Suite à l’intervention de commentateurs, j’ai beaucoup parlé de libéralisme, ce week-end. Du coup, le camarade l’Hérétique est venu se foutre de ma gueule et nous avons papoté en commentaires. L’Hérétique avait parfaitement raison de se foutre de ma gueule : je ne vois pas pourquoi je parle d’un truc qui n’existe pas.
Ben ouais, au grand dam de sympathiques blogueurs qui continuent d’espérer le grand soir révolutionnaire, ce machin n’existe pas. J’ai bien quelques commentateurs qui viennent me dire d’étudier la Colombie Zélandaise, digne république parfaitement libérale où tout va bien, il n’y a pas de chômage, pas de pauvres, pas de cirrhose du foie, …
Mais la Colombie Zélandaise n’existe pas. Alors, ils viennent me dire d’étudier l’Australie parce qu’ils n’ont rien trouvé de plus proche du Kremlin-Bicêtre et sans s’interroger de savoir si on pouvait décemment comparer l’Australie et la France, pays dix ou douze fois plus grand que le nôtre (colonies territoires d'outre-mer compris) avec trois fois moins d’habitants. Comme si d’ailleurs on avait la moindre idée de ce qui se passe, là-bas !
Certains garnements nous disent parfois de prendre en exemple des pays plus proches du nôtre, comme le Royaume Uni, ce qui est toujours à plier de rire.
Alors, on regarde la France. Les professions « libérales » sont parmi les plus réglementées. Les plus rigolos sont les taxis qui vont taper sur l’état et défendre une espèce de libéralisme en oubliant qu’il faut une licence pour exercer leur job… Les toubibs vivent de la sécu et les notaires sont à ranger avec les taxis. Ne les blâmons pas, on s’en fout.
Quant aux emblèmes du libéralisme, nos chers grands patrons, ils sont pour un état particulièrement fort, un état qui les protège, qui renfloue les caisses quand ça va mal et qui attend d’importants marchés publics pour se faire des couilles en or. Prenons la patronne des patrons, Madame Parisot (illustration), elle est la pédégère de l’IFOP (et propriétaire diverses sociétés touristiques à Saint-Barthélemy, ce dont on parle assez peu ; il faudrait pourtant étudier les conditions d’imposition dans ce patelon) : combien de pognon touche cette entreprise pour des histoires relatives à la vie politique en France, y compris de la part des gouvernements successifs ?
Ce n’est pas une critique, j’aime bien publier des sondages dans le présent blog dont il a été prouvé récemment, par sondage, que 100 pourcents des tauliers avaient une préférence pour la bière par rapport à l’eau minérale.
Ainsi, je peux bien parler du libéralisme : ça n’existe pas. D’ailleurs, avec Didier Goux, hier, dans les commentaires de Vallenain, on parlait de Villepin, donc de rien.
Quand un gugusse de gauche parle de libéralisme, ça fait toujours hurler. Rappelez-vous Bertrand Delanoë, il y a quelques années, quand il avait déclaré (dans son bouquin, je crois) qu’il était libéral. Ce scandale ! Mes copains leftblogs étaient tout émoustillés alors que ça ne me faisait ni chaud ni froid.
Un homme politique peut bien se revendiquer d’un truc qui n’existe pas (ou dont différentes personnes donnent des définitions différentes, ce qui revient au même)…
Je vais donc me déclarer libéral, là maintenant, d’autant que j’ai horreur de ces textes de loi qui imposent des horaires de fermeture à des bistros ou plutôt qui imposent à des préfets (je crois aussi) de fixer des horaires de fermeture.
Je veux bien être libéral mais à des conditions. Ces conditions ne sont pas libérales, je sais. Je suis un mauvais libéral, je n’ai pas fini ma formation.
La première condition sera de rétablir de forts droits de succession. Allez, hop ! 80% au-delà du premier million. Dans la poche de l’état… Ca choquera dans les chaumières mais je ne vois pas pourquoi un type aurait mérité de toucher des millions, voire des milliards, parce que son daron est canné. Ca n’en fait d’ailleurs pas spécialement un bon chef d’entreprise : les vieux auvergnats qui ont donné leurs bistros à leurs rejetons ne me contrediront pas. Sans compter… heu… non, rien. Pas de provocation gratuite.
Les successions favorisent les concentrations de capital et les monopoles parfaitement antilibéraux sans parler de la spéculation immobilière (ou pas). Tiens ! Je pourrais faire un billet de trois pages en prenant en exemple les bistros… Essayez donc d’en racheter un puis d’en gérer un à Paris…
Tout le pognon récupéré viendrait dans les caisses de l’état, celui-ci pouvant revendre les machins (notamment les actions) pour gagner de l’oseille pour payer les frais (et diminuer nos impôts) ou les garder pour toucher du dividende ce qui serait parfaitement moral.
Les méchants diront que je favorise la spoliation en volant des morts. Pas du tout. Je ne vole personne, l’héritier n’a rien mérité. D’ailleurs, le libéralisme a comme principe de base que les meilleurs s’en sortent, grâce à leur travail, leur pugnacité, leur intelligence. Pas nécessairement grâce aux relations de papa et surtout à son pognon.
Allez ! Toi aussi, trouve nous des conditions pour défendre le libéralisme. Sont tagués : Sarkofrance, Captain Haka, Cuicui, Romain, El Camino, Yann, Romain (ils s’appellent tous Romain, au PS ?), Melclalex, le Coucou. Je vais ajouter deux gonzesses pour ne pas paraître sectaire : Marie et CC.
Vous n’êtes pas obligés d’illustrer vos billets avec la photo de Laurence Parisot.
Et l'État, il a fait quoi pour "mériter" de rafler les héritages de ces gens ?
RépondreSupprimerLe problème (et c'est une tare que vous partagez avec les plus ébouriffés des libéraux), c'est que vous êtes incapables (c'est un "vous" collectif, ici) de penser les choses autrement qu'en termes strictement économiques. C'est criant dans le domaine de l'héritage, précisément.
Si j'ai bien compris, il faut encore que je bosse. Je n'ai pas le temps aujourd'hui, je vais chez un 2* du Michelin pour http://www.recettes-de-chefs.net/. Au menu ce midi, Homard tête de veau.
RépondreSupprimerYann,
RépondreSupprimerAu boulot ! (et bon appétit !)
Didier,
Ce qu'il y a d'ahurissant que vous persistiez à voir l'état comme une espèce d'entité et pas "la collectivité". Collectivité qui a mérité d'avoir un retour de la consommation qu'elle a faite (ben oui, c'est nous qui faisons le bénéfice des entreprises...) et par les marchés publics.
Ce qu'il y a d'ahurissant, aussi, c'est que vous voudriez qu'on aborde le libéralisme, en France, sous un angle autre qu'économique, surtout dans un blog de gauche.
Je veux bien vous faire plaisir : on va extraire de l'assiette de l'imposition les biens (autres que valeurs mobilières ou spéculatives) qui sont dans la famille depuis plus de 20 ans...
Non, non, laissez tomber...
RépondreSupprimerMerci !
RépondreSupprimerDidier, Yann,
RépondreSupprimerVous êtes priés de faire des commentaires auxquels je puisse répondre.
En tant que libéral courant Tibéri, je ne travaille pas à moins de 12000 euros le paragraphe, de toute façon... (recopié, le paragraphe, hein)
RépondreSupprimerLes socialistes n'ont rejeté Dieu que pour mieux l'incarner à travers l'État. Ensuite, ils viennent nous expliquer que la liberté n'existe pas. L'État, Alpha & Oméga de toute activité humaine. L'exemple est d'ailleurs merveilleusement choisi : tu es poussière, et tes réalisations retourneront à l'État. Ainsi le cycle est-il bouclé. Non, l'État n'est pas la collectivité. Z'avez pas fini d'être déçu, mon bon.
RépondreSupprimerD'accord avec Mandos...
RépondreSupprimerMandos,
RépondreSupprimerL'état DEVRAIT être la collectivité. Les socialistes ont rejeté Dieu parce qu'il n'existe pas.
Par contre, tu confonds liberté et libéralisme, ton commentaire devient donc complètement stupide. En outre, tu opposes les socialistes aux libéralistes mais tu crois que la droite catholique et interventionniste est plus libérale ?
Didier,
RépondreSupprimerJe lui ai répondu...
Oui je suis d'accord pour l'imposition de l'héritage à 80%. C'est en droite ligne des réflexions libérales pré révolutionnaires qui visaient à remettre en cause l'oligopole féodale totalement improductif.
RépondreSupprimerMaintenant, d'accord aussi avec didier. Travaillant pour l'Etat, je peux vous dire que l'Etat est loin d'être la collectivité. Il est devenu une structure à part entière avec ses propres objectifs (péréniser ses services au détriment des besoins réels de la communauté).
Le monopole de l'Etat doit donc être combattu ainsi que tous les monopoles pour empêcher ces abus de position dominante qui finissent pas naître obligatoirement.
Pour moi c'est donc cela le libéralisme, permettre un équilibre qui ne soit pas dominant entre entreprise, société civile et Etat en prônant le mérite. Et c'est en cela que le libéralisme peut être et devrait être de gauche, succédant en droite ligne à la philosophie des lumières.
Antoine,
RépondreSupprimer"permettre un équilibre qui ne soit pas dominant entre entreprise, société civile et Etat en prônant le mérite. "
Ca ne veut pas dire grand chose... et ça laisse de côté l'individu.
8 mecs et 2 nanas : tu es sectaire :-)
RépondreSupprimerAntoine, (bis)
RépondreSupprimerJe vais répondre plus précisément sur l'aspect "monopole de l'état". On peut, en effet, casser certains monopoles si on le souhaite mais ça ne doit pas devenir un dogme.
Deux exemples :
Le premier à propos des opérateurs de téléphone mobile. Actuellement, c'est totalement privé. Du coup, on a trois opérateurs qui installent des antennes provoquant une "pollution" (des ondes machins...) alors qu'un opérateur public (ou sous licence) par secteur géographique suffirait à assurer le service et à "louer des fréquences" aux différents opérateurs.
Le deuxième à propos de l'école (outre le fait que je suis furieusement attaché à l'école publique) : une mise en concurrence ne doit pas arriver à priver l'éducation nationale de certains de ses rôles "annexes", comme l'aménagement du territoire, l'apprentissage de la mixité sociale (je vais faire hurler Didier Goux) ou un tas de bazars que de braves gauchistes pourraient inventer.
Par ailleurs, la mise en concurrence empêche certaines péréquations et tuant certains services publics dans des secteurs ruraux. On pourrait s'en foutre mais pas moi... Mais tant qu'on aura pas trouvé la solution...
Enfin, la décentralisation prônée par la gauche et cassée par la droite (ben ouais, la réforme des départements revient à la suppression d'un échelon et la société du Grand Paris est une recentralisation) permet de mettre en concurrence certains services.
Isabelle,
RépondreSupprimerOui. Mais c'est le hasard (regarde mes liens entrants, sur le blog : il s'agit aussi essentiellement de mecs).
"Collectivité qui a mérité d'avoir un retour de la consommation qu'elle a faite"
RépondreSupprimerLa consommation ne donne le droit à rien d'autre que sa réalisation. Supposer le contraire amène à l'absurde de la consommation qui rapporte au lieu de coûter.
Pour ce qui est de l'héritage, personne ne le mérite, ni l'état, ni les descendants. Cependant, il y a du capital qui n'appartient plus à personne. Qu'en faire? Il n'y a aucun argument économique pour choisir. C'est un choix de société, c'est-à-dire politique: une société filiale ou atomisée, et tout le spectre entre les deux.
"L'état DEVRAIT être la collectivité."
Non, l'état incarne la part publique de la collectivité. Il y a aussi une part privée, à ne pas confondre avec individuelle. Un état qui serait la collectivité serait totalitaire, par définition. Non merci.
"Les socialistes ont rejeté Dieu parce qu'il n'existe pas."
Proposition non-démontrable. Il ne peut y avoir d'affirmation catégorique. A la question " Le divin existe-t-il?" le deux réponses sont des croyances.
C'est bien pour cela que la science ne s'y intéresse pas. Le problème des causes ultimes ne sont pas de son ressort. Seules les causes dites "proches" le sont.
Paul,
RépondreSupprimerA ton machin sur l'existence de Dieu, je ne rentrerais pas un débat idiot. Mais non. La "non croyance" n'est, par définition, pas une croyance. En outre, la croyance a été acquise, généralement par l'éducation. Or mes parents ne m'ont jamais appris la non existence de Dieu.
Pour le reste, c'est bien gentil d'avoir répondu à mon appeau à trolls en répondant uniquement sur des extraits des réponses que j'ai faites à mes commentateurs.
Tu joues sur les mots. Je vais faire pareil "Non, l'état incarne la part publique de la collectivité." Tu as raison et je m'en fous et tua tort et ça m'amuse. Ben, non, ça peut aussi être les communes, les régions, bref toutes instances démocratiques.
Nous en revenons toujours à la même chose : les libéraux n'ont rien à dire et jouent sur les mots. Ils parlent de l'état pour le désigner comme un monstre.
"our ce qui est de l'héritage, personne ne le mérite, ni l'état, ni les descendants. Cependant, il y a du capital qui n'appartient plus à personne."
Ben un truc qui n'appartient à personne appartient DE FAIT à la collectivité, quelle que soit son incarnation...
"Ca ne veut pas dire grand chose... et ça laisse de côté l'individu."
RépondreSupprimerC'est limpide pour moi, la collectivité ne devrait dépendre ni d'un monopole d'état, ni d'un monopole privé. Il faut qu'elle est un moyen de choisir et de contrôle les deux offres.
L'individu lui est au sein de la collectivité où il faudrait aussi qu'il puisse être libre et indépendant sans pressions la communauté sur lui.
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Pas d'accord sur la pollution des ondes, au contraire, permet de ne pas être saturé. Il y a en effet un moment où le réseau est en surcapacité mais cette surcapacité est ensuite utilisée par l'innovation. Un monopole public de télécommunication serait lui par contre toujours en retard, économe certes mais bridant les capacités et aillant beaucoup de mal pour réagir aux innovations postérieures.
Je suis tout à fait pour l'aménagement du territoire et l'éducation pour tous. Si l'administration se spécialisait dans l'organisation, comme elle l'a faite en suède, elle pourrait justement le garantir en imposant un service minimum et en le contrôlant. Aujourd'hui notre Etat fait tout et très mal... On peut très bien avoir par exemple une obligation pour les futures postes d'un tarif unique sur tout le territoire. Le système de concurrence dans le domaine du gaz et de l'électricité me va très bien s'il y a comme aujourd'hui un tarif réglementé et la possibilité de revenir à ce tarif règlementé librement.
Antoine,
RépondreSupprimer"L'individu lui est au sein de la collectivité où il faudrait aussi qu'il puisse être libre et indépendant sans pressions la communauté sur lui."
Ben non. Le fait de vivre en collectivité impose des codes. Tiens ! Le savoir-vivre en est un qui n'est pas réellement "codifié". Il est bien exercé par une pression de la communauté.
"Un monopole public de télécommunication serait lui par contre toujours en retard"
Typique de la pensée libérale mais sans aucun fondement. D'ailleurs France Télécom et à l'époque opérateur public, créateur du Minitel, a été le premier à penser à créer un machin qui permettait aux entreprises de gagner du pognon avec des serveurs accessibles par le public...
"On peut très bien avoir par exemple une obligation pour les futures postes d'un tarif unique sur tout le territoire. "
Non. Un opérateur privé ne viendrait pas délivrer du courrier dans la campagne et obliger un opérateur à couvrir tout le territoire est assez risible d'un point de vue libéral.
On en revient au thème de mon billet : pour qu'un truc libéral soit possible, il faut réglementer. Ca n'a rien de libéral.
Et comme je disais plus haut, tout ce qui reste aux libéraux est de critiquer l'état.
"Ben non. Le fait de vivre en collectivité impose des codes. Tiens ! Le savoir-vivre en est un qui n'est pas réellement "codifié". Il est bien exercé par une pression de la communauté."
RépondreSupprimertout à fait, il y a des codes pour être en communauté. Mais les codes peuvent être nuancés, discutés, négociées, bref rendre à l'individu sa liberté d'appréciation, de choisir son degré d'intégration à une communauté. Tout cela est l'enjeu d'une société libérale.
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Sur la question des monopoles publics performants, on nous parle toujours du tgv, du minitel et autres. C'est un modèle périmé, je dirais même fantasmé. Ok il y a une ou deux trouvailles sur 50 ans. Mais pourquoi ces modèles ne se sont pas imposés ? Pourquoi ce modèle vertueux n'a pas perduré ? N'est-on pas d'accord au final qu'Internet est bien mieux avancé que le minitel et préférons le PC au thomson ? N'aurions pas pu avoir des modèles plus performant dans un système fondé sur le dialogue et l'interraction de nombreux acteurs plutôt qu'un modèle où la force publique impose le choix de quelques technocrates bien en vue dans les cercle du pouvoir avec l'argument massue de l'intérêt général ?
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Pourquoi cela ne serait pas possible ? Dans tout marché il y a un cahier des charges. L'ART a bien, du temps du lancement d'internet en france, imposé aux opérateurs de s'occuper à la fois d'une région riche et à la fois d'une région pauvre. Aujourd'hui, sur le marché du gaz et de l'électricité il y a bien un tarif réglementé sur lequel se basent les opérateurs privés.
L'Etat peut très bien imposer des conditions. Il le fait très bien. Maintenant, l'enjeu aujourd'hui c'est le contrôle. L'Etat ne contrôle pas assez ce que fait le marché. Les inspecteurs du travail sont en sous effectifs. Personnellement, je préfère un Etat d'inspecteur du travail qu'un Etat de postiers, surtout à l'heure où Internet remet bcp en cause l'isolement des correspondances...
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"On en revient au thème de mon billet : pour qu'un truc libéral soit possible, il faut réglementer. Ca n'a rien de libéral."
Ce que vous dites est faux. Pour que ce soit libéral, il faut un cadre. S'il n'y a pas de cadre on ne peut pas se considérer comme libre car on ne peut être libre de rien. Les théories libérales se sont toujours appuyé sur l'Etat gendarme. Un grand intérêt réside dans ce qu'on considère comme un Etat gendarme, si c'est un Etat régulateur du marché ou juste un Etat qui protège les richesses et empêche la révolution.
Ouf ! (rapport au tag...)
RépondreSupprimerAntoine,
RépondreSupprimer"Ce que vous dites est faux. Pour que ce soit libéral, il faut un cadre."
Oui, mais ça revient aussi à ce que je dis dans le billet : chacun met ce qu'il veut derrière le libéralisme.
Pour ce qui concerne les monopoles publics performants, on pourrait aussi parler d'Airbus, d'Air France, qui sont des géants mondiaux et qui ont été des monopoles publics français. En outre, la force publique qui impose ses choix date surtout d'avant l'arrivée de la gauche au pouvoir, notamment pour les exemples que tu cites (et le minitel que j'ai cité), des gens qui se revendiquent du libéralisme mais se revendiquaient tous gaullistes, hier...
Comme quoi...
"
Pourquoi cela ne serait pas possible ? Dans tout marché il y a un cahier des charges."
Ben oui, mais il faut un marché.
"L'Etat ne contrôle pas assez ce que fait le marché. Les inspecteurs du travail sont en sous effectifs. " On est d'accord...
"Personnellement, je préfère un Etat d'inspecteur du travail qu'un Etat de postiers" moi aussi, il n'empêche que si on veut une poste faisant son boulot dans tous les coins de France, on n'a pas trop le choix (ou alors un machin par délégation mais ça revient au même, sauf si on prend un malin plaisir à taper sur les fonctionnaires).
"Surtout à l'heure où Internet remet bcp en cause l'isolement des correspondances..." Non, le volume de courrier augmente avec Internet (la vente par correspondance et surtout courrier d'entreprises, publicités ciblées, ...). Mais la question n'est pas là, elle est de la présence des services publics dans les territoires (et je ne suis pas une pleureuse, j'avais fait un billet pour critiquer ceux qui chialaient sur la disparition de leur bureau de poste mais qui font leurs courses dans les supermarchés à 20 km).
Oh!91,
RépondreSupprimerJe peux te rajouter. Tu devrais te lancer, regarde, il y a plein de commentaires...
Vous pensez que les libéraux méprisent l'État. C'est une erreur : les libéraux accordent au contraire beaucoup d'importance au rôle de l'État, dans le sens où celui-ci doit représenter la légitimité. La différence fondamentale d'approche entre les libéraux et les socialistes ne réside pas dans une dualité pour/contre l'État. Les libéraux considèrent que l'État doit avant tout faire appliquer la Loi, et que celle-ci doit rester le plus possible dans un rôle négatif, qui consiste pour résumer à maintenir chacun dans son droit, à n'imposer que l'abstention de nuire. L'État existe pour poser des barrières, des limites, des interdictions afin d'empêcher que les initiatives des uns ne nuisent à la liberté des autres.
RépondreSupprimerLes socialistes considèrent eux que l'État peut au contraire agir positivement sur les individus, en leur imposant telle ou telle manière d'agir ou de penser. Ils estiment que l'État est capable d'organiser toutes les manifestations de l'activité humaine. Les libéraux s'élèvent contre ce principe, car en outrepassant son rôle de gardien, en intervenant partout où il le peut, l'État offre autant d'occasions aux intérêts privés de s'immiscer dans la force légale qu'il représente, et de se parer d'une légitimité usurpée. Il offre des prises aux individus pour se servir de lui à leur propre avantage, et ce, au détriment de la collectivité. Le système économique français ne fonctionne pas autrement, perclus qu'il est de collusions entre l'État et les grandes entreprises, de réglementations sur mesure qui au final ne font qu'affaiblir l'État et renforcer les intérêts corporatistes.
L'État est représenté par les individus, et ceux-ci sont faillibles. L'amitié, le sentiment de devoir quelque chose à quelqu'un, passe souvent avant les principes. Des gens parviennent au pouvoir et légifèrent de manière clientéliste. Cela est rendu possible par le fait qu'on a prêté à l'État le pouvoir de tout faire ; que par conséquent, les gens ont tendance à en attendre tout ; et que devant le fait qu'il n'y parvient pas, car chacun essaie de l'utiliser à son propre avantage, ils perdent le respect pour leurs institutions. Voilà pourquoi les libéraux défendent un État fort sur ses domaines régaliens, et le plus discret possible dans les autres domaines, afin d'y laisser les individus s'organiser librement, et sans la tentation de se servir de lui pour arriver à leurs fins.
Mandos,
RépondreSupprimerC'est dommage que la première partie de ton commentaire soit une caricature des socialistes et la dernière partie une caricature du tous pourri.
Pourtant nous devrions lutter pour la même chose : un meilleur contrôle de l'état (ou plus exactement de la réalisation des missions qui lui sont déléguées).
Qui avait à son programme de gouvernement, en 2007, le doublement du budget de la justice, par exemple ?
Ne mets pas sur le compte des socialos et de la gauche française en général des travers de la droite, le plus bel exemple étant peut-être la nomination par le Président de la République du président du France Télévision. Ca n'a rien de Socialiste.
Les socialos avaient mis en place une structure, le CSA, qui avait pour principale mission de s'assurer que le service public de télévision remplissait bien les missions qui lui étaient imposées par la loi...
@ Nicolas, antoine, Paul :
RépondreSupprimerL'état n'est pas la collectivité, mais le pot commun de la collectivité, que chacun remplit en fonction de ses moyens (impôts progressifs) pour que tous aient accès aux mêmes conditions de vie de base.
@ Nicolas :
Pour l'héritage, je verrai plus un système "0 % d'impôts en dessous de 100 000€ par héritier, 100% d'impôts au delà". Bah oui parce 80% d'impôts sur 100 millions ça laisse tout de même 20 millions dans la poche, soit suffisamment pour perpétrer une dynastie.
Tassin,
RépondreSupprimerMon billet n'était pas technique mais l'imposition doit être progressive. Par contre, 100 000 euros, ce n'est pas nécessairement beaucoup, de nos jours... Il ne s'agit pas non plus de spolier les classes moyennes.
Mon "pas nécessairement beaucoup" est à relativiser mais si tu obliges tous ceux (qui ont un frère ou une soeur) dont les parents habitent un T3 en banlieue à vendre l'appart au décès des parents, tu feras des malheureux...
Mais des arguments se tiennent...
Je me défends de toute caricature : le socialisme, qu'il soit français ou guatémaltèque, repose originellement sur la redistribution, l'organisation et l'égalisation de la société par l'État, ce qui est une ambition qui peut se défendre. Vous le dites vous-même : l'État DEVRAIT être la collectivité.
RépondreSupprimerLe débat gauche-droite est hors de propos dans le débat socialisme-libéralisme ; les partis de droite en France et ailleurs ont été à bien des égards plus corporatistes et étatistes que les socialos et je n'ai nulle intention de le contester.
Enfin, on peut difficilement soutenir la liberté des individus et penser qu'ils sont tous pourris ; loin de moi cette idée. Mais la préservation abusive de certains big businesses ou autres intérêts privés ne repose pas sur autre chose que la porosité des cloisons avec l'administration étatique. Dire que l'amitié passe parfois avant les principes n'est pas une accusation, c'est une réalité : si je m'attaque à un dernier verre alors que je devrais être rentré, je ne vais pas me traiter de pourri. Plus que l'État, c'est la question du champ d'application de la Loi qui devrait être posée, et sur ce sujet, je ne suis pas sûr non plus que les positions sur la conduite à tenir soient si éloignées que ça effectivement.
Mandos,
RépondreSupprimer"Le débat gauche-droite est hors de propos dans le débat socialisme-libéralisme". C'est typiquement le genre de phrase qui fait plier de rire et m'empêche de lire la suite du commentaire.
C'est nier l'existence de la réalité de la situation politique en France et c'est au coeur de mon billet : le libéralisme n'existe pas. Par contre, il y a un parti, en France, qui s'appelle "le Parti Socialiste" qui la référence "actuelle" en matière de socialisme sur la scène politique Française (et encore, il n'est peut être pas assez à gauche).
Il faut arrêter la théorie et regarder les actes, les projets, ... Sinon, d'ailleurs, ça ne m'intéresse pas et je serai obligé de clore le débat. Car vous ne faites que jouer sur les mots.
D'ailleurs je vais le clore puisqu'après avoir bu un verre d'eau pour me remettre, la fin de votre commentaire est exemplaire : "Mais la préservation abusive de certains big businesses ou autres intérêts privés ne repose pas sur autre chose que la porosité des cloisons avec l'administration étatique. " N'importe quoi... L'administration n'a rien à voir dans ce bazar : vous ne savez qu'imputer tous les mots à une espèce d'entité que ça vous arrange d'appeler "Etat" ou "Administration".
Vous ne croyez quand même que dans les boites de plus 1000 employés, c'est le patron en personne, propriétaire de 100% du capital social, qui passe tous les marchés ?
La corruption est partout, mon pauvre ami...
Vous contredisez vos adversaires avec des arguments qui contredisent votre phrase suivante.
RépondreSupprimerVous n'avez aucune maîtrise de la logique.
C'est vous qui êtes à plier de rire.
Paul,
RépondreSupprimerVous vous être pris votre commentaire dans la gueule et tout ce que vous savez me répondre est "c'est celui qui le dit qui l'est"...
Foutez donc le camp, je suis sur que vous avez mieux à faire puisque vous n'avez rien à dire ici.
"Mon "pas nécessairement beaucoup" est à relativiser mais si tu obliges tous ceux (qui ont un frère ou une soeur) dont les parents habitent un T3 en banlieue à vendre l'appart au décès des parents, tu feras des malheureux..."
RépondreSupprimerQuel est le problème?
1) Les classes moyennes n'héritent plus de leurs parents avant l'age de 50 voir 60ans, soit bien après leur propre accession à la propriété! Donc la revente de l'appartement s'imposerait de toutes façons
2) La revente d'appartement plutôt que la mise en location fait baisser le coût de l'immobilier pour ces mêmes classes moyennes!
Tassin,
RépondreSupprimerJ'ai aussi dit "Mais des arguments se tiennent... " (notamment celui de la "spéculation immobilière" dont je parle dans le billet).
Par contre, il faut être électoraliste, parfois. Nicolas Sarkozy a été élu en proposant une suppression des droits de succession pour une majeure partie de la population. Les arguments populistes sont trop faciles.
Voir la réponse que je fais à Didier Goux, plus haut, à un autre sujet : il faut trouver la bonne solution pour ne pas se faire taper dessus (et éviter les tricheurs).
Ce qui m'intéresse est de taxer la succession des valeurs type liquidité ou actions.
Nombre de braves gens ont vécu dans l'appartement de leurs parents et y tiennent pour une raison ou une autre. Et pour ma part, je m'en fous, de les taxer...
Je disais que mon billet n'est pas technique mais peut-être faut-il extraire d'une certaine tranche d'imposition (peut-être très élevées), les biens (terrains, habitations, oeuvres d'art, ...) qui sont dans la famille depuis plus de 20 ans.
@ Nicolas :
RépondreSupprimerJe te suis sur ces points. Mettons une tranche de 100% au delà d'1 million, peu importe le nombre d'héritiers. Cette mesure ne touchera de toutes manières que des gens de droite (à 1 pouillème près) qui ne serait pas enclins à voter pour "nous" de toutes façons.
Tassin,
RépondreSupprimerIl ne s'agit pas de savoir si ça ne touchera que des gens de droite mais de savoir ce qu'en pensent les électeurs... Concrètement, on pourra dire que si un type hérite de 50 millions, il lui en restera tout de même 15 (imposition à 70%, si je compte bien), qu'il ne fasse pas chier... Mais si tu expliques à l'électeur qu'il ne lui en restera qu'un, il ne sera plus électeur...
Par ailleurs, les quelques pouillèmes représentent une bascule aux élections. Il faut arrêter de penser que les électeurs socialos du premier tour sont des ouvriers.
Nicolas :
RépondreSupprimerDes ouvriers qui votent PS? Elle est bien bonne celle là! :-D
Moi, j'aime et je défends tout le monde... http://www.bahbycc.com/2010/11/aimons-nos-freres-liberaux.html
RépondreSupprimer:)
Nicolas : tu peux me faire un résumé des commentaires, ils ont bcp trop longs ! :-))
RépondreSupprimerPour le libéralisme, comme tant d'autres concepts, c'est une utopie. Compter sur les individus, c'est oublier qu'ils sont (comme moi) bourrés de défauts et qu'ils ne tiennent pas tous à bosser tous les jours !
:-))
On peut quand même répondre lorsqu'on ne trouve rien pour défendre le libéralisme ?
RépondreSupprimerJ'aime bien quand t'es sectaire dans les chaînes ;-) mais merci quand même !
RépondreSupprimer«Madame Parisot (illustration), […]propriétaire de diverses sociétés touristiques à Saint-Barthélemy, ce dont on parle assez peu ; il faudrait pourtant étudier les conditions d’imposition dans ce patelin»
RépondreSupprimerBonne idée ! Saint-Barthélemy figure sur la liste des paradis fiscaux d'Attac…
J'avais lu quelque part qu'il fallait faire court
RépondreSupprimerCC,
RépondreSupprimerLu et retwitté !
Poireau,
Oui, c'est une utopie.
Captain,
oui, bien sur !
Marie,
Au boulot.
Le Coucou,
Ouais... Faudrait étudier de plus près...
Dominique,
Pas toujours !
J'avais déjà défendu le libéralisme sur mon nlog mais soit, je m'y remet
RépondreSupprimerJe suis content du débat. Je suis toujours convaincu qu'il peut y avoir un libéralisme de gauche qui peut déboucher sur une profonde relance de la pensée de gauche un peu atone dans toutes ces composantes (mis à part peut être l'écologie...). Si vous avez été d'accord avec certains points nous pourrons en rediscuter au détour d'autres sujets un peu moins vaste que le libéralisme. Le libéralisme n'est pas qu'une utopie car nous bénéficions dans notre quotidien de milles impacts de cette philosophie qui sont bien loin de n'être que négatifs même s'il y a bien entendu des points noirs comment dans toute chose.
RépondreSupprimerAntoine,
RépondreSupprimerNe perdons pas d'énergie !
rien qu'un exemple de la vacuité ambiante :
RépondreSupprimerJe ne vole personne, l’héritier n’a rien mérité.
et au nom de quoi faudrait il qu'il y est mérite ? C'est qui le juge de droit, moral qui dit que ça c'est bien, et ça c'est mal ? Et au nom de quoi, de qui ou de quel principe l'état devrait tout prendre au delà d'une certain montant ? Et pourquoi ce montant ? bref...
Parce que l'Etat, c'est toi !
RépondreSupprimer:-)
Oups, j'ai du retard moi.
RépondreSupprimerBon, que veux tu que je te dise ?
Tu dis que le libéralisme n'existe pas. Soit. Mais le libéralisme est un corpus idéologique, philosophique. Le connais-tu ? Non. Alors c'est facile de ne pas se renseigner sur quelque chose, puis de le déclarer comme inexistant. On ne voit que ce qu'on veut bien regarder.
ça c'est pour la forme.
Pour le fond : va lire. Va lire les textes des libéraux qui parlent de justice, de droit, d'éthique.
Et peut-être que tu comprendras que le problème des droits de succession n'est pas une question de "mérite", mais une question de droit de propriété.
Ce ne sont pas les enfants qui méritent ou pas l'argent de leur parents riches (ou moins) ; ce sont les citoyens qui ont le droit de faire ce qu'ils veulent de leur propriété. Tant que tu voudras avoir une approche dogmatique de ces questions, tant que tu ne voudras pas REFLECHIR, je ne sais pas si tu pourras évoluer.
à bientôt,
Puis-je m'abonner aux commentaires sur ce blog ?
RépondreSupprimerOui ?
RépondreSupprimerLe droit à la propriété n'est pas un dogme ?
RépondreSupprimerNicolas : t'espère évoluer ? Mince on ne me dit rien à moi !
RépondreSupprimer:-)
[C'est beau la propriété. Mais au début, le premier proprio, il fait quoi ? Il s'accapare un truc à personne donc à tous ? Non ? :-) ].
Ah ! Poireau,
RépondreSupprimerOn me déclare que je ne veux pas réfléchir... Comme si j'étais le seul...
Dogme. Le grand mot. Mais pas irréversible.
Le droit à la propriété est la suite logique des droits de l'homme, du respect de certains droits fondamentaux des humains.
RépondreSupprimerChaque être humain est propriétaire de lui-même, du fruit de son travail, de sa pensée, de ses paroles. C'est le respect de la liberté humaine, qui ne va pas sans propriété (c'est à dire une définition claire des droits, et des atteintes qui peuvent y être porté). Celui qui m'empêchent de circuler dans l'espace public, celui qui me vole ce qui m'appartient, à commencer par le fruit de mon travail, celui qui m'interdit de parler, porte atteinte à mes droits fondamentaux.
C'est peut-être un dogme, mais au moins le partage-t-on ?
Lomig,
RépondreSupprimerCe n'est que dogme...
Je vais déclarer mes droits fondamentaux à moi : celui de vivre, de se nourrir et autre.
Cela dit, on est d'accord : "Chaque être humain est propriétaire de lui-même, du fruit de son travail, de sa pensée, de ses paroles."
Pas du travail de ses parents, il n'y a aucune raison. Mais tu peux défendre l'idée du droit d'avoir du pognon sans le mériter...
Les parents doivent être libres de donner leurs biens, qu'ils soient le fruit de leur propre travail ou le fruit du travail de leurs aïeux, à leurs enfants ou à qui que se soit: photographe, association, hôpital, État...
RépondreSupprimerLa légitimité de l'héritier vient de la légitimité du don par le donateur.
Quelqu'un a écrit en substance "oui, mais le premier propriétaire, il l'a pris, ce bien!"
Si on considère que le premier bien est la terre, naturelle au départ, vous avez le réflexe de penser: "La Nature est un bien collectif!" Eh! Les socialistes les plus "à gauche" ne clament ils pas en faisant la révolution "la terre à ceux qui la travaillent!" Voilà l'origine de la propriété!
Il y a bien sûr des formes de propriétés collectives, tribales, nomades... Ce ne sont pas les plus productives.
cultilandes : ce qui n'est à personne est à tout le monde. Essaie de démontrer l'inverse !
RépondreSupprimer:-)
[Les indiens d'Amérique du Nord, avant que ne débarquent les colons n'avaient aucune propriété sur la terre considérant qu'elle était leur mère. On ne divise pas sa mère… :-) ].
Poireau,
RépondreSupprimerCa va, toi ?
Cultilandes,
On se fout des trucs les plus productifs. Ton commentaire n'a aucun intérêt : un mort n'a aucun droit et effectivement chacun fait ce qu'il fait de son pognon. Il le donne si il veut.
C'est le receveur qui doit payer un impôt parce qu'il a eu un revenu...
Je suis ravi de lire que mon commentaire n'a aucun intérêt!
RépondreSupprimerPourquoi les bons indiens se battaient ils entre tribus? N'y avait il jamais des conflits de territoires?
Il arrive qu'on se divise pour la préférence de sa mère...
"On se fout des trucs les plus productifs."
Vous devez vivre d'amour et d'eau fraîche, sans ordinateur... N'est-ce pas?
Et vous ne vous souciez pas de savoir si 9 milliards de personnes pourront bénéficier de ce droit fondamental: se nourrir.
Cultilandes,
RépondreSupprimerTon commentaire n'a encore aucun intérêt. Typique du libéral ! Il n'a aucune réflexion, il change le sujet.
On parlait des droits de succession et de leur légitimité.