En déambulant dans twitter, je suis tombé sur ce tweet de notre éditocrate favori : "@jmaphatie: Ce n'est pas l'#austétité qui provoque la #crise mais trente ans d'#endettement incontrôlé qui provoque l'austérité qui provoque la crise".
Dans un premier temps, veuillez l'excuser de mettre des # partout. Ça fait branché mais ça nuit à la crédibilité des médias.
Ensuite, vous pourrez lui rappeler que ce n'est pas 30 ans de dette mais près de 40.
Mitterrand et la gauche ont beau dos.
C'est en janvier 73 que Giscard, pas encore Président de la République mais vulgaire Ministre des finances, à fait passer une loi, joyeusement reprise par les traités européens (promus par Mitterrand, quand même...), qui interdit l'état d'emprunter à sa banque centrale (ce qui fait que le montant de la dette est globalement égale au cumul des intérêts qu'elle a générés).
Si quelqu'un avait une planche à billets pour payer ma note de bistro, ce soir, ça m'arrangerait bien et je pourrais sereinement contribuer à la réécriture de l'histoire.
L'augmentation de la dette est presque continue depuis les chocs pétroliers et, finalement, a été plus importante sous les gouvernements de droite (même si la gauche n'est pas exempte de responsabilités).
à son age , c'est incurable
RépondreSupprimerfaut pas lui en vouloir
C'est aphatetique
Supprimerattend, c'est pas à un vendeur de voiture comme lui qu'on va apprendre l'économie politique...lol et quand on voit ses disciples, tu m'étonnes que l'économie va mal...bien vu!
RépondreSupprimerL'économie n'a rien de politique...
SupprimerLa politique peut être économique mais pas l'inverse.
Et sur le fond Apathie a parfaitement raison !! Il ne faut pas s'étonner d'avoir des dettes quand on emprunte.
Je suppose qu'elle voulait parler de politique économique, ne jouons pas sur les mots.
SupprimerBien sur qu'il a raison mais pas que. En mentant, volontairement ou pas, sur la date, il fait porter le chapeau exclusivement aux dépenses excessives de l'état et aux socialistes. Or la droite française est aussi dépensière que la gauche (voire pire) et laisse de côté tous les autres problèmes.
Et c'est dommage, c'est un des principaux faiseurs d'opinion, un de ceux qui nous parlent de dette depuis 10 ans et pousse les politiciens à faire des conneries et surtout à en dire quand ils les interviewe.
Vous êtes libéral, pas moi. Il se trouve qu'on a une gestion de la monnaie libérale mais une politique qui ne l'est pas. Ça ne peut pas fonctionner. On en tirera tous les deux des conclusions opposées.
"La politique peut être économique mais pas l'inverse".
SupprimerBest troll ever
Boris, désolé mais "l'économie politique" ça n'existe pas...
SupprimerOU alors expliquez moi donc ce qu'est une économie politique...
Ce n'est pas que la trise de le tette et l'austétité, les tesponsables, ce sont aussi les tépenses intonsidérés de troite comme de tauche tepuis très de tarante ans. Les tournalistes, tauchistes et troitistes de tout tord tevraient le teconnaitre, terde !
RépondreSupprimerTe moque pas.
SupprimerC'est vrai, c'est mal... mais moi aussi ça m'énerve cette histoire de taux d'intérêt irremboursables dont on ne parle jamais ! L'invention était magnifique : elle permettait d'enrichir grassement les créanciers tout en maintenant en fonctionnement les États. Le boomerang à double lame est néanmoins en train de faire demi-tour...
SupprimerBen ouais. Mais il suffit (entre guillemets) de supprimer une loi pour nous remettre en forme.
SupprimerTout à fait d'accord.
SupprimerCeci n'a pas été fait sans arrières-pensées : d'un côté il y a ceux qui se cassent la tête et de l'autre, ceux, moins nombreux mais plus gras qui n'ont qu'à tirer la chevillette ... Ex.Berlusconi qui possède le groupe bancaire le plus important d'Italie et qui fait semblant de pleurer sur la dette : elle l'enrichit jour après jour !
Ouais. D'où l'intérêt de rétablir quelques vérités.
SupprimerEncore merci de nous faire rire jour après jours .
RépondreSupprimerContinuez ainsi cela nous détends ..
Détendre des trous du cul est toujours un plaisir.
SupprimerNtntntntnt ! On dit, c'est un plaisir de Roi ou d'Empereur, ça dépend où on met sa vanité !
SupprimerMerci petite bite..petit cerveau... Ptit neurone
RépondreSupprimersuper ... j'ai trop aime l'article.
RépondreSupprimer"L'augmentation de la dette est presque continue depuis les chocs pétroliers et, finalement, a été plus importante sous les gouvernements de droite (même si la gauche n'est pas exempte de responsabilités)."
RépondreSupprimerça c'est bien entendu faux ! Mais c'est une habitude chez vous.
http://france-inflation.com/dette_publique_france_1950.php
Léon est con. Il dit que j'ai tort et met un lien pour prouver que j'ai raison. Taré.
SupprimerJean-Michel É parti.
RépondreSupprimerJean-Michel 2 pula.
Remplacer "trente ans" par "quarante ans" et Apathie à parfaitement raison...
RépondreSupprimerDelà à dire qu'il refait l'histoire...
Ben oui : il désigne clairement la gauche comme responsable en faisant référence aux années Mitterrand.
SupprimerEffectivement, si vous aviez une planche à billet cela vous arrangerai pour payer votre note mais votre argent vaudrait moins...
RépondreSupprimerCela s'appelle l'inflation. C'est ce qui arrive quand on émet de la monnaie n'importe comment.
Si je n'ai pas d'argent, je m'en fous qui vaille moins.
SupprimerÇa fait 20 ou 30 ans que l'essentielle de la politique monétaire vise à maîtriser l'inflation. Le chômage et la pauvreté galopent. En fait, la lutte contre l'inflation sert surtout ceux qui ont beaucoup de pognon.
Vous soulever un point intéressant !
SupprimerEffectivement, ne lutter que contre l'inflation n'a aucun sens. On peut se permettre une petite inflation si on a en même temps de la croissance.
Lutter contre l'inflation sert effectivement ceux qui ont de l'argent et l'inflation sert surtout ceux qui ont des dettes.
"Si je n'ai pas d'argent, je m'en fous qui vaille moins. " Votre salaire ou votre pension valent aussi moins...
Quel est le principal responsable de la crise ? La dette ! (quand je dis responsable c'est une façon de parler). Avec la planche à billet, on rembourserait la dette, il y aurait de l'inflation et la dette vaudrait moins...
SupprimerCeci est un raccourci, hein !
Bien sur que mon salaire vaudrait moins mais dans les années 60, quand l'inflation était le double d'aujourd'hui, les salaires augmentaient.
Toujours est-il que l'inflation ne devrait pas être au cœur de la politique de la banque centrale... dont une partie du fonctionnement sur des règles mises en place en 1973, date à laquelle la dette a commencé à croître.
(c'est un raccourci, aussi, je suis avec l'iPhone)
"Toujours est-il que l'inflation ne devrait pas être au cœur de la politique de la banque centrale"
SupprimerTout à fait d'accord ! Elle devrait être traiter de la même façon que la réduction du chômage et la croissance.
Méfiez vous quand même de l'hyper inflation...
Mais nous sommes visiblement d'accord sur un point : le problème c'est la dette. Commençons donc par ne pas emprunter...
Je n'ai pas parlé d'hyper inflation mais fait référence à une période où elle tournait à 4%...
SupprimerCertes mais à force de faire tourner la planche à billet, elle augmente...
SupprimerEt puis 4% par an, au bout de dix ans ça fait quand même 48%...
Quelle a été l'inflation totale dans les vingt ans qui ont précédé 1973 ?
SupprimerA vue de nez et en utilisant les données trouvé sur internet (mais qui me semblent juste, en tous cas d'après les infos que je peux avoir de mon coté) on trouve quelque chose de l'ordre de 4.65% d'inflation moyenne par an entre 1953 et 1973 soit en inflation cumulée (c'est à dire le taux d'inflation non plus par an, mais sur 20 ans) quelque chose de l'ordre de 150%....
SupprimerCe qui signifie qu'en 20 ans, les prix ont plus que doublé...
C'est quand même pas mal...
Skandal est où ? Son commentaire est passé en spam ?
SupprimerSi les salaires ont été multipliés par trois pendant la période, une multiplication par deux des prix ne me choque pas.
Non, mais ça en dit beaucoup sur le dérèglement économique et sur la non neutralité de la monnaie...
SupprimerEt puis c'est le décalage entre les entrées (le chiffre d'affaire par exemple) et les sorties (les salaires) qui est dangereux.
Voila pourquoi aujourd'hui on se retrouve avec une baisse du pouvoir d'achat (pour les français qui en ont encore) et des entreprises en difficulté...
Oui c'est le bordel. Mais au moins vos commentaires sont revenus.
SupprimerOn oublie en effet que c'est sous Pompidou (Giscard ministre) ancien directeur de la banque Rothschild que tout a commencé!!!!
RépondreSupprimerOui. Il faut le rappeler.
SupprimerLe fond de la pensée d'Aphatie, qu'il ne veut pas dire ouvertement sous peine de passer pour un immonde réac, c'est que la France s'endette pour des dépenses de solidarité.Dans son discours on voit bien qu'il est prêt à s’enthousiasmer pour une politique qui fermerait les robinets sociaux.
RépondreSupprimerIl ne voit pas, ce pauvre garçon, du haut d'un salaire, le sien, qu'il juge amplement mérité à l'inverse de celui des autres, que c'est justement la solidarité qui lisse les crises, qu'elle n'est pas de l'argent jeté par les fenêtres, qu'elle est une redistribution digne et qu'en plus elle rentre dans le circuit et fait marcher les affaires.
Bah ! Il est ainsi.
SupprimerVous n'avez pas tort Henri, mais est ce une raison suffisante pour s'endetter plus que de raison en hypothéquant l'avenir du pays et de nos enfants ?
SupprimerÉvidement que non...
On est tous d'accord sur ça : il faut arrêter de faire monter la dette. Ce n'est pas la peine de le répéter tous les commentaires.
SupprimerPaul Krugman - Nobel d'Economie 2008 - dans le New York Times de ce lundi 2 janvier 2012 : Personne ne Comprend ce qu'est la Dette (en anglais dans le texte):
RépondreSupprimer"Les tracassés du déficit peignent le tableau d'un avenir dans lequel nous serions appauvris par la nécessité de rembourser l'argent que nous avons emprunté. Ils voient l'Amérique comme une famille qui s'est engagée dans un prêt hypothécaire trop important, et qui aura des difficultés à effectuer ses remboursements mensuels.C'est, cependant, une très mauvaise analogie pour au moins deux raisons.
Primo, les familles doivent rembourser leurs dettes. Les gouvernements, pas – tout ce qu'ils doivent faire c'est s'assurer que la dette croît plus lentement que leur base de récolte d'impôts. La dette provenant de la Deuxième Guerre Mondiale n'a jamais été remboursée ; elle est simplement devenue insignifiante au fur et à mesure que l'économie américaine croissait, et avec elle les revenus sujets à l'impôt.
Secundo – et c'est ce que quasi personne ne semble comprendre – une famille surendettée doit de l'argent à quelqu'un d'autre. La dette américaine est, dans une grande majorité, de l'argent que nous nous devons à nous-mêmes.
C'était clairement vrai pour la dette que nous avons contractée pour gagner la Seconde Guerre Mondiale. Les contribuables étaient sollicités pour une dette qui était significativement plus importante, en pourcentage du PIB, que la dette l'est aujourd'hui. Mais cette dette avait aussi comme créancier les contribuables tels que toutes les personnes qui avaient acheté des bons d'état. C'est ainsi que la dette n'a pas appauvri l'Amérique d'après-guerre. Et en particulier, la dette n'a pas empêché la génération de l'après-guerre de vivre la plus grande croissance en revenus et standards de vie de l'histoire de notre nation.
Mais n'est-ce pas différent cette fois ? Pas autant que vous le pensez.
le fait que la dette publique ne ressemble en rien à un prêt hypothécaire sur l'avenir de l'Amérique ne veut pas dire que la dette est sans danger. Des impôts doivent être levés pour payer les intérêts, et il n'est pas nécessaie d'être un idéologue de droite pour concéder que les impôts ont un coût pour l'économie, ne serait-ce qu'en causant une dispersion des ressources de l'activité de production vers l'évasion fiscale et l'évitement de l'impôt. Mais ces coûts sont bien moins dramatiques que ce que l'analogie de la famille surendettée laisse suggérer.
Et c'est pourquoi les nations qui ont des gouvernements responsables et stables – à savoir des gouvernements qui sont capables d'imposer des impôts légèrement plus élevés quand la situation le nécessite – ont été capables, au long de l'histoire, de vivre avec des niveaux de dette bien plus élevés que ce que la sagesse actuelle nous conduirait à croire. L'Angleterre, en particulier, a eu une dette excédant les 100% du PIB pendant 81 des 170 dernières années. Lorsque Keynes écrivait à propose de la nécessité de dépenser pour sortir de la dépression, l'Angleterre était plus profondément endettée que n'importe quelle nation développée d'aujourd'hui, à l'exception du Japon.Bien sûr, l'Amérique, avec son mouvement conservateur anti-impôts rabique, pourrait ne pas avoir de gouvernement responsable dans ce sens. Mais dans ce cas, la faute n'en incombe pas à notre dette, mais à nous-mêmes.
Alors, oui, la dette c'est important. Mais là, maintenant, d'autres choses sont bien plus importantes. Il nous faut plus, pas moins, de dépenses publiques pour nous sortir du piège du chômage. Et toutes les obsessions têtues et mal informées avec la dette sont un obstacle à cela."
Je vais effacer ton commentaire (si je pense, je n'ai pas que ça à foutre). Apprends à laisser les liens à la place.
SupprimerEt relis bien la conclusion : il dit bien que la dette c'est important. Il ne faut pas l'oublier. Les références historiques sont sympathiques mais comme nous ne maîtrisons plus rien, il faut bien serrer les fesses.