C’est bien la peine d’avoir quatre blogs si c’est pour ne rien glander depuis deux ou trois jours. Ce matin, j’ai bien épluché la presse pour trouver des conneries à dégoiser ici mais le vide intersidéral de l’actualité me navre. Alors je fonce faire un tour des blogs et je découvre l’actualité qui a amusé mes camarades de jeu.
Et paf !
Une polémique à propos de un gendarme qui a abattu un gaillard entravé qui d’enfuyait. Ne voila-t-il pas Rimbus qui rebondit sur Yann pendant que Val rebondit sur l’Hérétique ou le contraire, j’ai du mal à suivre.
Il faut dire que ce dernier est fidèle à lui-même : il emploie le terme « bobo » dès la première phrase de son billet visant à légitimer la position du gendarme qui a tiré sept balles, excusez du peu, dans le dos d’un type.
Je ne sais pas ce qui a motivé le gendarme et encore moins ce qui a motivé le tribunal qui l’a relaxé.
Amen.
Toujours est-il qu’abattre un homme en lui tirant le dos ressemble beaucoup à un assassinat. Qu’on justifie le geste du gendarme est une chose. Qu’on critique violemment ceux qui s’interrogent et qu’on se prétend démocrate est à mourir de rire.
Fais attention, tu critiques un gendarme, alors qu'on est en plein vigipirate ! A Londres, on te met en garde à vue pour moins que ça.
RépondreSupprimerIl s'est peut-être laissé accuser pour ses six autres collègues qui eux aussi ont tiré dans le dos du fuyard ?
RépondreSupprimerC'est peut-être le type qui écrit des poèmes obscènes à Suzanne.
RépondreSupprimerVive la Police. Y compris celle de Londres.
7 balles ? Il avait fait un pari avec ses collègues ?
RépondreSupprimer:-))
[Le billet de L'Hérétique est particulièrement malsain… :-| ].
Clic
RépondreSupprimerClic
Clic
Clic
Clic
Clic
Clic…
Touché !
Pourquoi malsain ?
RépondreSupprimerSuzanne : il justifie le tir du gendarme d'après le pedigree du repris de justice. Il ajoute une belle couche de spéculation sur "vous imaginez le danger pour les gentils nenfants"…
RépondreSupprimer:-)
Poireau,
RépondreSupprimerMalsain, je ne sais pas si j'irais jusque là, mais il est en tout cas de mauvaise foi parce que 7 balles dans le dos, ce n'est pas pareil qu'une sommation avec un tir en l'air plus une balle dans les jambes.
7, je sais que c'est un chiffre magique mais y a des limites à la passion qu'ont certains pour la numérologie...
Maintenant, c'est vrai que je dois avoir le jugement biaisé parce que selon mes critères, le vol qualifié par l'Hérétique de "crime grave" ne l'est pas véritablement à mes yeux. On n'est pas face à un tueur multirécidiviste tout de même. Affirmer qu'un cambriolage et une fuite d'un commissariat constitue un pari fait avec la mort, c'est légitimer que ce crime puisse être passible de mort. Or, vu comment on fait chier les musulmans, on ne va pas se mettre à appliquer la charia chez nous, non ?
Je sens qu'on va me dire que je n'aimerais pas du tout me faire cambrioler. C'est vrai, ça m'est déjà arrivé du reste et c'est une plaisanterie dont je me serais bien passé, cela dit, je ne me vois pas tirer dans le dos d'un mec qui s'enfuit avec ma chaine Hi-fi sous le bras. Je fais comme tout le monde, j'appelle mon assurance...
Aux Etats-Unis, tirer dans le dos d'un gars qui s'enfuit n'est pas permis, pourtant, les forces de l'ordre là-bas ont plus de droits que les nôtres...
RépondreSupprimerNormalement, tu tires quand tu es menacé, non ? Sinon, ce n'est rien de plus que l'application directe d'une peine de mort. Or, chez nous, elle n'existe plus depuis 81 et je ne sais même pas si elle punissait la fuite de commissariat. :)
Dorham : finalement, tu rejoins de très près mon "malsain" ! :-))
RépondreSupprimerMais... En fait, il n'avait pas l'intention de tuer... - commentaire de l’hérétique...
RépondreSupprimerje m'abonne..
RépondreSupprimerSuzanne, Nicolas, Dorham : je n'avais pas suivi le lien, je parlais de cet article de l'hérétique :
RépondreSupprimerhttp://heresie.hautetfort.com/archive/2010/09/17/le-gendarme-devait-tirer.html
Bon, ok. Mais s'il est admis qu'un gendarme a le droit de tirer sur un fuyard, quoiqu'ait fait ce fuyard, il est aussi admis que le gendarme recommence tant que le type continue à courir, non ? (donner plus de leçons de tir aux gendarmes...) C'est abusif de le qualifier d'assassin.
RépondreSupprimerpar contre, il y a un gendarme ou policier, je ne sais plus, qui aurait du être sanctionné, et un préfet qui n'a rien dit à ma connaissance. Là, il n'y a pas eu mort d'homme. C'était lors de l'expulsion de Roms à Montreuil, quand on a séparé les hommes des femmes et des enfants et qu'on a dit "si vous continuez à crier, on emmène les enfants". On ne peut pas parler d'accident, ce n'était pas mortel mais c'était odieux, inhumain et inacceptable.
"Aux Etats-Unis, tirer dans le dos d'un gars qui s'enfuit n'est pas permis, "
RépondreSupprimerQuel que soit le gars ?
Je ne vais pas répondre à tout le monde, juste à Rimbus et au dernier com. de Suzanne.
RépondreSupprimerJe n'ai pas qualifié le gendarme d'assassin...
(oui, Suzanne, même si c'est un Noir, va-t-on me répondre.)
RépondreSupprimer7 balles... Le flic a totalement perdu contrôle...
RépondreSupprimerben kicékadit que c'était un assassin, alors ? (j'arrête de commenter, je ne comprends plus rien)
RépondreSupprimerSuzanne,
RépondreSupprimerJ'ai dit "ressemble à un assassinat".
Suzanne,
RépondreSupprimerOui, c'est ultra-réglementé aux Etats-Unis le permis de tuer...
Personnellement, je ne considère pas que ce flic soit un assassin, mais il a tué un homme en lui tirant dans le dos. les flics doivent être capables de courir...ou d'être plusieurs...
Le truc Suzanne, c'est "dans le dos", c'est cela qui pose problème.
RépondreSupprimerEt si, au lieu de rejuger l'affaire par commentaires interposés, on essayait de trouver le compte-rendu du jugement qui doit bien en comporter les motivations...
RépondreSupprimerDorham: mais les flics français ne savent pas utiliser le lasso, eux !
RépondreSupprimerOUi, bon, je comprends ce que vous voulez dire, et si ça s'est passé aussi simplement, s'il avait suffi que trois flics le coursent un peu et le flanquent par terre, avant de le ramener at home, ce n'était pas sportif de le canarder dans la rue.
Afin de nuancer mon propos, cela dit, je ne crois pas qu'il existe vraiment une justice à deux vitesses. Nous trouvons à juste titre consternant que le chef de l'état porte des jugements sur des décisions de justice quand des délinquants sont remis en liberté, nous devrions donc nous garder des mêmes jugements vis à vis d'un juge qui relâche un policier dans ce qui semble de loin à une bavure.
RépondreSupprimerIl a sans doute des éléments que nous n'avons pas à disposition...
Polluxe,
RépondreSupprimerOn ne juge pas le jugement, juste le billet de l'Hérétique.
Suzanne,
RépondreSupprimerUtiliser le lasso permet pourtant d'obtenir des points de pénibilité à faire valoir au moment de la retraite, c'est ballot de s'en priver ; de ça et des filles aux seins silliconnés aussi qui marchent sur le plage.
Polluxe,
RépondreSupprimerC'est nettement mieux de parler sans savoir comme on le fait, sinon, on ne serait pas au bistro...
Nan, mais faut tout leur dire à ces jeunes gars...(pffff)
(on serait mieux chez l'Hérétique)
RépondreSupprimer"sur le plage", c'est le Jane Birkin qui est en moi...
RépondreSupprimerBen, déjà avec un pseudo comme ça, heureusement qu'il a attendu le 20ème siècle pour naître...
RépondreSupprimerDorham: Polluxe est une dame. (avec des seins, comme on en voit sur la plage)
RépondreSupprimerbon, je vais cliquer...
RépondreSupprimerEt voilà, Dorham et moi papotant sur un blog, c'est une calamité. On vous plombe un sujet sérieux en moins de deux.
RépondreSupprimerFemme, femme, simplement j'te dis
RépondreSupprimerQue j't'aime, j't'aime
T'es comme un soleil qui brille
Dans mes nuits
Et je prends racine en toi
Femme, femme, j'te dédie ces mots
A toi, rien qu'à toi
Et ils te diront, comment du néant
Tu as fait un homme de moi
Silence on tourne, lumières caméras
Jusqu'à que blanc en douceur
N'aie pas le trac, j'suis près de toi
On s'ra si beau en couleur
Femme, femme, simplement j'te dis
Que j't'aime, j't'aime
T'es le feu qui brule
Et j'dors, dans ton corps
Pour me réchauffer en toi
Oh femme, femme, j'te dédie ces mots
A toi, rien qu'à toi
T'es comme un soleil qui brille
Dans mes nuits
Et je prends racine en toi
Femme, femme, star de mes films secrets
Tu sais j't'aime, j't'aime
Et j'dors dans ton corps
Femme, femme, j'te dédie ces mots
A toi, rien qu'à toi
T'es comme un soleil qui brille
Dans mes nuits
Simplement j'te dis
Que j't'aime, j't'aime
Et j'dors, dans ton corps
Femme que j'aime ...
(c'était un poème à 2 euros rédigé pendant une brocante)
C'est plus 8 euros ?
RépondreSupprimerLa brocante, c'était hier, là c'est les soldes...
RépondreSupprimerComme d'habitude, on me fait dire ce que je n'ai pas dit.
RépondreSupprimerJ'ai dit que le gendarme devait tirer pour stopper le fuyard, même s'il prenait le risque de le tuer. Je n'ai pas dit qu'il devait le tuer.
Dire que le gendarme est un assassin est grotesque. Il a accompli sa mission. Certes, pas au mieux, mais il l'a accomplie.
Ensuite dire que le fuyard n'était qu'un simple voleur est un mensonge : c'est un individu qui avait commis de nombreuses agressions pour voler. Pas tout à fait le même profil que le gentleman cambrioleur que vous voudriez qu'il soit. C'était aussi un individu qui avait foncé sur les gendarmes (n'hésitant donc pas à faire un mort si nécessaire).
Ne le transformez pas en héros d'une justice prétendûment inique.
Moi, je suis du côté de la loi, pas de celui du banditisme, c'est tout.
Je n'ose pas faire de commentaires sur le poème de Dorham. Je me rends compte subitement que parfois, deux euros, c'est tout de même beaucoup d'argent.
RépondreSupprimerL'Hérétique,
RépondreSupprimerTu as aussi traité de bobo et de je ne sais quoi les gens qui critiquent cette décision de justice.
On ne fait que dire qu'il a fait une faute en laissant s'enfuir un type et qu'il aurait pu courir derrière, d'autant que le type avait les pieds entravés.
Quoi ? Quoi ? Ah non, mais c'est trop fort, quand je lis ce genre de commentaire, ça me donne en vie de partir en papouasie... Vous vouliez un poème Suzanne, maintenant faut payer, sont radins ces bretons...
RépondreSupprimer@Nicolas "On ne juge pas le jugement, juste le billet de l'Hérétique. "
RépondreSupprimerpas seulement puisque le billet de l'hérétique parle aussi du fond de l'affaire...
Polluxe,
RépondreSupprimerSi tu veux...
Si tu vas pas là, j'ai eu le droit au qualificatif d'"abject" (la gauche adore, j'ai noté, ce qualificatif) de pov'tanche, on m'a expliqué que ma réputation était surfaite, que je ne trouvais pas de parti à la droite du FN et j'en passe...
RépondreSupprimerEnsuite, je n'ai pas dit que c'étaient tous des bobos, mais que la gauche hystérique balayait un spectre large qui allait des adeptes du grand soir jusqu'aux bobos dont certains, d'ailleurs, ont été longtemps proches du MoDem...
J'aime bien le "il a fait une faute"...Je crois que la situation n'était pas aussi simple. Il aurait en revanche sans doute du le laisser coffré dans sa cellule, on n'en serait pas là aujourd'hui.
La situation n'est pas simple, en effet... Ton billet est burlesque, au fond (le premier). Tu expliques que le type tire dans le noir à proximité d'un pensionnat pour sauver la vie d'enfants...
RépondreSupprimerEt tu fais un deuxième billet pour fustiger la gauche hystérique.
Je débarque sans savoir de koikoncoz, mais je veux bien racheter la daube du Rital pour 0,80 €...
RépondreSupprimerDans le cadre de ma solidarité avec les populations immigrés d'ancienne date.
Didier,
RépondreSupprimerArêtez, va falloir que je verse des royalties à J-Luc Lahaye !
Tout ça, c'est la faute de la DDASS !
RépondreSupprimer007 balles dans la peau !??
RépondreSupprimer007 balles dans la peau !??
RépondreSupprimerUn peu de sérieux ! Au fait, tu as vu que l'hérétique a mis ton compte twitter en lien dans son billet ?
RépondreSupprimerOui, j'ai vu ce matin, je lui répondrai à tête reposée, ou pas !!!
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