Z’avez-vu, je fais dans le titre à sensation ! Il n’empêche que Charles Millon a confirmé, « l'existence de rétrocommissions versées jusqu'en 1995 en marge d'un contrat de vente au Pakistan de sous-marins français. »
Rappelons que « L’affaire […] est une affaire politico-financière qui concerne deux contrats d’armement signés en 1994. […] ces deux contrats sont soupçonnés d’avoir donné lieu à des rétro-commissions qui auraient financé la campagne d’Édouard Balladur à l’élection présidentielle de 1995. » Nicolas Sarkozy était directeur de campagne de Monsieur Balladur, alors Premier Ministre.
Et que « Entre novembre 1995 et mars-avril 1996, alors que Jacques Chirac est devenu président de la République, le Gouvernement ordonne la fin du versement des commissions […]. » Charles Million était Ministre de la Défense du gouvernement Juppé de 1995 à 1997.
Mais aussi que « Le 8 mai 2002, onze employés et sous traitant de la Direction des constructions navales et trois de leurs accompagnateurs pakistanais meurent dans un attentat. […] Au printemps 2002, alors que la justice enquêtait sur la piste islamiste, des agents de la DGSE se seraient chargées de « mesures de rétention » contre des militaires pakistanais. Le lien entre cet attentat et l’arrêt du versement des commissions demeure hypothétique[…]. »
De même que « En 2007, les juges antiterroristes Marc Trévidic et Yves Jannier vont reprendre l’affaire. Le 18 juin 2009, ils expliquent aux familles que la piste politico-financière est « cruellement logique ». Cette version est alors démentie par Edouard Balladur et qualifiée de « grotesque » par Nicolas Sarkozy. »
A force de pomper Wikipédia, je vais finir avec le Goncourt, moi !
Mais, ce n'est pas toi qui écrit les articles de wikipédia ?
RépondreSupprimer:))
Non, je ne peux pas tout faire...
RépondreSupprimersi Karachi avait été le fait de la gauche que n'aurions nous entendu!
RépondreSupprimerRomain,
RépondreSupprimerC'est sûr !
Cette affaire, comme les autres qui concernent Sarkozy me fait penser au jeu du chat et la souris —sauf que c'est la souris qui essaie d'attraper le chat.
RépondreSupprimerMediapart a aussi établi un lien entre ces traffic d'argents et Clearstream !
RépondreSupprimer:-)
Le Coucou,
RépondreSupprimerSouris, vous êtes filmé.
Poireau,
Ouais, le puits sans fond.
Certes cette affaire pue !
RépondreSupprimerMais si je peux me permettre Millon n'a pas confirmé "lexistence de retrocomissions..." Il a dit avoir l'intime conviction que des retrocomissions existaient. C'est pas tout a fait pareil. L'intime conviction n'est pas affirmation ni preuve...
bonne journée
Corto,
RépondreSupprimerJe ne fais que citer une dépêche... Mais tu peux jouer à l'avocat...
corto74 : je lis Mediapart et je trouve que tu désinforme.
RépondreSupprimerQuand un ministre comme Millon dit au juge : "oui, j'ai mis fin aux versements des rétro-commissions", il est quand même plus loin que l'intime conviction !
:-))
[Nota : je cite d mémoire l'article de Mediapart : http://www.mediapart.fr/journal/international/171110/karachi-lintegralite-de-laudition-explosive-de-charles-millon-face-au-j ].