Ayant trouvé un titre rigolo, je suis obligé de faire un nouveau billet sur l’anonymat et le projet de loi du Sénateur Masson. Maître Eolas est venu commenter chez moi :
« Ne vous focalisez pas sur la seule mention lisible de la proposition de loi qui ajoute la mention d'une adresse électronique du directeur de la publication sur les sites professionnels. Ça n'a aucun intérêt, puisqu'en pratique c'est fait depuis longtemps.
L'important est le 2e alinéa qui impose aux non professionnels les mêmes mentions que les professionnels. Ces mentions figurent à l'art. 6, III, 1 de la LCEN : leurs nom, prénoms, domicile et numéro de téléphone. Yep, le téléphone aussi. »
Je le remercie. Ca montre que je ne sais pas lire un texte de loi. Il se trompe un peu : c’est sur la mention illisible de la loi que j’ai focalisé ! Et comprise de travers.
A ce sujet, Hermès voir un inconvénient supplémentaire à ce texte : la fin des discussions en commentaires des blogs.
Du coup, je me pose des questions ! Tiens ! Twitter est assimilé à du « microbloglage ». Les twiteurs sont des « personnes éditant à titre non professionnel un service de communication au public en ligne » ?
Ils doivent mettre leur adresse dans leur profil ? Quand je twite « Au bistro », les cambrioleurs pourront savoir que je ne suis pas chez moi ?
Et les mômes qui ont des Skyblogs ? Ils indiqueront obligatoire leur numéro de téléphone portable ? Et fournir leur adresse à leurs pédophiles préférés ?
On n’a pas fini de rigoler avec cette loi…
Communication publique, ça peut aller loin : suffit d'ouvrir sa gueule à la Comète assez fort pour que 2 clients entendent !
RépondreSupprimerJ'aurais bien une idée pour éviter l'anonymat dans cette situation, mais ça doit valoir un point Godwin.
Pilou, c'est un pseudo, ça ?
RépondreSupprimerNicolas, pour le skyblog au point où ils en sont ils peuvent filer leur digicode, adresse, tel mobile,... : les 30 millions de mots de passe des skyblogueurs ont apparemment été piratés via une faille dans Waka la plateforme hyper hype pour la jeunesse...initiée par gouvernement !
RépondreSupprimerJe viens d'écouter l'interview de Masson sur le blog de JCDR et comme on peut pas y mettre de commentaires, il faut que je trouve un endroit où m'énerver !
RépondreSupprimer"Un blog c'est l'équivalent d'un journal dans la presse écrite". C'est vraiment agaçant cette réduction des blogs à ceux qui sont centrés sur l'actu, l'opinion politique, ou parlent publiquement de leur entreprise, bordel ! Ce journaliste, n'a pas assez insisté à mon goût sur cette question des autres blogueurs. J'aimerais bien savoir ce que Masson aurait à répondre si on l'emmène sur ce terrain-là.
C'est pourtant simple, Nicolas, avec ton adresse un avocat peut t'envoyer un recommandé, donc agir à ton encontre conformément à la loi. Mais il faut bien se souvenir que passé 3 mois après la mise en ligne, on ne peut plus intenter d'action en diffamation, aussi, ne nous laissons pas abuser par d'éventuelles menaces qui seraient abusives. A bon entendeur…
RépondreSupprimerJ'ai oublié de te féliciter pour ton titre !
RépondreSupprimerVlad,
RépondreSupprimerOui.
See Mee,
Va voir le billet d'Authueil (celui d'hier, je crois) : Masson s'est planté, il veut juste l'adresse email.
Rimbus,
Non, voir ma réponse à See Mee,
Rimbus,
Merci !
Tu laisses sous entendre que Masson voudrait aider les pédophiles, c'est grave. Heureusement, j'ai ton adresse !
RépondreSupprimer:-))
Un titre qui ne casse des briques, quand même !
RépondreSupprimer:-))
[Non mais oh ! :-) ].
Je n'ai pas la sienne. Comment le dénoncer ?
RépondreSupprimerC'est un sujet à aborder à la truelle !
RépondreSupprimerOn pourrait peut-être faire comme les financiers : nous domicilier aux îles Caïmans?
RépondreSupprimerCe Masson me fait trébucher de dix ans.
RépondreSupprimerLe Coucou,
RépondreSupprimerY'a des bistros ?
Christian,
Ah.