Dedalus est un copain blogueur de
gauche. Nous sommes généralement à peu près d'accord surtout,
nous avons soutenu la même personne pendant la primaire
socialiste. A lecture de son
billet du jour, je découvre une nouvelle facette du bonhomme :
il est riche. Bien plus que moi ! Et pourtant... Ben oui, quoi ?
Les lecteurs de mon blog connaissent mon âge et ma profession :
c'est assez facile d'en déduire mon salaire. Google est ton ami.
Je connais des militants du Front de Gauche avec plus de pognon... Dans son billet, Dedalus nous dit que militer pour la gauche, voter à
gauche est contraire à ses intérêts et, surtout, qu'un type qui
n'est pas vraiment riche et qui vote à droite fait une profonde
connerie.
Dedalus a peur que Nicolas Sarkozy
repasse. « Ça me désespère que les
Français puissent en arriver à remettre ça, qu’ils n’aient pas
encore tous compris. Ou plutôt, que les 75% de salariés qui gagnent
moins de 2 500 euros par mois n’aient pas encore compris qu’ils
se retrouveraient perdants, une nouvelle fois perdants, si Sarkozy
venait à être réélu. Je ne parviens pas à comprendre que vous ne
vous soyez toujours pas rendu compte qu’il y va de vos propres
intérêts que la droite se retrouve enfin éjectée du pouvoir. »
Et il démontre pourquoi. Je ne vais
pas revenir dessus.
Son billet m'inspire deux réflexions.
La première est qu'il est frappant de constater que la population ne
vote pas majoritairement en fonction de ses propres intérêts. La
deuxième est que les militants politiques – comme moi – ont
souvent tendance à vouloir faire le bonheur des gens malgré eux.
« En
fonction de ses propres intérêts » ? Heu... En
fonction de ce que j'estime être leur propre intérêt.
C'est un drame ! Les militants
politiques oublient souvent que la conviction intime prône sur
l'intérêt des gens quand ils font leurs choix.
Hier, la blogosphère
a été agitée par une vidéo avec Henri Guaino : « Mais
maintenant dès que son débatteur a le culot de lui répondre, il
pète les plombs. C'est arrivé sur le plateau de itélé. Voici de
nouveau qu'aujourd'hui sur le plateau de France3
IDF, il a fait sa grosse colère devant le député PS Guedj. »
A gauche, on n'aime pas Henri Guaino, c'est normal, c'est la plume du
Président, celui qui lui fait dire des atrocités. Moi, ce qui me
scandalise, c'est de voir un type payé près de 20000 euros par mois
grâce à mes impôts passe à la télé face à un autre type qui a
été élu, lui, et qui a donc toute la légitimité pour parler.
Bref, mes confrères de gauche sont
hilares du fait de pouvoir prouver que Henri Guaino ne sache pas
garder son sang froid. Moi, je m'en fous, Guaino n'est pas candidat.
Par contre, je les invite à regarder la vidéo plusieurs fois :
Henri Guaino n'a fait que crier pour se faire entendre d'un type qui
ne le laisse pas parler. Il a fait preuve d'autorité devant un
« sale gosse ».
Je demande donc à mes camarades de
gauche de bien réfléchir à l'impact d'une telle scène sur
l'électeur hésitant. Ca pourrait être très bien, totalement
l'inverse de ce qu'ils pensent... Il est tellement évident que le
programme de la gauche est favorable aux petits salaires... qui
votent à droite.
Vendredi, on parlait beaucoup, sur la
toile, du débat de la veille entre Marine Le Pen et Jean-Luc
Mélenchon. La quasi totalité des intervenants ont conclu par une
victoire par KO de Méluche. Les copains du Front de Gauche étaient
aux anges...
De fait, j'ai trouvé la candidate du
FN profondément ridicule mais je ne suis pas totalement convaincu
par l'intervention du candidat du FG (il a très bien démarré mais
après est passé pour un peu teigneux et hautain, enfin, #jdcjdr
comme on dit dans Twitter). J'aimerai bien que mes camarades de
gauche étudient aux impacts électoraux de cette émission.
Juste un peu avant, Marine Le Pen avait
très bien réussi à débattre avec … Henri Guaïno. Elle a réussi
à marginaliser la gauche de la gauche en s'asseyant comme le chef
d'un des trois partis de gouvernement.
Je me répète : je dis ça, je ne
dis rien (#jdcjdr). On est d'accord, cher lecteur, comme toi, j'ai
trouvé qu'elle était profondément ridicule.
Je ne sais pas ce que pense un électeur
qui ne pense pas comme moi sinon il voterait comme moi et comme j'ai
envie qu'il vote. Amen.
L'électeur est con. Il y a aura
probablement aux alentours de 50% d'électeurs à mettre un bulletin
Nicolas Sarkozy dans l'urne. J'espère qu'il n'y en aura qu'entre 40
et 45%, comme le montrent les sondages aujourd'hui. Mais il pourrait
y en avoir 50,00001%.
Si les gens votaient pour leurs
intérêts, le second tour aurait lieu entre Hollande et Mélenchon.
Enfin, c'est ce que JE pense, hein ! Ou alors entre Hollande et
Mme Le Page, tiens ! Ou NDA...
Mais, malgré tout ce qu'on puisse
trouver à dire contre Nicolas Sarkozy et tout le mal qu'il a fait
aux français, y compris pour la sécurité, y compris pour l'image
et l'unité de la nation, tant de thèmes que l'on pourrait supposer
de droite, il devrait faire plus de 25% au premier tour et près de
50 au second.
C'est moche mais c'est ainsi.
Mais on sait qu'on a raison. La gauche est au pouvoir depuis l'avènement de la démocratie, non ?
Mais on sait qu'on a raison. La gauche est au pouvoir depuis l'avènement de la démocratie, non ?
Oui, c'est toute la difficulté, comprendre ce qui se passe dans la tête de celui qui vote à droite alors que nous sommes convaincus que son intérêt, ce que nous estimons être son intérêt, est de voter à gauche. Pourquoi voterait-il contre son intérêt ?
RépondreSupprimerMon billet part du constat que je ne comprends pas pourquoi, par quel "raisonnement" ils en arrivent là. Du coup, peut-être pouvait-il être intéressant que je leur dise qu'en votant Sarkozy c'est en réalité pour moi, le nanti, qu'ils allaient voter.
Parce que de ça au moins je suis sûr, c'est un fait : mon compte en banque se réjouit chaque jour que la droite soit au pouvoir.
Accessoirement, je suis content de t'avoir inspiré ce très intéressant billet.
Ta gueule. Je parle pas aux riches. (smiley, hein !)
RépondreSupprimerVoici deux fois que Henri Guaino reproche à quelqu'un de façon colérique de ne pas avoir la légitimité de lui porter la contradiction. il n'a pas pour moi faire preuve d'autorité.
RépondreSupprimerCe n'est pas en criant ou en tapant sur une table que l'on prouve son autorité. C'est en apportant la preuve que ce l'on dit est la bonne voie.
Les débatteurs devraient plutôt se poser la question de retourner sur un plateau avec un type dont la légitimité est uniquement d'être un conseiller.
David,
RépondreSupprimerRevois la vidéo et demande toi ce que peut en penser un type du centre droit...
Tiens c'est marrant, avant de recevoir l'illustration de SaT, c'est l'image que tu as choisie que j'avais en ligne de mire.
RépondreSupprimer(bon, c'est surtout pour m'abonner aux commentaires)
Elle arrive dans les premières positions quand on cherche voté dans Google.
RépondreSupprimerEn 1981, je vote pour le PS au second tour et...quatre ans plus tard, on a des jeunes clochards. Ai-je vraiment voté pour mon intérêt? Ai-je fait un vote humaniste?
RépondreSupprimerJard.
C'est pour ça qu'il faut passer à une 6e république ou autre chose et moderniser ces élections qui finalement sont un grand spectacle où Nicolas Sarkozy (ou Marine Le Pen ou d'autres) se prend au jeu du star système et drague à nouveau un électorat qui n'attend que ça visiblement et qui n'a cure du reste, et qui replongera volontiers.
RépondreSupprimerPourtant de plus en plus autour de moi de ceux (peu) que je connais qui s'étaient laissés bercés (ou bernés) par NS ne veulent plus se faire avoir. Mais l'électorat est volatile, ce sera sûrement un suspens. Mais je pense que maintenant les gens savent que sarko ne fera rien de plus pour eux (il a même ressorti le col roulé, l'affiche est merdique voire ratée.. Mais qui sont ses conseillers en image et publicitaires ???) C'est le cirque ! ;o)
un pauvre de droite est un suicidaire. Un aisé de gauche un citoyen au plein sens du terme.
RépondreSupprimerRomain,
RépondreSupprimerC'est beau....
Cécile,
On est d'accord... Mais pour l'instant, il faut remporter CETTE élection.
Jard,
Es-tu clochard ?
Nicolas,
RépondreSupprimerSi tu crois en l'influence de cette vidéo sur le centre-droit, on en reparlera lors du choix du second tour.
David,
RépondreSupprimerle "centre droit" n'est pas une entité à part entière... Je parle "d'un type"...
Je crois juste qu'on a sur-réagi... et que l'effet, électeur par électeur, pourrait être exactement l'inverse de ce que l'on croit.
Le centre droit est à droite, c'est le centre de Bayrou. C'est un pléonasme que de le dire.
RépondreSupprimerComme de nombreux français je gagne très bien ma vie mais j'ai toujours voté à gauche, par opposition à des pauvres et moins pauvres qui votent à droite, comme il est dit "contre leur propre intérêts".
c'est sans doute une question de philosophie pour certains par bêtise pour d'autres et par ignorance pour bien d'autres .
David75
Un second tour Hollande - Mélenchon, je prends...!!
RépondreSupprimerLa question pour moi se pose aussi de savoir pourquoi un mec à 4000 Euro/mois, qui ne vit pas en banlieue vote à gauche.
RépondreSupprimerCe n'est pas seulement une provocation ...
Elmone,
RépondreSupprimerPeut etre qu'il vote avec sont cœur ?
Oh,
On peut rêver !
David75,
Va savoir !
C'est un peu "moi et les autres" contre "les autres et moi", le vote est fonction du degré d'égoisme je pense !
RépondreSupprimerLe plus gros problème de la démocratie que nous pratiquons est que les gens votent pour une façade (par exemple pour Sarkozy candidat sans tenir compte de ces actions précédentes) plutôt quepour un ensemble d'idées !
:-)
Ouais. Faudrait réformer la démocratie.
RépondreSupprimerConcernant le "débat" entre Le Pen et Mélenchon (Méluche c'est un peu condescendant, n'est ce pas ?) même si tout le monde a pointé du doigt l'attitude déplorable de la candidate du FN, j'estime que Mélenchon n'a pas gagné des points. Il aurait mieux fait de faire son meeting comme c'était prévu.
RépondreSupprimerIl est de toutes façons regrettable qu'à la télévision, il y ait une recherche constante de confrontation digne de la cour d'école. En outre, ce traitement est totalement inégal si on est Sarkozy ou Hollange par exemple.
Mélenchon est un râleur, donc il doit grogner devant les caméras. Voila le constat.
Pourtant, Mélenchon c'est aussi ça : http://www.youtube.com/watch?v=qRQJxJ658GU
je suis convaincu que si on montrait des interventions de ce type plus souvent sur les chaînes de télévision, la côte de popularité serait totalement différente
Topper,
RépondreSupprimerSi tu trouves "Méluche" condescendant, il faut que tu arrêtes la politique, c'est le surnom qu'il a dans le parti depuis des dizaines d'années.
En outre, il ne s'agit pas de côte de popularité mais d'intentions de votes. Celles pour Méluches sont déjà exceptionnelles.
On est de gauche dans le but de se faire une belle âme à petits frais (il m'a fallu vingt ans pour comprendre ça !). Par conséquent, l'argent que l'on gagne ou que l'on ne gagne pas n'entre absolument pas en ligne de compte.
RépondreSupprimerQuant à ceux qui feignent de se demander pourquoi ils sont quand même de gauche alors qu'ils gagnent très bien leur vie, c'est de la tartuferie au carré :
1) ils se donnent à admirer comme le gars qui place l'intérêt général au-dessus du sien propre ;
2) au passage, il tente puérilement de nous éblouir avec son fric et sa réussite. (Manque plus que la Rolex, tiens…)
@DGoux : Vingt ans ne vous ont visiblement pas suffit pour comprendre, contrairement à ce que vous semblez croire, assez prétentieusement. Réfléchissez encore.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerC'est n'impirte quoi !
Dedalus,
Laisse tomber, il cherche juste à faire le malin. Une andouille ne peut pas comprendre que l'intérêt général est aussi l'intérêt particulier et que dans une vision à long terme on puisse se foutre totalement de l'intérêt particulier.
Je maintiens ce que j'ai dit. D'autant plus facilement que je n'ai reçu aucun début de commencement de contradiction.
RépondreSupprimerEn fait, on est face à un assez banal mélange de cuistrerie et de naïveté, débouchant finalement sur une impudeur assez comique. Et ça m'étonnerait que j'ai été le seul à le voir, tellement ça saute aux yeux.
@DGoux - Si vous souhaitez de la contradiction, venez directement chez moi plutôt que de garder ainsi prudemment vos distances. Mais il est vrai que vous vous y étiez essayé, il y a quelques temps, repartant chaque fois corrigé. Vous savez bien que vos petits artifices de langage façon vieille France ne prennent pas avec moi. Aussi, vous voici à aboyer de loin, un peu piteux.
RépondreSupprimerDidier Goux : la gauche est majoritairement athée. Elle n'a pas pour but de sauver l'âme. C'est votre problème pas le sien.
RépondreSupprimer:-)
il me semblait que si Guaino était candidat pour les legislatives, non ?
RépondreSupprimerGaël,
RépondreSupprimerJe ne sais pas.
Didier,
Vous n'avez aucun argument à part le péremptoire "ça saute aux yeux". Vous pouvez délayer mais votre argumentation est à peu près la même que celle du vieux Jacques qu'il me rabâche quand il est saoul : à 40 ans quand on est encore à gauche, c'est qu'on est con.
En outre, vous balayez la moitié du sujet mais oubliez les pauvres qui votent à droite contre leur intérêt.
Poireau, ne faites pas la bête : je n'ai jamais parler de sauver son âme, je n'ai même pas employer le mot au sens religieux du terme, et vous le savez fort bien.
RépondreSupprimerNicolas : donc, c'est bien ce que je dis : vous, vous savez où est l'intérêt des pauvres, mais eux sont trop cons pour s'en rendre compte.
RépondreSupprimerPour ce qui est du vieux Jacques, il ne fait – peut-être sans le savoir – que paraphraser Churchill : « Qui n'est pas communiste à vingt ans n'a pas de cœur, qui l'est encore à quarante n'a pas de cervelle. »
Didier,
RépondreSupprimerZ'etes pas en forme, c'est ce que je dis dans ce billet, aussi (mais aussi dans celui à propos du vote ouvriers). On impose leurs interdits aux autres.
Mais je n'ai aucun scrupule à penser ce au'est l'intérêt des autres et je comprends aussi leur point de vue. Par exemple je comprends qu'une petite dame de 70 ans soit plus intéressée par une question sécuritaire que par son niveau de vie si elle a toujours été pauvre et qu'elle n'a plus d'espoir.
J'ai aussi la prétention de connaître mieux qu'elle les positions de chacun des candidats et de leur capacité à assurer le service demandé par la petite vieille.
Didier Goux : vous me mettez la barre vachement haut !
RépondreSupprimer:-))
[J'ai connu un riche patron de gauche. Il pensait que si ses employés étaient bien payés et correctement considérés, le travail était de meilleure qualité. Il analysait aussi que son entreprise n'ayant pas à pâtir des départs et des arrivées à gérer parmi le personnel elle était plus "performante". Et qu'à la fin, il gagnait plus ! Un tartufe sans doute ! :-) ].
Poireau : figurez-vous que, dans ma seule vie professionnelle personnelle, j'ai connu deux patrons de droite qui pensaient exactement la même chose.
RépondreSupprimerQu'est-ce que c'est encore que cette nouvelle présentation ?
RépondreSupprimerNicolas : vous mettez le doigt sur la principale faiblesse, voire incohérence, du raisonnement de Dedalus : lui se vante de voter contre ses propres intérêts, mais la pensée ne semble pas l'effleurer que les pauvres (pour le dire vite) pourraient très bien être capables du même "altruisme" que le sien.
RépondreSupprimerAh mais non, suis-je bête : puisqu'ils votent à droite, ils ne peuvent faire preuve d'aucun altruisme et surtout pas se soucier du bien commun !
Quelle présentation ?
RépondreSupprimerAh ! Vous avez peut être la version pour smartphones si vous êtes arrivé par le blog en clouant dans le lien dans le mail de notification pour mon commentaire.
Les commentaires se croisent c'est le bordel !
RépondreSupprimerDidier,
Même "nous" ce n'est pas nécessairement un altruisme. Dedalus et moi votons à gauche par "culture" alors que vous avez voté à gauche pour faire chier votre vieux (c'est un raccourci).
La différence, c'est qu'on sait (ou croit, c'est pareil, comme pour la religion) qu'on vote contre nos interets personnels alors que je ne crois pas qu'un "pauvre" qui vote à droite se pose la question.
C'est le sens du billet de Dedalus qui voudrait que les électeurs réfléchissent dans ce sens... (je crois, je ne suis pas son interprète).
Oui, je crois que c'est ce que j'ai fait…
RépondreSupprimerMais j'avais bien compris le sens du billet de Dedalus : vous êtes (le vous est collectif) assez intelligents et lucides pour réfléchir avant de voter, tandis qu'eux, non : ce sont juste de pauvres victimes du bourrage de crâne conjoint du grand capital et de TF1.
RépondreSupprimerDe toute façon, c'est un trait commun à tous les gens de gauche avec qui il m'arrive de parler – et notamment sur les blogs, car dans la vraie vie je ne parle jamais de politique ou presque – que de penser que si les gens réfléchissaient un tant soit peu ils deviendraient tous, automatiquement et dans le seconde, de gauche.
Didier,
RépondreSupprimerOui. C'est parfaitement ça. Lors des élections aux USA, des "infographies" circulaient mettant en parallèle le QI moyen des habitants et le vote.
Et pourtant c'est un noir qui a été élu.
Vous devriez manier le QI avec davantage de précaution, sinon vous allez vous retrouver avec des trolls malfaisants qui vont vous ressortir de très sérieuses études comparant celui des blancs et celui des noirs…
RépondreSupprimerMais non. J'ai un blog de gauche. On est tous égaux. Même les cons.
RépondreSupprimerAprès une première lecture de ce billet j'en suis venu à me dire que j'étais d'accord avec presque tout, et notamment avec cette très belle affirmation: " Les militants politiques oublient souvent que la conviction intime prône sur l'intérêt des gens quand ils font leurs choix."...mais je reste néanmoins un peu frustré, ce billet il ne va pas au bout des choses.
RépondreSupprimerla notion de conviction intime fait plus appel à des valeurs qu'à une réelle réflexion. C'est toute la différence entre les belles intentions qui s'appuient sur des valeurs de générosité, solidarité voire altruisme qui amènent à vouloir sincèrement faire le bonheur "des gens", et les solutions que l'on met en oeuvre pour les réaliser.
Avoir de bonnes intentions ne veut pas dire avoir les bonnes solutions. Et ce n'est pas parce qu'on adhère pas aux solutions proposées que l'on a pas également de bonnes intentions.
Cela explique peut être ces apparentes contradictions qui font qu'un riche vote à gauche et un pauvre vote à droite. cela peut également expliquer que contrairement à ce que le militant politique de gauche veut bien croire, on peut être généreux et vouloir faire sincèrement le bonheur des plus démunis et... voter à droite...sans être nécessairement un abrutit mobile...ou pas (mobile).
A l'inverse ou peut être généreux et con !
Comme le dit très bien David75, voter à gauche "c'est sans doute une question de philosophie pour certains par bêtise pour d'autres et par ignorance pour bien d'autres."...c'est marrant, ça marche dans les 2 sens !
@DGoux
RépondreSupprimer1- Je ne tire aucune gloire de mes choix politiques, pas plus en tout cas que je n'en tire de me laver les dents régulièrement. Mais ça aussi vous est inaccessible.
2- L'intérêt général est dans le vivre bien pour le plus grand nombre. Dès lors que sous la droite les riches sont plus riches et les pauvres plus pauvres, le pauvre en votant à droite vote contre l'intérêt général tout en votant contre son propre intérêt - et inversement - même avec les meilleures intentions du monde.
3- Oui les pauvres se trompent en votant à droite. Parce qu'ils sont trompés. Ce n'est pas une histoire de QI, juste d'un accès à l'information. D'où mon billet - d'informations - sur les bienfaits du sarkozysme sur mon portefeuille.