A propos de la
Cour des comptes : «
Depuis 2007, elle n'a pas ménagé ses critiques sur la politique budgétaire du gouvernement et elle est à l'origine de plusieurs affaires embarrassantes pour l'Elysée, comme celle qui concerne les sondages payés par la présidence à des instituts jugés proches du pouvoir. Didier Migaud a aussi critiqué à la commission des Finances la politique budgétaire du pouvoir, notamment le "bouclier fiscal", ensemble de déductions fiscales profitant largement selon la gauche aux ménages favorisés. »
La cour des comptes et Didier Migaud critiquent beaucoup et le gouvernement continue sa politique. En nommant un socialiste à la tête de la cour des comptes, Nicolas Sarkozy ne montre-t-il pas qu’il échappe à tout contrôle ? Didier Migaud, en acceptant le poste, pour la deuxième fois consécutive, ai-je envie de dire, ne montre-t-il pas l’impuissance de toutes les institutions, au sein de notre République ?
Je viens de découvrir que mon ancien blog (ouvert en juin 2004 et stoppé en octobre 2005) a été récemment supprimé. C’est dommage, je voulais y récupérer un texte sans avoir à fouiller le site de l’Assemblée Nationale. Je l’ai donc fait, il est
là. Sur l’air de «
Tout va très bien, Madame la Marquise », Didier Migaud, dans l’hémicycle, le 19 octobre 2005, Thierry Breton étant alors Ministre des Finances :
« Allô, allô Thierry
Quelles nouvelles ?
Absent depuis trois ans
Au bout du fil,
Je vous appelle :
Que trouverai-je à mon retour ?
Tout va très bien, mon cher compatriote,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise
On déplore un tout petit rien :
Un incident, l'épaisseur du trait
Les résultats sont en retrait.
Mais, à part ça, mon cher compatriote,
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô Thierry !
Quelles nouvelles ?
Les résultats, en retrait !
Expliquez-moi,
Car vos promesses...
Comment cela s'est-il produit ?
Cela n'est rien, mon cher compatriote,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
La consommation est étouffée,
Les ménages sont déprimés
Par les augmentations d'impôts que le Gouvernement a fait voter
Mais à part ça, mon cher compatriote,
tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô Thierry !
Quelles nouvelles ?
Les impôts ont augmenté ?
Expliquez-moi,
Car vos promesses...
Comment cela s'est-il passé ?
Cela n'est rien, mon cher compatriote
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant, il faut il faut que l'on vous dise
On déplore un tout petit rien
Les impôts ils ont baissé
Pour quelques privilégiés
Mais pour les autres, ils ont bien augmenté
Oh pas assez pour empêcher les déficits d'exploser,
Mais à part ça, mon cher compatriote,
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô Thierry
Quelles nouvelles ?
Les déficits ont explosé
Expliquez-moi car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?
Eh bien voilà, mon cher compatriote
Dilapidant son héritage,
Votre gouvernement ne fut pas sage
Il a distribué les largesses à ses publics
Fait exploser les dépenses et la dette publique
Mais sermonné par Bruxelles et ses instances,
Il a régulé à outrance
Et pour le plus grand nombre multiplié les souffrances.
Ne restent plus que les décombres
Et c'est ainsi qu'en moins de trois ans, tout a foutu le camp.
Mais à part ça, mon cher compatriote, tout va très bien tout va très bien. »
Alors ce gars-là, Didier Migaud, peut présider ce qu’il veut ! Voire être Fabiusien. Il ne perdra pas ma sympathie !