La nouvelle est tombée hier soir : l'hebdomadaire Bakchich "va se déclarer en cessation de paiements dans les prochains jours, ce qui devrait conduire le tribunal de commerce à prononcer la liquidation de l’entreprise, placée en redressement judiciaire depuis novembre 2009 et sous plan de continuation depuis mai 2010".
Une page qui se tourne et surtout un double regret en temps que blogueur : la fin d'une bonne source d'inspiration (et de motivation, vu le boulot abattu) et celle d'un "nouveau média", de ceux que nous voudrions défendre, à notre niveau, moi avec mon blog et mon billet d'humeur du matin et tous les copains, comme Sarkofrance qui passe ses nuits à étudier l'information pour nous donner de la lecture matinale, Le Coucou et son billet du soir ou Yann, tous les matins avant 7 heures (je cite ses trois blogs parce qu'avec moi, ils sont peut-être les plus réguliers mais je pense bien sûr à tous les autres). Par contre, nous sommes bénévoles, nous bloguons pour le plaisir.
Bakchich avait des salariés qui vivaient de leur travail. J'espère qu'ils trouveront autre chose.
J'espère que l'aventure pourra continuer, éventuellement sous une forme !
Jamais une bonne nouvelle...
RépondreSupprimerC'est la version papier qui les a plombé?
RépondreSupprimerFalconHill,
RépondreSupprimerNon...
El Camino,
Si j'ai bien compris, oui, mais je ne crois que la version on line était rentable, donc, au final...
Rien de surprennant et c'est à se demander pourquoi les financiers dépensent autant d'argent pour tenter de prendre le contrôle de certains médias sauf si l'objet de la transaction n'a rien à voir avec l'idée qu'on se fait d'une presse indépendante et impartiale.
RépondreSupprimerLa forme écrite de la diffusionn de l'information a fait son temps et dans un espace réduit de lecteurs assidus mais innonder d'informations plus ou moins pertinentes, il est difficile de faire son beurre
Tahar,
RépondreSupprimerOui, mais nous ne pouvons que les féliciter d'avoir tenter : ce n'est pas évident de trouver un modèle économique sur le web (les gens - moi le premier - ne sont pas prêts à payer des articles ou des intérêts) et le papier a son intérêt.
Je me demandais qui, le premier, allait nous dégainer l'inusable « un journal qui meurt c'est toujours une mauvaise nouvelle », c'est le Faucon qui a gagné : je lui paie une bière à la première occasion.
RépondreSupprimerPrécisons que ce petit proverbe a été inventé par les journalistes : ça en réduit déjà pas mal la portée…
Didier,
RépondreSupprimerOui, c'est surtout une mauvaise nouvelle pour les gens qui y bossaient et que je connaissais un peu.
Le Backchich, ça paie plus…
RépondreSupprimer:-(
[C'est marrant comme ce sont très souvent les journaux de gauche qui tombent ainsi… :-| ].
Poireau,
RépondreSupprimerIl n'y a plus de journaux indépendants de droite ! Ils ne peuvent donc pas tomber.
Ah si, y'a "L'Action Française" ! C'est indépendant, non ?
RépondreSupprimerDidier, vous savez à qui ça appartient ce bidule ?
:-)