    une phrase est sortie de son bouquin !

    Et est-il de gauche ? Voir les billets que tu mets en lien. Ce n'est qu'une question, pas une affirmation, je soutiens même une partie de sa politique, celle qui est visible pour un banlieusard. Néanmoins par des copains parisiens, il semble que des volets entiers de sa politique ne soient pas d'une parfaite exemplarité pour un gauchiste !

    La gauche bobo parisienne est-elle de gauche ?

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  20. Tout à fait d'accord.
    Dès que tu te poses la question, le signe est mauvais.

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  21. Je trouve qu'il est bien commode de se réfugier derrière la prétendue impossibilité de définir ce qu'est la gauche. Comme pouvez-vous identifier ce qui en sont et ce qui n'en sont pas? Qui décide qui est de gauche et qui n'est pas?
    Qu'est-ce qui définit la gauche française sur le terrain idéologique? Là est la question.

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  22. @ Nicolas

    évidemment, si tu vas par là...la gauche est donc très minoritaire en France, actuellement, si je te suis. 30% de la population au mieux, et encore...

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  23. Vogelsong,

    Oui... Se poser des questions est parfois mauvais...

    Nemo,

    Ce n'est pas facile. Au contraire, c'est trop facile d'exiger le contraire et de prendre ses désirs pour des réalités !

    Tu peux continuer à faire des billets, ça ne changera rien.

    L'hérétique,

    Elle n'est pas minoritaires, elle fait, mathématiquement, 50% !

    Mais, effectivement "ma gauche" est minoritaire.

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  24. Nicolas,

    Ca ne veut tout simplement rien dire que de dire que la gauche fait 50% mathématiquement mais qu'il est impossible de la définir.

    Honnêtement, je vous souhaite bonne chance pour convaincre les électeurs en 2012 si vous ne pouvez leur dire autre chose que "Mais si tu n'es pas de gauche, tu ne peux pas comprendre."

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  25. Tu ne parlais de définir comment gagner mais de définir la gauche !

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  26. Nicolas,

    C'est que les deux sont intimement liés, les idées politiques n'existent que pour triompher !

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  27. Oui, mais ça n'est pas la question...

    Tu demandais comment un type de gauche défini la gauche. J'ai répondu : je n'ai pas besoin de la définir.

    En la définissant, ça n'aurait pas apporté la victoire, bien au contraire. Il suffit d'ailleurs à Sarkozy de lancer deux ou trois idées "dans le social" pour gagner... Alors l'alliance au centre, pour moi, non merci... C'est peut-être la meilleure solution mais la gauche n'a jamais gagné quand elle n'est pas à gauche.

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  28. Faut-il que tu aies si peu foi en "la gauche" pour penser qu'en la définissant vous favoriseriez la défaite?

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  29. Nemo,

    Arrête bordel. On est samedi. Je suis en congés. Si tu ne veux pas comprendre c'est ton problème.

    Si tu veux, je peux aussi définir la gauche à partir d'une page de Wikipedia.

    Je te dis simplement qu'une façon de penser, une manière d'être, ça ne se définit pas.

    Tiens ! Mon jean est bleu. Je ne vais pas te définir ce qu'est le bleu.

    Alors maintenant, stop ! Tu as voulu m'entrainer dans une chaîne, j'ai répondu. Point barre.

    Maintenant, je t'invite à relire l'historique de mon blog, j'ai évoqué 23209 fois le sujet, notamment sous l'angle : "un type qui se dit ni de droite ni de gauche est forcément de droite". Mais ce n'est pas grave, on en meurt pas.

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  30. Et je me répète : STOP. C'est MOI qui décide les billets que je fais sur mon blog.

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  31. Quelqu'un parle de solidarité !!!
    A ce mot, l'on me répondait il y a quelques jours :
    "C'est comme un vaste sac, chacun y met ce qu'il veut et surtout ce qui l'arrange et pense à ce qu'il peut en tirer... ah, elle a bon dos la solidarité..."
    je suis restée un peu surprise par cette réponse... et puis quand on essaie de réfléchir...

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  32. Jeffanne,

    Ta remarque tombe à pic pour illustrer nos propos.

    La solidarité est au coeur du débat droite gauche. Mais quand on commence à y mettre ce qu'on veut, notamment la charité, on est à côté de la plaque.

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  33. Nicolas, si je te dis :
    -Je veux la justice sociale pour tous, que tout le monde puisse avoir un vrai boulot et un vrai logement
    -Mais je veux aussi que les entreprises se portent bien, soient compétitives qu'elles fassent des bénéfices (et que donc, de ce fait, ses employés puissent tous avoir un vrai boulot non précaire et un vrai logement...)
    -Je veux que les mouvements boursiers soient régulés
    -Je veux que la justice reste indépendante en toute occasion
    -Je veux que toutes les dépenses de l'Etat soient contrôlées véritablement, et que cessent les abus.
    Ma question peut paraitre con, mais suis-je de cette gauche dont tu parles ?
    (je demande ça parce que je suis un naïf, n'y connait rien en politique, pas fait d'études, et voudrait bien savoir si je vais chez Melenchon, Besancenot, ou si je vote PS comme j'ai l'habitude, par fidélité; je ne sais plus, à force)
    Merci, docteur.

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  34. Poison,

    oui et non.

    Par exemple, sur le premier point, tu te plantes. L'important n'est pas que tout le monde bosse mais que tout le monde puisse avoir un niveau de vie décent.

    Autre exemple :

    Je me fous de la régulation des marchés boursiers. Ce qui compte réellement c'est la repartition du pognon.

    Il ne faut pas confondre l'objectif et les moyens.

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  35. Ouh là, Nicolas...
    Je ne m'imaginais pas provoquer un tel courroux sur une question qui me semblait anodine.
    Je ne cherchais qu'à satisfaire une curiosité emprunte d'une profonde sincérité (en répondant à cette question, j'imagine que l'on sera plus à même d'avancer ensemble).
    Mais quelque part, tu as répondu à ma question (et confirmé ce que je pensais dans mon billet du jour).
    Je ne t'embête plus sur ce sujet.
    On aura probablement l'occasion d'en rediscuter.
    ;-)

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  36. Ah mince, après la salle de bain à retaper, je m'occupe de sauver un Sony VAIO qui est une grosse daube grâce au disque Fujitsu qu'il y a dedans et au BIOS modifié ajouté à la machine et tu en profites pour faire un article polémique avec 38 commentaires que je n'ai pas le temps de lire.

    Quand on est de gacuhe, on est de gauche.
    Quand on est de droite, il semble qu'il faille se poser la question sans cesse. Un peu comme pour un truc dont on aurait honte et dont on chercherait à se justifier !
    :-))

    [Juste une note : oui, je m'amuse beaucoup à écrire mes articles en ce moment. Surtout le plaisir d'écrire ! :-)) ].

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  37. Etre de droite signifie se préoccuper du fonctionnement de la société pour que soi-même aille bien.
    Etre de gauche signifie qu'on ne peut vraiment aller bien que si tout le monde va à peu près bien.
    :-))

    [Ce n'est pas gagner du pognon qui est mal, c'est d'en priver les autres ! :-)) ].

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  38. Yes ! Quand on est de gauche, on est de gauche. On évite de se poser des questions tordues et on va au bistro avec les copains.

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  39. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  40. Ah ben oui, Monsieur Poireau, bien vu ! car une chose est sûre, je ne peux pas aller vraiment bien si des gens souffrent autour de moi. aurais-tu trouvé le résumé idéal ?

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  41. Poison-Social : C'est Brel qui résumait ça en une phrase toute simple : "j'ai mal aux autres" !
    :-))

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  42. Quelles belles théories... que l'on soit de gauche ou de droite..
    Les gens qui souffrent autour de soi, essaie-t-on seulement de les voir...
    Le milieu dans lequel j'ai travaillé, me dit que non...j'ai vu trop de gens sans argent et qui essayaient de s'en sortir sans exploiter à fond - comme beaucoup - les aides sociales... tout simplement parce que c'est très humiliant de se retrouver du jour au lendemain, sans rien... mais je n'ai jamais vu leurs voisins s'en inquiéter... ni même leur offrir quelques légumes de leur jardin...
    Au service social de la Mairie, idem... ces gens-là ne demandaient rien, ils essayaient de s'en sortir seuls...
    J'ai vu aussi une femme avec deux enfants en très bas âge, n'avoir pas de toit pour dormir la nuit...
    (la suite je la passe sous silence)
    Qui voit-on aider ces gens-là, les aider à retrouver du travail et, avant tout, un certain respect de soi en retrouvant la confiance...
    Je ne veux pas monopoliser ce blog, Nicolas ne m'en voudrait pas, je le sais...
    simplement ce sont des tonnes de pages que l'on pourrait écrire sur le sujet... et je n'ai pas trop envie de m'étendre... parce que je sais qu'on ne peut sauver tout le monde.... et puis les mots ne servent à rien dans ces cas-là..
    Alors "solidarité" ??? "charité" ??? "simple humanité"

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  43. Valery Giscard d'Estaing19 juillet, 2009 12:41

    Vous n'avez pas le monopole du coeur.

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  44. non je n'ai pas ce monopole et je le regrette vivement... mais, pas besoin, il y en a tellement d'autres qui l'ont à ma place...

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  45. @ Jeffane
    Ayant participé à des actions des enfants de Don Quichotte, je comprends sur quoi vous mettez le doigt...

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  46. @ Poison Social....(euh faut mettre en majuscule ???)

    Merci de comprendre si bien....
    Ami-ami alors....

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