On comprend fort bien que Nicolas Sarkozy veuille rester ferme sur la réforme des retraites. « C’est la réforme clé du mandat de Nicolas Sarkozy, celle qui doit montrer qu’il a réformé la France, qu’il a tenu ses promesses. Une réforme qu’il veut «juste», du moins comprise comme telle par les Français, ce qui semble loin d'être le cas. »
Quelles promesses ? Travailler plus pour gagner plus ? La sécurité ? La République Irréprochable ?
« Pour les conseillers du chef de l’Etat, tout l’enjeu, c’est de dire que ce n’est pas une «réforme idéologique», de droite, mais dictée par la démographie, le vieillissement de la population. »
Par ce qu’on dit depuis longtemps mais aussi avec les éléments que rappellent brillamment Gaël et Seb, aujourd’hui, on sait que la réforme n’est pas dictée par la démographie ou le vieillissement de la population. Personne ne sait comment va s’orienter la démographie et l’éternel PIB, vous savez le gâteau qu’on doit se partager pour vivre.
La réforme est idéologique. Tout le monde le sait… puisque les conseillers du président vont se dépêcher de démontrer le contraire.
« Le ministre du Travail est plus qu’affaibli à la veille de l’examen du texte à l’Assemblée. D’où la volonté de le protéger en faisant monter au créneau d’autres personnalités. Ce week-end par, exemple, point de ministre du Travail dans les médias: c’est Henri Guaino, conseiller spécial du Président, et Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, qui sont montés en première ligne pour évoquer la réforme des retraites et les éventuelles concessions du gouvernement. »
Je partage la colère d’Elmone qui nous rappelle que les postes occupées M. Guaino et Guéant ne les autorise pas nécessairement à supplanter le pouvoir politique qui devrait être incarné par le gouvernement.
« Malgré tout, le gouvernement l’a dit et répété, pas question de toucher aux 62 ans, âge légal de départ à la retraite. C’est «le marqueur» de la volonté de réforme pour Nicolas Sarkozy. Le chef de l’Etat ne peut pas échouer sur ce qu’il qualifie de «réforme emblématique» de son mandat, sa «priorité absolue». «Rien n'est absolument intangible, sauf l'âge de départ à la retraite, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'efforts à faire pour les carrières longues et les carrières courtes, pour tenir compte de la pénibilité, pour tenir compte du rythme du travail des femmes», a expliqué Henri Guaino ce week-end. »
Si ce n’est pas de l’idéologie, ça ?
L'autre jour, François Baroin nous annonçait une nécessaire réforme hausse des impôts, après 2012. Rien n'est financé. Rien n'est prêt. Tout ce qu'il faut : pouvoir dire "j'ai fait LA réforme".
Prem's !
RépondreSupprimer[Ça s'arrose !].
Elmone a parfaitement raison. Que font ces secrétaires de direction en lieu et place d'élus du peuple, on se demande !
RépondreSupprimerPour la retraite, de toute façon, ce n'est pas l'âge qu'il faut regarder mais le nombre de trimestres de travail nécessaires. Ainsi, pour cette réforme, on sera plus près d'une retraite à 67 ans si on met en parallèle la politique de course aux diplômes qui existe depuis les années 80 !
:-))
Personnellement je pense que le gouvernement devrait taper dans l'isf avant toute réforme qui touche le peuple. Aubry a dit qu'elle était d'accord pour payer plus d'impôt, qu'est-ce qu'ils attendent au gouvernement ? Elle est où la solidarité, toujours du même côté ?
RépondreSupprimerTout à fait d'accord : Halte aux réformes idéologiques. Plus que des réformes idéales et logiques !
RépondreSupprimerMonsieur,
RépondreSupprimerJe découvre à l'instant votre blog et je vous félicite pour la tenue de cette maison de qualité.
Je ne manquerai pas dans les prochaines heures de parler de lui sur mon propre site.
Si vous le voulez , nous pouvons procéder à un échange de lien que je précise gratuit.
Dans l'attente de vous lire , bien cordialement.
Un confrère
Ps : avait vous des nouvelles d'un dénommé Balmeyer et d'un autre Mitslav ?
Un sondage d'hier a montré que plus de 75% des Français considèrent que la réforme est injuste et ne croient pas à sa pérennité .
RépondreSupprimerQuel que soit le nombre de manifestants demain, le gouvernement annonce qu'il ne changera rien sur des fondamentaux de la reforme : retraite à 62 ans (au mieux), report à 67 ans de la retraite à taux plein pour les carrières incomplètes.
Cela montre bien que le gouvernement porte une réforme idéologique et qu'il n'a rien à faire de l'avis des Français.
De plus, il est vrai qu'il n'est pas normal que des conseillers présidentiels parlent à la place des ministres.
Y a pas plus simple que les retraites quand c'est bien expliqué :
RépondreSupprimerhttp://comite-de-salut-public.blogspot.com/2010/09/toute-la-putain-de-boulangerie.html
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RépondreSupprimerTiens... J'ai appris que Liliane Bettencourt était exonéré, de fait, de cotisations sociales. La femme du ministre du travail aura bien travaillé.
RépondreSupprimerTueurdébile,
RépondreSupprimerTu fous le camp de ce blog qui n'est pas destiné à être support de la publicité pour le tien.
Denis,
Elle connait sont boulot !
Bourguignon,
Je lis CSP.
Dominique,
Oui c'est le bordel.
Eric,
De retour parmi nous !
PRR,
Ta gueule.
Dominique,
Quelle solidarité ?
Poireau,
Ca va finir à 75 ans et des connards prétendront que c'est au nom du progrès.