En politique, l'important, c'est d'être d'accord avec le patron de bistro d'autant que son métier consiste essentiellement à taire ses désaccords avec les clients.
Ces deux schémas sont suffisamment évocateurs pour que je m'évite des commentaires... (trouvé chez Le Monde par Marc). Ca ne mange pas de pain de le ressortir.
Ce qui soutient sa popularité, c'est la mise en oeuvre de la Directive Services au pas de charge (alors qu'elle se heurtait aux résistances des collectivités territoriales)au prétexte de "crise de la dette" ...ça réjouit les investisseurs, Sarko s'attribuera le rebond boursier, mais nous retomberons d'aussi haut et il aura cassé un peu plus. Le coup est pourtant préparé de longue date : Lolf critiquée par Ph.Séguin,réforme des collectivités qui détricote la décentralisation, loi du 10 mai 2010 sur les sociétés publiques locales qui met en place la structure d'ouverture à la concurrence de TOUS les services publics locaux et offre au privé la manne des marchés publics aussi bien de services que de travaux. Tiens faut que j'aille respirer. Qui m'offre un café ? Ladyapolline@wordpress.com
faut pas oublier non plus que les "bons" chiffres entre 1997 et 2002 l'ont été à coup de privatisations pour équilibrer le budget. Il n'y a pas de "miracle". (après, tu vas me dire, ils ont continué à privatiser, mais en baissant davantage les impôts sur les plus riches, alors le déficit se creusait, forcément, faut de recettes...)
Il n'y a pas eu que les privatisations pour faire rentrer de l'oseille. Et quand bien même : à partir du moment où il n'y a pas monopole, je me fous des privatisations. Ce sont les monopoles publics qu'il faut défendre, pas les "nationalisations".
Si Air France n'avait pas été privatisé, non seulement il ne serait pas un géant mondial mais en plus il aurait probablement coulé, concurrencé par les low coast... Et le transport aérien n'a pas vocation à être un service public : il transporte essentiellement des hommes d'affaire en polluant la planète...
Je m'égare par rapport à mon billet (mais c'est de ta faute, nananère) mais tu mènes le mauvais combat : si tu veux que la gauche gagne des élections ne vient pas dire que ses bons résultats viennent d'erreurs...
Apolline,
Non, pas de café... Je ne sais pas si la directive et la popularité sont liés, ni même la réjouissance des investisseurs...
"Et le transport aérien n'a pas vocation à être un service public : il transporte essentiellement des hommes d'affaire en polluant la planète..."
N'importe quoi.... Il transporte surtout des touristes...
Et puis vos graphiques sont malhonnête pour une raison simple : c'est l'augmentation relative des déficits qu'il faut afficher, par leur valeur absolue...
Et on pourrait aussi argumenter que ce sont les effets des politiques Jospins qui creuse les déficits 8 ans plus tard...
Fous le camp de ce blog, je crois te l'avoir déjà dit. Tu es à gauche, je suis à droite, nous n'avons aucune chance de nous convaincre, je n'ai aucune raison de perdre du temps avec un clown qui a appris par coeur sa leçon.
Et qui ne connait rien au trafic aérien. Tu as du passer une fois dans un aéroport pendant les vacances et tu en tires une théorie. Cela dit, le tourisme est organisé en majeure partie par des tours operator : ce sont donc bien des intérêts privés.
Je veux que la gauche gagne les elections mais je veux aussi qu'elle ne refasse pas les mêmes erreurs ! D'où l'intérêt de les signaler, pour pas les refaire, justement. L'avion, je suis pas trop pour, justement, c'est antiécolo. Par contre, quand c'est le seul moyen d'accéder à un endroit depuis la métropole (DOM) bah il est nécéssaire qu'une action publique rende les transports pas trop chers. Mais on s'égare.
La privatisation des autoroutes, ça a commencé sous Jospin, hélas, même si ça ne fut que partiel. (ASF, il a vendu les autoroutes de CHEZ MOI !!) En plus, c'est bête parce que c'est ultra rentable.
France télécom, aussi. (c'était un monopole, si je me rappelle bien. Je vais pas raconter les problèmes téléphoniques que j'ai eu depuis la mise en concurrence parce que ça intéresse personne, mais bon...) La privatisation des banques (crédit Lyonnais, CIC), ça c'était une fichue mauvaise idée, c'est pas ce qui se passe aujourd'hui qui va me donner tort^^
Bref, il convient de faire la part des choses. En même temps, quelles entreprises de service public reste il à privatiser, me diras tu ? La poste et sa banque ? Areva ? EDF ? la SNCF ? la RATP ? Une fois que ça sera fait (pitié, non !) Il n'y aura plus rien à vendre pour équilibrer le budget...
Bon, il faudrait donc regarder quel serait le déficit de ces années là en enlevant l'argent rapporté par les privatisations, on aurait un regard plus juste sur la durabilité de la politique menée.
Après, il est évident que la droite a tout fait pour creuser les déficits à chaque fois qu'elle était au pouvoir, pour pouvoir tailler dans les dépenses publiques, ça, ça va de soi ;-)
A cette époque, une privatisation ne rentrait pas dans le budget de l'état (de même que quand une entreprise en rachète une autre, d'ailleurs, ce n'est pas dans son compte de résultat). Ce n'est qu'avec Chirac que les règles ont été modifiées. Par contre, ça rapporte des liquidités et ça évite d'emprunter, donc ça joue sur la dette.
Pour les autoroutes, on est d'accord.
Pour France Télécom, il faut faire la part des choses entre le réseau (les fils qui arrivent à la maison) et le trafic. Mais, comme pour Air France, la gauche n'a pas privatisé mais juste ouvert le capital.
Les privatisations n'ont pas été décidées, pour la plupart, par le gouvernement Jospin, mais étaient rendues obligatoires par les décisions du gouvernement précédent (un peu de lecture.
Comme je le rappelais il y a peu sur l'excellent blog d'Elmone, il ne faudrait tout de même pas oublier que la droite avec du poil dans les oreilles a bien pour but initial d'étouffer l'Etat pour l'empêcher de retenir la main aveugle du marché ! Elle suit son programme ! :-)
Oui, je connaissais cet article de wikipedia. même si ça n'était que des décisions prises par le gouvernement précédent, il appartenait au gouvernement qui lui a succédé de dénoncer ces accords, c'était une question de courage politique.
Bon, enfin, c'est fait c'est fait, je ne vais pas épiloguer trois siècles dessus, mais tout ça pour dire qu'il ne sert à rien d'avoir trop d'illusions sur le passé ni de l'embellir.
Je signale à notre aimable ( ça dépend des jours )tenancier que je n'ai pas fait mon choix pour les primaires mais que je trouve la réponse de cette candidate très claire.
Je signale à mon aimable lectorat que Martine Aubry, en employant les mots de l'ennemi (règle d'or), ne fait que valider la nécessité d'en faire une. Le degré zéro de la communication politique.
La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux. On ne va pas reprocher à un journal de ne pas publier tous les courriers des lecteurs...
Aux infos du matin, ils disaient que la popularité du Président retrouvait des couleurs. Ce qui m'attriste, c'est que le Français a la mémoire courte.
RépondreSupprimerOuais. Ce qui me fait peur, c'est qu'on va assister à sa remontée jusqu'en mai 2012...
RépondreSupprimerJe pensais en parler dans mon billet du matin et ces deux graphiques vont jouer en sa faveur.
RépondreSupprimerAu boulot !
RépondreSupprimerCe qui soutient sa popularité, c'est la mise en oeuvre de la Directive Services au pas de charge (alors qu'elle se heurtait aux résistances des collectivités territoriales)au prétexte de "crise de la dette" ...ça réjouit les investisseurs, Sarko s'attribuera le rebond boursier, mais nous retomberons d'aussi haut et il aura cassé un peu plus. Le coup est pourtant préparé de longue date : Lolf critiquée par Ph.Séguin,réforme des collectivités qui détricote la décentralisation, loi du 10 mai 2010 sur les sociétés publiques locales qui met en place la structure d'ouverture à la concurrence de TOUS les services publics locaux et offre au privé la manne des marchés publics aussi bien de services que de travaux.
RépondreSupprimerTiens faut que j'aille respirer. Qui m'offre un café ?
Ladyapolline@wordpress.com
faut pas oublier non plus que les "bons" chiffres entre 1997 et 2002 l'ont été à coup de privatisations pour équilibrer le budget. Il n'y a pas de "miracle". (après, tu vas me dire, ils ont continué à privatiser, mais en baissant davantage les impôts sur les plus riches, alors le déficit se creusait, forcément, faut de recettes...)
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi Malaberg et c'est d'ailleurs pour cela que la gauche a perdu le pouvoir, selon moi.
RépondreSupprimerMalaberg,
RépondreSupprimerIl n'y a pas eu que les privatisations pour faire rentrer de l'oseille. Et quand bien même : à partir du moment où il n'y a pas monopole, je me fous des privatisations. Ce sont les monopoles publics qu'il faut défendre, pas les "nationalisations".
Si Air France n'avait pas été privatisé, non seulement il ne serait pas un géant mondial mais en plus il aurait probablement coulé, concurrencé par les low coast... Et le transport aérien n'a pas vocation à être un service public : il transporte essentiellement des hommes d'affaire en polluant la planète...
Je m'égare par rapport à mon billet (mais c'est de ta faute, nananère) mais tu mènes le mauvais combat : si tu veux que la gauche gagne des élections ne vient pas dire que ses bons résultats viennent d'erreurs...
Apolline,
Non, pas de café... Je ne sais pas si la directive et la popularité sont liés, ni même la réjouissance des investisseurs...
Apolline,
RépondreSupprimerOui et non, ça n'explique pas tout seul la perte du pouvoir...
je te la repiquerait
RépondreSupprimerNe te prive pas !
RépondreSupprimer"Et le transport aérien n'a pas vocation à être un service public : il transporte essentiellement des hommes d'affaire en polluant la planète..."
RépondreSupprimerN'importe quoi.... Il transporte surtout des touristes...
Et puis vos graphiques sont malhonnête pour une raison simple : c'est l'augmentation relative des déficits qu'il faut afficher, par leur valeur absolue...
Et on pourrait aussi argumenter que ce sont les effets des politiques Jospins qui creuse les déficits 8 ans plus tard...
Skandal,
RépondreSupprimerFous le camp de ce blog, je crois te l'avoir déjà dit. Tu es à gauche, je suis à droite, nous n'avons aucune chance de nous convaincre, je n'ai aucune raison de perdre du temps avec un clown qui a appris par coeur sa leçon.
Et qui ne connait rien au trafic aérien. Tu as du passer une fois dans un aéroport pendant les vacances et tu en tires une théorie. Cela dit, le tourisme est organisé en majeure partie par des tours operator : ce sont donc bien des intérêts privés.
Je veux que la gauche gagne les elections mais je veux aussi qu'elle ne refasse pas les mêmes erreurs ! D'où l'intérêt de les signaler, pour pas les refaire, justement.
RépondreSupprimerL'avion, je suis pas trop pour, justement, c'est antiécolo. Par contre, quand c'est le seul moyen d'accéder à un endroit depuis la métropole (DOM) bah il est nécéssaire qu'une action publique rende les transports pas trop chers. Mais on s'égare.
La privatisation des autoroutes, ça a commencé sous Jospin, hélas, même si ça ne fut que partiel. (ASF, il a vendu les autoroutes de CHEZ MOI !!)
En plus, c'est bête parce que c'est ultra rentable.
France télécom, aussi. (c'était un monopole, si je me rappelle bien. Je vais pas raconter les problèmes téléphoniques que j'ai eu depuis la mise en concurrence parce que ça intéresse personne, mais bon...)
La privatisation des banques (crédit Lyonnais, CIC), ça c'était une fichue mauvaise idée, c'est pas ce qui se passe aujourd'hui qui va me donner tort^^
Bref, il convient de faire la part des choses. En même temps, quelles entreprises de service public reste il à privatiser, me diras tu ? La poste et sa banque ? Areva ? EDF ? la SNCF ? la RATP ?
Une fois que ça sera fait (pitié, non !) Il n'y aura plus rien à vendre pour équilibrer le budget...
Bon, il faudrait donc regarder quel serait le déficit de ces années là en enlevant l'argent rapporté par les privatisations, on aurait un regard plus juste sur la durabilité de la politique menée.
Après, il est évident que la droite a tout fait pour creuser les déficits à chaque fois qu'elle était au pouvoir, pour pouvoir tailler dans les dépenses publiques, ça, ça va de soi ;-)
Malaberg,
RépondreSupprimerA cette époque, une privatisation ne rentrait pas dans le budget de l'état (de même que quand une entreprise en rachète une autre, d'ailleurs, ce n'est pas dans son compte de résultat). Ce n'est qu'avec Chirac que les règles ont été modifiées. Par contre, ça rapporte des liquidités et ça évite d'emprunter, donc ça joue sur la dette.
Pour les autoroutes, on est d'accord.
Pour France Télécom, il faut faire la part des choses entre le réseau (les fils qui arrivent à la maison) et le trafic. Mais, comme pour Air France, la gauche n'a pas privatisé mais juste ouvert le capital.
Les privatisations n'ont pas été décidées, pour la plupart, par le gouvernement Jospin, mais étaient rendues obligatoires par les décisions du gouvernement précédent (un peu de lecture.
Comme je le rappelais il y a peu sur l'excellent blog d'Elmone, il ne faudrait tout de même pas oublier que la droite avec du poil dans les oreilles a bien pour but initial d'étouffer l'Etat pour l'empêcher de retenir la main aveugle du marché ! Elle suit son programme ! :-)
RépondreSupprimerElle a juste oublié d'expliquer son programme à ses électeurs.
RépondreSupprimerOui, je connaissais cet article de wikipedia. même si ça n'était que des décisions prises par le gouvernement précédent, il appartenait au gouvernement qui lui a succédé de dénoncer ces accords, c'était une question de courage politique.
RépondreSupprimerBon, enfin, c'est fait c'est fait, je ne vais pas épiloguer trois siècles dessus, mais tout ça pour dire qu'il ne sert à rien d'avoir trop d'illusions sur le passé ni de l'embellir.
http://martineaubry22.wordpress.com/2011/08/12/tribune-dans-le-monde-%c2%ab-contre-la-dette-pour-lemploi-ma-regle-dor-%c2%bb/
RépondreSupprimerJe signale à notre aimable ( ça dépend des jours )tenancier que je n'ai pas fait mon choix pour les primaires mais que je trouve la réponse de cette candidate très claire.
henri...
Malaberg,
RépondreSupprimerDésolé, j'ai oublié de te répondre...
Henri,
Je signale à mon aimable lectorat que Martine Aubry, en employant les mots de l'ennemi (règle d'or), ne fait que valider la nécessité d'en faire une. Le degré zéro de la communication politique.