Et si Jean-Noël Guérini prenait sa retraite ?

Jean-Noël Guérini, patron du PS des Bouches-du-Rhône a fait une belle carrière. Cela fait 34 ans qu’il a été élu Conseiller Municipale à Marseille, cela fait 29 qu’il est Conseiller Général dans ce département. Il est Président de ce Conseil Général depuis 13 ans. Il est Sénateur depuis douze ans. Il a soixante ans. Nous pourrions lui suggérer d’envisager progressivement une retraite paisible. Tiens ! Je ne sais pas où il en, comme Sénateur, mais il pourrait « prendre » un dernier mandat pour se reposer.

Bah ! Je n’ai rien contre Jean-Noël Guérini à part que mes copains militants dans ce coin ne sont pas spécialement contents. S’il a porté plainte contre Arnaud Montebourg, c’est probablement que ce dernier en a ajouté un peu trop dans son « rapport ».

Martine Aubry est coincée, elle ne peut rien contre M. Guérini d’autant que ce dernier soutenait la motion de Ségolène Royal en 2008 mais je n’ai toujours rien compris au fonctionnement du PS. Bref, si elle le vire, elle risque de vivre une période de turbulences assez désagréable en se faisant tirer dessus par une partie du parti, les mêmes qui gueuleraient, probablement, si elle ne faisait rien et si M. Guérini était plus proche d’elle.

Les militants du PS sont toujours très drôles.

Martine Aubry restera donc assise à son bureau, à prendre des baffes quoiqu’il arrive, alors qu’il existe un grave doute, dans un seul département en France (auprès du grand public) sur le fonctionnement du PS, les gens osant se demander, je suppose, si certaines pratiques, à Marseille, ne seraient pas dignes d’un monde de mafiosos.

Nous pourrions juste suggérer à Monsieur Guérini d’abandonner ses mandats à la tête du département et à la tête de la fédération, par exemple pour mieux se concentrer sur les prochaines échéances municipales, d’autant qu’en terme de cumul de mandat, il me parait dépasser quelques minutes.

Ainsi, M. Guérini n’aurait pas beaucoup de mal à rendre service à l’ensemble du Parti Socialiste, lui enlevant une vague épine du pied alors que s’entame un moment les plus importants de son histoire récurrente : la préparation de nouvelles élections présidentielles.

Mais je suis un doux rêveur.