Ce projet tient en quatre points :
- l’obligation de s’assurer sous peine d’amende,
- l’aide de l’Etat aux plus démunis,
- la création d’un assureur public, pour améliorer la concurrence,
- un meilleur contrôle des compagnies privées.
A propos du troisième point, nous pourrions rigoler de nos libéraux et nos trolls locaux qui insistent sur la nécessité de casser le service public pour améliorer la concurrence et diminuer les prix mais ce n’est pas l’objet du billet.
A propos du financement, « Obama pense avoir trouvé la parade en expliquant qu’une meilleure utilisation de l’argent public déjà investi dans la santé financera en grande partie son projet. Une hausse des impôts pour les plus riches est également envisagée. Mais le président exclut toute augmentation des prélèvements pour la classe moyenne. »
Je crois que j’aime ce type !
Néanmoins, son « grand projet [laisse] l’opinion et les parlementaires perplexes. » Obama risque d’avoir du mal à faire passer ce texte, d’autant que « Les sondages montrent qu’Obama est plus populaire que les orientations politiques qu’il défend ».
En fait, Obama aura du mal à convaincre les parlementaires de son propre camp et ce dont il voudrait faire la réforme phare de son action risque de le paralyser politiquement.
Souhaitons-lui bonne chance !
La foi peut soulever les montagnes, je croise les doigts!!
RépondreSupprimerSi ma mémoire est bonne, Clinton s'était déjà cassé les dents là-dessus, lors de sont premier mandat. Il portait, avant son élection, un projet d'extension de la protection médicale (idée que l'on prêtait à Hillary), mais avait dû reculer sous la pression des lobbys.
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RépondreSupprimerClinton voulait également réformer l'assurance maladie et il s'était cassé les dents ...
RépondreSupprimerEspérons qu'Obama aura plus de chance !
C'est quand même une de ses grosses promesses de campagne !
RépondreSupprimerQui vivra verra...
En clair, on trouve aux USA le même différenciel entre le peuple et ses élus. Obama est populaire pour ces propositions mais les députés locaux n'en voient pas l'intérêt…
RépondreSupprimer:-))
[La création d'un service public ! Il faut prévenir Sarkozy, viiiite !].
Augmenter les impôts pour financer des mesures sociales, ça n'est jamais populaire chez ceux qui doivent défendre ces mesures. Reste aux Démocrates d'assumer clairement le programme pour lequel ils ont été élus.
RépondreSupprimerUn peu comme Sarko, mais dans l'autre sens :))
Stef,
RépondreSupprimerC'est pas gagné !
Poireau,
Au moins, ses "députés" ne sont pas obligatoirement d'accord avec lui.
Némo,
Ouais, on verra...
Gringoire,
La chance ne suffira pas !
Le Coucou,
Espérons qu'il tienne !
Christie,
Tu vas te faire mal !
Mais je préfère encore me faire mal de cette façon...C'est moindre mal!
RépondreSupprimerUn peu de naïveté contrôlée, ça ne peut pas faire trop de dégâts..
C'est dommage que les deux articles de Courrier international omettent de parler des parlementaires démocrates et républicains qui défendent les intérêts de l'industrie médicale... et qui à l'époque de Clinton ont réussi à maintenir le statu quo.
RépondreSupprimerLes mêmes causes risquant de reproduire les mêmes effets, je me permets de te signaler un article fort intéressant du Monde Diplomatique :
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2009-07-15-Sante-aux-Etats-Unis
http://caveat.ouvaton.org/2009/08/02/pourquoi-la-reforme-de-la-sante-aux-etats-unis-nous-concerne-tous/
RépondreSupprimerbon billet aussi sur la question
@unouveaucompte
Vous me faites rire, tous : qu'est-ce que vous en avez à foutre, des malades américains, sans dec' ?
RépondreSupprimerC'est amusant de voir écrit "création d'un assureur public pour améliorer la concurrence".
RépondreSupprimerLe marché ne se régule donc pas tout seul?
Les libéraux auraient menti? ^__^