Melclalex se souvient de son 10 mai 1981 et demande à des blogueurs de raconter le leur. Je crois que je l’ai déjà fait et tout le monde va le faire aujourd’hui et demain alors je ne vais pas lui répondre, nananère.
Je me rappelle très bien de cette soirée. Je venais d’avoir 15 ans et recevais mon correspondant allemand. On avait prévu de passer la soirée chez une copine de gauche dont les parents étaient giscardiens qui avait aussi un correspondant. On s’était dit que quel que soit le vainqueur, on aurait passé une bonne soirée. Elle fut bonne. Je me rappelle de la mine déconfite de ces bourgeois loudéaciens…
Politiquement, par contre, je ne me rappelle plus de grand-chose. Je me rappelle de la joie de mes parents, joie naturellement communicative mais il avait quand même fallu se lever le matin pour aller au collège.
Peut-être qu’on pourrait parler d’espoir.
Je voudrais que les responsables politiques sachent à nouveau donner de l’espoir. Pourtant, on sait fort bien que la campagne se déroulera dans des fosses à lisier (à la plus grande joie des algues vertes).
J’ai lu plusieurs articles ou billets de presse ce week-end, positionnant Ségolène Royal comme l’héritière de François Mitterrand. Je ne sais pas qui est l’héritier.
Je sais que ce n’est pas Nicolas Sarkozy.
Rendons juste hommage à celui qui avait apporté l’espoir.
Pourtant, en 1981, la gauche n’avait pas été au pouvoir depuis très longtemps.
D’ailleurs, on oublie les différences entre les deux époques. Je crois que la principale tourne sur le fait qu’on en est bientôt à 40 ans de crise économique. En 1981, on sortait des chocs pétroliers, on pensait que le retour au plein emploi serait pour bientôt alors qu’en 2011, on sait qu’on ne sortira pas de la mouise, qu’il faudra des dizaines d’années pour sortir du marasme actuel.
Mitterrand ne peut avoir d’héritier parce que l'époque a changé.
(toutes les illustrations viennent de ce billet de blog que je vous conseille)
A savoir : "Un président jeune pour une France moderne", contrairement aux autres affiches/slogans qui illustrent l'article, n'est pas un slogan de 1981, mais de 1965, lorsque Mitterrand avait perdu sa première présidentielle face à De Gaulle.
RépondreSupprimer(juste pour pinailler).
Heu... Les quatre affiches sont d'années différentes.
RépondreSupprimeret en 1965, les pylônes électriques étaient apparemment considérés comme beau puisque sur l'affiche... ;o)
RépondreSupprimerje préfère l'affiche la force tranquille avec le village... (et sans pylône...)
m'enfin,
@+
on avait fini la soirée sous un chapiteau en plein champ, à faire la fiesta, enfin d'après mes souvenirs
RépondreSupprimerJe n'ai bizarrement aucun souvenir particulier de 1981 si ce n'est la sortie de The Wall au festival de Cannes !
RépondreSupprimer:-))
[Putain, 30 ans ! :-/ ].
Nap,
RépondreSupprimerOui. En 65 c'est pour ça qu'il a perdu.
Gael,
Tu buvais déjà ?
Poireau,
On vieillit.
La gauche au pouvoir ! Et deux ans plus tard, terminé, cap à droite toute…
RépondreSupprimernon je devais ramener la voiture ! :)
RépondreSupprimerJ'aurai aimé vivre cette époque !
RépondreSupprimerMoi à cette date j'étais encore dans les c***** de mon père :)
Didier,
RépondreSupprimerMais non mais non.
Gaël,
Ah !
Gularu,
Hé oui, gamin !
Ma chronique personnelle du règne de Mitterrand : http://bouvier.blog.lemonde.fr/2011/05/09/adieu-tonton/
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