Par Julien
Julien Dray fêtait hier soir son retour actif dans le jeu politique avec quelques verres de vins et un discours. Assuré de conduire la liste du PS dans l’Essonne, il a affirmé qu’il prônait la fin "des guerres puniques" au sein du parti et qu’il était désormais dépourvu "d’esprit de revanche".
Devant un parterre de tauliers du mouvement, l’ancien "pestiféré" a goûté le parfum du renouveau: Hollande n’a tenu que quelques minutes avant de s’éclipser et Valls avait le masque des mauvais jour... Et oui, Dray est désormais en position de force et prend le temps de savourer ce revirement de situation...
Vous trouverez le croustillant livetweet de la soirée avec les petites phrases et les photos ici:
C'est pour ça qu'il critique publiquement Cambadélis quand à son attitude vis-à-vis de Besson, rappelle leurs vieilles querelles de trotskistes et pense que Camba "devrait s'excuser" (ce qui a déjà du faire l'objet d'une dépêche AFP) ?
RépondreSupprimerCa ressemble pas à du foutage de gueule vis-à-vis de vous et des militants, franchement ? En tout cas, ce n'est pas ce que je caractériserais comme marquant la fin des "guerres puniques" au sein du parti. Camba va être quasi obligé de répondre publiquement, etc etc...
PS : même si il ne riposte pas par rapport à ce qu'il a personnellement vécu cette année, ça n'en ressemble pas moins à une critique publique (alors qu'en plus ils se connaissent personnellement visiblement) . Ca a donc un rapport certain avec votre billet (je commence à vous connaître ;-) ).
je ne fais que rapporter ces propos. Un petit dérapage dans une période de normalisation peut-être...
RépondreSupprimerEuh un parterre de tauliers du mouvement Y'avait aussi des blogueurs, un editeur de presse, un ancien conseiller de Chirac à la recherche des trucs à bouffer, le MUP (Rober Hue qui venait de passer 2 heures avec Titine), Boujenah, des gens qui ont fait la campagne de Ségolène Royal en 2007 (des connaissances à moi),des proches de Royal aussi...
RépondreSupprimerQuand à Valls qui faisait la tronche : Euh, qui a vu ça ?
Hollande est resté quelques minutes, mais lui est venu.
Par contre pas de Titine ni Hamon, ni de gros poisson DSKyste.
Sinon oui, Julien Dray avait un bon sourire. Faut que je fasse mon billet du coup, tu vas gagner un lien du coup.
Et je vais raconter la conversation que j'ai eu avec lui hihi... On va rigoler je crois.
Dray prouve au moins son inculture. Les guerres "puniques" opposaient Rome à Carthage, il s'agissait de vraies guerres : moi contre l'autre – l'autre étant extérieur, étranger. Rien à voir avec ces petites querelles de bac à sable. A la rigueur, guerres "pichrocolines" aurait mieux convenu, et encore. "Micro-pichrocoline" serait davantage pertinent.
RépondreSupprimerEt, franchement, vous voir vous accrocher, tous, à ce pitoyable individu me fait de la peine.
Julien relate juste la soirée d'hier soir. Aujourd'hui, il faut croire qu'il a décidé de régler quelques comptes avant de mettre en pratique ces bonnes paroles
RépondreSupprimer@ Dagrouik
Il n'allait pas détailler toute l'assistance non plus ;) Pour Valls, c'est moi qui lui ai rapporté ce fait. Il a tiré la gueule toute la soirée...
@Julien, @Mancioday :
RépondreSupprimerCe n'était absolument pas contre vous. Mais l'attitude de Dray, j'appelle ça du foutage de gueule, et dans les grandes largeurs, encore.
S'il comptait "régler quelques comptes avant" , il n'avait qu'à pas déclarer publiquement (oui, c'est ce que j'appelle public, parler à des blogueurs) la veille qu'il ne comptait plus taper sur son propre camp. M'enfin, c'est quand même pas si dur de se taire (hier, ou aujourd'hui, au choix) !
D'accord avec Moktarama et avec Didier Goux.
RépondreSupprimerD'une part, les actes et les propos de Julien Dray sont pour le moins contradictoires, d'autre part les comparaisons antiques ne semblent pas être son élément naturel.
On aurait aimé avoir un peu moins de vain peplum et "d'esprit de revanche", en effet...
Juju (pas Wallen l'autre) premier secrétaire à Reims et picétout ! ah merde Reims c'est passé...
RépondreSupprimerHého vous n'allez pas tractopiler des sodomies de diptères pour cette histoire de de guerres puniques.
RépondreSupprimerA moins de vouloir un jour postuler à l'académie Française.
Sinon on peut aussi discuter du temps que met un ancien stalinien à vider un verre de Whisky.
Pour un come back, c'est un retour !.... sur un investissement pas tout à fait socialiste, et encore moins de gauche : http://gauchedecombat.wordpress.com/2009/12/23/besson-sest-il-rendu-a-laval-sans-petain/
RépondreSupprimerDagrouik, j'attends ton billet
RépondreSupprimerDidier, merci pour la précision aux incultes... dont je fais partie
Mancioday, faites ce que je dit, pas ce que je fais?
Moktarama, je ne pense pas que Dray soit mieux que les autres dans la cacophonie ambiante. Je ne partage pas plus ses positions politiques que celles de ses "amis-concurrents". Il m'était juste sympathique par la hargne qu'il mettait dans son combat... et au moins il aime bien les belles montres de mes contrées helvétiques ;-)
Cratyle, voir ci-dessus
Gaël, et pourquoi pas moi d'abord! ;-) Ah, j'ai pas la carte du parti...
Dagrouik, les staliniens avaient donc une passion commune avec Churchill? (euh au fait, c'est Sieur Didier Goux l'ancien stalinien?)
gauchedecombat, ce n'est pas l'objet de ce billet. Et ce d'autant plus qu'avec ma gueule de métèque suisse, le débat ou non-débat sur l'identité nationale française ne m'intéresse guère!
@Julien :
RépondreSupprimerJe crois que Dagrouik faisait référence à Robert Hue, mais imaginer Didier Goux en Stalinien était assez drôle vu le bonhomme ;-)
@Didier Goux : si tu veux essayer de donner des leçons de culture, essaie au moins de réfléchir 30 secondes avant d'écrire. "Puniques" renvoie à l'idée de guerres incessantes de vengeance les uns contre les autres, et a un sens bien différent des synonymes à valeur ironique que tu proposais en substitution.
RépondreSupprimerRomain,
RépondreSupprimerN'essaie pas de discuter avec Didier Goux : c'est notre troll de luxe.
Moktarama, je m'en doute... ;-)
RépondreSupprimerRomain P., écoute Nicolas
Nicolas, et quel luxe!