En salle

08 avril 2010

Je n'aime pas les riches !

Vous vous rappelez ? C’est à peu près ce qu’avait dit François Hollande, pendant la campagne pour les présidentielles en 2007. C’était une grosse bêtise qui, d’une part, le coupait d’une partie de son électorat qui le prenait pour quelqu’un de sérieux, d’autre part, le faisait passer pour un démagogue de première bourre, tout le monde sachant qu’un tel élu de la République (député maire, à l’époque) gagne bien plus de 4000 euros par mois, et c’est heureux !

Moi, j’aime bien les riches. Ce sont les pauvres, que je n’aime pas. Non pas parce qu’ils sentent mauvais ou rechignent à payer une tournée générale au comptoir, mais juste parce qu’ils existent. Je n’aime pas savoir qu’en France, en 2010, une partie de la population doive s’en sortir avec… heu… disons moins de 1000 euros par mois. Ca m’attriste et ça m’énerve !

Le problème, avec les socialos, c’est qu’ils disent parfois des bêtises et communiquent à l’envers. Benoit Hamon aurait dit : « Je vais rassurer les gens qui gagnent beaucoup d’argent: si nous revenons au pouvoir, nous allons en prendre un peu plus, voire même beaucoup plus, que ce que la droite leur prend aujourd’hui. »

C’est affligeant !

Cela dit, ça amuse beaucoup nos amis de droite, comme l’Hérétique. « Vous avez compris, bobos qui votez socialiste à chaque élection en pensant préserver vos intérêts ? » Ca montre qu’à droite, ils n’ont toujours absolument rien compris à la structure de l’électorat et je suis moi-même plié de rire en retour. Le Modem devrait continuer à 4%...

Camarade Hérétique, sache que par définition ou presque, les types avec un peu de pognon votant à gauche, les bobos, donc, dont je fais moi-même partie (mais pour faire plus « vrai pauvre », j’habite au Kremlin-Bicêtre), ne votent pas pour leur intérêt… Sinon ils auraient voté massivement pour la droite en 2002 et 2007 puisque c’est la droite qui proposait de baisser largement les impôts. Ou alors, ils ont voté pour elle mais, dans ce cas, ne peuvent plus être qualifiés de « bobo de gauche ». Si je devais voter pour mes intérêts, je choisirai de voter Front National qui a surement en stock l’idée de virer les clientèles bruyantes et étrangères des bistros tout en défendant nos productions locales de pinard et de bière. Je me rappelle d’ailleurs à une époque, le Front National avait dans son programme de supprimer l’Impôt sur le Revenu. Je n’en étais pas revenu…

Tant de bêtises m’étonnera toujours…

Revenons à l’affaire qui agite la semaine fiscale : la volonté de certains de supprimer le bouclier homonyme.

C’est le Parisien qui nous l’indique : « Bouclier fiscal : 7,7 millions d'euros [en moyenne] restitués aux 10 plus gros bénéficiaires. » Comme le bouclier fiscal est à 50%, nous pouvons en conclure que ces braves gens gagnent au moins le double, beaucoup plus dans la réalité, sortez vos calculettes ! Nous allons arrondir à 20 millions d’euros mais focaliser sur les 7,7 millions récupérés.

7,7 millions ? On a du mal à se représenter ça… Ca fait environ 20 appartements de trois pièces au Kremlin-Bicêtre qu’ils peuvent s’acheter, les braves gens. Indispensable, non ?

7,7 millions ? C’est environ 400 fois le salaire médian !

Le brave Ford, Riton pour les intimes, disait, de mémoire, qu’un patron pouvait gagner 40 fois plus que ses employés. Là, il est explosé, le pauvre ! Probablement au nom du progrès diraient certains… qui en oublient le sens de la mesure.

Imaginez le pire ! Qu’après impôt, ces braves gens n’aient plus que 3 millions d’euros pour assurer leur pitance. Sachant que la plupart de leur oseille est dans des portefeuilles boursiers dont la valeur continue à croître… Il leur reste 3 millions et ne pourront qu’acheter qu’une petite dizaine de trois pièces à Bicêtre.

Les pauvres…

S’il ne leur reste que trois millions…

Cela dit, il leur reste l’évasion fiscale.



68 commentaires:

  1. J'attends avec impatience la réponse du Parti Socialiste : "mais il faut remettre les propos de Benoit Hamon dans leur contexte !".

    Sinon oui, y a le fond et la forme. Sur le fond, ce n'est pas choquant que ceux qui aient les moyens paient plus que ceux qui ont moins de moyens. Quand j'entends qu'une nouvelle fois, pour la réforme des retraites, c'est la classe moyenne qui doit "faire des efforts", ça me fait mal à la gorge... Et je ne suis pas gauchiste.

    Mais peut être peut on aussi faire de la politique sans caricature ni dogmatisme. Peut être aussi qu'être porte parole de l'UMP ou du PS implique de sortir avec ses gros et immenses sabots...

    Enfin oui. Le vote pour son propre intérêt atteint très très vite des biens faibles limites... D'ailleurs, quel est mon intêret premier et personnel à moi ? Je vais me poser la question...

    Bonne journée à toi

    RépondreSupprimer
  2. FalconHill,

    On va dire que l'intérêt général est mon intérêt personnel !

    "on aussi faire de la politique sans caricature ni dogmatisme" : Oui. Mais comme je commentais chez toi, je crois qu'il s'agit surtout d'une erreur de communication que de la caricature ou du dogmatisme...

    RépondreSupprimer
  3. dominiquedarcy08 avril, 2010 09:20

    Les cumuls de mandats !
    Président de conseil général, sénateur, maire, président de comcom (sans compter les autres nombreuses présidences de syndicats interco) et toussa bien généralement pour un seul élu. En gros du 10 000 euros par mois pour un seul élu.
    A quand la suppression complète du cumul de ces mandats ? M'étonnerait que le PS se prête au jeu de vouloir chambouler toussa.

    RépondreSupprimer
  4. Dominique,

    Oui, mais le fait que les élus gagnent bien leur vie ne me choque pas, ce qui me choque c'est que je ne vois pas comment un type peut être Premier Ministre, Chef de Parti, Maire d'une grande ville, ce qui était le cas d'Alain Juppé (que je prends en exemple pour ne pas enfoncer François Hollande). Comment peut-on faire correctement le boulot ?

    RépondreSupprimer
  5. Sans compter que ceux qui sont partis ne comptent pas revenir et ceux qui postulent pour partir partiront tout de même,avec ou sans bouclier fiscal.

    Le supprimer pourrai faire remonter certaines allocations comme l'AHH, et remettre quelques remboursements de médicaments utiles en service..

    Sans compter toutes les autres aides utiles, elles aussi..
    Il y aura toujours de quoi faire.

    Une dizaine de 3 pièces, pour rivaliser avec les plus "gros", ça fait pas lourd dans la balance..

    ON se cotise ?

    RépondreSupprimer
  6. Erreur de communication oui, c'est vrai.

    (pour le cumul des mandats, il est bon de rappeler qu'il y a une indemnité maximale... de l'ordre de 5000 euros je crois. Oui c'est beaucoup, mais ne caricaturons pas à notre tour...
    Mais même Maire d'un village de 5000 euros, quand on voit le boulot à faire, je ne sais pas comment on peut tout faire)

    RépondreSupprimer
  7. Christie,

    Avant de faire de nouvelles dépenses, faudrait voir à boucher les trous... La suppression du bouclier est une piste, mais faut faire le tour de tout : niche fiscale, assiette des prélèvements...

    RépondreSupprimer
  8. FalconHill,

    Maire d'un village est ce qu'il y a de pire, je crois. J'en parlais avec le Maire du Kremlin-Bicêtre (25000 habitants) qui me disait pouvoir se reposer sur des salariés, un directeur de cabinet, ... et qu'il plaignait les maires de patelins qui avaient beaucoup moins de responsabilités, d'indemnités, ... mais beaucoup plus de boulot.

    RépondreSupprimer
  9. La vache ! l'immobilier au Krem-bi a drôlement augmenté ...

    RépondreSupprimer
  10. Le point fondamental, que la gauche a bien du mal à saisir, est que les gens (nous, quoi) ne votent pas en fonction de leurs intérêts rationnels. Les facteurs "émotionnels" au sens large sont bien plus déterminants, sauf peut-être pour les électeurs très engagés et impliqués ... A lire sur le sujet http://www.thepoliticalbrain.com

    RépondreSupprimer
  11. Romain,

    Je refuse de lire des machins en anglais pendant mes heures de blogage ! (je suis infirme du rosbif, en quelque sorte).

    Cela dit, oui. C'est un de mes chevaux de bataille quand je vois tous les gugusses s'échanger des twits sur des informations qu'ils jugent essentielles mais qui n'ont rien de "déterminant" quand tu dis.

    En politique, je crois qu'on apprend plus au comptoir que dans twitter ou les blogs...

    Mais ce n'est pas spécifique à la gauche, je crois...

    RépondreSupprimer
  12. dominiquedarcy08 avril, 2010 09:54

    indemnité maximale de 5000 euros pour un élu?
    Ah donc un député qui touche 5471 euros, qui est de plus maire d'une commune, président de syndicats interco et président d'une collectivité ne toucherait que 5000 euros ?
    http://www.politique.net/2008082401-le-cumul-des-mandats.htm

    RépondreSupprimer
  13. Dominique,

    Oui, le truc de FalconHill m'avait surpris !

    RépondreSupprimer
  14. Tu verras, l'fera moins l'fier, l'Numbeur Ouâne, quand il devra payer son nouvel impôt sur le patrimoine, parce que c'est bien ça que Hamon veut faire : tout paysan qui mange à sa faim est un koulak en puissance, je maintiens.

    Ensuite, tu me fais doucement rigoler quand tu déclares que l'électorat socialiste ne vote pas pour ses intérêts : ah bon ? Pourquoi tant de fonctionnaires et de profs parmi les électeurs de la gauche alors (encore que les profs, les pauvres, ils n'ont pas compris que la gauche leur était encore plus nuisible que la droite) ?
    Pourquoi tant de votes de gauche (et d'abstention il est vrai) chez les heureux bénéficiaires de multiples prestations sociales ? Tu peux aussi m'expliquer pourquoi les 18ème, 19ème et 20ème arrondissements, là où il y a le plus de HLM et d'aides votent bien plus à gauche que, par exemple...le seizième, à Paris ?

    Bref, du flan : les électorats marqués votent généralement, en dehors d'une minorité, pour leurs intérêts bien compris, c'est évident.

    Et d'ailleurs, au demeurant, c'est bien de la gauche morale que de vouloir stigmatiser la légitime défense d'intérêts particuliers.

    RépondreSupprimer
  15. @L'Hérétique : en France comme aux Etats Unis (voir l'élection de Bush), une partie considérable de l'électorat ouvrier vote à droite, alors que la droite ne protège pas l'industrie et les emplois, et mène une politique préjudiciable pour ces électeurs. Comment expliques-tu cela ?

    RépondreSupprimer
  16. @Romain
    Tu peux m'expliquer en quoi la gauche est favorable à l'électorat ouvrier ? Si tu parviens à me convaincre sur ce point, je tenterai de te répondre en détail.
    En ce qui concerne l'Amérique, leurs clivages politiques n'ont pas la même signification que les nôtres.

    RépondreSupprimer
  17. @ Nicolas
    J'adore ce billet

    @ hérétique et romain
    La rationalité étant limité, les gens votent pour ce qu'ils -croient- être leur intérêt (y compris l'autosatisfaction d'avoir "fait quelque chose de bien" pour les bobos-de-gauche)

    RépondreSupprimer
  18. @Romain
    ah, et au passage, ta remarque sur le vote ouvrier est emblématique : à gauche, vous ne savez plus ce que c'est qu'un ouvrier que vous confondez souvent avec le lumpen-proletariat ou encore avec les populations immigrées ou encore avec les populations assistées. Parfois les trois à la fois.

    Le parti communiste a été un vrai parti ouvrier jusqu'à 1981 (peut-être même 78, seulement) en dépit de ses travers. Considère très exactement ce qu'il faisait pour les ouvriers à l'époque, et cela ne se réduisait en aucun cas à des allocations, et tu pourras trouver des éléments de réponse.
    Même chose chez les partis démocrate-chrétiens de l'immédiat après-guerre, à commencer par le MRP.
    Les socialistes, en dehors de la période du front populaire, n'ont jamais été un parti ouvriériste, et aujourd'hui moins que jamais.

    RépondreSupprimer
  19. @Claudio
    :-) J'aime bien ta réponse :-)

    RépondreSupprimer
  20. L'Hérétique,

    Les questions que tu poses prouvent à peu près que tu n'as rien compris à la structure de l'électorat.

    Il y a des conditions sociales à prendre en compte mais surtout tu pourrais de poser la question si les profs, par exemple, n'étaient pas déjà à gauche avant de devenir prof !

    Tu es typique des mecs du centre ou de droite (c'est d'ailleurs pareil) : à force de vouloir nier un "clivage" (c'est à dire une différence de penser) vous estimez qu'on ne peut pas être naturellement à gauche.

    Claudio,

    Non ! Il n'y a pas d'autosatisfaction. Mes parents étaient à gauche, je suis tombé dedans, l'horreur de l'individualisme, la crédulité de penser que c'est en commun qu'on fera une meilleure société, le ras-le-bol d'une idiote bourgeoisie rurale (ben ouais, Loudéac, un patelin de 10000 perdu en Centre Bretagne...).

    Ce n'est pas parce que certains votent "par intérêt" qu'il faut absolument se dédouaner en cherchant des intérêts chez les autres !

    RépondreSupprimer
  21. L'Hérétique,

    Dans ta réponse, tu dis la même chose que Romain, à savoir que maintenant l'électorat ouvrier vote plus à droite que la gauche.

    Que les socialos doivent remédier à ça, tout le monde (au PS !) en est convaincu !

    Tu veux argumenter quoi ?

    RépondreSupprimer
  22. Mais quand est-ce qu'on va se rendre compte qu'il n'y a justement plus vraiment d'ouvriers en France. Et que dans 10, 20 ans, il n'y en aura plus du tout. Et que c'est là une évolution héritée du progrès.

    Pas étonnant que le vote ouvrier n'existe plus.

    En revanche, les classes existent toujours, elles. Pour l'instant, elles pioncent gentiment...

    RépondreSupprimer
  23. Ah ! Il ne manquait plus que Dorham ! Je peux te laisser les clés jusqu'à 15 ou 16 heures ? J'ai du taf !

    Dorham,

    Oui, les classes subsistent !

    Mais les ouvriers aussi, je crois. Il n'y aura plus d'usines mais il restera des chantiers ! Quelle est la définition d'ouvrier ? Un travailleur manuel ?

    RépondreSupprimer
  24. Votre erreur, Nicolas, est de choisir le trois-pièces au Kremlin-Bicêtre comme mètre-étalon. Mais il y a des gens (chez les riches notamment...) qui ont envie d'autre chose. De beauté, d'espace, d'œuvres d'art, que sais-je encore. Et, pour cela, il faut de l'argent, beaucoup d'argent.

    J'entends dire que quelqu'un qui gagnerait un million d'euros par mois en aurait encore largement assez pour vivre si on lui en laissait 250 000. D'abord, ça dépend de la façon dont il vit. Ensuite, c'est d'un point de vue politique que je me place : l'État n'a pas à spolier les citoyens, quels qu'ils soient. Personnellement, je serais pour un plafonnement de l'impôt à 33%.

    En réalité, je vois trop le ressentiment, la basse envie (là, je ne parle pas pour vous, qui êtes tout à fait exempt) de cette tare-là) qui se camoufle sous les prétendues aspirations à la justice. Ce qui anime ceux qui veulent "faire payer les riches" est en fait contenu dans l'expression : on va leur faire payer le fait d'être riche (alors que, moi, je n'ai pas réussi à le devenir). C'est bas et triste. Rien de plus triste et de plus aliénant que l'envie.

    RépondreSupprimer
  25. Didier,

    Non, je ne fais pas d'erreur. Je choisis volontiers un mètre étalon à biscaille. Vous croyez que le type qui gagne 1000 euros par mois n'a pas des envies ?

    Il ne s'agit pas de spolier, il s'agit de remédier à un écart qui se creuse entre le plus pauvres et les plus riches ! Pas d'annuler l'écart contrairement à ce que disent ceux qui nous traitent d'égalitariste.

    Parce que le monde évolue ainsi (c'est pour ça que je cite Ford). En outre, ce n'est pas de la spoliation ! Ou alors, on peut aussi considérer que les patrons spolient les ouvriers en proposant des salaires indécents tout en continuant à augmenter leurs richesses de façon considérable.

    Ce n'est pas du ressentiment ou de la basse envie ! Ou alors, l'envie de manger correctement et de pouvoir payer une tournée à 10 euros au bistro tous les jours sans que ça coûte un tiers du salaire ! (vous pouvez compter...).

    RépondreSupprimer
  26. Nicolas,

    Mais même dans le batiment, il y aura toujours besoin de moins en moins de mains d'oeuvre...

    ---

    Didier,

    Je comprends ce que vous dites, mais vous occultez une donnée essentielle. Comment produit-on de la richesse ?

    Si la richesse naissait comme cela, du néant, il n'y aurait rien à y redire. Mais très souvent, elle est le produit de l'exploitation d'autres hommes, "c'est un fait". En ce sens, la richesse est en elle-même une spoliation.

    Pour ma part, je serais moins pour une taxation de la richesse que pour une refonte complète du système qui vise à la produire toujours plus, au détriment de l'être humain. Mais, je sais, c'est de la connerie gauchisante... Enfin, je rêve de mesure, moi, mais c'est un rêve de chrétien...et on sait que sur le marché, son cours est dévalué (ça ne l'empêche pas d'avoir raison quand même :) )

    RépondreSupprimer
  27. @Nicolas
    tiens, je vais te raconter une petite histoire vécue : ma compagne est de gauche (rigolo quand on discute politique, heureusement qu'elle n'est pas trop engagée...) mais elle m'a rapporté la chose suivante : petite, elle demande un jour à sa soeur (déjà à gauche à l'époque) «c'est quoi la différence entre la gauche et la droite ?». Sa soeur lui répond alors : tu vois, le monde, c'est un jardin. Quand on est à gauche, tout le monde joue dans le jardin et tu as plein de copains et de copines. Mais quand on est de droite, eh bien le jardin, tu te le gardes pour toi toute seule.»
    Devineras-tu ce que répondit ma compagne, encore petite ? Je te le donne en mille, elle voulait être de droite, bien réfléchi...
    L'aspiration à cultiver son petit jardin, comme dirait l'un des premiers philosophes authentiquement de droite, y'a que ça de vrai :-)
    P.S J'adore que tu me dises que je suis bien un mec de droite :-)

    RépondreSupprimer
  28. L'Hérétique,

    Oui, tu peux cultiver ton jardin tout seul... Tu produiras plein de trucs qui s'entasseront dans le coin.

    RépondreSupprimer
  29. Vous citez Henry Ford et son 1/40... voici la réponse des Jeunes socialistes suisses:

    http://juso.ch/fr/initiative-1-a-12

    RépondreSupprimer
  30. @Dorham
    Ce n'est pas parce que vous ne voyez plus les ouvriers qu'ils n'existent plus...
    Tenez, pour votre édification, cher ami
    Où sont les ouvriers ? où est le peuple ?

    RépondreSupprimer
  31. @Nicolas
    Mais non pas du tout : j'irai sur un marché et je revendrai les produits de mon petit potager. Y-a-t-il lieu plus convivial qu'un petit marché, franchement ? L'échange, c'est la base de la société humaine.

    RépondreSupprimer
  32. DF,

    Belle réponse !

    L'Hérétique,

    C'est quoi cette manie de penser que seul toi sait où est le peuple, ou sont les ouvriers.

    Il se trouve que pour les dernières élections, seul Nicolas Sarkozy a trouvé un message à leur faire passer : "travailler plus pour gagner plus". C'était de l'arnaque.

    RépondreSupprimer
  33. L'Hérétique,

    A propos de ton marché, tu n'auras pas de client. Tu as squatté, par hypothèse, tous les moyens de production. Les autres n'auront pas de "pognon" (ou machin à échanger) à te filer...

    RépondreSupprimer
  34. @Nicolas
    et voilà : tu ne cliques pas sur mon lien, et donc, tu n'as pas vu que je renvoie à une synthèse d'un livre écrit par un cadre du Parti Socialiste...une synthèse que j'ai faite, certes, mais le livre est de lui :
    «Recherche peuple désespérément».
    Ce n'est même pas moi qui le dis, en plus. C'est un ancien du MRC. J'ai échangé avec lui, et nous sommes 100% en accord sur la "disparition" du peuple.
    Ah, et pour le marché, j'imagine que tu préfères le Kolkhoze ?

    RépondreSupprimer
  35. Deux choses :
    1. Effectivement, l'utilisation de la vie de Nicolas au KB comme maître étalon de la dépense utile me semble pour le moins subjective.
    2. Je ne crois pas que la richesse provienne nécessairement d'une exploitation des autres individus. Si on prend des types comme Bill Gates ou Warren Buffet, ils sont riches surtout parce qu'au final ce qu'ils font ou ce qu'ils ont permis de faire par leur entreprise rend service à des millions de gens.
    3. Si on considère comme Dorham que la richesse est le produit de l'exploitation d'autres hommes, est il moral de laisser faire cela pour ensuite prélever une partie de cette "exploitation" non pas pour le rendre aux exploités mais pour en faire autre chose qui nous semble bon ? En clair, si je vois quelqu'un commettre un vol, puis que je lui vole 50 % de son larcin pour en faire ce qui me semble bon, est ce moral ?
    4. Si le socialisme séduit c'est surtout parce qu'il se drape dans une certaine idée du bien, une certaine morale (une fausse morale), et c'est là aussi son vice : la politique n'est pas la morale.

    RépondreSupprimer
  36. L'Hérétique,

    "tu préfères le Kolkhoze ?" Non. Je propose d'ouvrir les yeux et de constater que nous vivons tous dans la même planète. Dans ton anecdote, tu dis "tu vois, le monde, c'est un jardin" puis "quand on est de droite, eh bien le jardin, tu te le gardes pour toi toute seule."

    Pour le reste, comme toujours ta mauvaise foi est édifiante : tu fais un lien vers un de TES billets après une succession de commentaire pour expliquer que la gauche ne s'adresse plus aux ouvriers ce que je ne fais que confirmer, de réponse en réponse.

    RépondreSupprimer
  37. Tzatza,

    Comme exemple, tu prends les deux types les plus riches au monde et tu m'accuses d'avoir de mauvaises références pour la vraie vie des vrais gens. Ils sont riches parce que, par leur travail, ils ont réussi à créer un monopole. En outre, Bill Gates a tellement pognon qu'il le dépense en le redistribuant !

    Ton troisième point est ridicule. Ce n'est pas une question de morale. Ce n'est évidemment pas moral de laisser faire ça mais il ne serait pas moral d'empêcher que ça se produise. Pourquoi tout ramener à la morale.

    Ton quatrième point est donc grotesque. Tu ne sais en rien en quoi le socialisme séduit et c'est toi qui ramène ça à la morale ! D'ailleurs il n'y a que toi et l'hérétique qui parlez de morale.

    Ton commentaire est donc totalement hors sujet. Je vais donc te faire la même menace qu'hier ou avant hier... : je peux supprimer les commentaires hors sujet (tout simplement parce qu'ils ne m'intéressent pas mais en tant "qu'éditeur" de ce blog, je suis obligé d'y contrôler le contenu).

    RépondreSupprimer
  38. Pourquoi tout ramener à la morale ?
    Parce qu'il n'y a absolument rien en droit qui permette de justifier vos réflexions à toi et à Dorham.

    L'essentiel de ton argumentation consiste à dire que 3 ou 7.7 millions c'est pareil pour un riche, que veux tu qu'on réponde d'intelligent à ça ?

    RépondreSupprimer
  39. Tzatza,

    Justement, je n'ai pas dit ça. Depuis deux jours, tu racontes n'importe quoi. Par ailleurs, il ne s'agit pas de droit.

    C'est juste une question de logique par rapport au système fiscal : dans un pays où une petite dizaine de millions de gens doivent vivre avec moins de 1000 euros par mois, il n'est pas illogique d'imposer quelques personnes qui à réduire leur revenu à la bagatelle de 3 millions...

    RépondreSupprimer
  40. Soit je raconte n'importe quoi et tu as raison.
    Il faut donc taxer davantage les riches, pourquoi ? Parce qu'il y a beaucoup de pauvres.
    Fin de la discussion.

    RépondreSupprimer
  41. Tu racontes encore n'importe quoi, ce n'est pas ce que j'ai dit.

    Fin de la discussion. Tu peux même ne plus revenir sur le blog.

    Ca fait quatre ans qu'il existe, j'ai rencontré un nombre impressionnant d'andouilles, comme toi, qui n'ont rien compris à la politique et sont donc persuadés de convaincre les autres et se vexent quand ça ne fonctionne pas. Alors, ils détournent les propos.

    Ca me casse les couilles car j'ai pris l'habitude de répondre, par politesse. Le type qui insiste ne comprend jamais qu'il a dépassé les bornes du savoir vivre.

    RépondreSupprimer
  42. @Nicolas
    si ce n'est que le lien qui te dérange, en voici un autre compte-rendu :
    <a href="http://www.marianne2.fr/A-lire-sans-faute-Recherche-peuple-desesperement_a182413.html> Compte-rendu de Philippe Cohen</a>.
    Pour le reste, tu es tout de même gonflé de dire que je ramène ça à de la morale alors que tu écris une conclusion lourde (et bien socialiste) de sous-entendus :

    «Imaginez le pire ! Qu’après impôt, ces braves gens n’aient plus que 3 millions d’euros pour assurer leur pitance. Sachant que la plupart de leur oseille est dans des portefeuilles boursiers dont la valeur continue à croître… Il leur reste 3 millions et ne pourront qu’acheter qu’une petite dizaine de trois pièces à Bicêtre.»

    ça veut dire quoi, ça ? que la bourse, c'est mal ? que les gens qui sont "riches", c'est normal de les taxer et que personne ne va les plaindre parce qu'ils sont riches ? Si tu invoquais au moins l'intérêt supérieur de la collectivité, ton discours pourrait au moins se tenir, mais non, sur le fond, tu penses exactement comme Hamon (ce n'était pas la peine de dire que son propos était stupide).

    Pour finir, évidemment que des salaires mirifiques interpellent, même si l'on ignore aussi souvent tous les sacrifices et l'abnégation qu'il y a derrière. Mais on a bien compris que les fameux "riches" d'un Hollande ou d'un Hamon vont bien au-delà de ces seuls exemples emblématiques.

    Et puis, sur le fond, on a bien là une phraséologie bien digne du Sarko, qui consiste à trouver des bouc-émissaires quand les choses vont mal. C'est la faute des "riches", peut-être, s'il y a eu une crise majeure sur les marchés financiers, alors qu'il est établi que les plus grosses fortunes ont été les premières à voir capitaux et revenus fondre comme neige au soleil ?
    Non, simplement, tu ne parviens pas à t'extirper de la doxa bien gauchiste (bien que je te saches bien plus intelligent que cela) sur le coup, même quand tu veux filer un carton jaune à Hamon.

    Pour conclure, bien sûr qu'il n'est pas illogique de demander une contribution plus importante aux plus riches, mais pas pour les punir, et cela ne doit pas les spolier de leurs efforts. On peut peut-être le dire et le faire autrement, plutôt que par des menaces et des sous-entendus sirupeux.

    RépondreSupprimer
  43. Je survole les commentaires et je vois que quelqu'un (je ne sais plus qui) affirme "qu'il n'y a plus d'ouvriers en France" ... Pour la petite (!) histoire, il y en a encore ... 6 millions.

    Quant à demander, comme le fait L'Hérétique, de "démontrer" que la gauche leur est effectivement plus favorable que la droite - je suppose que c'est une blague de mauvais goût ?

    RépondreSupprimer
  44. L'Hérétique,

    Tu es comme Tzatza (mais toi, je t'aime bien) : tu interprètes mes propos pour leur faire dire autre chose.

    C'est toi qui parle de spoliation. Moi je parle d'évolution de la société avec un accroissement des inégalités, je parle de chiffre concrètement : on n'a jamais eu une telle différence entre le seuil de pauvreté et les revenus des plus riches. C'est TOI qui fait de la phraséologie sur la gauche et sur tout.

    Le patron méritant aujourd'hui n'est pas plus méritant qu'avant...

    En outre, à bout d'argument, tu arrives à dire n'importe quoi et à changer de sujet : nous voila sur la crise économique.

    Je n'ai jamais dit qu'elle était provoquée par les riches. Mais elle n'est pas non plus, désolé, provoquée les pauvres.

    Elle est provoquée par un système financier défendu par les plus riches. S'ils perdent de l'argent, c'est leur problème.

    Mais bizarrement, quand il y a un million de chômeurs de plus, ce n'est pas leur problème. Les marchés redémarrent de plus belles. Les marchés financiers, pas ceux de l'emploi. Un peu de pression sur la société ne nuit pas.

    RépondreSupprimer
  45. « on n'a jamais eu une telle différence entre le seuil de pauvreté et les revenus des plus riches »

    Vous plaisantez ou quoi ? Vous voulez qu'on aille chercher les chiffres des années 1910, avant l'invention de l'impôt sur le revenu ?

    RépondreSupprimer
  46. L'hérétique,

    Je ne suis pas ton "cher ami" pour commencer. On en est pas encore là vu que je ne sais pas qui tu es (je ne lis que très peu les blogs politiques et compte continuer comme cela).

    J'aime beaucoup toutefois quand les mecs du Modem se prennent pour des analystes qui font autorité.

    J'ai donc lu ton billet avec (un peu) d'attention.

    Comme de bien entendu, tu ne définis absolument pas ce qu'est un ouvrier. Tu en parles comme d'une vague chose générique.

    D'ailleurs, tu évoques de suite les problèmes de précarisation, la situation des surdiplomés... bref... c'est un peu mélangé tout cela, en tout cas, un peu flou. [L'ouvrage qualifié peut parfaitement extraire un ouvrier de la précarité. Un ouvrier qualifié, ça existe et ça peut être très bien rémunéré.]

    Ton équation a l'air d'être ouvrier = pauvre. C'est pour cela que je préfère en revenir aux classes. Les classes "populaires" en l'espèce permettent d'intégrer à la réflexion tous ces nouveaux salariés du tertiaire par exemple qui sans être techniquement des ouvriers sont traités comme de la viande et payés comme des chiens.

    Il y a pourtant des choses vraies dans ton texte, en particulier sur le dégoût d'une partie de la gauche pour les classes populaires.

    C'est bien pour cela que je suis à deux doigts de devenir un abstentionniste militant et que je ne vote plus PS (et encore, j'essaie d'éviter le plus possible) que par défaut...

    Merci, en effet, c'était à certains moments édifiant :)

    ---

    Tzatza,

    Oh, tu ne sais pas lire ou bien ?

    Tu écris : "Si on considère comme Dorham que la richesse est le produit de l'exploitation d'autres hommes, est il moral de laisser faire cela pour ensuite prélever une partie de cette "exploitation" non pas pour le rendre aux exploités mais pour en faire autre chose qui nous semble bon ?"

    Je réponds non, bien sûr,
    c'est pourquoi j'ai écrit :

    "Pour ma part, je serais moins pour une taxation de la richesse que pour une refonte complète du système qui vise à la produire toujours plus, au détriment de l'être humain."

    Mais toi et moi savons bien qu'il ne s'agit guère que d'une utopie, surtout au sein d'un système conçu précisément pour détruire tout principe de mesure.

    Enfin, tu peux bien sûr nier que le capitalisme ne se fait pas au détriment de l'être humain. Tu peux nier en effet le taylorisme, ou les délocalisations, les couts du marché du travail dans les pays du tiers-monde, ou même, ceux qui ont fini broyés par la Révolution Industrielle (pour remonter dans le temps)...ça te regarde.

    Pour le reste, note-bien, je m'en branle dans la fond.

    RépondreSupprimer
  47. Dans "le" fond...

    ---

    Didier,

    Je pense que Nicolas évoquait sans doute la situation à la sortie des 30 glorieuses...

    RépondreSupprimer
  48. Dorham,

    Non, même avant la guerre ! Le père Ford est plus vieux que ça.

    Didier,

    Je parlais évidemment des ouvriers, désolé. 400 fois, vous imaginez ! Je parle du revenu, pas du patrimoine.

    Evidemment Louis XIV était infiniment plus riche qu'un type qui n'avait rien...

    RépondreSupprimer
  49. Dorham,

    J'avais pas vu ta réponse à Tzatza. Laisse tomber. Depuis deux ou trois jours, il prend un de mes billets au hasard et déforme les propos que je tiens (ou toi, en l'occurrence), pour leur faire dire autre chose... Du coup, l'Hérétique essaie de jouer au même jeu.

    Mais lui, en plus, il oublie que le Modem a fait 4%. Dans son dernier billet, sur son blog, il arrive à démontrer que 75% des gens sont d'accord avec Bayrou.

    RépondreSupprimer
  50. @Nicolas
    C'était Hamon que j'évoquais initialement, je te le rappelle : c'est tout de même toi qui as soufflé de toutes tes forces dans l'appeau à troll.
    Pour les revenus des riches, c'est un peu plus complexe que tu le dis : il y a en fait une toute petite minorité qui s'est considérablement enrichi, mais ce n'est pas le cas des "riches ordinaires" dont l'évolution des revenus est relativement comparable à celui du reste de la société.
    Ce qui serait inadmissible, dans une société, c'est qu'un grand nombre d'individus s'appauvrissent pendant que d'autres s'enrichissent faramineusement. Ce n'est actuellement pas le cas en France.
    Cela dit, je ne suis pas favorable à une société d'inégalités croissantes que Bayrou dénonce d'ailleurs régulièrement, mais je ne suis pas du tout convaincu de la valeur redistributive de l'impôt. En fait, pour être plus précis, je ne suis pas convaincu que la redistribution, souvent un grand gaspillage soit une panacée en soi, comme tu la présentes, même si je l'admets comme un mal nécessaire.
    @Dorham
    Bien, puisque tu as lu l'article, tu as donc pu voir que l'analyse que je cite est celle de Jean-Philippe Huelin qui est tout ce que tu voudras mais certainement pas un analyste du Mouvement Démocrate. Après, on a certainement des visions différentes des solutions, mais on partage, lui et moi, des constats, et son livre devrait être un ouvrage de chevet pour 90% de la classe politique.
    Un ouvrier qualifié peut en effet être bien rémunéré, mais le titre du livre, c'est "recherche peuple désespérément". Il est difficile de résumer un livre de 12 pages en un seul billet. Je pense que si tu vas sur son blogue et que tu lui poses des questions, il répondra probablement.
    Pour finir, mais non justement ouvrier=pauvre est une équation tordue. Et tu as bien raison de dire que des employés du tertiaire souvent traités comme des chiens appartiennent à ce peuple que plus personne ne veut voir.
    Il y a un problème, en effet, au sein d'une bonne partie de la gauche, et malheureusement, il faut l'admettre, celle avec laquelle j'aurais espéré que le MoDem puisse avoir une proximité : la gauche de Delanoë, de DSK, hélas de Rocard désormais, de Moscovici, de Peillon (mais pas de Royal) méprise en effet ces classes popus.
    Je pense que là-dessus (mais je peux me tromper) le Front de Gauche est un peu plus crédible.
    Il y avait une tradition au sein de la démocratie chrétienne de catholicisme social et ouvrier : c'est lui que j'espère parfois retrouver au sein du MoDem et chez Bayrou, même si je te concède qu'à l'heure actuelle, il y a beaucoup de boulot dans ce parti, plus occupé à s'étriper entre amis et à se regarder le nombril qu'à se pencher sur les soucis du petit peuple.

    RépondreSupprimer
  51. @Nicolas
    Ben oui, 75% des gens sont en accord avec une de ses propositions. J'ai dit autre chose ?

    RépondreSupprimer
  52. Je le redis, une taxe sur les commentaires à la con, ça rapporterait à l'Etat. Tiens, je remets deux balles dans le nourrain !
    :-))

    RépondreSupprimer
  53. Il faudrait un arbitre alors parce que j'ai simplement eu l'impression d'essayer de débattre avec toi, pas autre chose.
    Sur le fond, voici ma pensée : il faut éviter de juger la façon dont les autres dépensent leur fric même s'ils le dépensent dans des choses qui nous paraissent parfaitement inutiles, ce qui est important c'est d'essayer de donner l'exemple soi même de ce qu'on voudrait voir faire par les autres et non de forcer les autres à faire ce qu'on juge bon.
    Si les riches ne veulent rien donner, tant pis pour eux, mais je ne vois pas ce que j'ai à redire sur ce fric que je n'ai pas gagné.

    RépondreSupprimer
  54. Le commentaire de notre ami Poireau est un rayon de soleil dans cette sale journée :
    "Je le redis, une taxe sur les commentaires à la con, ça rapporterait à l'Etat. Tiens, je remets deux balles dans le nourrain !
    :-))"

    Bonne soirée

    RépondreSupprimer
  55. D'accord avec Poireau, et en plus, il faut faire payer les riches en commentaires! Heu… à la réflexion, ils sont obligés de bosser plus que la moyenne pour répondre, l'idée est peut-être injuste…

    RépondreSupprimer
  56. Commentaire final et définitif : les pauvres ne rêvent que d'une chose, c'est de devenir riches (et ils ont parfaitement raison : c'est mieux d'être riche que pauvre, même si ça fait chier les ânes gauchistes). La preuve : il n'y a que les pauvres qui jouent au loto.

    RépondreSupprimer
  57. SCOOP : Google rachète le Loto pour en sortir une version gratuite.
    :-))

    RépondreSupprimer
  58. Deux questions fondamentales à ceux qui veulent la fin du "bouclier fiscal" :
    - Qu'est-ce qui est indispensable au fonctionnement de l'économie et par conséquent au progrès dont elle est porteuse :
    1 - La pauvreté ?
    2 - La richesse ?
    - La fuite des capitaux a un double effet à l'égard de l'économie d'un pays : 1° Elle la prive d'une partie de ses moyens 2° Elle offre ces mêmes moyens à des économies concurrentes.
    1 - Vrai ?
    2 - Faux ?
    L'état dans lequel 40 ans d'aveuglement ont mis le pays nécessite que ceux qui - à droite comme à gauche - se font les apôtres d'une égalité de façade et d'une compassion calculée, nécessite une réponse par oui ou par non à ces deux questions. La suite dépend d'une prise de position sans détours ni circonvolutions démagogiques de leur part.

    RépondreSupprimer
  59. Tiens ! 60ème commentaire. La fiscalité fait recette...

    L'Hérétique,

    Ton commentaire est trop long. Et j'ai du mal à comprendre pourquoi tu dépenses tant d'énergie à défendre Bayrou dans les commentaires, ici.

    Je n'ai pas soufflé dans l'appeau à troll. Tu es tombé dedans tout seul.

    "Ce qui serait inadmissible, dans une société, c'est qu'un grand nombre d'individus s'appauvrissent pendant que d'autres s'enrichissent faramineusement. Ce n'est actuellement pas le cas en France. "

    Si c'est le cas. Pas un grand nombre, mais 1, 5 ou 10% de la population s'enrichit alors que les autres "se nivèlent" par le bas.

    Tzatza,

    Il y a un arbitre : c'est moi, le taulier du blog. Ton dernier commentaire est assez raisonné, pas les précédents.

    Cela dit, il part toujours d'une erreur : personne ne juge de la manière utilisée par les autres pour dépenser leur pognon. On s'en fout.

    Didier,

    Oui. Tout le monde rêve d'être riche. Mais il ne s'agit pas de ça. Vous êtes à côté de la plaque et vous pouvez, si vous voulez, considérer votre commentaire comme définitif, c'est grotesque.

    Poireau,

    Du gratuit ! J'achète !

    FalconHill,

    Vive Poireau !

    Le Coucou,

    Le conseil constitutionnel tranchera.

    Connard anonyme,

    Ce sont toujours les autres qui sont démagogiques... Maintenant, relis ton commentaire...

    RépondreSupprimer
  60. Anonyme,

    le bouclier fiscal n'a fait revenir aucun évadé fiscal...Tout le monde le sait maintenant... (sauf toi apparemment)

    RépondreSupprimer
  61. @Nicolas
    Je te résume : gentil centre-droit, vilains socialos, gentils cocos avec les ouvriers. Ça va , comme ça ?

    RépondreSupprimer
  62. Ca pourra le faire. Mais tu devrais y réfléchir sérieusement avant d'agiter des doigts sur ton clavier.

    RépondreSupprimer
  63. J'avoue que je ne comprends pas dans ce cas.
    Qu'est ce qui pour toi ou pour les socialistes justifie l'impôt ?
    Du point de vue du droit, ou du point de vue moral ?

    RépondreSupprimer
  64. Tzatza,

    Arrête de tout ramener au droit et à la morale. D'autant que le droit est fait par la loi qui fait aussi les impôts...

    RépondreSupprimer
  65. Pour éviter de rabacher toujours les mêmes sottises sur les pauvres, les riches, l'accroissement des inégalités et gnin-gnin-gnin, on lira avec profit ceci et cela...

    RépondreSupprimer
  66. Didier,

    A part la fin d'un deux articles que vous proposez (le dernier que j'ai lu mais je ne sais pas si j'ai lu dans l'ordre), les braves gens qui ont écrit ces bêtises ne font que contester le thermomètre !

    Je résume en gros : une convention internationale définit le modalité de calcul du seuil de pauvreté et ces gugusses tentent de démontrer qu'il mauvais. Ils sont peut être raison mais on s'en fout, ça ne change pas le fond du problème.

    En outre, les notes d'officines libérales ne m'intéressent que peu.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...