« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule !
Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de londres. »
C’était il y a 71 ans.
Aujourd’hui, nous avons un autre combat à mener. Mais ça n’a rien à voir et mon idée de billet de ce matin est assez idiote.
Je vais m’abstenir.
D'un autre côté, Jacques Chirac appelant à voter pour François Hollande, je ne vois pas pourquoi je ne profiterais pas de cette date mythique pour rendre un hommage à Charles de Gaulle, en rappelant tout ce qu'il a fait. Et tout ce que détruisent ceux qui se revendiquent de lui, au pouvoir maintenant.
On n'a aucune raison de s'emmerder.
D'un autre côté, Jacques Chirac appelant à voter pour François Hollande, je ne vois pas pourquoi je ne profiterais pas de cette date mythique pour rendre un hommage à Charles de Gaulle, en rappelant tout ce qu'il a fait. Et tout ce que détruisent ceux qui se revendiquent de lui, au pouvoir maintenant.
On n'a aucune raison de s'emmerder.
"Oops! This link appears to be broken."... ;)
RépondreSupprimerC'est l'appel du 18 jegoun 2011.
RépondreSupprimerOui mon général, je file à Londres...
Crois le ou non ...Mais j'ai frissonné en lisant le texte. Je ne m'attendais pas à le trouver chez toi.
RépondreSupprimerComme quoi ...
GdC,
RépondreSupprimerToi même ! ;-)
Bembelly,
Fonce !
Elmone,
Pour tout t'avouer, j'ai cherché ce texte sur Internet pour en faire une parodie. Je l'ai lu une première fois pour chercher l'inspiration. Et j'ai frissonné aussi (même si je n'aime pas spécialement le Général) et, subitement, je ne me suis pas senti le droit de le modifier pour déconner alors je l'ai jeté. Puis j'ai décidé, finalement, de le diffuser tel quel...
Ce De Gaule là était bien. On ne devrait pas vieillir !
RépondreSupprimer:-))
[C'était genre "on n'a rien vu venir" alors que depuis plus de 5 ans, notre voisin entassait des chars et des camions ! Les militaires, je te jure… :-)) ].
Il était superbe dans l'adversité, et insupportable commandeur dans la durée du pouvoir.
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