Visiblement, l’UMP a peur. Pourtant, dénoncer un processus démocratique ne semble pas très convainquant et les électeurs ne seront pas dupes. L’UMP a peur de laisser les cadres du PS présenter le projet, puis se rassembler, ensuite, autour de la candidate ou du candidat qui aura été élu. L’UMP veut torpiller les primaires.
Pourtant, l’UMP se trompe.
D’une part, tous les moyens ont été mis en œuvre pour garantir la transparence des résultats et le respect de la démocratie.
D’autre part, le Parti Socialiste a organisé ces primaires en prenant bien garde à respecter totalement la loi.
Le fonctionnement de ces primaires est on ne peut plus simple.
Les mairies de droite veulent torpiller ces primaires. A Bordeaux, par exemple, Alain Juppé montre l’exemple. Dans son point de presse, David Assouline a déclaré : « Bordeaux est au top du palmarès, la Mairie refuse de prêter les salles communautaires présentes dans les écoles alors qu'elles sont normalement destinées aux associations loi 1901 et aux partis politiques d'après une délibération du Conseil Municipal. Il y a une volonté de ne pas faciliter les choses. »
J’aime bien quand la droite à peur.
Ils ont une trouille pas possible : j'ai eu la femme d'un maire de droite de chez moi, trois jours qu'il ne dort pas...
RépondreSupprimer(des maires communistes aussi ont peur et ne veulent pas organiser ces primaires : mais qu'est ce que c'est que ce PS qui veut faire peur à tout le monde, non d'une pipe !)
Je me demande si cela va finir au tribunal.
RépondreSupprimerHonte sur l'UMP ! Honte sur ce parti fascisant et scandaleusement primairophobe !
RépondreSupprimerSérieusement, je ne comprends pas tellement la tactique de Copé sur ce coup, dans la mesure où ces primaires absurdes me semblent être une merveilleuse machine à perdre pour le PS. Enfin : font c'qu'ils veulent, hein…
RépondreSupprimerJe persiste à croire que la dynamique est dans le camp de la gauche. Ce n'est que mon opinion. D'autre part, Sarkozy ne peut pas construire la même campagne que celle de 2006, où il enchaîna meeting sur meeting durant plus d'un an. Il est le Président de tous les Français. Et cette fois, son camp est loin d'être rassemblé. Tu l'as annoncé : Boutin est candidate. Une de plus ! A gauche, la situation n'est pas fondamentalement différente de celle de 2007, à ceci près que l'extrême-gauche est au tas. Mélenchon est en train de les siphonner. Hulot risque de faire le plein des voix écolos à une Présidentielle : 8 - 10 % ? Maintenant, nous sommes à 1 an de la présidentielle, tout peut encore arriver... Le seul risque pour le Ps, c'est qu'il fasse une mauvaise campagne autour d'un(e) mauvais(e) candidat(e).
RépondreSupprimerD'après Alex Türk, le président de la CNIL, il n'y aurait aucun problème à l'organisation de ses primaires.
Didier,
RépondreSupprimerCe peut être une machine à perdre, le risque n'est pas exclu, mais pas nécessairement. Ce petit doute que cela marche existe bel et bien. Il est parfaitement permis. Si la campagne est clean, si elle accouche d'un projet consenti par tous et d'un rassemblement alors l'UMP l'aura jusque l'os. Le PS aura rassemblé non seulement le parti mais mis en ordre de bataille les électeurs de gauche. Le raisonnement est simple. Si la primaire est un succès, si elle mobilise beaucoup d'électeurs, la dispersion des voix sur les autres candidats de gauche sera moins forte. C'est aussi à cela que sert une primaire "ouverte". C'est pour cela qu'il n'y a que deux partis ou presque aux Etats-Unis.
L'UMP sait bien cela et cherche, non pas à faire empêcher la tenue des primaires, mais à inciter sournoisement l'électeur de gauche à rester chez lui et à se disperser sur les autres candidats de gauche au premier tour de la prochaine présidentielle, comme ce fut le cas ou 2002.
En l'espèce, cette primaire, c'est quitte ou double...
Dorham : je me base sur ce qui s'est produit en 2007, où les “exclus” ont tout de même bien torpillé la campagne de Royal – qui pourtant n'avait pas besoin de ça.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerJ'avais compris à quoi vous faisiez référence. Si cela se passe comme en 2007, le résultat sera en effet le même. Mais cela tenait beaucoup à la personnalité de Ségolène Royal. Aujourd'hui la primaire propose des candidats plus aptes à rassembler et surtout, vous savez, on apprend parfois de ses erreurs...
Et puis, en 2007, la primaire n'était ouverte qu'aux militants. Elle était bien moins large : un candidat qui serait choisi par un nombre très conséquent de gens de gauche aurait une toute autre légitimité que celle de Royal en 2007 (qui refusait toute aide extérieure qui plus est et s'était tiré ainsi une balle dans le pied)...
Enfin bref...
La droite a peur...
RépondreSupprimerC'est bon signe ça.
Je ne vois pas très bien en quoi il y a atteinte aux libertés individuelles.
RépondreSupprimerLes personnes qui participent à la primaire signent un papier disant qu'elles sont de gauche. Donc le PS saura, avec ou sans liste électorale, qu'elle le sont.
De toute façon si ils ont pas envie qu'on le sache il participent pas c'est simple.
Pour ceux qui ne participent pas... où est le problème ? Tout le monde a accès aux listes électorales (art 8 code électoral) donc en recoupant les "déclarations" des participants avec les listes, effectivement, le PS pourra savoir qui n'a pas participé.
Mais je ne vois pas ce qui est scandaleux...
évoquer les risques liberticides des primaires par fichage est le summum de la tartufferie. Quel gouvernement est à l'origine du reccord de fichage en france ? Manahck, je crois, aprle de 47 fichiers.... et encore, un autre est en préparation. ça fait sourire. Jaune. L'ump a peut-être peur, mais elle fait surtout peur aux maires peu éclairés... et à ceux qui auraient voulu voter, mais qui risquent de s'en voir dissuadés.
RépondreSupprimerTous,
RépondreSupprimerMerci pour vos coms. Un méchant employeur m'a empêché de répondre hier après-midi.
Je crois que Copé fait une double erreur.
D'une part, il se ringardise et ce n'est jamais très bon de parler de l'ennemi...
D'autre part, les primaires seront une bonne occasion pour l'UMP pour critiquer les candidats. Surtout, tel que je connais le PS, il est fort probable que les candidats se déchireront (enfin, surtout les militants).
Nous voilà devant les premières facétie d'une campagne présidentielle qui s'annonce sous les auspices de la communication avant toutes choses.
RépondreSupprimerTémoin cette volonté affichée de l'UMP de "dénigrer" ces primaires (qui ne sont pourtant pas une première) pour occuper la scène médiatique (et seulement cela, la vérité étant sans importance pour ces gens là).
En la matière la gesticulation médiatico-UMPiste ne se résume qu'à cela :
http://lescontesdelasemaine.over-blog.com/article-le-prone-du-roi-crapeau-1s2-65630937.html
C'est tout une histoire.