Nicolas Sarkozy s'était présenté comme le candidat des pauvres ! Il avait parfaitement raison. Il avait d'ailleurs annoncé qu'il réduirait la pauvreté d'un tiers. Il a échoué.
C'est bien le candidat des pauvres...
L'ONPES lance un cri d'alarme : "A moins d'un mois de l'élection présidentielle, le rapport 2011-2012 de
l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale
souligne que la pauvreté continue à augmenter en effectif et en
intensité. Il met en avant également quelques leviers pour endiguer un phénomène qui menace à terme la société française. Avis aux candidats !"
La pauvreté avait diminué en France jusqu'au milieu de la décennie passée mais augmente depuis ! Maintenant, 13,5% de la population touche moins de 60% du revenu médian.
D'autres indicateurs sont mauvais. La population en "pauvreté en conditions de
vie" (indicateur prenant en compte différents critères : capacité à faire face à une dépense imprévue, à s'offrir chaque année une semaine de vacances hors de son domicile, à s'offrir un repas composé de
viande, de poulet ou de poisson, absence d'arriérés de paiements,...) est passée de 12,4 % à 13,3 .
Trois raisons essentielles sont avancées pour expliquer l’aggravation. D'une part, les inégalités de revenu augmentent considérablement. D'autre part, le marché du travail est de plus en plus tendu (baisse des CDI, des revenus proposés, ...). Enfin, les minimas sociaux ont tendance à s'éroder. La situation est d'autant plus grave que plus la pauvreté s'accroit, plus il devient difficile d'en sortir.
L'ONPES plaide pour revalorisation du RSA de 25% (ce qui ne coûterait "que" 3 ou 400 millions par an).
« Je ne veux pas gérer la pauvreté, je veux la combattre » A vous entendre rapidement, Monsieur le candidat-président, sur le résultat de cinq ans de combat contre la pauvreté !
N.B. : A lire, en complément, le billet de mon confrère Slovar, à qui j'ai piqué la conclusion et l'illustration de ce billet.
Trois raisons essentielles sont avancées pour expliquer l’aggravation. D'une part, les inégalités de revenu augmentent considérablement. D'autre part, le marché du travail est de plus en plus tendu (baisse des CDI, des revenus proposés, ...). Enfin, les minimas sociaux ont tendance à s'éroder. La situation est d'autant plus grave que plus la pauvreté s'accroit, plus il devient difficile d'en sortir.
L'ONPES plaide pour revalorisation du RSA de 25% (ce qui ne coûterait "que" 3 ou 400 millions par an).
« Je ne veux pas gérer la pauvreté, je veux la combattre » A vous entendre rapidement, Monsieur le candidat-président, sur le résultat de cinq ans de combat contre la pauvreté !
N.B. : A lire, en complément, le billet de mon confrère Slovar, à qui j'ai piqué la conclusion et l'illustration de ce billet.
On peut voter pour qui on veut, de toute façon c'est Bruxelles qui décide
RépondreSupprimer@devenir riche: et vous ne votez pas pour les européennes?
RépondreSupprimerLaisse tomber les abrutis.
SupprimerVous avez oublié de nous rappeler que le changement c'était maintenant : il serait reporté et ion ne m'aurait rien dit ?
RépondreSupprimerAh merde ! J'ai oublié.
SupprimerSarkozy n'a (presque) jamais gagné un combat. Je ne comprends pas qu'il soit soutenu par la droite. La défaite ce n'est pas un truc de gauche?
RépondreSupprimerEt si on me dit qu'il a gagné les élections : à part 2007? il y a quoi?
Et ses victoires sur Juppé, De Villepin pour être le candidats des droites sont-elles loyales?
Cette présidence est une anomalie historique. dans les livres d'histoire on dira qu'elle n'a jamais existé, un peu comme le régime de Vichy de mon enfance.
Oui, c'est une anomalie...
SupprimerJégoun,
RépondreSupprimerQuand on pense que NS a une vraie chance de se faire ré-élir, on se dit que le système démocratique a peut-être atteint ses limites.
Oui, Elmone. Plus j'y pense, plus je trouve qu'il manque une proposition forte d'évolution de la constitution dans le programme de FH...
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