Ce qu’il y a de rigolo avec la bévue de François Baroin,
hier, à l’Assemblée Nationale, divisela droite, ce qui prouve quand même que la gauche a eu raison de s’offusquer.
Ce qu’il y a de con, par contre, c’est que personne ne sait de quoi parlaient
nos chers représentants à ce moment là. N’ayant pas encore téléchargé l’applicationGroland sur l’iPhone (la scène y ressemble…), je me suis pointé surle site de l’Assemblée Nationale.
François Baroin répondait à la place de François Fillon (en
déplacement en Allemagne) a une question de Pierre-Alain Druet qui se terminait
par une interpellation : « Le Premier
ministre a parlé de faillite en évoquant les années où la France a vécu à crédit.
La dette de notre pays aura doublé en moins de vingt ans, passant de 42 % du
PIB en 1993 à 86 % en juin 2012 : ce doublement ne résulte pas de l’ensemble
des gouvernements, mais uniquement des gouvernements de droite, car nous, nous
avons réduit la dette. La faillite, c’est vous ! »
Il faut bien reconnaître… De temps en temps, les billets blogs
gauchistes sont illustrés avec de courbes du déficit ou de la dette…
Voyons la réponse… : « Monsieur
le député, vous avez posé la question du courage. Est-ce du courage que de
proposer, pour satisfaire quelques catégories prétendument favorables sur le
plan électoral, la création de 60 000 emplois dans l’éducation nationale ? »
On se demande bien ce que ça vient foutre à l’Assemblée
Nationale, d’autant que l’élection en question ne concerne pas franchement l’UMP.
Je cite des passages, seulement, mais tout est pareil.
Arrogant.
« Est-ce du courage que de
ne pas revenir sur les 35 heures ? »
Ben non. Il a fallu être courageux pour les mettre en place.
Et quand la droite nous promet depuis dix ans de revenir dessus, on se demande
où est son courage. Sans compter, qu’il n’est pas inutile de rappeler que la France
est un des pays où l’on bosse le plus par semaine.
« Est-ce du courage que de
mentir, de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de vous accrocher à de
vieilles lunes socialistes qui vous ont, certes, conduit par effraction au
pouvoir en 1997, vous qui n’avez rien fait de la croissance venue de l’extérieur
avec la bulle Internet ! »
A nous voila à l’effraction. Beaucoup de papiers sur ce mot
depuis hier soir. On pourra toujours rigoler que lui aussi a obtenu sa place
avec effraction,
l’ayant récupérée au type qui l’avait remplacé, en 1995, et qui le remplace à
nouveau depuis 2007.
Mais avant d’aller plus loin, il faut rigoler : si les
socialos ont réussi, c’est de la faute à Internet.
« Oui, je le répète, c’est
par effraction, car c’est sur un coin de table que vous avez rédigé l’affaire
des 35 heures ! »
Quel coin de table ? Le projet était préparé. La
réduction du temps de travail faisait partie du projet de Lionel Jospin en
1995. Les législatives suivantes étaient prévues un an après… Jacques Chirac a soit
essayé de sauver les meubles soit donné volontairement le pouvoir à la gauche à
cause de l’incompétence de la droite…
« C’est sur un coin de table
que M. Strauss-Kahn et Mme Aubry ont rédigé l’affaire des emplois-jeunes ! Oui,
c’est par un coin de table que vous êtes arrivé aux affaires, et c’est sur un
coin de table toujours que vous avez rédigé un projet qui est aujourd’hui caduc
et qui, dans le même esprit, vous a amené à proposer un projet qui ne
correspond en rien à la réalité de la situation économique de notre pays ! »
Notre jeune ministre serait-il obsédé par les coins de
tables ?
La réalité de la situation économique de notre pays, c’est
que l’Allemagne a les moyens de s’offrir une réduction d’impôts alors que les
Allemands travaillent en moyenne moins que nous par semaine alors que le
gouvernement actuel, au pouvoir pendant 15 ans depuis 1993 est obligé de nous
infliger une hausse des impôts.
« Vous pourrez crier, le
bruit n’ajoutera rien à l’affaire ! Vous pourrez vous lever, cela ne réglera
pas l’affaire du projet socialiste ! Vous pourrez quitter la salle et adresser
des quolibets, vous serez vous aussi, face aux Français, au rendez-vous de la vérité
! Nous, nous le serons ! »
Nous y serons en mai… Comme nous l’avons été à toutes les
élections « pas nationales » depuis 2002.
Qu’on a probablement gagnées par effraction.
Il a de la verve, quand même...Pas tout à fait autant que Gabin dans le Président, mais tout de même...Et puis quelle belle voix grave ! Mais sur le fond, évidemment, c'est n'importe quoi ! Bon billet !
RépondreSupprimerMerci. (excellent commentaire plus log que celui que j'ai laissé chez toi)
RépondreSupprimerC'est marrant du reste cette voix grave dans ce corps de jeune premier un peu niais... Pour ne pas dire de "pas encore déniaisé"...
RépondreSupprimerTu parles comme Didier Goux, maintenant ?
RépondreSupprimerBaroin le chiraquien qui se retrouve par miracle sarkozyste… Tout est dit ! :-)
RépondreSupprimerOuais...
RépondreSupprimerBaroin..? le fils de Baroin, ou bien ?
RépondreSupprimerGeargies
Baroin..? le fils de Baroin, ou bien ?
RépondreSupprimerGeargies
Baroin..? le fils de Baroin, ou bien ?
RépondreSupprimerGeargies
Baroin..? le fils de Baroin, ou bien ?
RépondreSupprimerGeargies
Raymond Barroin. S'il pouvait dormir à l'assemblée nationale, celui-là...
RépondreSupprimerGeargies,
RépondreSupprimerOn a compris.
MHPA,
Ben, une bonne sieste...
Pris à froid, au pied levé, Baroin n'est pas toujours autant en verve ...
RépondreSupprimerCela prouverait qu'il avait préparé son coup !
Pierre-Alain MUET le mal nommé ce jour là !
RépondreSupprimerFrançois fils de son père Michel, grand maître du Grand Orient de France.
harry potter s'était déjà fait taper sur les doigts par son homologue allemand, sans compter d'autres bévues mineures dans les médias (langue de bois +++).
RépondreSupprimerles incompétents, dehors !!!