Mesdames, Messieurs ! Un peu de silence, s’il vous
plait ! Un drame s’est abattu, hier soir, sur la vie politique Française. Jean-Louis
Borloo a annoncé
qu’il ne serait
pas candidat
à l’élection
présidentielle.
Twitter était en émoi, hier soir. Tout le monde y allait de son petit
commentaire. Je connais même un gros frisé qui a dit : « Borloo coule sous les cons. »
C’est lamentable.
Je recensé 3521 twittos qui ont dit « je vous l’avais dit qu’il ne se présenterait pas. »
Je vais juste leur demander pourquoi ils ont oublié de nous dire qu’il l’annoncerait
dès début octobre alors que personne n’a la moindre idée de ce que sera le
paysage politique au début de la campagne, vers février ou mars. Ils n’ont pas
de tête.
J’adore l’analyse politique à la petite semaine. Des zozos
ont dit, à un moment, que c’était bon
pour François Hollande. J’ai répondu : « heu,
c’est surtout bon pour François Bayrou donc mauvais pour François Hollande ».
Que n’avais-je pas dit ? Je pensais bêtement à l’hypothèse
où François Bayrou capterait les voix de la droite et se retrouverait opposé au
second tour face à François Hollande…
Non ! Des hordes de au moins un ou deux supporters à des
opposants à François Hollande à la primaire m’ont expliqué qu’il fallait donc
qu’un autre candidat soit désigné par ces primaires pour conserver une chance
de gagner.
Je les remercie néanmoins de souligner que le principal
danger vient du centre…
Je m’interroge. Il y a des gens qui pensent qu’à cause de
Bayrou, François Hollande ne serait pas au second tour car Bayrou qui lui
sifflerait les voix du centre. Ils pensent donc que des candidats tels que
Martine Aubry ou Ségolène Royal seraient donc plus facilement élues vu qu’elles
n’auront pas les voix du centre.
Je le refais : François Hollande ratissant plus large
est un choix plus risqué que ses deux consœurs qui auront la chance d’avoir
moins la possibilité de se faire piquer des voix vu qu’elles recueillent moins
de suffrages.
On respire.
Il reste deux semaines. Peut-être une seule.
Vive la politique :-)
RépondreSupprimerLes socialistes auraient intérêt, à la primaire, à se choisir un candidat faisant l'unanimité des Français contre lui : ainsi, personne ne pourrait lui piquer de voix nulle part.
RépondreSupprimerL'explication de Borloo selon laquelle il y aurait trop de centre(s) m'a bien fait rigoler !
RépondreSupprimerPersonne ne sait ce qu'est le centre... ni où il est ;)
Falconhill,
RépondreSupprimerOui...
Didier,
Ségolène Royal ?
Xapur,
Oui, c'est rigolo.
@ Xapur: Si, si regardez bien. Le centre est à la droite de la gauche...mais bon pour cela, il faudrait déjà qu'on puisse situer la gauche hein... ;)
RépondreSupprimerLe retour du numéro 1 des titres de billets !!!
RépondreSupprimer:))))