En salle

10 janvier 2010

Faits divers à Bicêtre

En principe, je ne m’intéresse pas aux faits divers. Mais il se trouve que le dernier machin qui fait la une de la presse s’est passé à quelques centaines de mètres de chez moi : ce môme qui s’est fait tuer au lycée Darius Milhaud au Kremlin Bicêtre.

C’est tragique, mais c’est un fait divers que probablement rien n’aurait pu éviter.

Je suis abonné aux alertes google « kremlin-bicêtre » et au flux des blogs des élus de la majorité de gauche et de l’opposition de droite.

Quand je vois les communiqués de cette dernière, je suis affligé. Elle a tout simplement oublié le principal : le manque de moyens attribués par l’état à ce lycée en particulier et le faible nombre de surveillants (12 pour 1600 élèves, ai-je cru lire quelque part). C’est de la responsabilité de l’état.

Sans compter qu'on pourrait laisser sa famille sécher ses larmes.



23 commentaires:

  1. C'est de la faute de l'État si ce garçon (qui est loin d'être un “môme”, si j'ai bien lu) portait sur lui un couteau capable de tuer ?

    Et le nombre de surveillants n'y aurait rien changé puisque, si par malheur quelqu'un a l'audace de suggérer une fouille des élèves avant d'entrer dans les établissements, tout le monde hurle à la dictature fasciste.

    Je crois bien me souvenir que, dans ma jeunesse, les lycées que j'ai fréquentés ne comptaient pas plus de surveillants que maintenant – en tout cas par dans des proportions significatives. Seulement, nos différends, on les réglait à coups de beignes, du coup on les oubliait vite et les journaux de vingt heures s'en foutaient, à juste titre.

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  2. Didier,

    vous racontez n'importe quoi puisque je dis dans le billet que rien n'aurait pu empêcher ce bazar et CE lycée fait régulièrement parler de lui (ici, hein !) pour son manque de moyens.

    Je trouve juste ridicule le billet en lien : le gars interpelle le maire pour un truc de la responsabilité de l'état.

    Je vous avais connu meilleur, comme troll.

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  3. Donc, toutes les agressions au couteau dans les lycées pendant le gouvernement Jospin, c'est de la faute à la gauche qui n'a pas pris, donné, les moyens, la sécurité, l'encadrement, etc ?

    Il y a encore, dans la façon dont on a parlé de cette agression, un recours à un mot religieux: je ne sais plus qui, de Hortefeux ou de l'autre, disait qu'il a allait sanctuariser les établissements scolaires. Sanctuariser ! quelle connerie! et le journaliste de France Inter qui rapportait ces propos d'ajouter, comme pour enfoncer le clou: "sanctuariser, c'est à dire équiper les lycées de portiques détecteurs, ou fouiller certains élèves...".

    Il y a des établissements, des classes, dans lesquelles il faudrait mettre un éducateur, un pion ou un flic derrière un élève sur deux, pratiquement...

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  4. Le manque de moyens...facile a dire.

    Argument très facile.

    Je suis de l'avis de ton troll, tiens. Et puis, la fouille dans les lycées a fait scandale, et pourtant la, cela aurait pu être efficace dans ce cas.
    Enfin, je dis ca mais je dis rien.

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  5. C'est amusant de voir comment on oublie que le lycée, les lycéens sont dans notre société et notre époque. C'est tout notre système qui génère ce genre de faits divers. Une escalade de sécurité n'y changera rien, sauf à mettre encore plus la peur au ventre !
    :-))

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  6. D'accord avec Mr Poireau, nous façonnons cette société violente, il ne faut pas l'oublier...

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  7. Robin des Hauts de Seine10 janvier, 2010 15:40

    Le racisme post-colonial stigmatise les descendants d'esclaves en leur assignant à l'avance des rôles dont ils ne peuvent se démettre. On projette sur ces jeunes toutes les craintes d'un occident délétère, on les parque dans des ghettos et on leur offre des écoles sous équipées, sans avec des professeurs débutants ou renvoyés d'ailleurs. Voilà le résultat ! Et en plus, on voudrait, à partir d'accidents inévitables dus à toute cette violence emmagasinée depuis la naissance sous forme de contrôles, d'agressions policières au faciès, les fouiller, les considérer tous comme des criminels en puissance, alors que leurs actes ne sont que ceux de la pauvreté, de l'impuissance et du désespoir. Quel beau pays fraternel !

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  8. Bref, c'est de notre faute, quoi !

    Il reste un peu de cendre quelque part, pour me verser sur la tête ?

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  9. Suzanne, Olivier,

    Je vais vous répondre comme à Didier. Ce billet concerne la réponse de l'UMP locale.

    Poireau, Stef,

    Oui.

    Robin machin,

    Tu as fumé quoi ?

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  10. Le billet est mal construit donc mal compris.
    Tu dis que rien n'aurait pu éviter ce fait divers pour enchaîner sur le manque de moyens.
    Il ressort qu'on a le sentiment en lisant que rien n'aurait pu éviter ce fait divers à cause du manque du moyen. Ce qui n'est pas ce que tu voulais dire, mais explique la réaction légitime du sieur Goux.

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  11. Tzatza,

    Puis-je consulter mon avocat ?

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  12. C'est inutile, nous avons les aveux du sieur Goux, il ne reste plus qu'à fixer la peine qu'il faudra lui infliger puisqu'il s'est désigné lui même comme coupable.

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  13. Une bière ? (plutôt qu'une cendre).

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  14. Nicolas, faut pas oublier que les UMP ont dégommés les emplois-jeunes dès 2002.

    Alors les voir réclamer des trucs qui ont était pas ces emplois, euh, comment dire : une baffe dans sa tronche à la miss ?

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  15. Messieurs, il y a 30 ans j'étais lycéen en seconde au lycée pablo picasso de val de fontenay. Un camarade avait un revolver et il faisait des cartons sur les affiches 4x3. Un accident aurait bien pu se passer. Rien de neuf là dedans à mon avis. La jeunesse est naturellement violente, et elle l'a toujours été.

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  16. Il existe des moments où la plus belle des paroles reste le silence.
    Une marche silencieuse sera organisée Vendredi après midi, avec l'accord de la famille.
    Quand on communique sur ce type de drame, il faut peser chqaue mot, et tu le soulignes bien dans ton billet...

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  17. Dagrouik,

    Oui, ils sont ainsi...

    Rimbus,

    Oui. Ca n'est qu'un fait divers. Une connerie comme toutes celles qui ont déjà existé.

    SK,

    Oui

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  18. (j'ai cliqué sur "publier" en vitesse, la chef entrant dans le bureau).

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  19. 12pions pour 1600 élèves tu trouves cela peu?

    Dans mon collèges il y avait 800élèves et 5pions.. pas plus.

    Je pense que la solution serait d'armer les pions d'un fouet... et si tu bouges clash ...
    ok je sors !

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  20. Olivier vous avez raison, ce n'est pas un manque de moyen, c'est un manque d'autorité des enseignants a qui les parents ne donnent pas la possibilité de se faire rntendre, le gouvernement a le dos large, mais il a aussi la faiblesse de ne pas intervenir sur les allocations , il faut responsabiliser les parents qui ne remplissent pas leur devoir

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  21. Olivier,

    Les problèmes de sécurité augmentent naturellement avec le nombre d'élèves "exponentiellement"...

    Gérard,

    Heu...

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  22. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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